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 Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]

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Calyel Nëlys
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Calyel Nëlys

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Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Nov - 12:28

Maintenant il s’excusait. Mais à quel propos ? Pour ce qui venait d e se passer ? Pas la peine, Calyel était aussi fautif que lui dans cette histoire. Peut être même plus parce qu’il l’avait placé dans une situation quelque peu gênante. Même si le professeur n’avait pas fait grand-chose pour le repousser, surtout vers la fin. Le grec n’avait jamais résisté à un appel au viol tel que celui que lui avait envoyé son aîné. Et maintenant, Kälte refusait de le regarder, trop gêné et honteux certainement. Le silence qui suivit fut oppressant, il mettait mal à l’aise le grec qui ne désirait qu’une chose : fuir cet endroit, reprendre le cours de sa journée, comme si de rien n’était. L’élève soupira, osa un petit sourire et s’avança vers son professeur. Ne pas le regarder était pire que tout. Ses doigts relevèrent le menton de l’enseignant, l’obligeant à croiser son regard l’espace d’un petit instant. Juste assez pour qu’il constate par lui-même qu’il n’y avait aucun malentendu dans tout cela.

-Ne t’excuse pas. Ce n’est rien.

Puis il demanda à aller chercher la montre. C’était bien pour cela qu’ils avaient interrompu le couple après tout. Pour un cadeau d’anniversaire. Vraiment, qu’il la savoure sa montre ! Et si jamais le paternel avait le malheur de dire qu’elle ne lui plaisait pas, Calyel irait lui-même lui expliquer son point de vue sur la chose, et lui raconter en détails les dangers auxquels ils avaient fait face pour l’obtenir. Et le détail sous entendait TOUS les détails. Autrement dit, la partie de jambe en l’air dans l’ascenseur également. Il irait lui dire à quel point son fils pouvait être un bon coup. Parce que oui, il fallait le dire, ou le penser plutôt, le professeur était plus qu’appétissant. Mais pour éviter de le mettre encore plus mal à l’aise, son élève ne dirais rien.

-Oui, la montre. Allons-y.

L’espace d’un instant il eut envie de l’embrasser, mais la situation ne s’y prêtait pas vraiment. Certainement que son aîné l’aurait mal pris, alors il préféra ne rien faire et s’éloigner. Kälte l’informa alors de son état de santé. Une bonne chose. C’est vrai que ce détail avait légèrement quitté son esprit. Mais ils ne s’étaient pas protégés, la faute ! Calyel se retint de lui sourire de cet air qui voulait dire : « génial, la prochaine fois on s’en passera aussi. » A la place il se contenta de répondre, la main sur la poignée de la porte :

-Idem pour moi.

Et ils quittèrent les toilettes. Le grec n’avait qu’une envie, retourner à l’école, prendre une douche et dormir. Il n’était pas prêt d’oublier cet incident c’était certain. Tout comme il se doutait que son professeur allait faire en sorte de l’oublier également, voir de carrément l’éviter. Tient, un petit détail lui revint : Kälte était son professeur de maintient. Ils avaient quoi ? Trois ou quatre heures de cours ensemble dans la semaine. Trois ou quatre heures pendant lesquelles le grec se ferait une joie de le taquiner, et certainement de fantasmer sur lui en imaginant toutes sortes de situations plus compromettantes les unes que les autres. Calyel n’était pas vraiment du genre à fantasmer, mais là il devait bien avouer que se faire son professeur avait réveillé des envies plus qu’étranges.
Le centre commercial était toujours aussi bondé de monde. On se pressait, se bousculait. Et la cohue fut pire encore lorsqu’un message fut diffusé : « Promotion exceptionnelle dans tous vos magasins de lingeries, moins 60%. » Immédiatement une marée humaine de femelles en furie déboula de partout, bousculant nos pauvres chevaliers en mal de montre qui n’avaient que l’envie de quitter cet enfer. Instinctivement, Calyel prit la main du professeur et le ramena près de lui. Hors de question de le perdre dans la bataille. Surtout qu’il était agoraphobe. La calvaire prit fin rapidement, une fois toutes les furies dispersées dans les différents magasins de lingerie. Le grec n’avait pas lâché la main pour autant. Tant qu’à faire. Il ne remarquait même pas les regards des curieux qui les fixaient étrangement. « Oh c’est mignon » disait-on dans leur dos. Oui les soldes c’est mignon. Quand il n’y a personne. Mais espérer un centre commercial désert un jour de solde, c’était un peu comme espérer une distribution de fondant au chocolat. Et encore, la seconde option avait plus de chance de se réaliser que la première.

-Nous y sommes, normalement on trouvera la montre ici.

La main toujours prisonnière de la sienne, il entra dans le magasin. Celui-ci était un peu moins bondé que les autres. Des cadeaux en tous genres, et à tous les prix. Tout en regardant les différents articles proposés à l’achat, Calyel se dirigeait tranquillement vers le rayon des montres à goussets, exposées en vitrine. Il siffla tant elles étaient belles.

-Ton père va adorer.

Le vendeur s’approcha d’eux, un magnifique sourire aux lèvres en les voyant.

-Bonjour messieurs. Puis-je vous aider ?

On reconnaissait bien là le professionnalisme à toute épreuve des vendeurs prêt à tout pour écouler leur marchandise. Une capacité transmise de génération en génération depuis la nuit des temps. Le grec répondit en souriant :

-On voudrait acheter une montre à gousset, c’est pour un cadeau.
-A votre beau-père ?
Il sourit plus encore, Calyel ne capta même pas le sous-entendu.
-Non, le père de mon ami.

Et en plus il choisissait mal ses mots. Le vendeur croyait avoir affaire à un couple, ce qui n’était absolument pas le cas.

