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 Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]

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Kälte Wynn

Kälte Wynn

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MessageSujet: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeLun 4 Oct - 20:02

- Excusez-moi… Bougez…..

Kälte poussa un soupir blasé. Pourquoi il y avait tant de monde dans cette saleté de boutique ?! Il détestait venir là… En fait non, il détestait faire les boutiques lorsqu’il y avait du monde partout où on regardait. Alors pourquoi il était là, hein ? Et bien parce qu’il n’avait pas le choix pardi ! En fait, tout avait commencé ce matin. Déjà, quatre heures du matin…

»Hmmm….. Josephine…..

Un nouveau gémissement ponctua l’attaque de la fourbe. Mais que faisait donc le professeur à des heures indécentes, et à produire des sons indécents ? Et bien le brun subissait présentement les attaques d’un félidé en manque d’attention. Depuis quand possédait-il un chat ? Et bien il ne le possède pas, malheureusement, c’est lui qui se fait posséder, nuance. En fait, il l l’avait trouvée dans la rue, maigre, malade et visiblement en manque de câlins, et il n’avait pas pu se retenir de la prendre, la nourrir et la soigner. Et depuis, la veule était pour ainsi dire installée à résidence. Quoi qu’il en soit, à 4 heures, elle avait décidé que son « maître » se devait de la contenter de sa dose quotidienne de câlins. Il avait donc grommelle, l’avait caressée, gratouillé derrière les oreilles, puis avait finit par s’endormir tandis qu’elle lui pétrissait la poitrine de ses griffes.
Et puis…

Brrrrrrrzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

L’enseignant jeta un regard homicide depuis les profondeurs douillettes de sa couette à son enfoiré de téléphone. Pourquoi il vibre, ce con…. Il l’attrapa, l’assassina encore du regard, le prit, l’ouvrit, puis…

Meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde !

Que se passé t-il donc? Rien. Rien de spécial à l’échelle de l’humanité. Et pourtant assassin pour lui. Demain, c’est l’anniversaire du paternel. Oh oui, les deux sont pour ainsi dire en froid pour employer le plus bel euphémisme du monde. En réalité, ca a plus des allures de guerre froide. Alors d’un commun accord, Kälte ne remet plus les pieds en Allemagne, et fait en sorte de ne pas salir plus le nom des Wynn que ce qu’il pourrait être déjà en échange de quoi son géniteur ne lui envoie pas de tueurs à gage et ne le déshérite pas. Et afin de représenter cette entente cordiale, les deux s’envoient leurs cadeaux d’anniversaire afin de se rappeler mutuellement qu’ils ne s’oublient pas, et n’hésiteront pas à faire le plus grand mal. C’est beau l’amour filial, hein ?

Mais malheureusement, il avait oublié. Pas de sa faute, c’était la semaine des exams, alors il y avait pas pensé, merde ! Mais un savant calcul lui avait apprit que la poste étant en grève, il pourrait employer cette excuse pour expliquer son retard de quelques jours qu’induit l’éloignement géographique.
Ni une, ni deux, il sauta dans ses vêtements et courut jusqu’à une boutique. Mais seul souci… Un samedi des soldes, c’est bondé. Ce qui justifiait à présent son agacement, empiré par le fait qu’il y avait une troupe de dindes humaines qui gloussaient en lui jetant des regards absolument pas discrets, qu’il y avait du monde, et que la chemise qu’il avait enfilée avait les boutons du haut cassés, ce qui révélait son torses, et les griffures qu’il avait au niveau de ses clavicules. A croire que ca donnait des idées à certains… Tssss…

- Pardon… Faut que je passe !!

Il inspira profondément. Ne pas tuer qui que se soit… Ne pas les tuer… Vous avez déjà vu un agoraphobe coincé au moment des soldes vous ?
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Calyel Nëlys
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeDim 21 Nov - 13:54

