Alea Jacta Est [PV]

"Noir, tout était noir.. Jun tendit les mains devant lui.. Des mains d'enfant? Non impossible.. Il n'était plus un enfant..Il était un adulte, un homme...Oui mais alors pourquoi?.. Des cris raisonnaient un peu partout autour de lui.. Une voix en particulier.. Celle là il la reconnaitrait partout.. Celle de Dan.. Mais pourquoi ce ton d'angoisse? De peur.. Ce cris qui vous déchirait les trippes?.. Que se passait il ? Bon sang!.. Quelque de chaud lui coulait le long de la joue gauche.. Il toucha ledit joue.. Puis regarda ses doigts ..Du sang!.. Beaucoup de sang!.. Sa vue se troubla.. Son oeil gauche surtout.. Le noir à nouveau.. Jun ferma les yeux, déglutissant..Mais quand il le rouvrit.. Enfin quand il le rouvrit, il constata avec stupeur que seul son iris droite lui permettait de voir!.. Il avait froid terriblement froid.. Le ciel se dessinait devant lui.. Allongé sur le bitume.. Une terrible brûlure.. Son oeil gauche était en feu..il avait tellement mal qu'il ne parvint qu'à gemir une plainte.. Faible.. Son corps était lourd.. Si lourd.. Le noir une fois de plus.. Et ce cris...

- Non!!!!!!!!"

Jun se réveilla en sursaut, le front baigné de sueur.. Sa main gauche sur son oeil gauche.. Il le picotait affreusement.. Son esprit sortit peu à peu de cette brume dans laquel vous étiez au réveil.. Son oeil valide se posa un peu partout.. Une chambre.. Et pas la sienne.. Mais où est ce qu'il était.. Un corps chaud à côté de lui..Qui... Jun tourna la tête et soupira.. Il se rappelait maintenant.. Sortant lentement du lit, il prit garde de ne pas réveiller, l'homme qui y dormait...

Il ramassa ses affaires, faisant le moins de bruit possible puis partit à la recherche de la salle de bain, il ne mit d'ailleurs pas longtemps à la trouver.. Allant sous le jet d'eau chaude, il ferma son oeil, profitant des biens fait de celle ci sur son corps courbaturer d'avoir été ainsi malmener durant la nuit.. Ca ne le derrangeait pas.. Plus grand chose ne le dérrangeait.. Enfin tout dépendait comme tout à chacun.. Des brides de la nuit lui revinrent en mémoire tandis qu'il se lavait.. Jamais plus de deux soirs de suite avec la même personne.. C'était son nouvel état d'esprit.. Il ne s'attacherait plus.. Ne plus ressentir ce vide qu'était l'abandon.. Une larme mêlé à l'eau du rinçage, coula sur sa joue droite.. Plus jamais c'était finit.. Son coeur était définitivement clos.. Il avait ce qu'il voulait.. Dan son meilleur ami, son presque frère.. Sa mère qu'il chérissait plus que tout.. Un bon job qu'il exerçait avec passion..Plus rien ne comptait.. L'amour c'était des fadaises.. Il l'avait comprit depuis peu.... Les relations éphémères.. Ou plutôt les coups d'un soir, voir un deuxième lui suffisaient amplement...

Sortant de la cabine de douche, ayant au préalable fermer l'eau, il prit un drap de bain et s'essuya... Geste fait avec automatisme.. Bien que sa vision n'était plus ce qu'elle était, les choses du quotidiens ne lui pesait pas tellement que cela.. Son reflet dans le miroir au dessus de l'évier, l'attira, non il n'était point narcissique.. Bien au contraire c'était un regard critique qu'il posait sur son corps.. Une peau pâle, mais des muscles bien dessiné, soulignant bien ses abdominaux.. Des jambes fines, mais elles aussi musclés.. Des fesses fermes .. Il n'avait pas un corps efféminé mais il n'était pas non plus un exemple de virilité.. Son visage, des traits eux aussi fins, des lèvres fines, rouges sang à cet instant sa lèvre supérieure surtout puis que tout en se regardant il la mordillait.. Un nez des plus normals. des cheveux en pagaille encore tout humide de la douche qu'il venait de prendre.. Et enfin ses yeux.. Son oeil droit.. Vif.. Puis le gauche fermé à jamais.. Cette balafre, coupant son oeil en deux de haut en bas.. Encore rouge puis qu'elle était assez récente.. Jun baissa les yeux.. Fixant le bandeau qu'il mettait sur cette cicatrice désormais.. Secouant la tête, il s'habilla, sous vêtement, un boxer, toujours, ses chaussettes.. Un jeans droit et près du corps moulant à la perfection son fessier.. Une chemise blanche entre-ouverte aux trois premiers boutons.. Ajustant son bandeau sur son oeil il sortit de la pièce.. Direction la sortit.. Mettant ces chaussures, il lui vint à l'esprit qu'il devait peut être laisser un mot.. Soupirant il rebroussa chemin, entrant dans ce qui ressemblait à un salon. Cherchant papier et crayon, il griffona de son écriture penchée quelque mots..Il posa la feuille de papier en évidence sur la table puis sortit de la pièce, prit sa veste et quitta l'appartement de son amant d'un soir..