-Oui c’est bien ce que je dis. Pardonnez ma curiosité, mais est-ce que cela fait longtemps que vous vous fréquenté ?
-Eu, depuis trois ans. En fait on s’est rencontré à l’école. Kälte est m …
-Oh c’est tellement romantique les amours de jeunesse. Oui je sais je suis impardonnable, mais je ne vous avais jamais vu avant. Pourtant je connais tous les couples du coin !


Couples ? Amour de jeunesse ? Hein ?

-Mais nous ne sommes pas ensemble ! S’emporta le grec un peu gêné.
-Je sais on le nie toujours au début. Ah vraiment, donc une montre celle-ci ? Elle est magnifique. Quoi de mieux qu’un beau cadeau pour rencontrer son beau-père. Ce qui n’est pas toujours évident. Je me souviens quand j’ai rencontré le mien la première fois …

Et le vendeur leur raconta sa propre vie. De toute évidence il était gay et pensait avoir face à lui un couple gay également. Bon, la malchance les poursuivait.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Nov - 20:12

Kälte avait vaguement hoché la tête. Les deux étaient excusés, ou s'étaient excusés, alors on n'allait pas en parler pendant des ans. En fait, il ne voulait pas parler pendant des ans. C'est assez dur comme ca de se dire qu'on a fait une grosse connerie, alors en plus en rajouter en se disant que en prime, il va falloir faire tout un débat sur le pourquoi du comment, et la puissance en fonction de l'angle de pénétration par rapport au facteur carré de l'espace disponible multiplié par le facteur de l'urgence... Non. Mille fois merci, mais non. il avait bien mieux à faire, et à commencer à préserver le peu de dignité qu'il lui restait. Facile de rester digne en se disant qu'on va devoir marcher d'une démarche vacillante à côté du type qui venait de nous fourrer au sens véritable du terme dans un ascenseur parce que on s'était brusquement retrouvé à enfermer deux hommes en chaleur dans la même boîte et dans le noir.

En croisant son regard, il avait encore rougit, et avait alors opté pour une forme de fuite, mais surtout un gros progrès envers le but originel de cette sortie: le cadeau. Oh oui, il allait la savourer, cette saleté de montre. Limite si Kälte ne l'appellerait pas à toutes les heures de la nuit pour lui demander quelle heure il était jusqu'à ce que son géniteur ne finisse, harassé, par couper sa ligne téléphonique pour enfin avoir la paix. Hmmmm.... Idée à creuser que celle ci... Ça dispenserait Kälte de passer le coup de fil usuel et malheureusement inévitable qu'il devait passer à son père les soirs de noël. Oui, l'idée était à creuser. Mais pas maintenant. Surtout pas maintenant. Tout oublier. Tout. Y comprit, et surtout, les gémissements qu'il avait poussé, et cette bouffée de désir éprouvée. Surtout elle. Oui. Tout oublier sans exception!

En partant de ces toiletes qui avaient été pour eux encore plus salvateurs qu'une terre d'asile, il avait sentit comme une tension chez son élève, comme si il avait voulu dire ou faire quelque chose, pour finalement se raviser au dernier moment. Il ne savait pas ce que ca pouvait être, mais au vu de la situation actuelle, il préférait encore ne pas savoir. On va attendre que sa gêne retombe à un niveau acceptable pour ca.
En sortant, il avait l'étrange impression que tout le monde les dévisageait. Il avait beau savoir que ce n'était qu'une impression, il ne s'empêchait pas pour autant de regarder résolument droit devant lui en ignorant ainsi tous ceux qui pouvaient le regarder étrangement, ou même pas d'ailleurs. Du fait, il avait adopté la démarche fière, élégante et supérieure qu'on lui avait apprise étant plus jeune. Chassez le naturel, et il revient au grand galop. Au passage, il avait ignoré la réponse de son élève. Disons plutôt qu'il l'avait notée, mais qu'il avait préféré garder cette information pour lui, sans marquer de réaction sur son visage pour lui montrer qu'il avait comprit le message. Intérieurement, ca le soulageait quand même, ca va de soi. Mais il refusait de montrer ce soulagement physiquement. Il eut été inconvenant de le faire, après tout. Ca aurait été prendre le risque de blesser son élève pour rien au final. Hors de question.

Sauf qu'il ne fallait pas oublier que les dieux étaient contre eux. Ils avaient du tirer le mauvais (ou le bon pour nous) numéro lors de la loterie cosmique qui s'organisait au réveil pour tous les pauvres humains, donc certains allaient donc se retrouver maudits pour les prochaines vingt quatre heures. Nos deux maudits donc venaient de se trouver prit dans le fleuve impétueux des femelles en chaleur et en manque de s....avoureuses remises de p...rix. L'avantage de la phobie, c'est qu'elle n'est pas misogyne: de ce fait, Kälte se retrouva donc rapidement prit par les prémices d'une crise d'angoisse alors qu'il était cerné de toutes parts par ces représentants du sexe féminin. Et après on dit que le beau sexe est un parangon de douceur et d'élégance! Venez lui dire ca après avoir vu ces deux truies avec plus de peau découverte que l'inverse se battre et se tirer les cheveux pour un string au sens véritable du terme puisqu'il n'était constitué que d'une ficelle rouge en tout et pour tout. Sentir sa main se glisser dans la sienne l'avait aidé à revenir dans ce monde d'humains normaux, et non pas dans ce cloaque glauque appelé angoisse folle. Il s'était donc accroché à cette main sans même tenter de cacher les tremblements qui la secouaient, allant de pair avec tout son corps. Par chance, ce magasin honni ayant été dépassé, ils se retrouvèrent à nouveau avec une masse enveloppement humain tolérable pour lui. Il garda quand même sa main dans la sienne, surtout parce qu'il n'avait plus trop conscience de la tenir qu'autre chose, mais bon, ca compte quand même.