Samedi, jour de libération du personnel étudiant, donc de lui. Oh joie ! Mais maintenant il fallait trouver comment occuper sa journée, ce qui s'avérait être un exercice difficile. Très difficile même. Déjà il était certain que le grec ne resterait pas cloitré à l'école. Il devait sortir, voir du pays, autrement dit la ville. Problème : il faisait froid dehors, dans les dix degrés. Or, lui n'était pas habitué à de tels extrêmes. Prenant son courage à deux mains, Calyel s'emmitoufla dans son manteau et son écharpe et ouvrit la porte de l'entrée de l'école pour mettre un pied sur le béton gelé. Immédiatement il frissonna. Seigneur mais qui avait décidé du climat anglais ? Pestant contre cette divinité fourbe et cruelle, il se dirigea vers l'arrêt de bus, direction le centre commercial.
Même assit sur son siège il restait planqué sous la couche épaisse du manteau. On pouvait entendre, si on se plaçait suffisamment près, les grognements intempestifs de l'étudiant. Mauvaise humeur qui décourageait quiconque de venir le rejoindre sur le siège d'à côté. Pourquoi le centre commercial d'ailleurs ? Il n'avait rien à acheter. Pas de cadeau, même si Noël approchait et que la tradition veuille qu'on aille en repérage dans les magasins. Chose stupide puisqu'on remarquera sans peine que ce qu'on a repéré disparait au moment de l'acheter. Un des mystères du commerce que le grec ne s'expliquait pas. Et ce n'était pas un fait typiquement anglais, non. Dans toutes les villes de tous les pays du monde c'était la même chose. Un complot à l'échelle internationale.

Le bus s'arrêta juste devant l'imposant centre commercial, grande tour s'élevant sur plusieurs étages. Un immense escaliers menait à l'entrée, bordée d'arbres et de fleurs un peu gelées pour celles qui tentaient de rester tête haute. A peine descendu il pesta plus encore. Jour de solde. Comment avait-il pu oublier un détail pareil ? Jour de solde signifiait foule, donc étouffement, bousculade, énervement, ennuis, épuisement, fatigue. Ce n'était pas bon pour lui cela. Tant pis, il ferait avec. Au moins il aurait chaud. Prenant son courage à deux mains, le grec inspira un grand coup et gravit les escaliers tel le héros montant affronter son adversaire, la flamme de la détermination au fond des prunelles. Flamme vite soufflée quand il vit par lui même la masse grouillante d'êtres vivants réunis au même endroit. Ils poussaient de partout, comme des pâquerettes ! Des femmes, des hommes, des vieux et des moins vieux, et des enfants. Eux étaient les pires de tous, ils braillaient, appelaient leur mère, tapaient une crise pour avoir le dernier nounours à la mode de chez Barbie. Vermine baveuse.
Calyel avisa l'escalator, sa porte de salut vers le deuxième étage. Ces engins aussi étaient fourbes. Surtout ceux en marche. Tout ça parce que la marche se formait sous le pied, et que si en montant on avait le malheur d'avoir le pied sur la ligne séparant deux marches, on se cassait la figure. Le tout en ayant l'air parfaitement ridicule. Par chance il ne se fit pas avoir. Profitant de ce petit répit, il dénoua son écharpe qu'il laissa simplement pendre autour du cou et déboutonna son manteau. Oui il faisait chaud ici.

Étape escalator terminée ! Et maintenant ? Coup d'œil à droite, coup d'œil à gauche. Parfumerie. Ah voilà qu'il y pensait maintenant, mais c'était là bas qu'il avait acheté un parfum plutôt agréable, qui ne lui donnait ni la migraine, ni la nausée. Bon il en avait oublié le nom, mais ceci n'était qu'un menu détail, il finirait bien par le retrouver. Comme à son habite, il se rendit sans se presser sur le lieu, mais se fit bousculer par une femme visiblement pressée. Geste impétueux qui eut le don de faire monter son agacement d'un cran :

-Vous pourriez dire pardon !

Pas de réponse. Ah les soldes, un enfer pour tout le monde. Pire encore à mesure qu'il approchait de la boutique. Maintenant il fallait tenter une percée. Soupir d'exaspération de l'étudiant. Et go ! Il se lança à l'attaque de ce mur humain, à grand renfort de "pardon, excusez-moi je voudrais passer" et de "bouges tes fesses empoté !" Déjà qu'à la base Calyel n'était pas un modèle de patience, mais alors là il ne fallait même pas exiger de lui l'once de cette qualité. Bien malgré lui il se retrouva à bousculer d'autres personnes sans le vouloir.

-Mais c'est pas possible de voir ça ! C'est bon il va pas s'envoler ton mascara !

