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 Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)

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Calyel Nëlys
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Calyel Nëlys

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MessageSujet: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeSam 11 Déc - 14:04


(tu m'excuse, moi et les débuts de rp c'est pas ça xD)

Cette soirée serait à maquer d’une pierre blanche : Calyel avait un rancart. Et avec son professeur de maintient ! Un prof qu’il connaissait du jour même, avec qui il avait fait les magasins, avec qui il avait couché dans une cabine d’ascenseur. Même si le terme coucher n’était pas le bon. On pouvait plutôt parler d’une partie de jambe en l’air sur le pouce.
Plein d’audace et d’arrogance, le grec avait invité ce même prof à passer la soirée avec lui, et à sa plus grande joie il avait accepté. Calyel avait fait un détour par sa chambre pour prendre une douche et s’habiller. Contrairement à bon nombre de personne, lui ne prenait pas la peine de se faire « beau ». Il s’en foutait pas mal d’ailleurs. Au final il terminait nu, alors pourquoi passer des heures dans sa salle de bain pour tout foutre en l’air en l’espace de cinq minutes ? N’ayons pas d’arrière pensées, pour l’instant il était question d’une sortie au cinéma. Bien qu’une promesse eut été échangée dans cette même cabine d’ascenseur. Tient, Calyel ferait mieux d’éviter le center commercial pendant un moment, histoire de ne pas avoir d’ennuis avec l’équipe d’entretient.

Après s’être habillé et avoir pris de quoi payer, le grec quitta sa chambre. Emmitouflé dans ses habits d’hiver, parce qu’il détestait le froid, Calyel attendait sagement un peu plus loin que le portail. Mieux valait qu’on ne les surprenne pas ensemble. A tous les coups ils seraient les sujets de ragots, donc des ennuis en perspective. L’horreur. Il est vrai que sortir au cinéma avec son professeur pouvait prêter à confusion. Surtout dans une école ou la majorité des élèves étaient homosexuels.

Quand Kälte arriva, le grec se détacha du mur conter lequel il s’appuyait et détailla un long moment le professeur. Était-il gêné de sortir ce soir ? Non il aurait refusé autrement.

-Je ne sais pas trop ce qu’il y a à l’affiche en ce moment, on choisira sur place.

Ils prirent le bus pour se rendre au centre ville, parce que se garer était galère. Le froid rendait les rues désertes, on aimait pas à se risquer de fourrer le nez dehors quand ce dernier se transformait en petit glaçon. Les appendices gelés c’est désagréable. Calyel parlait peu, fixant par la fenêtre les lumières défiler à toute vitesse. Enfin le bus s’arrêta et il descendit, attendant sagement son professeur. Ce soir, pas de relation prof/élève. Ils étaient deux hommes sortant pour apprécier un chef d’œuvre du septième art, peut être aller boire un coup après, et surtout apprendre à se connaître et s’apprécier.

Le cinéma à proprement parler était l’un des plus beaux de la ville. Douze salles, un restaurant et un bar, et tout un tas de friandises à dévorer en regardant un film. Calyel se planta devant l’immense panneau de film, les détaillant un à un. Ce soir au choix : « Cours je te suis », « Un prof au pays des merveilles », « Extase dans une salle noire », « Le grec, la brute, et l’innocent » et le numéro un du box office « Coincés dans l’ascenseur ». Hum … Pourquoi ces titres ne lui inspiraient rien de bon ?

-Un prof au pays des merveilles me tente bien. Le côté fantastique, mélangé à du réel, et en même temps très original. Tu préfères quoi toi ?

Dans l’indécision, laissez choisir l’autre. Règle de survie numéro une. Et en plus ça évitait de le froisser. Le grec jeta un œil à son aîné, souriant en coin. Et dans un moment d’égarement qui n’avait strictement rien à voir avec le choix draconien du moment, il lâcha :

-T’es beau prof, Kälte je veux dire. Ce soir tu ne seras pas mon professeur.

Phrase à interpréter comme on voulait.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeSam 11 Déc - 23:08

Kälte avait fait une erreur. Une grossière erreur. Une très grossière erreur. Et laquelle étais-ce ? Et bien il avait dit oui avant même de savoir ce qu’on voulait de lui. En fait, il avait surtout dit oui sans savoir ce à quoi il disait oui. Et on voyait le résultat : il avait un rencard. Lui. Un rencard. Avec un de ses élèves. Et il n’était qu’à moitié au courant. Tandis que les deux s’étaient séparés pour aller se vêtir et accessoirement se doucher de fond en comble pour ôter les derniers reliefs de cette « partie de jambes en l’air sur le pouce » comme l’a si agréablement dépeint ma consœur, le professeur avait bien tenté de réfléchir à un moyen d’esquiver la chose, mais il avait rapidement dû se rendre à l’évidence : il n’avait ni la possibilité, et encore moins l’envie de lui mettre un lapin, au lapin grec. Il avait donc prit sa douche sans cesser de chercher, et sans trouver malheureusement, et s’était lavé les cheveux. Maintenant, il sentait la myrtille et la fleur d’oranger. Oui, Kälte n’avait pas résisté à ce gel douche, et encore moins à ce shampoing, bien qu’étant conscient que c’était un petit peu idiot, voire que c’était d’ouvrir la porte au diable que de se promener avec des odeurs aussi…innocentes. Mais Kälte adorait l’odeur des fruits rouges, alors bon, il avait fini par craquer.

Et puis, face à son armoire, la grande interrogation. Non, Kälte n’a pas pour habitude de se faire beau, encore moins pour un rencard, mais là, c’est plutôt une question de conscience : est-ce qu’il vient comme à l’accoutumée avec sa chemise et le pantalon qui va avec, ou est ce qu’il adopte un style plus décontracté, et par conséquent totalement inconnu par ses élèves et autres confrères ?
Cependant, il finit par se dire que puisqu’il le voyait en temps qu’homme, et non plus comme son élève, il ne servirait à rien de prolonger le malaise en se rendant au cinéma en « tenue de travail. ». Fort de cette pensée, il avait donc du faire un effort vestimentaire immense, et prendre non pas une chemise, mais bel et bien un…. T SHIRT !! Manches courtes, noir uni, assez large, il se combinait à merveille à un jean qui le serrait sans pour autant le mouler et de baskets noires. Histoire de faire les choses correctement, il avait également enfilé deux ou trois bracelets en argent au poignet droit, une gourmette avec gravée dessus «William » au poignet gauche, et mit quatre anneaux à ses oreilles. Un pour chaque lobe, et deux au niveau des arcades. Oui, à ce niveau là, il ne manque plus que les aliens, et ca y est, c’est la fin du monde. Mais encore, il devait avoir eu de la chance : son élève ne semblait pas avoir remarqué la sucette qu’il avait tatouée à l’intérieur de la cuisse. Sans doute était-il occupé ailleurs, dirons nous.
Quoi qu’il en soit, il finit enfin par le rejoindre, lui fit un petit sourire, et grimpa avec lui dans le bus. Ce n’est que là qu’il remarqua qu’on le regardait de travers. C’était compréhensible aussi, dirons nous. Un type qui se ballade en manches courtes en pleine soirée du mois de décembre, ca attire forcément l’attention. Mais bon. Quelqu’un qui a connu les hivers en Allemagne, ca connaît tout, TOUT ! Et puis surtout, il n’aimait pas outre mesure avoir deux cent couches de vêtements sur lui, et qui plus est, il avait tout simplement oublié de prendre une veste. Que voulez vous, c’est tête en l’air un artis//SBAAAAM//

Se mordillant la lèvre à côté de son élève, il regardait l’affiche affichant avec une affiche superbe le panel de films affichés, et tous lui hurlant un danger imminent vis-à-vis de la journée précédente.

- Hmmoui ? Heu…

Pour comprendre son “heu” circonspect, il faut le replacer dans le contexte: Kälte est quelqu’un de fondamentalement allergique aux sorties en société. Il n’a donc pas le temps d’aller au ciné, et le peu de films qu’il a vu ne suffiraient pas à remplir une étagère. Par conséquent, pour faire son choix…

- Va pour le prof au pays des merveilles… Si jamais c’est un navet, je m’arrogerait le droit de te bombarder de pop-corn…

De toute manière, un film quand on le regarde à plusieurs (deux minimum quoi), ce n’est pas pour admirer le jeu des artistes, c’est plutôt pour se marrer en s’échangeant des commentaires sur le film en question, ce qui peut rendre même une séance particulièrement nulle divertissante et agréable. C’est là la seule utilité des navets dans un domaine extérieur à la cuisine ou le potager.

Il regarda son élève d’un air légèrement surprit, avant de sourire et lui ébouriffer les cheveux avec un petit air amusé.

- Je sais que je suis moche, pas la peine de mentir. Et non, je ne suis pas là en temps que professeur.

Oui, il y en a qui ont tout pour plaire, mais qui estiment quand même qu’ils n’ont et ne valent rien. Chercher l’erreur. Kälte sortit sa sublime Gold Card qui brûle les yeux lorsqu’on la regarde sans lunettes de protection, et paya les places de cinéma et les tickets pour la séance. Au passage, il acheta également un pot d’un litre de glace. Vanille, caramel et noix de pécan, c’était trop tentant.

-Ca y est, on est prêts à tenir le siège !

Il rit d’un air joueur tandis qu’il allait avec son élève vers la salle sombre aux multiples sièges. Bon, c’était une séance où il n’y avait visiblement que peu de monde. Tant mieux soit dit en passant. Kälte avisa deux places isolées sur le côté, et s’y assit. Au moins, ils y voyaient bien, et ils étaient sûrs de ne pas être dérangés. Et vu que c’était en haut, il n’y aurait même pas de gamins affreusement chiants pour leur mettre du pop-corn dans les cheveux. Ca colle après.