Enfin, la terre d'asile bis, autrement appelée la boutique désirée, fut atteinte, et ils se rendirent vers le rayon concernant les montres. Effectivement, elles étaient magnifiques. Il se demanda même si il n'allait pas s'en prendre une pour lui, tiens.

- J'espère bien. Sinon il serait capable de me pourrir la vie, même d'un pays à l'autre.

Et puis, mais ca il n'irait jamais l'avouer, Kälte avait horreur des cadeaux qui ne plaisaient pas. Certes, c'est le geste qui compte, mais la surprise agréable joue grandement. Et pour ca, il était presque maniaque. Il avait horreur de rater un cadeau, le pauvre.

Ses yeux se posèrent sur l'une d'entre elle, et il se dit que ce serait probablement celle ci qu'il choisirait. Entièrement noire, tout son extérieur était fait d'arabesque dorées. A l'intérieur, on pouvait apercevoir des aiguilles dorées elles aussi, et la transparence du fond nous permettait de voir les rouages dorés eux aussi en action. Il la trouvait magnifique.

Il regarda le vendeur. Bon. Il n'aimait pas trop qu'on le colle pendant ses achats, mais si ca pouvait faciliter la vente, pourquoi pas? Il avait donc ouvert la bouche pour répondre, mais Calyel l'avait alors coiffé au poteau. Tu ne perds rien pour attendre, charogne.
Légèrement surprit par la réponse du vendeur, il avait alors regardé à côté de lui en se demandant quand est ce qu'il avait raté le petit ami de son élève. Pendant qu'ils s'envoyaient en l'air, il l'aurait tout de même remarqué! C'était pas un king size, l'ascenseur!

Cependant, entendant son nom dans la bouche de son élève, puis ensuite "couple" et "amour de jeunesse" dans celle du vendeur, il dut donc en arriver à la triste conclusion que en fait, c'était de eux qu'ils parlaient! Lui?! Être en couple avec son élève?! Non mais ca va pas non?! Vous pensez à tous les ennuis que ca apporterait? Et puis ces longs, longs, très très longs moments passés pendant les cours à éviter son regard, puis à esquiver ses doubles sens, et à se retenir de le violer sur la table?! Laissant la sa créatrice à ses délires fantasmagoriques qui se produiraient bien un jour ou l'autre pour son plus grand malheur, le professeur regardait maintenant le vendeur d'un air assez abasourdi. Il avait une tête à être élève? Sérieusement? Oui. Pas grave. Passons.

Pendant que l'autre racontait sa vie, Kälte réfléchissait à plein régime. Bon. Le vendeur devait avoir du sang italien. Les italiens sont des concierges nés. Ils vivent pour les ragots, les histoires de coeur, et surtout les histoires de cul. Et lorsqu'ils veulent entendre et voir quelque chose, on a beau leur prouver le contraire, ils le croient quand même. Mais ca peut être un avantage parfois. En fait si. Il pouvait y en avoir un très très gros...

Kälte se mit subitement à sourire. Un sourire un petit peu gêné, mais surtout un sourire qui rayonnait de joie, de bonheur, et d'amour. Le genre de sourires qu'il n'avait jamais offert -sincèrement s'entend- à qui que ce soit depuis six ans. Doucement, il déposa un baiser sur le coin de la mâchoire de son élève en se rapprochant sensiblement de lui. Subitement, ils semblaient bien plus intimes, tous les deux. Le fait qu'ils rayonne le sexe par toutes les pores de leur peau devait bien jouer en leur faveur. Il fi tun nouveau sourire rayonnant au vendeur qui cligna des yeux en le regardant un petit peu surpris. Un soleil qui apparaît brusquement, ca fait toujours drôle.

- Cet idiot est toujours un petit peu gêné, mais c'est bel et bien vrai...

Le professeur pinca légèrement la peau de son élève histoire de le dissuader de répliquer.

- Vous êtes bien observateur... C'est une vertu appréciable...

Allez, un petit cup de brosse à reluire ne fait jamais de mal. Constatant que le vendeur clignait encore des yeux, légèrement ébloui, il enchaîna histoire de bien le ferrer.

- Nous allons prendre celle là! Elle lui ira à merveille! Mais je crois que vous avez mit un zéro de trop dans le prix...

Bien évidemment qu'il avait ca dans la tête dès le départ. Les yeux du vendeur brillèrent. Dans le code génétique du vendeur, il y avait celui du gripe-sous viscéral. Ceux de l'allemand brillèrent en réponse. Si il pensait que ce minable petit vendeur allait le plumer sans qu'il se laisse faire, et bien il se fourrait le doigt dans l'œil jusqu'au coude!
Et s'en suivit alors une négociation épique. Les arguments, les contres arguments et les contre ordres volaient. Dès que Kälte sentait que le vendeur reprenait du poil de la bête, voilà qu'il caressait le bras de son "amant". Sortait il un argument un petit peu plus défendable que les autres, et Kälte embrassait son élève en toute innocence. Et à chaque fois, son côté fleur bleue lui faisait faire une bourde argumentative que Kälte récupérait à son avantage. Ce petit jeu dura encore dix minutes, avant que finalement Kälte en ressorte victorieux avec la montre achetée à 30% moins cher que le prix initial dans une main, celle de Calyel dans l'autre, et un sourire radieux sur le visage.

-Merci beaucoup, et au plaisir! Nous reviendrons!!

Entrainant son élève par la main, il ressortit du magasin, avant, une fois la porte fermée, d'éclater d'un rire amusé et franchement rieur, avant d'ébouriffer les cheveux de son élève.

-Merci à toi. Et désolé de t'avoir tripoté!