Déambulant dans les rues, il ne savait même pas l'heure qu'il était, ayant cassé sa montre il y a peu.. En fait sa montre c'était cassé quand il avait été blessé à l'oeil, le cadrant se brisant quand il avait touché le bitume sous sa chute.. Ses mains s'enfoncèrent dans ses poches.. Recherchant sa drogue personnelle, il sortit son paquet de cigarette et s'en alluma une.. Bon qu'allait il faire aujourd'hui..? Et pourquoi pas remplacer sa montre par une autre.. Oui, c'était une bonne idée.. Tatônnant la poche intérieure de sa veste il sortit son porte feuille.. Il avait de l'argent liquide sur lui.. Au pire il avait sa carte aussi.. Tout était donc ok.. Il prit la direction du centre commercial.. Un léger nuage de fumé l'accompagnant...

8 heures ! 8 heures ! bip bip bip bip !!

Fichue sonnerie de réveil quoi ne cessait de se plaindre. C’est en maugréant doucement qu’Adrian rejeta la couverture de son lit pour faire taire ce boitier en plastique. Dieu qu’il n’aimait pas se lever tôt, pourtant on lui avait bien appris à faire ça. Mais vous savez, vous avez beau apprendre, cela n’empêche pas le fait que vous pouvez détester de faire telle ou telle chose. Et en ce qui concernait l’idée de se lever tôt, eh bien notre cher bibliothécaire l’avait en horreur. Il s’était promis de se réveiller sur les coups de 8h30 pour aller faire un tour en ville. Il avait besoin de s’acheter un peu de matériel, mais c’était aussi un prétexte pour aller la visiter. Il n’avait pas eu le temps d’observer les alentours à son arrivée bien que ce fut un samedi ; après tout, le travail passait en premier, n’est-ce pas…
Laissant retomber sa main sur le bord du lit, Adrian, visage pressé contre son oreiller, attendit encore cinq bonnes minutes afin d’émerger doucement de sa torpeur. Se décidant enfin de passer à l’action – comprenez par là d’aller à la salle de bain – il se releva lentement en se passant à la hâte une main dans les cheveux dans l’espoir de paraître plus disponible. Pour se donner plus de courage, il entreprit d’ouvrir les volets ; au moins il faisait jour… Déjà plus rassurant. Filant aux douches, munit de ses affaires personnelles, Adrian pria pour ne rencontrer personne sur sa route car rien n’est plus embêtant que de croiser un élève ou encore tiens, un de ses collègues, dès le matin. Il était vrai qu’il était très à cheval sur son apparence car il fallait être présentable et serviable ! Alors imaginez-vous ce que cela pourrait donner de voir le bibliothécaire si soigné complètement décoiffé, mine fatiguée sur le visage. Mais bon, tout le monde est pareil au réveil comme tout le monde est pareil aux toilettes, c’est connu…

Atteignant le lieu tant attendu et n’ayant par grande chance, croisé personne en route, le brun alla s’enfermer dans une des cabines y déposant soigneusement ses affaires puis jeta son dévolu sur le robinet d’eau chaude en l’ouvrant presque au maximum. Rien de mieux que de prendre une douche brûlante au réveil. Mais n’est-ce pas plutôt l’eau froide qui est censée vous réveiller ? Non, mon ami, non, l’eau froide vous gèle et si vous voulez attraper un bon rhume, vous avez touché le gros lot.
Après une bonne demi-heure à se prélasser, Adrian se prépara soigneusement, se recoiffant au passage sans oublier de se parfumer – très important ça – puis passa par la case bibliothèque afin de vérifier son emploi du temps au passage mais aussi pour noter ce qu’il devait acheter aujourd’hui. Voyons… Carnet A5, encre pour stylo, cahier, post-it, règle, des livres, des livres et des livres… Que des fournitures. A part une bague tiens, il lui en manquait une. Oui, Adrian aimait bien les bagues, ça décorait les doigts et donnait une petite touche de fantaisie. Qui a dit que les bijoux n’étaient que pour les femmes ? Ceci dit, ceci fait, notre brun referma la bibliothèque et passa le portail de l’école, mettant enfin un pied à l’extérieur.

Après quelques bonnes minutes de marche soutenue, arpentant les rues animées de la ville, le bibliothécaire s’arrêta devant une vitrine juste histoire de regarder ce qu’elle contenait. Oh, des objets anciens… Très jolis à voir d’ailleurs, mais il n’était pas venu pour ça. Si jamais il croisait un charmant jeune homme qui voulait bien lui tenir compagnie pour la journée, ça ne serait pas de refus. Assez rêvé, maintenant direction les fournitures ! (non, pas scolaires non…). Nous n’allons pas nous attarder pour raconter comment Adrian a acheté tout ce petit matériel et ce qu’il a prit car on y passerait un temps ennuyeux. Bref, une fois l’épisode des fournitures bouclée, il fallait songer à orner une fois de plus ses doigts. Ah ça, après les livres, c’était une petite folie accordée. Aussi il pénétra dans la bijouterie du coin dont l’apparence était luxueuse – ne mâchons pas nos mots – et accueillante. Tout était là, beau, brillant, doré, argenté, scintillant, fait de métal ou d’étain… Pour sûr c’était le paradis pour ceux qui raffolaient de tous ces accessoires de luxe. Adrian ne portait pas ses lunettes car elles ne lui servaient strictement à rien, et les prix il les voyait déjà bien assez. Même une personne dont la vue est légèrement déficiente pourrait s’écrier y voir clair à la vue du prix. Saluant poliment le vendeur, il se dirigea vers le fond du magasin et y croisa une autre pierre précieuse… Il s’agissait d’un beau jeune homme aux cheveux couleur argent, simplement mais bien apprêté dont un œil était recouvert d’un bandeau. Oh, ça faisait son charme. Et bien finalement, peut-être qu’elle était là cette personne qui lui tiendrait compagnie toute la journée…