- Les places te vont ?

C’était, après tout, son point de vue stratégique du placement en salle, mais après, il y en avait des tas d’autres, et chacun suivant une logique illogique différente. Alors mieux valait demander pour savoir.
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Calyel Nëlys
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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeDim 12 Déc - 12:48

Le changement était assez radical entre ce qu'il voyait au quotidien à l'école et ce qu'il avait sous les yeux. Le grec l'avait longuement détaillé avant de répondre. Le noir lui allait à merveille. Calyel n'aimait pas le noir, le couleur qu'il portait lors de son deuil, mais il devait reconnaître qu'elle vous mettait en valeur n'importe quel homme. Classe, sobre, sexy. Et pourtant tellement triste. Une couleur accentuant chaque trait du visage, approfondissant davantage ce regard glacé. Maintenant qu'il y pensait, jamais il n'avait prêté attention à ces détail. Et Calyel comprenait un peu mieux pourquoi on désignait ce professeur comme un glaçon. L'inverse totale de sa personne. Si Kälte avait le teint clair, typique du nord, son élève avait un peu de miel, chaude, au goût de soleil. Si ses yeux étaient froids, ceux du plus jeune brillaient.Kälte fuyait la foule et le contact, Calyel s'y plongeait allègrement. L'un refoulait ses émotions et envies, l'autre les laissait exploser à n'importe quel moment. Des opposés en tous points.
Il pencha la tête sur le côté, remarquant nombre de choses. Bracelets. L'argent lui allait à merveille, il ne lui aurait pas donné autre chose. Calyel préférait l'ambre. Son seul bijoux était une croix sertie d'une goutte d'ambre qu'il ne portait jamais, offerte par sa mère. Il la gardait précieusement dans une boîte fermée à clé. Sa mère était croyante, et pendant son enfance, le grec l'avait été également. Mais quand Dieu lui avait volé sa mère sans raison apparente, alors qu'elle était une bonne personne, il avait cessé d'y croire. Dieu ne peut pas exister, ou alors il est bien cruel. Sinon pourquoi avoir puni sa mère ?
Le professeur avait les oreilles percées, cela lui donnait un petit air rebelle, plus jeune aussi. Et en total opposé avec son poste de professeur de maintient. Ça lui allait bien.

-Soit, tu es horriblement laid.

Il se moquait de lui, parce qu'il souriait en disant cela. Bien sûr qu'il n'en croyait pas un mot ! En revanche, une chose avait quelque peu refroidie ses ardeurs : la gourmette au prénom de William. Pourtant il était persuadé que le professeur était célibataire. Alors qui était William ? Un frère ? Non, certainement pas. Il se garderait bien de demander, ça ne le regardait pas après tout.

Le film choisi et les provisions achetées, il suivit donc son aîné jusqu'à la salle. En haut, isolé, au fond, sur le côté, parfait ! Au moins on ne râlerait pas parce qu'ils faisaient trop de bruit en critiquant le film.

-On est pile au bon endroit !

Et il accompagna ses mots d'une première attaque au paquet de pop corn. La salle fut plongée dans le noir, et l'écran s'illumina, avec ces éternelles publicités. Calyel grignotait à un rythme constant, pop corn par pop corn, jusqu'à ce que le film débute. Un prof au pays des merveilles ...

Le grec faillit s'étouffer avec son orangina, manquant de s'étouffer. Il avait sous les yeux la preuve de l'utilité de LIRE les résumés de film avant d'aller les voir. Et également l'explication quand au fait que la salle soit quasi déserte. C'était un film à tendance érotique fort prononcée ! D'où l'apparition de la mention "interdit au moins de 18 ans". Et crotte, crotte, crotte, et crotte ! Un regard en coin lui apprit que son professeur devait le maudire à cette heure. Ce n'était même pas fait exprès ! En moins de 24h le pauvre Kälte avait été confronté à plus de sexe qu'au cours de ces derniers mois, et avec le même élève en plus ! Calyel se tassa sur sa chaise, mordillant nerveusement sa paille.

-On peut toujours faire la critique.

Au point où ils en étaient. Le grec tenta donc de se focaliser sur le film et son histoire relativement simple. Le professeur Raphaël fantasmait sur l'une de ses élèves depuis nombre de mois, et un jour un petit lapin blanc l'emmena dans un trou conduisant au pays des merveilles. Un pays ou les petites culottes de dentelle poussait sur des arbres à la forme phallique très prononcée.

-Ils ont une imagination débordante ces réalisateurs hein ?

Nous n'évoquerons pas ici ce qu'était la sève de ces arbres afin de ne pas choquer le lecteur. Notre petit Raphaël venait à présent de croiser le Cheshire, le personnage préféré de Calyel. Parce que le grec était un adorateur d'Alice au pays der merveilles, d'où son choix pour ce film à la base. Et il fallait dire que le chat, un séduisant jeune garçon à l'air trop innocent pour être honnête, était appétissant.

-Le chat est toujours le meilleurs. Il est pas mal en plus tu ne trouve pas ?

Finalement, l'étudiant était à fond dans le film. A tel point qu'il n'avait même pas capté que les rares spectateurs avaient commencé à décrocher pour jouer leur propre version d'Alice.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeDim 12 Déc - 16:51

Le professeur esquissa un léger éclat de rire. Il avait beau se considérer comme étant quelconque et banal, pour ne pas dire tout simplement moche et repoussant, il se devait tout de même de rester un minimum objectif. Pas trop, parce que ca peut faire mal quand on est pas habitué, mais tout de même un petit peu. Juste ce qu'il faut pour se conserver comme il faut.

- Pas à ce point quand même. J'aurais jamais pu bosser comme mannequin si ca avait été le cas.

Effectivement, c'est difficilement possible de trouver du boulot dans ce genre de domaine lorsque on est laid à faire hurler les pauvres âmes innocentes qui croiseraient votre regard. En réalité, en arrivant en Angleterre, son paternel qui estimait qu'il ne fallait absolument pas que la chair de sa chair devienne comme ces horripilants gamin fils à papa imbus d'eux même, de leur supériorité, leur argent, leur idiotie et leur bêtise avilissante avait platement expliqué à son fils bien avant son départ pour le mettre au courant bien comme il faut et qu'il n'y ait pas de surprises que si il payait ses frais de scolarité et la moitié de ceux de dortoir, ca serait à lui d'assurer l'autre moitié ainsi que les dépenses subsidiaires tels que les vêtements, les livres, ou les sorties à moindre coût. Cependant, l'allemand qui avait fort bien saisit les nuances des rapports qualité/prix avait ainsi cherché un travail qui rapporte le plus possible en un labs de temps et d'efforts poussés à leur minimum, opération qui lui laisserait alors suffisamment d'argent pour s'amuser, et de temps pour continuer à étudier et dépenser cet argent. Ou bien économiser l'argent, mais dépenser son temps. Bref, après une sélection rude et sans pitié, il avait finalement trouvé ce qu'il cherchait. Qui aurait pu croire qu'être mannequin pouvait rapporter à ce point, n'est ce pas?

En parlant de sorties à moindre coût, voilà qu'ils étaient dans un cinéma, et à LA place parfaitement désirable et accessible.

- Alors c'est parfait!

Les deux devaient avoir eu le même adjudant-chef pour les former quant à la meilleure prise de position dans une place de contenance moyenne et à contenu réduit. Attendez, c'est toujours un bon point de constater qu'on est sur la même longueur d'ondes que la personne avec qui on passe la soirée.

Leur position étant donc prise et tenue, ils se concentrèrent sur le film. Au début, Kälte ne comprit pas son embarras ou encore sa tentative de suicide avec les oranginas. Mais alors que le film débutait directement, et sans censure sur l'un des fantasmes de Raphaël, il comprit de quoi il en retournait. Apparemment, il ne semblait pas l'avoir fait exprès. La loi du hasard serait-elle contre eux à ce point?

- Pour noël, je t'offre une poupée gonflable pour pallier à ton manque.

Non, il ne semblait pas lui en vouloir. Il semblait même assez amusé de la chose, et riait intérieurement, souriait extérieurement. Il faut comprendre ceci: Le professeur a beau être une cerise mûrissante ainsi qu'un parfait innocent dans le domaine du sexe et des relations du même ordre, du moins jusqu'à ce qu'on trouve le bouton pour mettre tout cela en marche, il n'empêchait tout de même qu'il était fondamentalement et invariablement homosexuel. Par conséquent, les charmes de la vie féminine, et surtout leurs dessous ne pouvaient qu'échouer à le troubler. De fait, débarassé du carcan de la gêne et des tabous, il se moquait ouvertement de ce qu'il voyait, le trouvant un tantinet brouillon, et ne se gênant pas pour le dire.

- Ils doivent sans doute se descendre une bouteille de rhum avant d'écrire les scénarios. Sinon on les traite d'arrière-gardistes.

Mangeant son pop-corn, il s'esclaffa devant la réaction généreusement accentuée du côté de l'outrage de la pauvre petite dame-lapine qui venait de perdre ses vêtements et tomber assise sur une pousse des arbres-phallus des environs. Oui, il riait devant une scène pareille alors qu'il avait été à deux doigts de mourir de gêne face à un couple qui commençait à peine à s'embrasser la dernière fois. Et l'après avait été un petit peu trop nocif pour son système nerveux pour que nous le réécrivions, il n'y survivrait pas.

Il pencha la tête sur le côté.

- Oui. Quoi que, Mad Hatter se défend bien aussi... Tu penses qu'ils sont bi?