Il en faut peu pour être heureux. Et l'humeur de Kälte venait de passer de normale (comprendre: mode glaçon) à radieuse (mode soleil)
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Calyel Nëlys
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Nov - 11:01

Calyel eut un mal de chien à ne pas éclater de rire. Jouer le jeu fut compliqué d'ailleurs. Essayez de paraitre sérieux alors que vous mourrez d'envie de rire. Alors il jouait le jeu, se mordant parfois la lèvre pour ne pas céder à la tentation. Un coup il volait au baiser, un coup il passait son bras autour de son épaule et caressait son cou, le tout en faisant son plus beau sourire. Charmeur un jour, charmeur toujours.
Finalement, après mainte et mainte négociation, Kälte réussit à faire baisser le prix de 30%. Fier de lui, il repartait, montre en main, l'autre toujours enlacée à celle de son élève. Il lui ébouriffa les cheveux, forçant Calyel à lui sortir une grimace de gamin agacé par ce geste. Vengeance ! Aussi répliqua t-il tout sourire :

-Pas grave prof. Et entre nous, je préférais la façon dont tu me tripotais dans l'ascenseur.

Oh que c'était vil est mesquin de sa part. En même temps c'était la pure et stricte vérité. Il préférait de loin leur petite aventure. Elle avait le mérite d'être amusante.
Sans lui lâcher la main, le grec continua à marcher, flânant devant les magasins. Il n'acheta rien par contre, ne trouvant rien pour faire son bonheur ou celui de son cousin. Ah si, juste un livre. Lui qui n'avait plus rien à bouquiner en ce moment. Et puis la bibliothèque de l'école, même si c'était une mine d'or, était surtout garnie d'ouvrage traitant au plaisir charnel. Et ça allait bien cinq minutes. Son livre dans la main libre, l'autre tenant celle de son professeur, il les mena vers un café un peu plus fréquenté que le premier. Et là au moins ils ne risquaient pas de mal finir dans des toilettes. Surtout que Calyel en revenait, et déclara avec un sublime sourire :

-C'est bon, il y a du papier dans ceux-là.

Cette fois ce fut son tour d'inviter le professeur. il se reprit un liégeois, ainsi que des qu'une part de fondant au chocolat. Kälte n'avait qu'à choisir. Quand on apporta les commandes, le grec savoura la mousse en premier avant de se mettre à touiller son chocolat.

-Même si cette journée a été des plus étranges, j'ai beaucoup apprécié. Pas simplement ... l'incident, mais la passer en ta compagnie. Tu es très différent de ce que j'imaginais.

En même temps, jamais Calyel n'aurait imaginé passer une journée en compagnie d'un de ses professeurs, et d'apprécier. Surtout ce prof à vrai dire. Celui que l'on traitait de glaçon. Un homme à la langue acérée, à la froideur sans égale. Ah les idiots, si ils savaient.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Nov - 19:31

Kälte avait sentit que son élève n’était pas loin du tout d’éclater de rire. Et tout en continuant la négociation, et en jouant le jeu de l’amoureux transi d’amour, il avait prié intérieurement pour qu’il n’en fasse surtout rien. Non, Kälte n’est pas un radin. Enfin, si, mais pas totalement. En effet, si il avait négocié comme un arracheur de dents, c’était bien, et d’abord, parce qu’il n’aimait pas se faire plumer alors qu’il était évident qu’il avait au moins doublé le prix parce que le lieu où le magasin était implanté s’adressait à une population appartenant à des classes moyennes-aisées. Et puis, ca, c’était quelque chose qu’il devait à son père, le professeur adorait négocier, lutter de pied ferme pour une chemise, une veste ou même un livre, simplement pour le plaisir d’échanger des piques avec un commerçant, lutter, et parfois même se laisser extorquer plus d’argent que nécessaire simplement pour saluer la performance argumentative de l’autre. Oui, Kälte aurait été comme un poisson dans l’eau dans un marché des vieilles villes magrébines. Je suis même persuadée qu’il aurait été capable de subitement discourir en arabe.
Et puis, il avait ainsi pu découvrir que son élève n’aimait pas trop qu’on lui ébouriffe les cheveux. Information très intéressante si il en est. Mais ceci n’empêcha pas le professeur de rougir comme une tomate et se prendre subitement d’admiration pour la vitrine de la boutique qu’il venait de quitter il y a moins d’une minute.

-Je ne vois pas de quoi tu parles…

Admirez l’une des meilleures techniques de défense du professeur de maintien de la sweet : la fuite pure et simple. Disons que c’est une technique qu’il emploie souvent, ce qui amène les élèves lui faisant des avances à avoir l’impression de s’être prit une claque givrée alors que ce n’est qu’un vent de blizzard. Il suivit encore son élève dans la gallérie marchande. Pour sa part, il avait fait ses achats, mais ca ne l’empêchait pas de regarder un petit peu tout ce qui se présentait à son regard, et ce pour le simple et bon plaisir de découvrir. Kälte est quelqu’un de curieux par définition. Pour sa part, il eut une main un petit peu plus heureux. En effet, il s’acheta des huiles de massage, et une balle rebondissante. Si, si, vous n’avez pas mal lu. Pourquoi donc ? Déjà parce qu’il avait constaté que les chats adoraient ca, et que ca les rendait totalement fous, et que Kälte en les regardant cavaler dans tous les sens, après avoir planqué les objets fragiles, était toujours mort de rire à les regarder, mais surtout parce qu’il avait tendance à toucher à tout lorsqu’il pensait à quelque chose ou s’ennuyait, et que entre un bout de laine, et une balle, cette seconde était quand même plus amusante.

Et puis finalement retour à la case salon de thé. Un léger sourire ironique avait étiré ses traits en pensant à comment ca s’était terminé la dernière fois qu’ils y avaient été, mais il n’avait rien dit, se contentant de se commander un morceau de crumble aux fruits rouges et un thé, aux fruits rouges également. Forcément si on se met à lui agiter ses péchés mignons sous le nez il ne va pas dire non. Le professeur savourait donc ses petites merveilles acidulées, confortablement installé sur sa chaise.