Peut être n'était-ce pas le bon plan de s'en prendre à cette jeune femme. Surtout que son petit ami était juste derrière. L'homme toisa le grec.

-Comment tu parles à ma copine toi ?
-T'aurais préféré que je lui dise "excusez moi ma demoiselle auriez-vous l'amabilité de pousser votre fessier que je puisse passer et attraper un flacon de parfum" ?
-Tu te fou de moi, j'vais t'apprendre la politesse !
-C'est ça, quand on a les fesses de quatre personnes réunies on peut se la péter ! Ça fait bulldozer pour entrer ! Frimeur !


Ce qui devait arriver arriva, l'homme, furieux d'avoir été insulté, envoya son poing dans la figure de l'élève mais frappa une personne à côté. Calyel recula, bouscula un homme qu'il n'avait pas vu, visiblement aussi désemparé que lui, et ils s'étalèrent au sol. Il le reconnut alors, un prof de son école. Un prof de maintient. Super !

-Professeur Wynn ?
-Je peux savoir ce qui se passe ici ?


La question avait été posée par un homme imposant, habillé de noir, lunettes noires, peau noire, oreillette, vigile. L'insulté fut appréhendé mais désigna Calyel comme responsable. Le gorille haussa un sourcil, et sans rien demander de plus, attrapa l'élève et le professeur par le col pour les jeter hors du magasin.

-Pas de fauteurs de trouble, dégagez de là ! Et si vous recommencez je vous fais expulser !

Le grec se massait la nuque, c'est qu'il faisait mal ce gorille ! Et dans son malheur il était tombé sur un prof de l'école. Un mythe s'effondrait, ces gens avaient une vie ! Il se redressa et aida son aîné à en faire de même.


-Désolé de vous avoir mêlé à ça monsieur. J'avais oublié que c'était les soldes, je ne serais pas venu sinon. Sans rancune hein ?


Il lui sourit avant de voir l'état assez lamentable de ses vêtements. On aurait pu croire à autre chose. Et les griffures sur sa peau ne faisaient que renforcer cette impression. Chose qui le fit sourire alors qu'une voix dans sa tête lui rappelait que ce prof là avait une réputation d'homme glaçon. Difficile à croire quand on savait où il enseignait.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeDim 21 Nov - 21:03

En réalité, il existe une sentence proche du proverbe d’ordre général. A moins que ce ne soit déjà un proverbe, allez savoir. En tout cas, que ca en soit un, ou que ca ne le soit pas encore, il y a une chose qui est vraie et qui le restera jusqu’à une durée plus ou moins indéterminée : « Pour chaque problème, il y a une solution. » Notez le bien. Si ce n’est pas déjà un proverbe, d’ici une petite dizaine d’années au moins, il le deviendra. Quoi qu’il en soit, penchons nous sur le cas Wynn :
Problème : Il y a beaucoup de monde.
Solution : EVB
Qu’est ce qu’une EVB me demanderez-vous alors avec de grands yeux curieux et avides de connaissance ? Et bien, ce terme proche du néologisme est entièrement attribuable au professeur de philosophie de la joueuse écrivant présentement ces mots : « Monsieur ! J’y arrive pas ! » Avait alors demandé, à cette époque appartenant déjà au passé l’une des congénères de souffrance de celle-ci. Et au professeur de répondre « Il te faut une EVB : Euthanasie Vite et Bien. », le tout accompagné d’un sourire parfaitement carnassier et chaleureux. Les professeurs de philosophie sont les meilleurs. Quoi qu’il en soit, Kälte en était arrivé à la solution suivante : Si le monde te dérange, alors supprime le monde. Il en était arrivé à ce point, c’est triste n’est ce pas ? Quoi qu’il en soit, il contemplait à présent les parfums avec un intérêt tout à fait nouveau, et parfaitement justifié, lisant surtout avec attention les produits avec lesquels ils étaient faits. Si on mélange la « Passion Ardente » avec « Tentation sourde », il devrait alors y avoir un gaz qui endormirait tout le monde pendant six à huit heures, ou bien, si la dose était létale et l’exposition prolongée, entraînerait un coma plus ou moins irréversible. C’est fou tout ce qu’on peut apprendre lorsqu’on feuillette des livres au hasard n’est ce pas ? Mais pile au moment où le professeur Wynn entendant mettre au point son plan d’éclaircissement des rangs définitivement pollués de l’humanité, voilà qu’une silhouette attira son regard. Non, Kälte n’était pas en manque au point de subitement sauter sur le premier type baisable qu’il croisait. Si il regardait cette personne, c’était principalement parce qu’il était persuadé de l’avoir vue quelque part. Mais où… Ca, il cherchait encore.
Bon. Il ne peut pas l’avoir croisé quelque part dans la ville, car mis à part la fois où il s’est retrouvé dans un bordel sans trop savoir comment il avait fait pour y arriver, il n’y était pour ainsi dire jamais allé. Ca ne pouvait pas être un de ses anciens flirts car il se trouvait que sa vie sentimentale et sexuelle était au point mort depuis des années. Donc où…..
Et puis la lumière fut ! Un de ses élèèèèèèèves ! *bruit de trompettes exultatoires* (Non, ce mot n’existe pas, mais on va faire comme si) Encore une fois, nous avions la preuve en actes que Kälte n’était pas physionomiste pour un sou, et même pour un centime. Quoi qu’il en soit tout fier qu’il était d’avoir enfin réussi à situer qui était son élève, il mit un petit peu de temps à comprendre qu’il était plus ou moins pris dans une altercation avec un inconnu.