Oui, bis, parce que en l'espace de trente secondes, ils avaient déjà commencé à expliquer à Raph comment faire pour que les dames lapines lui soient totalement ouvertes. Mais, mes chers, ne tentez jamais de séduire une femme dans la vraie vie en lui proposant de repriser ses culottes en dentelles, ou bien en lui offrant une caisse de carottes, ca ne marchera jamais.
Soudain, il eut la réponse à sa question tandis que Mad Hatter disparaissait sous la table, soit disant pour "aller cueillir une carotte". Jusque là, on veut bien. Sauf que dans le même temps, Cheshire esquissa un sourire trop carnassier pour être innocent tandis que ses joues se rosissaient légèrement et que ses lèvres, véritable appel aux baisers soit dit en passant, laissaient échapper un soupir qui ne trompait personne. Déjà, il venait de piquer un fard. Seulement, et là, c'était le pire, il se trouvait que le chat bien gâté avait présentement les cheveux noirs, mi longs, et des yeux clairs. Certes, pas aussi bleus que les siens, et en plus ils étaient fendus, mais la ressemblance était suffisamment vague pour que la libido dont l'activité venait d'être prouvée indiscutablement il y a peu en présence du témoin ici présent, mette immédiatement dans son esprit tout un système de sons et images menant finalement à le faire se visualiser à la place de ce chat bienheureux. Vous comprenez le malaise à présent?

- Il... Faut croire que oui...

Maintenant, on se concentre, et on tend la main pour chopper le pop corn. Ah, non, merde, c'est la cuisse du grec ca.

- Désolé... Quoi?! T'as déjà prit tout ca? Affamé!

Un "chuuuuut" entrecoupé de soupirs l'intima au silence. Ce n'est que maintenant qu'il réalisa que tout le monde, ou presque, avait décidé de refaire le film à leur sauce.
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Calyel Nëlys
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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeLun 13 Déc - 16:07

Non mais c'était quoi ces insinuations quand à son manque ? Il n'était pas en manque, ce n'était pas sa faute si on diffusait ce genre de film en salle tout de même ! Boudeur, le jeune homme acheva le paquet de pop corn. Et en plus on le traite de morfale. Quelle insolence ce professeur !

- J'ai toujours eu un faible pour les chapeliers un peu toqué. Même si ma préférence va aux chats. Aux jolis chatons, t'en fais un pas mal. Je me demande ce que ça donnerais si on te collait des oreilles et une queue.

Il rit doucement pour ne pas déranger les spectateurs puis retourna à sa critique de film. Film original certes, mais passablement mauvais. Comme tous les films porno d'ailleurs. Ah enfin on voyait la Reine de Cœur ! Une femme à la poitrine outrageusement siliconée. Le grec se pencha à l'oreille de son aîné :

-Si tu veux mon avis ça doit lui faire vachement mal au dos.

La punition quand on offensait la reine était de devoir assouvir ses envies. Soit, on pouvait s'y attendre. Raphaël se retrouva donc dans l'obligation de partager la royale couche, devant toute la cours. Le pauvre héros n'était malheureusement pas en mesure d'assurer ses fonctions de mâle face à un tel public, il fut envoyé en prison.Pauvre de lui.

Calyel, à fond dans sa fiction, n'avait pas vraiment prêté attention aux gestes malheureux du professeur cherchant ses pop corn. Et encore moins à l'ambiance des plus lourdes qui lui piquait le nez. Au contraire il piocha dans le paquet avant de se rendre compte, oh malheur, qu'il était vide ! Plus de pop corn ! Et on était à peine à la moitié du film ! Enfer et damnation !
Ne pouvant croire à cette tragédie, il fouilla encore le pot jusqu'à y découvrir le dernier. Sauf que le grain soufflé décida de résister à la mort et sauta des doigts du grec pour aller finir sa course ailleurs.

-Non reviens ! J'ai les mêmes à la maison !

Et il plongea au niveau du sol pour retrouver son pop corn. Allez chercher une si petite douceur quand il fait noir qu'on rigole ! L'étudiant tâtonnait, trouvant tout sauf ce qu'il cherchait. Il se redressa, un peu essoufflé et dépité.

-Pf, il est peut être sur toi. Écartes les jambes je cherche.

En fait il ne lui laissa pas le loisir de protester ou non puisqu'il se mit à fouiller le siège du professeur. Ses mains passèrent entre la jambe et les siège, entre ses jambes même, et soudain il brandit son pop corn.

-Victoire !

Et sous les yeux du prof il dévora la friandise. Cela fait il posa les yeux sur son professeur et sa main mal placée. Son sourire se fit plus grand à mesure qu'il caressait le creux de la cuisse protégée par ce fichu jean.

-Ba alors Kälte, on est gêné ? Avoues que le film est pas mal finalement.

Le grec se redressa un peu, prenant appuie sur la cuisse du professeur, et sans demander le moindre avis, il l'embrassa. Après tout, Kälte savait à quoi il s'exposait non ? L'étudiant retourna à sa place et piqua de quoi boire. Bien, Raphaël allait-il sortir de prison ? La suite au prochain épisode.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeLun 13 Déc - 19:40


Kälte pencha la tête sur le côté d’un air un petit peu interdit. En fait, il n’avait pas du tout comprit une partie de l’information, il se demandait simplement pourquoi cette image lui collait à la peau. En effet, malgré ses multiples tentatives pour prouver le contraire, ses camarades d’études et William n’avaient eu de cesse lorsqu’il avait encore une vie sociale (c’était le bon temps mes amis *regard rêveur*) de le comparer avec un chat, et plus particulièrement avec un chaton. Même que ca les faisait souvent rire tandis que Kälte protestait avec véhémence. Jusqu’à ce que William commence à le gratouiller derrière les oreilles et qu’alors il s’interrompe soudainement se laisse aller contre son amant, subitement calmé alors que les autres à côté se mordaient l’intérieur des joues pour ne pas éclater de rire. C’est fourbe, un adolescent, c’est très très fourbe, mine de rien.

- Ca serait sans doute risible…

En fait non, ca rendait « sexy » d’après les rares à avoir été encore à peu près lucides. Oui, pendant une soirée bien arrosée, alors que Kälte était loin au-delà du vingt, ils s’étaient amusés à tous se costumer un petit peu. Et lui avait eu droit à la tenue de félin. Notons que la tenue n’avait pas tenu longtemps, parce que William n’était pas très loin et dans le même état d’ébriété avancée. Ce soir là, il s’était réveillé le lendemain avec une gueule de bois à s’ouvrir la tête contre un mur et une sucette tatouée à l’intérieur de la cuisse. Et il s’était juré de ne plus jamais boire à côté d’un apprenti tatoueur. Et il avait bien tenu, pour le moment. Quoi qu’il en soit, ce détail, il était absolument hors de question de le révéler à son très cher élè…ah oui, pas ce soir. Au grec donc, parce que déjà qu’il était dans une position un petit peu inconfortable avec lui, il préférait faire en sorte que ca en reste à ce niveau là pour le moment. Pour le moment, hein… Lui il n’avait pas trop la notion de ce moment, mais moi qui connaît l’avenir… *rire machiavélique*.

Et du temps, il léchait sa glace. Entre les pop corn, et un magnum au chocolat blanc et à la vanille, on ne prend pas trop de temps avant de choisir, n’est ce pas ? Avec un air satisfait ressemblant à s’y méprendre à un chat ayant de la crème sur les moustaches, il léchait sa délicieuse glace, croquait le chocolat de temps à autres, puis la léchait encore. Les glaces, c’est le bien.

- Oui… C’est bien l’un des avantages à être dans la réalité…

Parce que bon, les fantasmes de ses chers confrères hétéros, ca allait cinq minutes. Il avait du mal avec les femmes pour sa part, mais tomber sur une femme qui semble se noyer dans les tissus graisseux de son poitrail, ca ne donne franchement pas envie. D’ailleurs, à son humble avis, le coup de la panne, ce n’était pas dû au monde. Enfin, ce n’était qu’une appréciation parfaitement personnelle, il ne faut pas en douter une seule seconde.

Il sursauta légèrement en voyant son élève finir à quatre pattes et leva les yeux vers le ciel avant de se mettre en tailleur pour ne pas que ses jambes gênent la recherche. Qu’on dise ce qu’on veut, en attendant, il avait raison. C ‘est un morfal. Après, personnellement, il s’en foutait, il lui restait la moitié de sa glace. Tant qu’il y a de la glace à la vanille, tout va.

-Ecart… Mais qu’est ce que tu veux qu’il aille foutre là ?!

Heureusement qu’il fait noir, parce que sinon on aurait pu voir la couleur de ses joues. Ce n’était pas pour rien qu’il tentait désespérément de maintenir une distance physique entre lui et son élève, merde ! Alors pourquoi ce saligot le tripotait sans même s’en rendre compte maintenant ?! Il le faisait exprès… oh oui, il le faisait exprès, il en était sûr !

Il assassina littéralement son élève du regard tandis qu’il le tripotait.

-Pour le genre, il est moyen.

Il n’avait jamais regardé ce genre de films, mais on n’avait pas besoin de les regarder pour savoir que les scénarios n’étaient jamais très piqués des vers quand même. Et d’ailleurs, il s’absorba dans la concentration du film. Tout pour oublier que son élève était à côté, qu’on était dans la pénombre, que plus bas, ca s’en donnait à corps joie, que son élève était joueur, et que sa glace lui coulait sur le poi…

- Merde !!