Par chance, il n’était pas en train de boire lorsque Calyel lui annonça cela, sinon il se serait probablement étouffé, ce qui aurait été nocif pour son image de professeur de mœurs. Ca fait pas crédible un type qui enseigne les bonnes manières en crachant son thé et en toussant comme un perdu, on en conviendra tous.

- Je ne vois pas pourquoi mais merci, ca me fait plaisir.

Kälte partait du principe qu’il était chiant comme la pluie, et que c’était pour cela qu’il se retrouvait tout le temps tout seul avec son chat, ses livres ou ses copies. Sans oublier qu’il n’était pas franchement attirant. Mais passons, les goûts et les couleurs, ca ne se discute pas ! Sentant que par diplomatie, il valait peut être mieux répondre quelque chose, il , attention tenez vous bien, répondit quelque chose !

- Moi aussi, j’ai passé une bonne journée. Nettement plus agréable que ce que je comptait vivre à la base.

Sans oublier qu’il y avait également eu un petit intermède ma foi délicieusement intéressant. Mais ca, nous n’allions tout de même pas en parler ici, il y a des oreilles indiscrètes qui pourraient entendre, et puis Kälte a encore une image à préserver. Mis à part celle de glaçon qui est définitivement foutue avec lui.

-Et bien, les fondants on l’air de te plaire ! C’est ton gâteau préféré ?

Oui, il avait encore fuit le dialogue, le fourbe, le lâche. Avec délectation, il lécha sa cuiller. Les fruits rouges, c’est vraiment le bonheur à déguster. Il faut d’ailleurs préciser que lorsque « l’incident » avait été mentionné, Kälte avait prit la couleur de la framboise qu’il avait avalé ensuite. Et évidement, il avait snobé cette partie de la phrase. Tout faire pour ne pas y penser, ou il allait encore piquer un fard.

- Tu as fait tes cadeaux pour Noël déjà ?

Il était en train de se dire que puisqu’il y était, il allait peut être faire les autres dans la foulée. Trouver un truc pour sa mère, pour son père et pour Joséphine, ca ne serait pas le bout du monde non plus. Lorsqu’on est en froid avec sa famille, il y a quand même un ou deux avantages, tout n’est pas tout noir. Kälte lécha le rebord de sa tasse avant d’y tremper les lèvres. C’était un tuc qu’il avait prit il ne savait pas où, ni comment. Lécher les cuillers et les rebords de ses tasses, il y a pire quand même.
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] - Page 2 Icon_minitimeMar 7 Déc - 10:43

Si il aimait les fondants ? C'était peu dire. Il ADORAIT ces douceurs chocolatées. Calyel en était fou, au point que son odorat avait développé, voir sur-développé, la case "fondant au chocolat". En cours c'était le dessert qu'il réussissait le mieux et obtenait toujours d'excellentes notes. Mais plus encore, il préférait gouter ceux des autres. Pour conquérir le grec, lui préparer un fondant. Simple et efficace. Après avoir avalé une autre bouchée, il répliqua, la cuillère levée haut :

-Si j'aime ? C'est mon pêché, le meilleur dessert de ce monde !

La conviction transparaissait dans sa voix. Que personne n'aille le contredire à ce sujet. De toute façon cela serait une perte de temps. Il aimait les fondants au chocolat, point final. Rien, aucune force au monde, ne le ferait changer d'avis sur la question.

D'excellente humeur, le grec bavardait joyeusement avec son professeur. Pour cette journée, Kälte ne porterait plus ce titre. Il serait simplement une connaissance avec qui il avait partagé un bon thé. Il ne manquait pas de remarquer que l'aîné se forçait à faire la conversation. Calyel n'était pas né de la dernière pluie, et se doutait bien qu'un homme agoraphobe devait avoir quelques difficultés à tenir la conversation avec un parfait inconnu. Surtout quand on venait de se faire ledit inconnu dans une cage d'ascenseur. Plus encore quand l'inconnu en question était son élève.
Vint alors la question primordiale de Noël. Calyel n'aimait plus cette fête. Il la passait seul depuis la mort de son grand-père. La famille, un sujet sensible. Le grec était très attaché à sa famille qui ne comprenait plus que son cousin, Silas. Hélas il ne le voyait plus beaucoup, et il lui manquait. Calyel avait perdu sa mère lorsqu'il était encore petit. Elle était de santé fragile, et avait succombé des suites d'une maladie. Son père l'avait tenu responsable, disant de lui qu'il était un enfant trop turbulent, causant du soucis à sa mère. Seul restait son grand-père. Un homme bon, simple, qui lui avait transmis sa passion de la cuisine, et l'avait élevé comme son fils. Calyel l'aimait. Mais lui aussi était partit, le laissant seul. Depuis ce triste jour, le grec refusait de rentrer chez lui. Ne pas affronter la réalité était tellement plus plaisant. Alors Noël le déprimait, parce que cette fête lui rappelait qu'il était seul.

Le jeune homme soupira, fixant sa tasse avec lassitude, un sourire un peu triste aux lèvres. En fait, il n'avait qu'un seul cadeau à acheter. Celui de son cousin. Il répondit à la question en grignotant un Speculos :

-Non, il faut que je trouve un cadeau pour mon cousin, et j'aurais tout acheté.

Comment ne pas trop s'étaler sur le sujet. On pouvait comprendre qu'il avait déjà acheter les autres cadeaux, alors qu'en vérité il n'y avait qu'un seul présent à trouver. Tient, qu'est-ce qui ferait plaisir à Silas ?

-Et toi ? Vu les relations tendues avec ton père, d'après ce que j'ai compris, tu ne passe pas Noël dans ta famille.

Il leva les yeux vers le professeur et lui sourit.

-Tu voudrais passer les fêtes avec moi ? Je suis tout seul aussi. Plus on est de fous plus on rit non ?