Là, luttèrent farouchement dans son esprit deux parts de lui : la première qui disait que c’était chacun sa merde, et qu’il n’avait qu’à pas s’ennerver contre des femelles faisant six fois sa taille de hanches, surtout accompagnées de leur petit copain qui s’amusaient à jouer aux fessiers-tamponneurs, et la seconde qui elle lui rappelait son devoir en temps qu’enseignant et qu’être humain. Notons également que la seconde était supplée de sa compassion, et de son état d’agacement face à ces femelles en mal de dépenses. Finalement, ce fut la deuxième qui vainquit avec fierté, et déjà, Kälte s’approchait dans le but d’aider un petit peu son élève. Et voilà déjà que le Kälte en question se prenait son élève dessus.

- Dirne von idioten !

L’avantage lorsqu’on est pas dans son pays, c’est qu’on peut se permettre de jurer pour peu que ce soit dans sa langue natale, car on sait alors qu’on a pu se défouler sans pour autant casser son image de professeur de MŒURS, et par conséquent de type qui ne traite pas l’abruti qui lui a balancé son élève dessus de putain de con.

Furieux alors qu’il se fasse jeter hors du magasin en étant totalement innocent, il se retourna juste à temps pour assassiner le gorille et l’autre pétasse à côté de son petit ami du regard. Etrangement, la pétasse en question frissonna en ayant l’impression que l’air venait de se rafraîchir. Le regard de Kälte était meurtrier lorsqu’il le voulait, et qu’il était énervé.

- Non, je vous en veux à mort. D’ailleurs je vais de ce pas vous faire expulser de l’école.

Attention, ce jour est un grand jour, Kälte venait de faire preuve d’humour ! Noir en l’occurrence, plus de l’ironie en réalité, mais de l’humour tout de même. Il se redressa en soupirant, et réajusta le col de sa chemise sans boutons du haut. Au moins avait il la satisfaction de savoir que le vigile avait à présent une splendide griffure qui lui courait du coude jusqu’au poignet. Et oui, que voulez-vous, il faut se consoler comme on peut. Il passa une main dans ses cheveux, avant finalement de décider par comodité de les attacher pour qu’ils cessent de lui tomber dans les yeux.

- Dites. Si vous avez un cadeau à offrir à un vieil homophobe et réactionnaire qui se prend pour le roi du monde, vous choisiriez quoi ?

Au point où on en est… En fait, Kälte était désespérément à la recherche d’idées, mine de rien.
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeLun 22 Nov - 9:28

Eh ? Expulser de l'école ? Ce n'était pas un peu radical comme punition ça ? En plus il n'avait même pas fait exprès ! Et puis, et puis ...

-Vous ne pouvez pas ! On est pas à l'école ici, vos pouvoirs de profs sont nuls à partir du moment où vous franchissez le portail de l'école !