Merde de merde de merde de merde ! Il avait pas réalisé! Il se dépêcha de lécher là où ca avait fondu, avant de promener sa langue avec soin le long de ses doigts, puis de son poignet, avant de se redresser et soupirer avant d’assassiner la coupable du regard. Et puis il assassina Raphael du regard. Oui, c’était de sa faute ! Pour sortir, il venait de coucher avec une dame-chat qui en fait était la geôlière et qui pour lui ouvrir la porte lui avait ouvert les cuisses pendant que la copine de dame féline qui se nommait dame Lapine (notons la diversité des noms et des races) s’occupait ses doigts. Ca aurait été trop beau, n’est ce pas ? Sentant que sa glace avait vraiment envie de couler, il soupira et passa à la vitesse supérieure. En gros il la goba à moitié avant de mordre. Oui, le geste avait ressemblé à un autre, bien plus indécent, mais ca il ne s’en était pas rendu compte.
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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeMer 15 Déc - 12:50

Le grec éclata de rire en voyant la glace couler sur les doigts du professeur. Il ne savait pas manger celui là décidément c’était effrayant à voir. Son image de professeur de maintient de la célèbre Sweet Cream School fondait aussi rapidement que ce magnum chocolat blanc qu’il savourait depuis le début du film. Installé confortablement au fond de son fauteuil, Calyel prit la main fourbement attaquée et lécha consciencieusement les doigts de son aîné, les yeux rivés sur l’écran.

-Hum, je dois dire que le film commence à s’éterniser, et qu’il devient de plus en plus ennuyeux à mesure que le temps défile. Finalement on aurait dû en choisir un autre. Coincés dans l’ascenseur peut être ?

Il lui lança un regard amusé et lourd de sous entendus que Kälte ne comprendrait pas. Des fois c’était à se demander si il faisait exprès ou non. Si il faisait exprès, alors ce prof était vraiment un pervers. Si non, alors il était vraiment trop mignon avec ses airs de petit garçon violable à souhait. Non pas que Calyel soit attiré par les enfants, oh non il fuyait cette vermine tant qu’elle ne dormait pas. Mais il devait reconnaitre à ses semblables masculins être tout à fait désirables quand ils feignaient l’innocence. Comme Kälte par exemple.

Un long gémissement pas vraiment étouffé parvint aux oreilles du grec qui fusilla du regard l’inconnu responsable de ce vacarme. Ou plus exactement les jambes qui dépassaient seulement du siège. Malotru ! Il aurait voulu lui lancer du pop corn tient, sauf qu’il avait tout mangé. Agacé au possible, l’étudiant croisa les bras sur sa poitrine. Un ange passa puis soudain il hurla à moitié :

-Bordel tes jambes ! Je vois plus le film !

On lui répondit par de longues, très longues protestations. Ah ils voulaient jouer à celui qui ferait plus chier l’autre en l’espace de quinze minutes ? Alors ils allaient voir !

-Viens Kälte.

Calyel se leva, tenant son professeur par la main. Il le tira en dehors de la salle, mais au lieu de quitter l’établissement il l’entraina vers l’escalier. Cet endroit normalement interdit public, lui il s’y rendait, furieux, maudissant d’assassiner ceux qui croisaient sa route. Autrement dit personne à cette heure. Les joies de la technologie capable de retenir dans une salle sombre 200 personnes bavant devant un film niais. Et surtout de laisser à la disposition de certains aventuriers certaines salles normalement interdite au public. Ces deux aventuriers étaient Calyel et Kälte.

Le grec arriva en haut des escaliers et s’engouffra dans un couloir obscur, la main sur le mur. Il la referma sur la poignée d’une porte qu’il ouvrit, fit entrer le prof et ferma à clé. La salle de vidéo projection. L’avantage de la technologie était de pouvoir se passer de la présence humaine pour pouvoir fonctionner. En l’occurrence, le gardien du local devait être occupé ailleurs, et on ne voulait pas savoir où. Pour l’heure, le but était de se venger de l’affront que lui avait fait subir cet énergumène. L’élève fixa longuement son aîné en souriant.

-Dis vois Kälte, tu aimes les ombres chinoises ?

Ceci dit, il le fit reculer jusqu’à se placer devant l’engin projetant le film. Ainsi on pouvait voir la magnifique silhouette du professeur sur la toile. Silhouette bien vite rejointe par une autre qui passa une main dans son dos, l’autre attrapant le poignet à la peau claire. Une silhouette se faisant embrasser devant les spectateurs coupés dans leur action.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeMer 15 Déc - 21:24

Kälte lui jeta un regard en coin bien torve, bien froid, bien rancunier. Pour les mois à venir, il n'allait pas pouvoir s'empêcher d'avoir des idées perverses à causes des ascenseurs, et ce n'était du qu'à une seule et unique personne, personne qui se trouvait être présente dans la salle dans la mesure où elle était assise juste à côté de lui. Déjà, il avait OSE faire déraper les évènements dans ce lieu qui à présent serait définitivement interdit de visite pour lui, et il OSAIT le relancer là dessus?! Oui, du point de vue de Kälte, son élève était entièrement responsable de ce qu'il s'était passé. Si il n'avait pas eu l'outrecuidance de se toucher devant ses pauvres petits yeux innocents, il ne se serait rien passé. Strictement rien. Rien de rien. Par conséquent, c'était entièrement de sa faute, et le professeur était aussi innocent que l'agneau qui vient de naitre. CQDF. Il lui avait donc jeté un regard acéré, et ce pour la simple et bonne raison que pour le moment, il voulait tout simplement ne pas repenser aux évènements passés. Son corps était bien trop... Actif pour le moment, on n'allait pas en plus le solliciter avec des images dont on se serait volontiers passés au nom de la simple décence.

Il ne prit même pas la peine de réagir lorsqu’il se mit à crier sur ceux qui se donnaient du plaisir un petit peu plus bas.

- De toute manière, pour ce que c’est, ca sera pas une grosse perte…

Franchement, ca devenait même carrément risible tellement c’était mauvais. Les acteurs sur jouaient, certains étaient même carrément laids, d’autres, bien que beaux, étaient costumés de sorte à paraître ridicules… Il y avait encore Mad Hatter, Cheshire et le March Hare qui étaient assez à son goût, mais pour le reste, c’était une véritable catastrophe.
Mais visiblement, ca devait être un problème de fierté typiquement grecque, parce que le professeur eut à peine le temps de terminer sa glace (qu’il avait fusillée du regard parce que à cause d’elle il avait eu droit à une nouvelle mini torture de la part de ses hormones)

- Calyel… Calyel ! Tu vas où ?

Sa main toujours tranquillement lovée dans la sienne, il suivait son élève plus par automatisme que par autre chose. Ils passèrent tranquillement devant un panneau « do not cross » que son élève snoba magnifiquement, malgré le fait que son professeur, déformation professionnelle oblige, ait tenté de lui rappeler sa présence au moment des faits. Vous parlez si ca n’a pas marché !

Il se retrouvait maintenant dans la salle de projection en se demandant que diable ils foutaient là tous les deux. Et en même temps, il ne voulait pas savoir tant il connaissait son élève et ce qu’il était capable de faire. Il en avait eu bien trop des exemples tout à l’heure.

- Que…

Et là, confronté à une question à laquelle il ne s’attendait pas du tout, et dont il ne comprend pas la visée, il fait ce que tout le monde ne ferait jamais dans pareil cas : il répond par l’affirmative.

Kälte grimaca alors, aveuglé par la lumière qui lui vrilla les paupières.

- Calyel, qu’est ce que tu f…

Aveuglé par la lumière, il ne l’avait pas vu arriver, et forcément, le contact de ses lèvres contre les siennes avait suffit premièrement à lui apporter un élément de réponse, deuxièmement à le faire devenir rouge cerise, et à se reculer. Du moins à tenter de se reculer, parce que juste derrière, il y avait une table, avec un petit matériel d’enregistrement. Matériel qu’il n’avait pas vu, mais sur lequel il avait posé sa main pour rétablir son équilibre. Sur l’écran, on avait alors pu voir la silhouette se cambrer et passer son bras autour de la silhouette qui l’avait rejointe dans la lumière, bien que ce ne soit pas du tout intentionnel dans la réalité.

- Calyel… On ne devrait pas faire ca…

Dit il alors d’une voix légèrement haletante. Oui, le mélange film + élève avait déjà eu raison d’une bonne partie de sa résolution, et les choses ne s’étaient pas le moins du monde arrangées maintenant. Et ce qu’il ne savait pas, c’était que son chuchotis de mise en garde avait été parfaitement entendu dans la salle, puisque ce sur quoi il avait appuyé sans s’en rendre compte était en réalité le bouton actionnant un micro. La technologie est contre nous.
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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeSam 25 Déc - 13:38

Silence dans la salle. Petit moment d'hésitation, ce bruit venait bien de la salle de diffusion ? Et c'était quoi ces ombres ? Oh, on allait avoir un porno en direct ! Génial ! C'était du moins la pensée de certains spectateurs.
Le grec quand à lui fixa son aîné en souriant. Sa main dans ses cheveux il ramena une mèche noire derrière l'oreille. Il était beau le professeur quand il rougissait. Quel dommage qu'il soit si froid. Quoique, Calyel avait eu la possibilité de voir que cette réputation de glaçon ne lui allait pas tant que ça.

-Détends-toi prof, tu risque rien t'es avec moi.

Ces paroles sensées être rassurantes ne l'étaient pas forcément pour Kälte. Surtout quand on savait qui les prononçait. L'élève s'approcha, ramenant le corps de l'autre contre lui, ses mains dans son dos.

-On va juste s'amuser un peu, rien de bien méchant. Je ne te ferais pas le même coup que dans l'ascenseur, promit.