Les rues commençaient à s'animer, les gens allaient soit au travail, ou soit comme lui, aller faire quelques courses.. En temps normal, il fuyait la foule, ne se sentant guère à l'aise, trop de regards, trops de monde..Trop de tout.. Pourtant, avec son métier, il allait vers les autres..Mais pour lui ce n'était pas pareil..Comme si l'uniforme, le badge qu'il portait, le protègaient...Son bouclier à lui, et puis très peu de personne osait se' moquer ouvertement d'un flic..Quoique lui, ce n'était pas la moquerie qui l'ennervait mais plutôt la pitié qu'il lisait sur certains visages..Mais laissons là ce chapitre..

Bientôt il arriva au centre commercial, pas vraiment noir de monde, mais l'activité était déjà de mise, préparatif de Noël entre autre, obligeait.. Il ne savait même pas si cette année il fêterait Noël lui..Peut être qu'il demanderait à bossser, laissant ce jour de congé à ses collègues pères de famille, ou pour ceux qui devaient fêté ce jour de liesse avec quelqu'un.. Il poussa un discret soupire, il ferait ainsi..En plus il ne savait même pas ce que Dan ferait ce jour là..Quoique si il en avait une mince idée, un léger sourire orna son visage, un court instant seulement, avant qu'il ne reprenne cet air neutre qu'il abordait de plus en plus souvent.

Il ne mettait que rarement les pieds ici, même pas en tant que policier, lui son secteur c'était celui du parc, il regarda d'un oeil terne, les décorations dans les vitrines, se moquant legerement de la folie qui semblait habitué certaine personne à ce moment précis de l'année.. Lui il s'en moquait comme de sa première chemise, Noël n'était qu'un jour comme les autres, cela faisait déjà un petit moment qu'il pensait ainsi, et pour une fois aucun rapport avec l'accident qu'il l'avait rendu borgne.. Pourtant il n'hésitait pas à acheter des cadeaux pour les êtres qui comptaient pour lui, oui c'était assez paradoxal en somme toute mais tant pis, il n'allait pas changer..Il l'avait assez fait depuis quelques temps..

Regardant une ou deux boutique distraitement, il se dit qu'il pourait peut être en proffiter pour faire ses "achats" de Noël.. Il n'avait que trois choses à acheter, un cadeau pour sa mère, Dan et son beau père.. Il verait bien.. Il avait déjà une montre à acheter.. Se dirigeant vers la bijouterie, assez classe, il fallait bien l'avouer, il douta un instant d'avoir assez d'argent liquide sur lui..Pas qu'il allait s'acheter une montre coûteuse, il n'aimait poas ce qui faisait tape à l'oeil, et puis en toute honnêteté, il n'avait vraiment pas besoin de ça.. Il entra donc, la petite" clochette retentit, il salua un vendeur qui se trouvait là, un bagde indicant son prénom accroché à sa veste. Il n'y fit pas attention, il le salua seulement.. Son regard se posa enfin sur le "rayon" horlogerie ect.. Il s'avança, fixant ce point, se souciant peu, une fois de plus, de ce qui l'entourait... Il arriva devant un étalage de montres, toutes plus belles et plus chères les une des autres.. Ce n'était ce qu'il cherchait, il voulait une bonne montre, qui lui durerait un certain tant, mais pas une de ces rolex pleines de gadgets ou autres. Son regard tomba enfin sur quelque chose d'interessant, son oeil deriva sur le prix, un peu coûteuse quand même.. Mais elle avait l'avantage de ne pas faire "bling bling", ce qui était très bien.. Relevant la tête, il chercha du regard un vendeur, il dut attendre un peu car celui ci était en train de montrer une étalage de bagues à un couple.. Il prit donc son mal en patience.

Adrian patientait en regardant un peu de tout au passage. Non il n’avait pas besoin de vendeur pour venir le renseigner sur tel ou tel matériau : il suffisait de regarder ses mains pour s’apercevoir qu’il possédait déjà de belles pièces. Ce n’était pas par orgueil ou pour étaler ses richesses, mais tout simplement par goût. Il pensait qu’il était mieux de décorer ainsi certaines parties de son corps, juste histoire de rajouter quelque chose d’un peu voyant. Il était vrai que des personnes de sa catégorie sociale portaient des objets de valeur en guise de définition de leur rang, mais celles-là adoraient montrer qu’elles ne faisaient pas partie de la basse classe, toujours pour piétiner les petites gens en souriant de cet air hautain. Ahh, il les connaissait bien ceux-là puisque de toutes manières il faisait partie de leur catégorie. Il était né comme ça, il n’avait pas choisi. Mais ce n’était aucunement déplaisant puisque, il l’avouait, il n’avait jamais manqué de rien mis à part peut-être un peu d’attention naturelle – par naturelle, il pensait à tout ce qui n’était pas lié à cette éducation "forcée". Autre chose l’avait remplacée comme le moyen de pouvoir profiter des autres plaisirs de la vie ; il n’avait jamais eu à s’inquiéter de savoir si demain il pourrait manger une pleine assiette ou encore s’il allait dormir dans un lit. Il lui arrivait parfois de se dire "j’ai de la chance" de pouvoir vivre ainsi alors que certains faisaient mains et pieds pour s’en sortir ; il en avait conscience. D’ailleurs, s’il fallait descendre plus bas que terre quelqu’un, il se chargerait directement de cibler les personnes de haut rang : elles sont particulièrement désagréable justement parce qu’elles se croient tout permis en pensant qu’elles ont le pouvoir absolu et que rien ne peut les atteindre. Ca, voyez-vous, c’était le petit plaisir à Adrian que d’avoir à remettre en place ce genre de crapule pour leur faire sentir qu’il pouvaient tout aussi bien se retrouver en bas de l’échelle. C’était facile après tout, il suffisait de mettre en place un stratagème, inventer une histoire quasi-réelle de débauche et décadence en se basant sur des faits immuables de la vie de cette personne et après finir par les humilier en les prenant dans leur propre piège. Le brun savait que ce n’était pas très correct mais tout ça l’exaspérait ; et puis, qu’on le pointe du doigt ou non, pour lui ça restait une forme d’amusement.