C'était tout Calyel ça, inviter quelqu'un qu'il ne connaissait pas à passer les fêtes avec lui.

-Sauf si cela est contraire à votre éthique que de passer cette période avec un de vos élèves.

Quoique, se faire son élève ne devait pas non plus faire partie de ses principes. Mais on n'en était jamais sûr.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] - Page 2 Icon_minitimeMer 8 Déc - 20:55

En constatant l’enthousiasme de son élève, le professeur ne put retenir un éclat de rire amusé et léger. Il faut constater tout de même que quelqu’un qui prend une pose à la superman pour vanter les mérites des fondants au chocolat dans ce bas monde rempli de tartes aux brocolis et de soupes de poissons avariées, ca a tout de même de quoi faire rire. Il n’y avait rien de moqueur, attention. Lorsque Kälte se sent détendu avec quelqu’un, il est beaucoup, beaucoup plus spontané que lorsqu’on le prend pendant ses cours. Non, pas le prendre de cette manière. Il y a déjà eu droit dans l’ascenseur, vous n’allez par recommencer quand même, si ?

- Avec un enthousiasme pareil, on se demande pourquoi tu n’a pas déjà fait ériger un autel en l’honneur des parfaits…

Et voilà que le glaçon se mettait à plaisanter d’un air tranquille et souriant avec son élève. Franchement, rien ne va plus, mes amis. Rien. Rien de rien du tout. C’est al crise, voilà. On va tous mourir, les gays et les beaux gosses d’abord ! *sors*.
Pour la part de Kälte, mettez lui un parfait à la fraise, ou bien une charlotte aux fruits rouges, et je vous assure que je ne réponds plus de ses actes. La preuve, nous en salivons d’avance rien qu’en y pensant. Si jamais il n’y a pas trop de témoins, il y fera un sort sans même chercher, ou tergiverser sur les droits des gâteaux à la vie et à une exécution sans douleur. C’était d’ailleurs ce qui était en train d’arriver à sa pâtisserie, en même temps qu’il souriait d’un air assez tendre et nostalgique. Ce sourire était la raison pour laquelle il préférait éviter de trop en manger en public.

Le sujet de noel lui apprit qu’il semblait avoir touché une corde sensible. Alors lui aussi, il n’aimait pas trop ces fêtes ? Noël, c’est génial. Lorsqu’on est entouré de gens qu’on aime et qui nous aiment. Lorsque ce n’est pas le cas, de voir tout ce beau monde heureux et bien entouré, ca ne fait que nous renvoyer en pleine figure la tristesse de notre solitude. Immédiatement, le professeur s’en voulut un peu de lui en avoir parlé, et cela se traduisit sur son visage par un mordillement de lèvres, et un regard qui s’était immédiatement baissé sur sa tasse de thé. Quand je vous dis qu’il est beaucoup plus spontané, une fois mis en confiance !

- Alors tout va bien, tu es dans les temps !

Il avait tenté de redresser un petit peu le coup en se mettant à sourire d’un air joyeux, et en tentant au passage de mettre de l’enthousiasme dans sa propre voix. Lui et sa grande gu***e, ca lui apprendra à parler inutilement. Il ferait franchement mieux de se taire définitivement, ca sera mieux pour tout le monde.

- Non, ca sera mieux pour tout le monde. Ils n’auront pas à se souvenir que leur unique héritier n’est qu’un dégénéré, et moi je n’aurait pas à sourire à toutes leurs remarques.

C’était bien cette hypocrisie et cette haine ambiante déguisée en amour familial qui lui donnait envie de vomir. A chaque fois qu’ils n’avaient plus le choix et étaient forcés d’organiser une rencontre, il en faisait des crises d’angoisse une semaine avant, et trois jours après le temps de décompresser. Passer des heures et des heures à sourire et faire comme si on voyait qu’on n’était pas le bienvenu, c’est épuisant et franchement déprimant.

Surprit par la proposition de son élève, il le regardait à présent d’un air légèrement vide, la cuiller toujours en l’air, prête à transpercer d’un coup vengeur cette infâme charlotte qui n’avait commis pour seule crime d’être délicieusement appétissante. Sentant qu’il était tout de même censé donner une réponse, il se reprit et secoua la tête en tentant de calmer le léger tremblement qui avait prit ses mains. Surtout le cacher en fait. Pour ce faire, il avait entrelacé ses doigts avec un calme olympique.

- Ca me ferais très plaisir…mais ca risquerait de t’attirer des ennuis si jamais tout le monde sait que tu passes noël avec un de tes professeurs, tu ne crois pas ?

Il avait du mal à comprendre cette spontanéité qui l’avait amené à l’inviter alors qu’ils se connaissaient depuis moins de six heures… depuis moins de six heures en temps qu’humains, plus en temps que prof/ élève, s’entend. Mon dieu…Il avait couché avec un type qu’il ne connaissait pas depuis plus que quatre heures ! Il fut sur le coup affreusement tenté de se jeter par la fenêtre pour mettre fin à ses jours.

- Enfin, tant que c’est avec l’homme que je passe noël, et pas l’élève…

Il rougit légèrement en se rendant compte qu’il avait parlé à voix haute. Il devait se calmer ! C’était à lui de maintenir une distance entre eux deux, sous peine d’être en faute si ils se remettaient à…. Pourquoi il y pensait d’ailleurs ?! Non, ca n’arriverait pas. Ca ne devrait pas arriver.

- Je t’offrirait le plus gros fondant du monde !

Il avait tenté de détourner la conversation. Grand bien lui en fasse. Mais dans ce sens là, ca sonnait presque comme une acceptation. Dommage, les glaçons quand ca panique, ca fait des erreurs. Le professeur serra ses mains entre elles en inspirant doucement pour essayer, encore une fois, de se calmer.

- Qui est l’heureux élu à qui tu dois offrir le dernier cadeau ?