Il mordit doucement le lobe de l'oreille, sa langue jouant avec les piercings tandis qu'une main passait sous le haut pour remonter le long de la colonne vertébrale.

-Je gardes ça pour notre séjour dans le village d'hiver.

Mots murmurés entre deux attaques de ses lèvres sur l'oreille. Bien, cela étant dit, Calyel devait à présent passer à un niveau supérieur et faire une demande plus qu'osée. Mais on le savait tous, la délicatesse et le tact n'étaient pas connus du grec.

-Kälte, dis-voir ...

Il dévia le long de la gorge, remonta sur la mâchoire puis posa les lèvres sur les siennes.

-Ça te pose un problème de coucher avec un de tes élèves ?

Le vêtement du professeur se faisait la malle. Sa silhouette collée à celle de son cadet, et des dizaines d'yeux fixés sur l'écran.

-Parce que ça me tente bien, de recommencer.

A comprendre qu'il lui proposait un plan sexe. Et comme Kälte était un peu lent à la détente, Calyel murmura à son oreille :

-En d'autres termes, ça te pose un problème qu'en dehors des cours on couche ensemble, régulièrement dirons-nous ?

Toute la proposition avait été entendue. Et dans la salle certains hochèrent la tête d'un air de dire : "dis oui, on te fera pas la proposition tous les 36 du mois."
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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeSam 25 Déc - 17:52

Kälte avait doucement frissonné lorsqu'il avait ramené la mèche derrière son oreille, le contact de ses doigts éveillant dans son corps les échos doucereux de contacts antérieurs tout aussi délicieux.

- C'est peut être toi qui me tend.

Avait-il alors répondu. Vu tout ce qui lui était tombé dessus depuis qu'il avait décidé de passer sa journée avec l'élève, on pouvait aisément comprendre qu'il se méfie légèrement. Surtout lorsque son élève s'amusait à faire un spectacle d'ombres chinoises avec son concours direct puisque c'était son corps qui faisait écran à la lumière, et qui ainsi ombrait l'écran en dessous. La situation était un petit peu gênante quand même. Mais en même temps, ce n'était pas lui directement, du coup, indirectement uniquement gêné il était (*range Yoda au placard*). Tout cela faisait qu'il ne savait plus trop comment réagir puisque quand même, ca restait assez amusant, et que le goût du risque est quelque chose qui tente tout le monde.

Il avait frissonné en sentant sa langue et ses doigts, mais avait fini par se laisser allez, puisqu'il avait sa promesse que ca ne dégénèrerait pas. Cependant, son autre remarque concernant le chalet d'hiver, elle, elle le gêna quand même un petit peu... Après tout, ils étaient prof et élève, du coup, il devait y avoir une certaine distance entre les deux. Est-ce qu'il avait envie de coucher avec lui? Kälte se savait soumis à son corps. Pour peu qu'il y ait quelque chose qui lui procure du plaisir, et alors il cherchera à se le procurer sans poser de questions. Alors oui, il avait envie de coucher avec lui. Parce que son corps était beau, parce qu'il aimait cette lueur pétillante qu'il y avait dans le regard de son élève, et parce qu'il trouvait que sa présence avait quelque chose d'apaisant et d'attirant. En un mot comme en cent, le grec lui plaisait. Mais il était quand même son élève.

Alors il se demandait que faire, que dire. D'habitude, lorsque ses élèves tentaient de le foutre dans leur lit, il les envoyait paitre d'un regard et d'une réplique acerbe, mais là ce n'était pas possible parce que justement l'élève lui plaisait bien. Alors que faire, hein? Dilemme.

- Voir quoi?

Légère trace d'humour chez le professeur, humour qui ne devait sans doute pas avoir été perçu. Le professeur avait un humour particulier hérité du milieu tout aussi particulier où il avait grandit. Alors il lui arrivait de lancer des petites pointes d'humour comme ca, et il était plus que courant que ces pointes en question ne soient pas perçues. Il avait l'habitude.

Cependant, et je l'avoue avec toute la fierté de la créatrice sadico-perverse que je suis, Kälte eut droit à un splendide moment de blanc total à sa demande. En effet, si il y avait bien une chose que le professeur ne savait pas faire, c'était exprimer ses volontés. C'était quelque chose qui lui était presque impossible. Il n'y arrivait pas. A chaque fois qu'on lui demandait, ca bloquait. Il lui était même arrivé d'être au bord des larmes en parlant de lui même et de son ressenti, simplement parce qu'il n'arrive pas à gérer son émotivité, c'est dire.

Tout cela pour vous expliquer la raison du pourquoi menant au fait que le professeur fit:

- Niah? en penchant la tête sur le côté.

Oui, c'est le cas de le dire, tout l'effet dramatique, classe, sensuel et sérieux de l'affaire venait d'être lamentablement jeté au sol, piétiné, massacré, ramassé et repiétiné. Le professeur se mordillait la lèvre en analysant lentement, très très lentement la demande qui venait d'être effectuée. Et subitement, la lumière fut, en même temps qu'il rougit jusqu'à la pointe des racines en lui jetant un regard tout gêné et intimidé, et lâchant un mini miaulement/gémissement dans la continuité de son "niah" précédent.

- Je...heu... Oui. Enfin, non! Enfin, je veux dire... Coucher avec toi ne me dérange pas, mais je suis ton professeur, alors il ne faudrait pas faire ca, et puis...

Sentant qu'il s'enfonçait, il préféra détourner le regard, et ainsi constater qu'il était assez cambré quand même... C'était parce qu'il était collé au corps du grec.
Et plus bas, dans la salle, certains qui avaient prit leur parti criaient "Mais viole le putaiiiiiin" tandis qu'en bande sonore, la reine de cœur faisait tout un speach sur les bienfaits du cunnilingus dans la vie sociale et politique.
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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeSam 25 Déc - 19:24

Techniquement un élève n’était pas sensé fricoter avec son professeur. Encore moins CE prof là. Calyel était chanceux, un tel spécimen pour lui seul. Ils seraient nombreux à vouloir sa place. Après pour le détail …

-Où est le mal ? Tu ne montes pas mes notes pour autant, et c’est juste pour le sexe. Comme on dit : il n’y a pas de mal à se faire du bien.

Il prit son menton entre ses doigts et le fixa, le visage terriblement proche du sien. Dans la salle on pouvait presque entendre la foule scander « le bisous, le bisous ! » Le grec était on ne pouvait plus sérieux.

-Laisses-moi te faire du bien alors.

Et enfin i posa ses lèvres sur les siennes. Un baiser chaste qui se fit plus sensuel et brûlant lorsqu’il attrapa sa langue. Il se détacha et recula en le fixant toujours.

-J’attendrais une réponse de ta part, en espérant qu’elle soit bonne. Et puis personne ne le saura, c’est le plus important.

Oui c’était le plus important, selon les spectateurs en tout cas. Et selon les cris de la reine de cœur qui mettait en pratique ce dont elle parlait juste avant.
Le grec glissa sa main entre les jambes du professeur et sourit. Son massage se fit un brin plus insistant, histoire d’être certain qu’il n’imaginait pas. Mais quand ses doigts dessinèrent le contour de la bosse déformant le jean, il eut la certitude de ne pas s’être trompé.

-C’est le film qui te fait cet effet ou la perspective des nuits à venir ?

Procédons à une petite expérience : Kälte est-il un vrai glaçon ? La caresse s’accentua, l’autre main déboutonna le vêtement. Calyel posa un index sur les lèvres de son professeur et murmura en souriant :

-Tu n’as pas le droit de toucher. Profites en pour réfléchir à ma proposition.

A présent il massant la virilité à travers le boxer. Bien, comment noter professeur de maintient pourrait se sortir de cette situation ? Et surtout réfléchir l’esprit au clair ?
Dans la salle quelqu’un hurla : « baisses le calbute on veut voir le matos ! » Calyel gloussa mais le fit, libérant le membre et reprit son jeu. Un nouveau murmure parvint aux oreilles du professeur, une question à laquelle il devrait répondre souvent à présent :

-De quoi as-tu envie ?


C’était le principe non ? Faire plaisir à l’autre. Il lui retira son haut, passa ses mains sur sa peau, on siffla dans la salle d’ailleurs.

-Tout ce que tu veux …

Il embrassa sa gorge, son torse, passa sa langue le long de la clavicule.

-Le moindre de tes fantasmes …

Non bien sur que non il ne grisait pas ses sens, absolument pas ! Surtout pas en embrassant son ventre, le souffle se perdant un peu plus bas, la langue chatouillant le nombril.

-Je ferais tout. C’est équitable non ?

Le grec s’était redressé et posa sa main sur les yeux du professeur. Lui il souriait en tout cas. Sa main libre effleura à peine la virilité, se couvrant de l’envie qui y pointait. Avec une indécence monstre, Calyel posa ses doigts mouillés sur les lèvres de son aîné avant de venir l’embrasser. L’art de faire perdre ses moyens à un professeur de maintient doublé d’un glaçon.

-Alors, qu’est-ce que tu désires prof ?

Sûr de lui le grec. Et dans la salle on fixait l’écran. Certains y allant avec force de commentaire sur l’équipement de l’allemand. On pouvait dire, les européens étaient bien foutus quand même.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeDim 26 Déc - 10:09

Le professeur avait fixé son élève en silence, malheureusement en manque d'arguments valables sur le coup. Et c'était bien ce qui l'inquiétait, dans le fond. Parce que le professeur était incapable de se retenir une fois qu'on commençait à jouer avec son corps et ses nerfs, il avait toujours un sérieux besoin de gardes-fous moraux afin de ne pas se mettre à avoir un comportement franchement auto-destructeur et pour ne pas dire largement indécent.