Se promenant dans le rayon, il se décida à choisir enfin une bague en étain – celle-là au moins n’allait pas s’oxyder – qu’il porterait à son pouce droit. Ah, ce n’était pas un endroit pour mettre une bague ? Seules ceux qui n’en portaient pas beaucoup n’avaient pas l’idée d’en placer une ici. Alors qu’il voulait en faire l’achat, il se retrouva dos-à-dos à cet homme qu’il avait observé il y avait quelques minutes. Cet homme semblait tout à fait pensif, penché au dessus de diverses montres, formidablement concentré pour trouver son bonheur – si c’était le cas. Il ne tarda pas à regarder en direction du vendeur qui n’était maintenant plus disponible, ainsi, Adrian décida de faire son entrée en scène.

"Je m’excuse de vous déranger, cherchez-vous quelque chose en particulier ? Je ne suis pas vendeur mais je pense pouvoir vous aider là-dessus"

Annonça-t-il dans un sourire paraissant doux et enjôleur. Le brun agissait toujours de la même manière lorsqu’il s’agissait de "convaincre" quelqu’un de vouloir faire connaissance avec lui. Il avait eu tellement l’habitude de prendre des victimes dans son piège que cela lui paraissait vraiment simple. Ensuite, il déciderait de savoir si ce jeune homme méritait d’être puni ou non. Avant ça, il fallait découvrir sa personnalité et juger s’il était nécessaire de lui faire croire à un amour réciproque avant de le laisser sans même un mot d’excuse en prenant soin de le dissuader de le poursuivre pour cause de problèmes. Il fallait bien se protéger, aussi fallait-il tenter d’effrayer le plus possible de quelle manière qu’elle soit. Pour le moment, Adrian se contenta de faire une première approche pour jauger de loin son "adversaire". C’était à lui de répondre ou non, mais le bibliothécaire savait comment attirer l’attention, le plus naturellement possible.

"Pardonnez mon intrusion furtive, je sais que cela est totalement impoli de ma part, mais je vous voyais attendre le vendeur, aussi me suis-je permis de vous interrompre pour vous aider à faire votre choix. Pour me faire pardonner, je me présente : Adrian Macfear."

Ne cessant de sourire, il l’avait salué poliment sans lui tendre la main pour le moment. Il valait mieux ne pas le brusquer de trop pour ne pas qu’il le prenne pour un être étrange. Peut-être que c’était déjà le cas dans la tête du jeune homme mais ce n’était pas un détail très important dans la mesure où Adrian s’efforcerait de dissiper le malaise par les mots. "Comment ?!" vous dites-vous. Il s’avère que notre brun est maitre de la parole ; n’oublions pas qu’il a été élevé pour être un gentleman, homme qui sait user de son physique – entendez par là le sourire et l’attitude – et de son parler afin de ravir n’importe qui. Cela ne signifiait pas non plus qu’il ne commettait pas d’erreurs et que tout ce qu’il entreprenait réussissait, non. Il lui fallait réfléchir et, pour ce, il fallait qu’il se place en retrait au premier contact afin d’évaluer la situation. Bien sûr, il espérait que l’homme aux cheveux d’argent morde à l’hameçon mais pour Adrian ce n’était qu’une question de temps et de savoir-faire.

Tout en attendant que le vendeur le repère ou ne finisse avec les personnes avac qui il était, Jun observa les magasin..Il y avait vraiment de tout ici..Son regard s'arreta sur une vitrine, devoilant un large choix de petite chaîne en or, or blanc ou argent..Il pensa un instnt à en acheté une à sa mère..Mais il changea d'avis en se rappelant qu'elle n'était pas vraiment fan de ce genre de présent..Sa mère était un rat de bibliothèque dans toute sa splendeur.. c'était d'ailleurs d'elle que Jun tenait cette passion.. Il se souvint avec amusement, les taquineries de Dan à ce propos..