Tentant de retrouver un minimum de clarté dans ses pensées, il acheva sa tasse, et porta un coup mortel à la charlotte. D’ici une minute, il était certain qu’elle ne survivrait pas. Repose en paix, ma petite. Sache que ta mort n’aura pas été vaine ! Il leva les yeux vers l’horloge qui se trouvait au dessus de lui. Ca faisait déjà tant de temps ?! Certes, il passe vite quand on s’amuse, mais là, c’était pas qu’il avait passé, il s’était carrément envolé !

- En parlant de cadeaux, si on envoie des chocolats pour noël, tu penses que ca passerait, ou ca n’irait pas ?

Pour la saint valentin, ca passe, mais noël, on risque plutôt l’incident diplomatique. Enfin, je dis ca, je dis rien.
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Calyel Nëlys
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] - Page 2 Icon_minitimeJeu 9 Déc - 16:07

La réponse positive fut accueillit avec joie par l'élève. Il ne passerait pas les fêtes tout seul, et en plus avec quelqu'un d'intéressant. Quelle chance ! Bon d'accord c'était son professeur, mais cela ne changeait strictement rien. D'ailleurs Calyel n'eut pas vraiment la présence d'esprit de se demander si cet accord était réel ou non. Pour lui c'était bon, et il ne remarqua pas la gêne de l'aîné. Il faudrait qu'il trouve où ils passeraient les fêtes. Oh tient, au village d'hiver ce serait bien. Déjà tout excité à cette idée, il répondit un peu précipitamment :

-Naturellement que ce sera l'homme face à toi. Manquerait plus que je sois obligé de me comporter comme un élève pendant mes vacances !

L'air scandalisé lui allait à ravir. A l'entendre, Calyel était mauvais élève. Mais pas du tout, c'était même plutôt l'inverse. En dehors des matières qu'il n'aimait pas, il s'en sortait bien. Un paresseux acharné du travail ... Non pas vraiment en fait. A vrai dire, le grec voyait le rapport travail/repos. Si il travaillait immédiatement après les cours et n'accumulait pas le retard, il avait toujours plus de temps à accorder à ses loisirs, et se libérait le weekend entier. Voilà donc le secret de Calyel : la tranquillité de la fin de semaine le motivait.
Bien, cela expliqué, revenons en au sujet principal. A savoir : Kälte.

-Non, pourquoi j'aurais des ennuis ? Je ne fais rien de mal à passer les fêtes en ta compagnie, et si on ne reste pas à l'école tout va bien.

Il lécha sa cuillère, pensif avant de déclarer en la secouant en l'air, tel un chef d'orchestre maniant la baguette :

-Et si on les passait au village d'hiver ? Il y a des chalets, on pourrait en louer un et fêter Noël là bas. Bon je ne pense pas qu'on aurait un sapin, mais ce sera toujours mieux que rien.

Ce que l'étudiant ne voyait pas (encore) était le caractère peut être trop intimiste de cet endroit. Non lui tout ce qu'il voyait c'était la neige, la bonne nourriture, et l'alcool. Et éventuellement les cadeaux. Oui les cadeaux ... Calyel sursauta, lâchant sa cuillère.

-Ah mais je dois t'offrir un cadeau alors ! Ah mince je ne sais même pas ce que tu aime ! Bon, j'improviserais.

Le sujet des cadeaux occupa une bonne partie de la conversation par la suite. Calyel mordillait son couvert, la tête posée dans sa main. Autant dire que face à un prof de maintient il ne faisait pas preuve d'élégance et de bonne manière.

-Silas, mon cousin. Il me manque juste son cadeau. Ensuite ce sera bon.Sinon pour les chocolats ... Si ce sont d'excellents chocolats oui. Il ne faut pas lésiner sur le prix, une belle boite, bien présentée, bien emballée, oui je pense que des chocolats feront l'affaire.


C'est ce qu'il faisait pour son père. Inutile de s'encombrer et se casser la tête pour un cadeau, des chocolats faisaient largement l'affaire. Le père répondait par une charmante carte et un virement sur le compte en banque de son fils la semaine suivant la réception du paquet.

Ces détails réglés, le grec sortit son portable, parce que oui il en avait un. L'engin ne servait quasiment pas étant donné qu'il ne donnait jamais son numéro, qu'il n'envoyait pas de messages et n'appelait qu'en de rarissimes occasions. Le plus souvent c'était pour se plaindre auprès de son opérateur. A se demander pourquoi il en avait un. Et bien pour une fonction optionnelle mais pourtant pratique, non pas le réveil, mais bien l'affichage de l'heure. Son portable lui servait de montre. Pourquoi ne pas avoir acheté de montre en ce cas ? Eh bien parce que le grec ne portait aucun bijoux, et qu'une montre au poignet lui donnait l'impression d'être attaché. Un portable c'était parfait. Bref. Un coup d'œil à l'écran lui indiqua que peut être il faudrait songer à rentrer. Ou pas d'ailleurs. Car en ce samedi, jour de solde et de weekend, Calyel avait quartier libre. Problème : comment occuper sa soirée ? Hum ... L'étudiant leva les yeux vers son professeur. Puis ce sourire carnassier étira à nouveau ses lèvres alors qu'il demandait d'une voix trop innocente pour être honnête :

-T'es pris ce soir prof ?

Un rancart ? Oh que oui c'en était un.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] - Page 2 Icon_minitimeVen 10 Déc - 16:18

En entendant sa réponse, il su qu'il était foutu. Comment il allait bien pouvoir faire pour lui expliquer que en fait non, par principe et bienséance, ils n'allaient finalement pas faire ca alors qu'il avait déjà donné apparemment un accord (demi accord dirons nous) qui avait été prit comme un assentiment total? Impossible. Kälte était dos au mur, et ce n'était que maintenant qu'il en avait malheureusement conscience. C'est la crise, mes amis, et la bourse n'a pas fini de faire des siennes!! Les bourses sont têtues de toute manière.. Il se mordilla donc la lèvre en cherchant désespérément une sortie de secours. Sans en trouver aucune, ca va de soi, sinon ca ne serait pas amusant. Oui, les créatrices sont des sadiques, et elles en sont parfaitement fières, et même plus!