- Je suis ton professeur, et les relations professeur/élève sont formellement déconseillées par le règlement!

Formellement déconseillé, par totalement prohibées. Rien qu'en cela, il savait son esquive bancale, voire totalement foireuse. Parce que maintenant que c'est commencé, allez vous amuser à arrêter ca, vous. Difficile, n'est ce pas? La "chasteté" apparente de son baiser ne fut vraiment pas pour l'aider à ne pas flancher. En effet, dès qu'il avait commencé à déraper, voilà que tout le corps du professeur s'était embrasé. Kälte, c'est un glaçon à fonte rapide, un lapin nymphomane, un Sein qui n'a pas pu goûter son Lies, bref, ca se débrouille souvent pour ne pas se faire prier une fois que la bête assoiffée de sexe en lui parvient enfin à se faire entendre. Et elle était frustrée, la bête. Très frustrée.

Il se crispa à cause de sa main baladeuse, et devint franchement cramoisi. Grillé. Totalement grillé. Plus bas dans la salle nous entendîmes un "Tu vois que j'avais raison!!" vainqueur. Le professeur tenta de franchir un nouveau pallier dans les rougissements.
Mais très rapidement alors qu'il s'amusait à le caresser à travers le boxer, n'y ayant plus ce rempart de jean pour limiter les contacts, le professeur était en train de voir tout rouge. Rouge passion. D'ailleurs, ca pouvait clairement se voir: joues rosées, lèvres luisantes, yeux qui brillaient et hurlaient à la fois "Violez moiiiiiiiii!". William lui avait souvent dit qu'il était un véritable appel à la dépravation, mais n'ayant jamais eu de miroir sous la main dans ce genre de cas, il n'avait jamais pu comprendre cette phrase.
Interdit, il avait fixé le grec à sa question. De quoi il avait envie? Il aurait pu répondre qu'il avait envie qu'il arrête ca tout de suite parce que ca ne se faisait pas, mais il savait que c'était faux. Là maintenant tout de suite, il avait envie que sa main reprenne ce qu'elle avait commencé, qu'elle enveloppe, qu'elle le fasse partir, qu'elle...

Non, on se calme, en plus il a dit qu'on a pas le droit de toucher. Étant quelqu'un de fondamentalement sensible, la moindre de ses caresses éveillait en lui de petits frissons. Le moindre de ses gestes avec un professeur qui le dévorait des yeux lui donnait l'envie de le voir faire plus... Alors que l'humidité de ses doigts passa sur ses lèvres, il savait qu'il venait de perdre la partie. Si seulement il n'avait jamais eu le moindre espoir de gagner.
Inutile de dire qu'il avait totalement oublié les autres en bas, et que pour ainsi dire, il s'en foutait totalement. De lui même, il se pencha en avant tandis que sa main s'enroulait autour de sa nuque, et ses lèvres capturèrent celle de son élève avant que sa langue ne demande le passage, et ne l'obtienne, pour aller jouer avec sa consœur. Dans ce baiser, il avait mit une partie de sa frustration, mais surtout une grosse dose que l'envie qui saturait ses neurones. Ayant obtenu satisfaction, il se recula doucement, et souffla:

- Juste pour le sexe... N'espère pas que j'augmente tes notes, et pendant le cours, je suis ton prof, un point c'est tout.

Autant placer les règles tout de suite. Notons que Kälte venait de perdre en beauté la bataille psychologique, et même plus que en beauté. Il préféra ajouter après un petit temps de réflexion:

- Je ne te demande pas d'agir comme un amant, mais l'attitude du "on baise, on se fume une taffe et son se casse" me révulse. Si ces conditions te vont, ca me va aussi...

En fait, le professeur avait surtout énormément de mal avec le concept de coucher avec quelqu'un qu'on ne connait même pas, ou qu'on apprécie un minimum. Un coup d'un soir quand on a un coup dans le nez, il conçoit la chose, mais un coup un peu plus permanent, il ne peut pas faire comme si il ne le connait pas en dehors du lit. Il a besoin d'un minimum de liens affectifs, même si ce n'est pas l'amour passionnel et inconditionnel, il ne se fait pas d'espoirs. Il avait William pour ca, et maintenant qu'il n'est plus là, et bien même si ses draps se réchaufferont, son cœur lui restera prit dans la glace du deuil.
Se rendant enfin compte de ce qu'il avait dit maintenant que la température était légèrement retombée, le professeur devint d'une délicate couleur coquelicot et détourna le regard, atrocement gêné. C'était une rédition pure et dure et dans les règles de l'art en plus!
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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeMer 5 Jan - 9:38

Oh ça il y avait peu de risque que cela se produise, déjà Calyel ne fumait pas. La cigarette c’est cher et ç a a mauvais goût. Deux argument imparables pour que le grec ne touche jamais à cette saleté. Mais il avait saisi le concept. Pas de sexe et de « c’était bon maintenant dégages » juste après. Le prof ajouta également la condition du « pas de familiarité en cours ». Naturellement. On pouvait en douter, mais le grec savait faire la différence entre le privé et le public. Ce qui expliquait pourquoi il ne jouait pas la semaine et se contentait de travailler. A son tour de fixer les conditions :

-Je suis partant pour tout et n’importe quoi sauf le SM, la douleur n’a jamais été mon fort. Et pas touche à mes fesses. Tout le reste ça passe.

Niveau sexe il était très ouvert et partant pour à peu près tout. On l’avait bien vu dans l’ascenseur non ? Le grec fixa son aîné, très sérieux, les doigts jouant avec quelques mèches noires tandis que son autre main continuait le massage.

-Si jamais on est découvert, ou que la situation t’attire des ennuis on arrête tout. Le but c’est de prendre du bon temps, pas d’avoir des problèmes.

Parce que quiconque connait Calyel sait qu’il déteste avoir des ennuis. Les ennuis ça fatigue, et par définition ça ennuie ! Or il détestait s’ennuyer et se prendre la tête. Tout ceci n’était pour lui qu’une affreuse perte de temps.

-Oh un dernier détail maintenant que j’y pense. On couche ensemble ok, mais ça ne veut pas dire qu’on est tenu de ne s’envoyer en l’air qu’ensemble. Pas de jalousie, pas de « c’est mon lit et rien d’autre ». Je fais ce que je veux avec qui je veux, idem pour toi.

Si ils respectaient bien ces quelques conditions leur relation pourrait durer un petit moment. Les choses étant posées, il fallait à présent s’occuper de l’état un peu gênant de Kälte. Le grec le fit s’asseoir sur la table, juste à côté du micro et lui écarta les jambes sans ménagement avant de s’agenouiller et d’aller achever l’envie trop forte qui lui prenait le ventre. La langue joua un peu avec le nombril puis se posa sur le creux de la cuisse. Et là, oh surprise, il y vit tatouer une sucette. Calyel éclata de rire. Les doigts dessinèrent le contour du dessin.

-Eh bien si je m’attendais à ça. Notre si estimé professeur de maintient a une sucette tatouée sur la cuisse. J’ai hâte de savoir comment elle est arrivée là. Il la lécha à plusieurs reprises, suça la peau jusqu’à la faire rougir. Au fait, désolé mais j’ai rien sur moi, alors faudra te contenter de ma langue très cher.

L’art de sous entendre plus que fortement que le professeur allait passer un sale moment. Pour le plus grande joie du public qui y allait maintenant des paris sur le temps avant le premier orgasme. On s’occupe comme on peut hein.
Calyel dévia, ses lèvres effleurant le membre tendu jusqu’à se refermer sur son extrémité et y passer la langue. Voilà qui serait amusant à n’en pas douter. En fourbe affirmé qu’il était, monsieur demanda en toute innocence :

-Racontes moi comment c’est arrivé, la sucette.

L’exercice pour Kälte consistait à conter une petite histoire à son élève, pendant que ledit élève entamait une fellation dans les règles de l’art. Le tout noté bien évidement. Kälte ferait les frais du sadisme plus que prononcé du grec. Il venait de signer avec le diable à n’en pas douter.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeMer 5 Jan - 14:41

Kälte avait écouté avec attention ses conditions. Sage décision dirons nous. Après tout, coucher sans même faire attention où on met les pieds, voire autre chose (je sais où est la sortie, elle a pas bougé depuis la dernière fois). A son évocation du SM, il avait ainsi hoché la tête d'un air entendu. Sur le coup, il n'y avait pas pensé, mais oui, c'était une chose de pourtant assez importante. Qu'il y en ait qui prennent leur pied en se faisant fouetter, c'était une chose. Qu'on veuille prendre son pied avec lui de cette manière, c'en était une autre.

- Pas les fesses? Tu te laisses tripoter pourtant, non?

Disons qu'avec son exhibitionnisme habituel, il était arrivé que quelqu'un fasse une fixation sur son arrière train. Il se souvient bien que le grec n'avait eu aucun souci pour lui tourner le dos et lui dire de venir toucher. Il s'en souvenait d'autant mieux qu'il l'avait fait en plein milieu de son cours. Le professeur n'avait pas posé la question pour gratter désespérément le droit d'avoir les mains baladeuses, il avait autre chose à faire et n'aimait pas outre mesure tripoter les gens (enfin, ca dépend du gens en question, certes). C'était simplement par une pure curiosité élémentaire. Ca ne l'avait pas effleuré que ce que le grec voulait dire, c'était peut être qu'il ne voulait pas être au dessus au cours de leurs jeux futures. On parle de Kälte après tout, il ne faut pas trop en espérer de lui. A moins de dire "je te prend, pas toi", ou quelque chose d'équivalent et peut être un peu plus délicat, il y a peu de chances que l'information monte au cerveau.