Une vois se fit entre, Jun se tourna legèrement pour voir qui lui parlait, son regard descendit tout le long de son observation, un homme mais ça c'était facile à deviner rien qu'au timbre de sa voix.. Bien habillé, son oeil s'arrêta un court instant sur ses mains, fines tout en étant masculines, bagués.. Remontant au fur età mesure, son regard finit par plonger dans le sien, comme si il le sondait..Il se moquait d'être impolis, il ne l'était pas vraiment d'ailleurs, il avait juste pour habitude de détailler les gens..Déformation professionnelle sûrement. Il lui souriait aussi, un sourire que Jun qualifia d'enjoleur, son sourcil gauche s'arqua légerement.L'homme lui parla encore, Jun reprit une expression neutre bien que son cerveau fonctionna à toute vitesse..Semblait il perdu pour que cet inconnus se croive dans l'obligation de lui venir en aide?

- Je vous remercis mais mon choix est déjà fait.

C'était la vérité, la montre qu'il avait regardé un peu plutôt lui plaisait, il n'attendait le vendeur que pour l'acheter..Adrian Macfear.. Inconnus au bataillon, mais c'était logique puisque en dehors de son boulot, il ne connaissait personne ici.. Et c'était très bien comme ça.. Honnêtement, il ne cherchait pas non plus à lier connaissance avec les autres..Qu'est ce que ça lui apporterait de plus qu'il n'avait déjà de toute façon?..Les aventures d'un soir ou deux lui convenait.. Quand on fréquentait trop longtemps les gens, on s'attachait, et on finissait toujours par souffrir d'une façon ou d'une autre.. Remettant une mèche en place, Jun continua de le regarder de son unique oeil valide.

- Jun Kaoshi.

Il n'ajouta rien d'autre, reportant son attention un bref instant sur le couple qui semblait monopoliser le vendeur..N'y en avait il pas d'autre? Un boutique comme celle ci pouvait se permettre d'engager un peu plus de personnel.. Pas qu'il était pressé..Mais quand même faire attendre ainsi la clientèle n'était pas de bon goût.. En parlant de goût, son regard détailla de nouveau l'homme qui lui avait adressé la parole.. Nul doute qu'Adrian, connaissant son prénom autant l'utiliser, du moins mentalement, en avait lui.. Si on omettait les bagues, sa tenue laissait deviné un certain très de vie, mais elle était classe aussi, habits de bonne qualité, sans pour autant respiré le tappe à l'oeil.. Une coiffure ordonné, cette personne prenait soin de son apparence, ce qui n'était pas si mal que ça.. Une bonne hygiène de vie était importante.. Mais qu'est ce qu'il pensait? Il ne devait pas avoir assez dormit ma parole..Qu'est ce que l'hygiène de vie de cet homme venait faire ici?..Bonne question mais sans réponse, c'était amusant comme parfois votre esprit partait sur des choses qui n'avaient aucun rapport avec ce qui se passait devant vous... Jun continuait de l'observer, le trouvant bien fait de sa personne..Peut être même un peu trop..Il lui rappelait les imperfection de son propre corps.. De son visage surtout.. Adrian Macfear,n'était vraiment pas une personne avec qui Jun pensait avoir des affinité, encore moins une relation, toute physique qu'elle soit.. Voilà pourquoi Jun gardait son air neutre et désinteressé.

Enfin le voilà qui se tourna vers lui. Nul doute, il était bel homme et le cache-œil qu’il portait ne gâchait en rien son visage. Disons que c’était un trait particulier mais le brun ne s’en arrêta pas là. Bon point pour lui car, après que le jeune homme à la chevelure pâle l’ait observé en tous points, – parce que c’était le cas, Adrian savait reconnaître ce genre de regard tout simplement parce qu’il faisait de même – celui-ci lui adressa un sourire. Première approche amorcée. Maintenant, restait à savoir s’il allait lui répondre froidement ou bien s’il accepterait volontiers sa compagnie. Et puis même s’il tentait de l’écarter, le brun essaierait autre chose, toujours en agissant le plus naturellement du monde.

- Je vous remercie mais mon choix est déjà fait.

Avait répondu son vis-à-vis. Effectivement, les yeux de l’homme aux cheveux noir corbeau dérivèrent vers les mains blanches de son interlocuteur pour y voir une montre – plutôt simple – emprisonnée entre les doigts de celui-ci. Et bien cela aura été un essai. Un bref moment de silence s’installa entre les deux hommes avant que le plus jeune – car il semblait plus jeune que le bibliothécaire – ne prenne à nouveau la parole.

- Jun Kaoshi.

Ainsi il s’appelait Jun. Un japonais, pensa t-il. Il semblait moins rare d’en croiser un dans ce pays, peut-être était-ce parce que cette école était à proximité. D’ailleurs le bibliothécaire se demandait bien dans quel domaine il exerçait. Mais ça serait pour plus tard, lorsqu’ils feraient mieux connaissance. Ne soyons pas pessimiste, parlons à l’affirmative…

De nouveau quelques minutes muettes s’écoulèrent, laissant le temps au brun de réfléchir à la seconde phase du plan. Alors que le jeune homme à la chevelure blanche s’impatientait à attendre le vendeur, le plus âgé entreprit une seconde approche.

"Pardonnez ma curiosité, mais travaillez-vous également dans cette école ? Si je vous demande cela c’est parce que récemment le nombre de personnes d’origine mixte a augmenté. Voyez-vous, ce n’est pas pour déplaire, bien au contraire…"

Et ce même sourire réapparut. Pour ne pas risquer de mettre son voisin mal à l’aise, l’homme continua sur sa lancée, dévoilant à présent son métier et vantant les mérites de l’école qu’il venait de citer à l’instant.