- Soit dit en passant, il va bien falloir le temps de faire tes devoirs...

Admirons cet esprit professionnel de tout feu, splendide, motivé et motivant, plein de force et d'abnégation. Oui, je vais arrêter là, la lapidation ne m'a jamais, je dois bien l'avouer, tenté. Bref. Il arrivait souvent au professeur de parler sans réfléchir. Surtout parce que en fait, sa langue lançait ce qu'il pensait tout bas. Par chance, ce phénomène n'arrive que lorsqu'il est en confiance. Imaginez si en plein milieu du cours il déclare subitement "j'ai envie de baiser" en regardant rêveusement par la fenêtre! Certes, ca serait magnifique à voir, mais sérieusement, sa splendide réputation de professeur intouchable et in touché serait alors totalement foutue par terre. Mais bon, côté réputation, pour son grec d’élève, le professeur savait pertinemment qu’il était totalement foutu.

- … Oui… Tu as raison…

Mais comment vous voulez qu’il fasse si, bande de sadiques dégénérés, vous jetez à chaque fois ses arguments par terre ?! Et ben voilà, maintenant, il n’a plus d’autre choix que celui d’accepter sagement son châtiment. Quoi que, passer noël avec quelqu’un plutôt que d’être tout seul, c’est pas la mer à boire non plus.

- Oui, va pour le chalet… Je paierais la location…

Il en était arrivé à un tel point que tout ce qu’il se contentait de faire, c’était d’acquiescer mollement à toutes les propositions qu’on pouvait bien lui faire. De toute manière, foutu pour foutu, qu’est ce pas ca pouvait faire ? Et évidement que lui non plus, il ne voyait pas le moins du monde le caractère intimiste de la chose. Il voyait simplement le côté « loin de tout témoin gênant pouvant se monter des plans sur la commette », ce qui à ses yeux était une caractéristique essentielle de la chose. Le voyant sursauter, il sursauta de concert avec lui. Quoi ? Quoi ?! Qu’est ce qu’il se passe ?! Une attaque terroriste ?! Ah, non… Pire… Des cadeaux. Et pour la énième fois de la journée, nous vîmes le professeur rougir en agitant les mains d’un air embarrassé.

- Non non !! Ne te sen pas obligé, de toute manière, je suis habitué à ne pas avoir de cadeaux, alors ce n’est pas la peine de te donner du mal pour moi !

Gamin, il avait eu droit à des étrennes, un vague regard, et après on arrête de bouger parce que on est pendant une réunion familiale et qu’il faut rester sage et irréprochable. Il y avait bien eu William qui lui avait offert quelque chose, mais il était mort avant leur second noël, donc du coup, il n’avait pas eu à s’habituer à recevoir quelque chose. Mais bon, voilà qu’on reparlait du cadeau du paternel.

- Va pour les chocolats. Fourrés à la mort aux rats…

Dans ce genre de cas, le pire est qu’il ne plaisante qu’à moitié. En effet, ô combien de fois il avait désiré que son père meure d’un brusque accès d’anévrisme… Et combien de fois s’était-il souvenu que si jamais le Papa il clamsait, ca serait à bébé Kältoune de gérer la grande et jolie petite entreprise qui ferait bien chier son monde à gérer… Surtout qu’il était de bon ton que si jamais l’héritier était célibataire en prenant la succession, l’heureux successeur se devait de prendre la main d’un de leurs principaux partenaires commerciaux. Ca l’affichait bien, et ca aidait les affaires à aller pour le mieux. Donc à chaque fois qu’il pensait très très sérieusement à devenir orphelin de père, il se ravisait en se rappelant que sa petite vie tranquille de professeur lui convenait bien mieux.

Il arqua les sourcils, légèrement surprit par sa question. Voilà qu’il avait recommencé. Kälte avait une facilité presque insultante à se perdre dans ses pensées et à ne plus en bouger. Même en plein milieu d’une conversation. Surtout en plein milieu d’une conversation.

- Pardon ? Oh…Euh… Non…

Il se mordilla la lèvre en observant le sourire de son élève. Pourquoi il souriait comme ca ? Qu’est ce qu’il avait fait ? Pourquoi il lui avait demandé ca lui déjà… Attendez. On rembobine tout… Non, ils n’avaient pas parlé de ce qu’ils feraient dans la soirée… Pas plus de qui ils comptaient voir…

-Pourquoi ?

Il aurait peut être mieux fait de mentir… mais lui et sa candeur naturelle, il n’arrive pas à s’empêcher de dire la vérité avant de réfléchir aux complications futures. Kälte finit d’achever sa pauvre, et pourtant délicieuse charlotte, sa tasse de thé ayant déjà passé l’arme à gauche, et puis il se leva, ayant constaté que son élève aussi avait terminé de prendre son en-cas. Vu qu’il avait regardé l’heure et embrayé sur ce soir, ca voulait sans doute dire qu’il était l’heure de partir avant qu’ils ne se fassent jeter dehors.

- On devrait peut être y aller, je sens que la gérante a envie que tout le monde dégage pour pouvoir fermer…

Il se mordilla encore une fois la lèvre tout en enfilant sa veste. En fait, il réfléchissait merveilleusement à ce qu’il fallait dire dans ce genre de cas… E finalement, décidant d’improviser, puisque c’est bien ce qu’il faut faire…

-Tu fais quoi après ?

On parlait bien d’improvisation. Il ne se rendait simplement pas compte qu’il venait de laisser la porte ouverte face au démon !
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