Il avait continué de hocher la tête en l'entendant énoncer ses conditions. L'avantage, c'était que les deux étaient sur la même longueur d'onde. Certes, il n'a pas dans l'idée de s'en faire un amant, mais c'est toujours agréable de constater qu'on est pas en totale opposition avec le type qui va être un amant occasionnel voire régulier. En entendant sa dernière condition, il rit légèrement sans résister à la pulsion de lui ébouriffer légèrement les cheveux d'un air amusé.

- Ca me semblait tellement logique que je n'ai pas pensé à te le demander. Tu couches avec qui tu veux, je te demande simplement de te protéger.

D'une part parce qu'il était son professeur et qu'il estimait que c'était son rôle d'avoir ce genre de rappels sanitaires auprès de ses élèves, mais d'une autre parce que si lui se savait "propre" et si il avait confiance quand le grec lui disait que c'était le cas, il était moins sur de ses partenaires potentiels, et préférait donc qu'il fasse attention. En attendant, les jeux de mains (oh le vilain) de son élève continuaient de lui faire oublier qu'en temps que professeur, il devait éviter ce genre de choses. C'est sans doute pour cela (à cause de Calyel donc, et mon Kälte est aussi innocent que la blanche colombe) qu'il se laissa faire, assoir sur la table et écarter les cuisses, ce qui, cependant, ne l'empêcha pas de piquer un fard magnifique.

Et évidemment, quand il découvrit la sucette en question, Kälte rougit trois fois plus en détournant le regard, atrocement gêné. Les erreurs de jeunesse, ca compte pas, bon sang! Inutile de dire que sa gêne augmenta d'un cran tandis que dans la pièce en bas, ca criait "Eh!!! Pas juste, on veut voir!!!". Dans l'art de sous-entendre qu'il ne parlera pas, il faisait très bien aussi, et c'était pour ca qu'il avait préféré garder le silence. Jusqu'à ce que la sensation de sa langue sur son membre le fasse tressaillir et lui arrache un mélange de soupir et de gémissement absolument tendancieux.

-Quoi? Mais ca va pas non?!

Il s'était mordu la lèvre en sentant que son corps commençait à partir au quart de tour. Il espérait franchement qu'il dise quoi que ce soit alors qu'il lui travaillait le membre? Non mais c'était mal le connaître!!! Cependant, il se dit que si il faisait son récit, peut être aurait il une chance de sauver l'honneur.

- C'était quand j'étais étudiant... Une soi...rée.

Kälte déglutit difficilement en levant la tête vers le plafond dans l'espoir de réunir ses facultés cognitives pour réussir à réfléchir correctement. Autant dire que l'effort était difficile.

- Comme d'habitude, on a trop bu. Je me suis réveillé dans le lit d'un autre avec... William couvert de sucons... Et la sucette.

Encore une fois, il n'avait pas pu s'empêcher de glisser quelques nuances douloureuses et endeuillées en mentionnant le nom de son premier amour. Ca avait beau faire des années, la blessure était toujours vive. Un gémissement lui échappa, et tout le monde dans la salle, les deux salles, pu avoir la confirmation qu'il avait une voix magnifique dans ce genre de cas. Malheureusement.

- Le possesseur du lit dans lequel on dormait était tatoueur à mi temps... Une...plaisanterie de sa part.

Un long soupir ponctua sa dernière phrase. Voilà, il l'avait dit. Maintenant il pouvait retourner dans son silence. Un silence où les gémissements et les soupirs ne comptent pas.
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Calyel Nëlys
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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeMer 5 Jan - 21:16

Être grec donnait à Calyel l'excuse parfaite pour justifier de sa nudité constante. On le savait à travers toute la Sweet, l'étudiant se promenait souvent très peu vêtu, voir carrément sans rien. Et il n'éprouvait pas la moindre gêne de se faire toucher par les professeurs ou les autres élèves. Allez donc savoir pourquoi. Il fallait bien dire que le grec avait de quoi être fier de son corps. Un paresseux comme lui si bien entretenu, c'était assez étrange. Bien que son séjour forcé en Angleterre lui ait quelque peu fait perdre de son teint bronzé, il n'en demeurait pas moins agréable à regarder. Loin d'être pâle au contraire, sa peau avait la couleur du miel sans en avoir la saveur. Et c'était mieux ainsi sinon il se serrait bien mangé lui même.

-Je veux dire que tu me l'enfonce pas, tu me baises pas c'est moi qui te baise c'est clair comme ça ?

Puisque le dire sobrement ne passait pas, soyons clair et direct, c'était encore ce qui marchait le mieux.
A vrai dire, Calyel avait été malmené à ses débuts du côté masculin de la chose. Et il en gardait un souvenir horrible. Gare à celui qui avait le malheur de vouloir le mettre à quatre pattes !

Occupé à lécher le membre du professeur tout en l'écoutant, il ne pu cependant s'empêcher de sourire une fois la vérité révélée sur cette sucrerie. Calyel nota le changement dans la voix de son professeur lorsqu'il parla d'un certain William. Ce ton là, on le prenait en parlant des gens que l'on a beaucoup aimé. Son ancien petit ami ? Ba après tout, les histoires de Kälte ne le regardaient pas. Un amant ne s'occupait que du corps, pas du coeur. Outrepasser cette règle attirait des ennuis à tout va.

Mais il fallait le dire, cette voix, cette façon de parler l'avait considérablement refroidi. Calyel était un chaud lapin certes, mais un rien suffisait à le faire fuir ou à le rendre frigide. Comme à présent. Aussi abandonna t-il son jeu pour se redresser et se lécher les lèvres avec insistance. Les yeux rivés dans ceux du professeur, il lui écarta les jambes plus encore, prit la main de son aîné, et la posa sur le membre tendu, prêt à exploser. Le grec fit volte face et alla s'asseoir juste en face. De là il avait une vue magnifique sur le corps de Kälte.

-Si tu veux tellement jouir, fais le maintenant. Je regardes, sois certain que je n'en perdrais pas une miette.

Avait-il oublié de préciser qu'il était un enfoiré de première ? Cacher sa baisse soudaine de libido par le jeu, tout un art.

-Je ne veux pas faire ça dans un cinéma. Je te l'ai dis, la prochaine fois sera mieux. Alors tu devras patienter prof. Mais si tu n'es pas excité suffisamment pour te finir, je peux aisément te donner un petit coup de main, histoire de te motiver.

Le sourire pervers aux lèvres, Calyel lécha lentement son doigt sous les yeux de son aîné, y ajoutant un soupir rauque où perçait l'envie malgré tout.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeMer 5 Jan - 21:50

Kälte avait hoché la tête d'un air très studieux. Dit comme ca, c'était très clair, oui. Un peu moche à dire, mais clair. Ca ne l'avait pas refroidi pour autant. Maintenant il comprenait ce qu'il avait voulu dire par "fesses". Ben oui, il ne faudrait pas qu'il y ait des malentendus, n'est ce pas? Kälte était pour la bonne entente en toute circonstance, même si la douce langue de Shakespeare devait pâtir de l'utilisation de termes un peu crus, mais ayant au moins le mérite d'être directs et distincts.

Mais voilà que leurs jeux et leur découverte l'un de l'autre était partie dans un autre domaine, s'était appliquée d'une autre manière. Kälte avait eu tôt de faire entendre par une magnifique palette de sons tout le bien qu'un tel traitement lui faisait. Sa voix l'avait fait pour lui. Gémissements, soupirs, tout était bon pour faire comprendre quand on trouve ca bon.

Et puis il s'était retourné. Malgré son sourire amusé, il avait cru déceler dans son regard un certain ennui. Comme si quelque chose le contrariait. Mais de sentir subitement son membre pulser au creux de sa main finit par lui réorienter ses pensées qui, les fourbes, avaient tenté de réintégrer le droit chemin de la réflexion posée. A la place de ca, il maintint sa couleur coquelicot qui devait décidément lui aller à merveille vu à quel point il l'arborait souvent.

Le professeur plissa les yeux en le regardant tandis qu'il se léchait le doigt. En plus il était joueur le fourbe! Bon sang de bois, dans quoi il avait fourré son museau? Tant de choses... L'avenir promettait d'être amusant. Un sourire amusé étira ses traits tandis qu'il quittait sa table pour se rapprocher de l'élève d'une démarche purement féline. Si il y a une chose à savoir chez Kälte, c'est qu'il fonctionne à la permission. Il sera coincé, indéniablement coincé, mais si jamais on lui tiens la porte ouverte, il n'attend pas pour s'engouffrer dedans. Or, de commencer à le toucher, ce n'est pas une porte qu'on ouvre, c'est un boulevard qu'on laisse face à lui.
Une fois arrivé face à lui, il posa son genou sur la table où était assis le grec, juste entre ses jambes. Notons d'ailleurs que par un des plus pur hasards que la terre ait pu jamais fournir, son genou pressait avec délicatesse son entrejambe tandis qu'il se penchait de sorte à ce que son corps offre une position des plus intéressantes, et surtout qu'il soit établit entre les deux une proximité optimale.

- J'ai attendu six ans, je pourrais patienter quelques jours de plus.

Avec douceur, mais surtout une lueur taquine dans le regard, il lapa ses lèvres doucement tandis que, pur hasard une nouvelle fois, sa main se posait sur son entrejambe pour dessiner du bout des doigts le contour de la bête qui vivait cachée dessous ces couches de tissus.

-Et puis, si cette fois est mieux, alors il vaut mieux que je me réserve pour elle.