"L’école en question est située non loin d’ici, je pense que vous la connaissez car elle est très réputée. Pour tout vous dire, je travaille dans cette école et je peux vous affirmer qu’elle est vraiment ce que l’on décrit… Absolument passionnante. En dehors de cela, le vendeur semble ne pas savoir comment traiter avec ces personnes et être seul ne lui arrange pas la chose. Du personnel supplémentaire devrait régler le problème, ne pensez-vous pas ?"

Voilà qui arracherait ne serait-ce qu’un mot de la bouche de celui qui se nommait Jun et même si Adrian savait ou pensait que celui-ci n’en avait que faire de savoir où il travaillait et qui était-il, c’était une très bonne méthode pour se rapprocher des autres. Et, qui plus est, l’attente s’éterniserait sans doute dans cette bijouterie. En parlant de la bijouterie, elle était de haute qualité mais elle pouvait aussi offrir des accessoires assez simples et aux prix abordables : de quoi en ravir plus d’un. Le brun se contenta d’observer les alentours – alors qu’il les avait déjà vu en long en large et en travers -, histoire de faire passer le temps un tantinet plus vite. Heureusement pour celui-ci qu’il était patient, sinon il y aurait longtemps qu’il aurait interrompu le vendeur pour lui demander d’avancer son paiement. Pour le moment, les deux hommes étaient livrés au même sort alors autant le rendre plus doux en conversant calmement, poliment et en toute innocence. Et qu’en pensait le jeune homme dans toute cette histoire ?

Jun l'écouta plus sérieusement que son apparence en donnai tl'air, il avait pour habitude, encore une deformation professionnel, d'apporter de l'attention au moindre petit détail. Donc quand l'homme reprit la parol, Jun nota le "également".. Ainsi cet homme, Adrin travaillait à la Sweet... Un prof? Mh possible.. Il attendit la suite, parce qu'il avait vite comprit que suite il y aurait, c'était comme ça, pas vraiment de l'instinct, mais en tout honnêteté, il était facile de détecter les gens qui aimaient parler de ceux, comme Jun qui aimait rester silencieux.. Notre policier, hors son travail, avait une tendance naturelle à rester dans son coin, observant les gens, alors que ceux qui -comme cet élégant homme- aimaient parler, allaient naturellement vers les autres, proposant, tout comme Adrian l'avait fait, leur aide, et après ils commençaient à vous parler de tout et de rien..

Pas que ça le dérrangeait, après tout, il avait un peu de temps à tuer, le choix du couple n'étant apparement pas arrêter lui.. Il retint une petite moue d'impatience.. Il avait choisit son jour.. Le couple regardait les alliances, c'était vraiment trop fort ça..Il était poursuivit par cette norme qui voulait qu'on se mette en coupleou quoi? Il retint un petit claquement de langue agacé, pour ne pas qu'Adrian pensa que se fût sa présence qui l'agaçait, ce qui n'était pas le cas.. Juste qu'il en avait un peu, voir beaucoup même, marre, qu'on lui dise sans cesse, t'es pas normal Jun, il est dans la nature de l'Homme de chercher une compagne (pour lui se serait plutôt un compagnon) et d'autre phrases du même genre..

A nouveau la voix d'Adrian retentit à ses oreilles, donc Jun avait eut raison, Adrian travaillait bien dans cette école, oui il la connaissait de renom, comment ne pouvait-il pas en être autement d'ailleurs? L'établissement était fort réputé...Il n'y avait en revanche, jamais mit les pieds.. En même temps il ne voyait pas trop ce qu'il y ferait, ce n'était un site touristique, mais une école où on y travaillait.. Quoique même là, il émettait quelques doutes, il y avait de drôle de rumeurs qui couraient en ville sur l'établissement,oh des rumeurs assez amusantes, mais quand même..Enfin ce n'était point là son problème..Lui tout ce qu'il voulait, c'était payé cette montre et aller prendre un petit déjeuner..Parce qu'il commençait à avoir faim là...

Il changeait vite de sujet.. Un coup il lui parlait de la Sweet et une minute, à peine, après il lui parlait de l'attente dont ils étaient l'objet...

- En effet, mais comme je suis patient, cela peut encore aller...

Encore un peu oui parce que bon, tant qu'iln'attendait pas une demis heure non plus, fallait comme pas abusé... Jun regarda à nouveau Adrian, l'observant sans s'en cacher, après tut pourqui l'aurait-il fait? Il était plus âgé que lui, de combien ça il était dur d'en jugé.. Il regardait les petits étales à "babiolles", fortes intéressantes et mignonnes, même si ce genre de choses ne l'intéressait absolument pas.

- Je pense ne pas me tromper en affirmant que vous ne devez pas être professeur..

Il ne le voyait pas prof..En même temps si lui avait une prof, aussi canon, il aurait sûrement suivit avec assiduité les cours.. Un leger souire en coin naquit sur ses lèvres, certes il avait eut de bons résultats scolaires, mais ses professeurs lui avaient souvent dit que si il se motivait réellement il pourrait être le premier dans beaucoup de matière..Mais bon à l'époque il n'en avait que faire, son univers tournait autour de trois choses, les livres sa famille, dont Dan, et faire l'idiot avec ce dernier.. Enfin c'était le bon vieux temps..Non mai voilà qu'il parlait comme un ancêtre maintenant.. Dire qu'il n'avait que 19 ans, c'était affligeant, ce manque de vie dont il faisait preuve, mais il s'en moquait comme de l'an 40, il n'était pas là pour plaire, lui tout ce qu'il voulait c'était d'une payer la montre, et aller déjeuner..