Son sourire s'agrandit tandis que les attouchements de ses doigts s'intensifiaient. Dans la salle, ca protestait parce que en le rejoignant, il s'était levé du rayon lumineux, faisant que maintenant nous avions la belle orgie de la scène finale comme tout le monde pouvait s'y attendre et où Raphaël goûtait au plaisir exquis de se faire son élève. Le bout de son doigt partit de la base du membre du grec jusqu'à la tête sur laquelle il effectua quelques mouvements circulaires, puis sans prévenir, il se recula sans cesser de sourire de cet air taquin et un peu mesquin, et ramassa ses vêtements pour les renfiler.

- Le film se termine. Dommage, n'est ce pas?

Il se retint de rire, puis il déverouilla la pièce et sortit sans cesser de sourire, marchant jusqu'à leurs sièges où étaient les restes du pop corn défunt à présent, mais surtout leurs affaires laissées dans le feu de l'action. Il avait l'étrange impression que tout le monde le fixait. Simple impression, n'est ce pas? Et puis subitement, quelqu'un se leva et le prit dans ses bras.

- ........
- J'ai parié sur vous! Et j'ai gagné 200 €!!
- ..................... Plaît il?

Mais déjà son interlocuteur riait doucement en lui donnant une tape sur l'épaule.

-C'était magnifique! Du grand art!! Et pour votre problème sous la ceinture.... Après le film, si vous voulez, je vous aide à le régler.

Le professeur fixa encore quelques secondes son interlocuteur avant qu'il ne comprenne au terme d'une très longue et douloureuse minute de réflexion ce qu'il lui voulait, et qu'il se mette du fait à reprendre la délicate couleur des pivoines.
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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeVen 14 Jan - 10:12

Si Calyel avait frissonné à ce contact des plus électrisant, il n'en montra rien. L'un comme l'autre savait que le jeu touchait à sa fin. Et c'est bien malgré lui que le grec se leva. Et qu'il goutta à cette désagréable sensation de marcher avec un barreau entre les jambes. Une minute de pause s'imposait à lui. Le temps qu'il se calme. Heureusement qu'il avait un certain contrôle de sa personne et que la frigidité était sa seconde nature.
Ce petit problème rendormit et laissé à l'abandon, il suivit son professeur jusqu'à leurs places. Étrangement, les regards noirs qu'il lançait à ceux désirant l'approcher suffirent à refroidir les ardeurs éveillées par ce film. Indifférent aux remarques qu'on adressaient à son aîné, il préféra vérifier n'avoir rien oublié. Ceci fait, il récupéra la main de notre ami rouge et l’entraîna à l'air frais. Non sans préciser à cet importun :

-Je préférerais m'occuper moi même de ce que je provoque merci bien.

Calyel et la délicatesse, une grande histoire d'amour. Comme pour l'aller ils prirent le bus. Cette fois il restait silencieux. Fatigué à vrai dire, il n'avait qu'une hâte : retrouver son lit, se glisser sous l'épaisse couette couleur chocolat, et aller rejoindre Morphée. Ce qui expliquait le fait que monsieur commence à piquer du nez dans le bus.
Ce fut par pur automatisme qu'il descendit à l'arrêt de l'école, en compagnie d'un professeur qu'il voyait à peine. Le couvre feu était dépassé depuis longtemps, mais par chance il avait le code de la grille. Comment ? On ne tenait pas à le savoir. Il composa le code, la grille s'ouvrit, et il traîna des pieds jusqu'à sa chambre. Un petit éclair lui rappela de un : qu'il était avec Kälte, de deux : qu'il y avait des caméras partout. Il le fit venir discrètement dans l'angle mort de celle qui donnait sur sa chambre. Oui à force il avait cédé à ses instincts d'espion en herbe, et savoir éviter les caméras s'avérait pratique quand on avait une connerie à faire.

-Je me suis bien amusé prof, c'était une bonne soirée.

Il s'approcha de lui, l'accula contre le mur, et posa ses mains sur son ventre.

-La suite va être amusante je pense. Nous avons cours ensemble cette semaine. Sois certain que je m'appliquerais, à te provoquer. Prépares toi surtout, parce que je suis tenace.

Il posa ses lèvres sur sa gorge, remonta lentement sur sa joue, alla mordiller le lobe de l'oreille et parlait lentement, de cette voix rauque et un brin arrogante.

-Ne t'en fais pas, je n'oublies pas que je t'ai promis une nuit bien meilleure que cette fois dans l'ascenseur. Patientes un peu.

L'étudiant avait vraiment hâte de voir ce qui se passerait maintenant. Il prit les lèvres de son professeur, mêla sa langue à la sienne, ses mains le serrèrent contre lui. Mais il stoppa tout, se décollant de lui.

-Bonne nuit monsieur Wynn.

Le jeune homme fit demi tour et retourna à sa chambre. Dans ses priorités, dormir passait bien avant le sexe. Ceci n'était pas prêt de changer.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune)   Y a t-il un neurone de connecté ? (Kältoune) Icon_minitimeVen 14 Jan - 16:49

Il avait fallu un assez, pour ne pas dire extrêmement, long moment de réaction au professeur pour comprendre que c’était de la chose affreusement douloureuse maintenant que ses vêtements exerçaient une pression dessus compressée, brûlante et propre à faire perdre la tête de n’importe qui dont l’inconnu que ses frasques avaient subitement enrichit parlait. Il se mordit donc la lèvre en devenant d’un intense pivoine, et on puis dire sans aucun risque de faire un hors sujet que l’intervention de son élève fut pour le moins, pour ne pas dire totalement salvatrice. Même si il n’avait pas totalement comprit sa phrase. Là encore, il lui fallu un léger temps de réaction alors qu’il le suivait, sa main toujours dans la sienne jusqu’à l’arrêt de bus où la lumière fut enfin, et où donc il piqua un joli petit nouveau fard. Par chance, entre temps, son… état physique assez handicapant car douloureux durant la marche avait fini par se calmer. Ce n’était pas le calme total, mais c’était suffisant pour qu’il marche sans trop de soucis. Kälte est quelqu’un qu’on qualifierait de frigide, mais il ne faut pas trop y croire. C’est un glaçon, un vrai, un pur, un dur, mais c’est surtout un glaçon à fonte extrêmement rapide pour peu que la flamme qu’on approche de lui lui convienne. Ce qui était parfaitement le cas du grec à son plus grand malheur car maintenant, il sentait qu’il allait avoir du mal à le regarder en face.

D’ailleurs, en guise d’entraînement, il l’avait consciencieusement évité du regard pendant le trajet en bus, restant silencieux et replié dans sa solitude. Kälte sait se faire discret quand il le veut vraiment. Disons qu’il ressentait le besoin furieux de faire le point, et puisqu’il sentait la fatigue qui montait, la journée avait été pour le moins chargée en émotions, il voulait également aller se vautrer indécemment dans les bras de ce très cher Morphée. Oui, Morphée est un homme malgré la croyance générale lui attribuant plutôt des traits féminins. Constatant que son élève l’avait plus ou moins évité, il l’avait suivit toujours dans le plus grand silence, attendant de vérifier qu’il arrivait bien à sa chambre en un seul morceau (habitude professionnelle oblige) pour ensuite aller se pieuter bien comme il faut. Et accessoirement se prendre une longue et délicieuse douche pour lui ôter du corps par le moyen le plus naturel qui soit toutes ces idées et désirs divers qui obscurcissaient pour le moins son jugement à l’heure actuelle. Il s’était d’ailleurs apprêté à tirer sa révérence toujours sans parler. C’est un peu sauvage comme manière de faire, mais Kälte n’est pas réputé pour son habilité à maintenir une conversation. Il pense à autre chose, il ne parle pas, point.

Mais DAMNED, voilà qu’il s’était souvenu de lui ! Bon. La douche attendra encore quelques instants. L’animal étant un peu fatigué, l’animal n’avait pas réagit à temps pour mettre en pratique sa magnifique technique d’esquive qui lui avait valu tant d’éloges autrefois (du temps où il avait une vie sociale, autant dire qu’il a été bref et qu’il remonte à fort longtemps) et le voilà acculé contre un mur avec les mains de son élève sur son ventre. Autant dire que vu son état de fatigue et d’excitation diverse, ce n’est pas pour l’aider à se contentrer. Bon. Comment on fait dans ce genre de cas déjà ? Ah oui, c’est vrai. La commande sourire, elle est où déjà… Non, pas elle, elle c’est les rougeurs !

- Oui, c’est ca.. Bonne s…. Attends…Tu n’oserais quand même pas ?

C’est un temps de percussion percutant, nous vous l’accorderons, mais mieux vaut tôt que tard. Alors que le professeur s’apprêtait à lui dire que si il osait jouer avec ses nerfs pendant le cours, il lui teindrait les cheveux en rose, ses lèvres rencontrèrent le lobe de son oreille, et sa menace de changea en un gémissement accompagné d’un frisson purement et simplement visible. Pour parlez d’une réaction crédible. Il tenta encore une fois, mais ce coup ci, ce fut un baiser qui le fit taire. Et malheureusement ses hormones décidèrent de parler pour lui, et il y répondit avec une partie de la tension qui saturait son système nerveux. Il redevint à peu près lucide lorsqu’il se détacha de lui.


- Oui. Bonne nuit !

Oui, bonne nuit, espèce d’enfoiré de fumiste fils de Lilith croisé avec l’immonde tentateur !!! Kälte se força à bouger pour se rendre dans sa chambre. Une douche, un mariage rapide avec sa main gauche, on caresse Joséphine, on lui donne ses croquettes pour qu’elle fasse pas chier et on va se coucher. On réfléchira demain matin.
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