- Néanmoins j'aimerais qu'il se dêpeche..Je meurts de faim...

Il souria de façon espiègle à Adiran, son oeil unique s'allumant un bref instant d'une lueure à la fois gourmande et amusé.

Patient ? C’était un bien vilain mensonge, les yeux – ou plutôt l’œil – de ce jeune homme trahissait ses émotions. Comment l’avait-il deviné ? Oh, une simple habitude d’observation dirons-nous. Notre homme était particulièrement prudent et pour mener à bien ses actions il fallait toujours fouiller dans le caractère de la personne pour pouvoir mieux l’attirer ensuite. Qui plus est, le brun ne parlait pas dans le vent comme on pourrait très bien le penser, bien au contraire, cela faisait partie de sa stratégie. Parler pour mieux cerner, parler pour deviner et pour émettre des hypothèses. Certes, celui-ci semblait froid ou morne – en parlant du jeune homme -, comme vous le voudrez, mais il ne fallait pas se fier aux apparences. D’ailleurs cet homme avait oublié de répondre quant à son métier, sans doute ne voulait-il pas que le bibliothécaire le sache ou ben était-ce parce qu’il était perdu dans ses pensées qu’il en avait oublié l’objectif. Ce n’était pas bien grave en somme puisque Monsieur avait l’intention de débattre davantage avec ce parfait inconnu pas si inconnu que ça dorénavant.

"Effectivement, je ne suis pas professeur, simplement bibliothécaire, cela est amplement suffisant …"

Dit-il dans cet éternel sourire qu’il affichait sans cesse. Et bien c’est qu’il avait de la jugeote notre cher homme, ce n’était pas plus mal, au contraire, ça risquait même d’être un peu plus amusant pour la suite des évènements. Puis, enfin, le sourire naquit chez son vis-à-vis, chose que le brun remarqua bien assez tôt et il en fut satisfait. Pas tout le monde appréciait de parler avec un inconnu ; certains finissaient par se taire, tarissant là ce qui aurait pu donner un début de conversation intéressante. Cela signifiait que le jeune homme n’était pas si froid en fin de compte…

- Néanmoins j'aimerais qu'il se dépêche..Je meurs de faim...

Et voilà que la patience avait fini par s’envoler au détriment d’une envie plus primitive. Ceci dit, il n’avait pas complètement tord et bien qu’il fut patient, le plus âgé acquiesça le propos de son interlocuteur.

"Je dois penser que vous avez raison, je commence aussi à éprouver la même chose que vous mais… Dites-moi, que diriez-vous que je vous invite à manger ? Je dois vous paraître bien étrange mais je suis totalement étranger à cette ville et si vous pouviez m’indiquer un charmant endroit, alors je vous transmettrai ma reconnaissance en vous offrant un repas, qu’en pensez-vous ?"

Oh mais quel toupet Monsieur Macfear ! Et bien non, c’était une manière comme une autre de témoigner d’une certaine bonté. Mais avant cela, il fallait régler le problème de la facture des objets qui devaient être achetés et il semblait que le vendeur avait un peu de mal à convaincre un couple peut-être un peu trop exigent sur la chose. Pourtant calme et non pressé, ce fut le bibliothécaire qui se rendit auprès du vendeur pour tenter de raccourcir leur attente déjà bien longue et n’était-il pas de rigueur de ne pas trop faire patienter le client ? C’est poliment que Monsieur Macfear prit la parole, souriant au couple.

"Bonjour à vous Monsieur, je ne souhaiterai pas vous importuner mais mon ami et moi avons un rendez-vous dans l’immédiat et ce, d’une haute importance. Je ne voudrai en aucun cas rendre votre tâche plus ardue, mais auriez-vous la grande amabilité de nous faire grâce de votre gentillesse ? Si vous pouviez nous avancer notre achat, je vous en serai que plus reconnaissant. Et je vous prie de m’excuser, Madame et Monsieur, pour la gêne occasionnée."

Voici donc comment s’adressait l’homme de haut rang à l’homme qui ne lui refusa pas sa proposition. Le brun fit donc un petit signe de la main destiné au jeune policier pour lui demander de s’avancer. Ainsi, ils payèrent comme il se devait et purent sortir de la boutique avec les remerciements du vendeur même. Et l’homme aux yeux verts en fut bien ravi.

"Voilà comment écourter une attente persistante, mon cher… Parfois les bonnes manières sont efficaces, qu’en pensez-vous ?"

Oui, parce qu’il fallait aussi tenir compte de l’avis des autres. On ne pouvait pas plaire à tout le monde et sûrement pas en faisant étalage de sa manière de se comporter. Certains aimaient, d’autres détestaient. Et ce que voulait savoir le brun, était justement l’avis du jeune homme qui avait semblé à la fois surpris mais bien content de ne pas avoir attendu davantage. D’ailleurs le couple les avait regardé partir, un peu saisi par la façon de converser de cet homme. Il ne faisait nul doute qu’il appartenait à « cette » catégorie. Cependant, il n’y avait eu aucune réflexion désavantageuse ; au moins ils pourraient prendre leur temps pour choisir à présent, et pour les deux hommes cela n’avait plus aucune importance.

"Maintenant dites-moi ce qui pourrait vous faire plaisir en terme de cuisine ? Connaissez-vous l’art culinaire européen ? Si la réponse est « non », alors ça sera avec plaisir que je vous la ferai découvrir, après tout, j’ai pu me renseigner sur les différentes cultures concernant la cuisine grâce aux divers ouvrages que j’ai pu lire dans cette école… Même si le sujet maitre reste les desserts en tous genres."

Quel beau parleur ! Mais il savait bien comment contenter les gens et surtout les faire parler sans se faire refuser. Maintenant le choix lui incombait de nouveau, à ce jeune homme et dorénavant il serait plus difficile de partir sans mot dire. Mais le plus âgé n’avait-il pas vu l’ombre d’un intérêt dans cet œil, juste avant qu’ils ne quittent le petit magasin ?

Bibliothècaire? Voilà un métier que Jun aurait aimer faire, c'était un mordu de lecture, non plus que ça même, c'était un boulémique, il ne lisait jamais assez à son goût, et tout style de livre y passait, fantaisy, thriller, biagrphie, il adorait tout simplement lire.. Non finalement ce métier lui cconviendrait peut pêtre pas, il passerait sûrelment plus de temps le nez dans un livre au lieu de bosser, déjà qu'en temps normale il avait du mal à s'aracher à un livre pour aller bosser, pas que son boulot de policier l'ennervait, mais parfois il préférait rester au chaud en train de lire.. Il aurait dus faire ça ce jour là, au moins il n'aurait pas été bléssé, il aurait dus se faire porter pâle.. Oui mais si il n'avait pas été là, dan aurait peut être été bléssé à sa place, et il s'enaurait voulus pour le reste de sa vie, déjà son inconscience n'était pas brillant...

N'empêche que maintenant qu'il savait le métier d'Adrian, une lfranche lueur d'intêret c'était allumé dans son oeil, au moins ce mec aurait de la conversation et une certaine culture, pour la culture ça se sentait déjà, Jun laissa glisser son regard sur l'eau, canon mais inaccessible pour lui, dommage, au pire il pourrait peut être en faire une connaissance, échanger quelque propos avec lui, mboir un coup à l'occasion, mais il doutait qu'il y aurait plus..

Il voulait l'inviter à manger? cette fois Jun ne pus cacher sa surprise, de plus il était nouveau , si il savait que Jun ausi, mais bon par ses rondes il avait queqlue peu découvert la ville, peut être plus que cet homme.. Mais cette invitation l'intriguait au plus haut point.. Pourquoi cet homme l'invitait? Il trouvait ça étrange.. Il plissa un peu son oeil histoire d'évaluer la situation, qu'avait il à perde à accepter? N'avait il pas pensé un instnt plutôt au fait que ça serait sympa de connaitre un peu mieux Adrian? Mhh.. Pourquoine pas se laisser tenter, tout en se mettant des limites? Ouais c'était une idée ça....

Mais avant qu'il est put lui dire que c'était ok, tout en lui precisant qu'il payerait sa part, Adrian s'avança vers les autres gens présents, intrigué Jun tendit quelque peu l'oreille, retenant un fou rire à la mention de ce "rendez-vous important", pour reprendre son sérieux il fixa la parties où était centralisé les broches et autresbijoux du même genre, un rendez-vous important, qu'est ce qu'il falait pas attendre.. et cet façon de dire mon ami, alors qu'une heure plutôt ils ne se connaissaient pas, c'était toujours le cas d'ailleurs, si on omettait les présentations..

Apparement Adrian avait comprit avant lui qu'il allait accepté cette offre de repas, ça le faisait tiqué un peu parce qu'il avait l'impression d'être en quelque sorte un livre ouvert pour ce homme, et oui ça le dérrangeait, il n'aimait pas trop montrer ce qu'il ressentait et pensa avec force qu'à l'avenir il devrait faire plus attention à ne pas parraître si expressif... Jun intercepta le signe et s'approcha, regardant le vendeur il désigna la montre et la paya, remerciant celui si d'un simple merci puis il sortit donc avec le bibliothécaire, le laissant parler.. cet homme parlait beaucoup , ça y avait pas à dire, une vraie piplette...

- En effet..

Il n'allait s'épencher sur le sujet, n'en ayant aucune envie, et puis à quoi bon donner son avis puisqu'il pensait la même chose, il fourra la montre dans sa poche de veste , la referma, pour ne pas la perdre ou au cas où il y ait un pique-pocket dans le coin, on ne savait jamais et par expérience il savait que les centre commerciaux étaient souvent dans la ligne de mire de tels gens.

- Je m'y connais assez en cuisine, et ma préférence va largement à la cuisine italienne, plus particulièrement pour les lasagnes.

Il jeta un coup d'oeil circulaire autour d'eux, par habitude puis il guida Adrian dabns un petit restau qui ne payait pas de mine, mais où la nourriture était des plus exquises.

- Je ne suis pas fan des desserts sauf pour un en particulier, je pourais facilement me dâmner pour un fraisier..

Pourquoi précisait il cela? Comme si ça avait la moindre importance pour ce type, enfin bref tant pis maintenant que c'était fait..

- Voilà un très bon restaurant *il le designa* Ne vous fiez pas à son apprence, on y mange vraiment très bien, et les propiétaires y sont très sympathique...

==> [Vers les rues]