Calyel et la politique, toute une histoire. Il connaissait par cœur le règlement pour l'avoir recopié à n'en plus finir. Et cette règle là se trouvait page 43, paragraphe cinq, ligne douze. Et plus précisément il s'agissait de l'article sept du livre deux sur "Le personnel enseignant", alinéa deux.
D'un point de vue purement constitutionnel, il tait impossible que le professeur le fasse expulser. Ce moment de panique passé, il comprit qu'il y avait derrière ces mots de l'ironie. Mouai, niveau humour on avait vu mieux.
S'apprêtant déjà à répliquer que ce type était franchement consternant et stupide de venir faire ses courses un jour de solde, il fut coupé net dans son élan par la question posée. Un cadeau ? Notons que toute autre personne que Calyel aurait tout de suite compris plusieurs choses concernant le professeur. De un qu'il était en froid avec quelqu'un pour en parler de cette façon. De deux qu'il était homosexuel. Et de trois, que ces deux informations combinées devaient faire immédiatement penser au patriarche de la famille. Soit son grand-père ne pouvait pas le voir en peinture en raison de ses préférences sexuelles, soit il s'agissait de son père. Ou beau-père dans le cas d'un remariage, mais ne nous égarons pas. Calyel lui resta coincé sur le mot cadeau. Ces autres informations n'était pas d'un réel intérêt pour lui. Après tout, qu'avait-il à en faire de la vie de cet homme ?

Un cadeau. Voilà qu'il lui posait une colle. Il n'offrait pas de cadeau, à la rigueur une carte. Et on ne lui en offrait pas non plus. Alors en trouver un pour quelqu'un qu'il ne connaissait même pas, cela relevait limite de l'impossible. Le grec fixa le professeur un long moment. Très long moment. Et finalement il répondit avec le plus grand sérieux :

-Tout dépend de la relation que vous entretenez avec cette personne. Mais à vous entendre parler je dirais qu'elles ne sont pas top. Bon alors, si vous voulez jouer la carte de la provocation je dirais des sous vêtements sexy avec un sublime mannequin sur l'étiquette. Si vous préférez la subtilité, un parfum assez chic sans être trop cher, au nom équivoque.

Un petit coup d'œil aux boutiques avoisinantes et il allongea la liste de cadeaux possibles :

-Un truc dont il n'a pas besoin, que vous savez qu'il possède mais vous faites genre d'avoir oublié. Sinon le grand classique : une carte. En prétextant que le service de poste a perdu le cadeau en route, et que vous en offrirez deux l'année prochaine, ce qui vous laissera pleinement le temps d'y réfléchir.

Lui qui était en froid avec son père connaissait ce genre de technique. Quoique le grec se contentait généralement d'une simple carte ce vœux à Noël, nouvel an, et l'anniversaire. Trois cartes dans l'année était amplement suffisant pour cet espèce d'hypocrite à la noix qui lui servait de géniteur.
Osant un sourire histoire de détendre l'atmosphère, l'étudiant s'approcha un peu. Que d'ondes négatives ! Mais au moins il avait trouvé son occupation du samedi après-midi.

-Nous ne sommes pas en cours, alors laissez tomber le vous et appelez-moi Calyel.

Lui qui avait espéré trouver un peu de chaleur en venant ici, voilà qu'il passait la journée avec un glaçon. Et le pire, c'est qu'il le voulait bien !
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMar 23 Nov - 9:11

Forcément, sa tentative d’humour ne fut pas perçue. Etrangement, il s’y attendait un petit peu. Kälte, le Professeur Kälte ne pouvait pas faire de blagues, ce n’était pas quelque chose de courant, encore moins normal. Le Professeur Wynn ne pouvait être que quelqu’un de froid, frigide même, qui n’avait aucun humour ou sentiment humain. Et ne parlons pas de sa libido, il n’y en a pas ! Si seulement ils savaient, les pauvres.
Quoi qu’il en soit, il n’avait pas pu retenir un léger éclat de rire à sa réaction. On reconnaît facilement les mauvais élèves, ou du moins les élèves les plus dissipés. Ce sont ceux qui connaissent par cœur le règlement de l’établissement. Heureusement si le rire n’avait pas pu être retenu, il avait pu s’empêcher de lui ébouriffer les cheveux en déclarant un « il est mignon le petiiiiit » moqueur, mais tout de même chaleureux. Il avait tout de même une petite réputation à tenir, zut ! Certes, ce rôle qu’on lui avait collé sur le dos assez éloigné de la réalité sur certains aspects était un petit peu blessant, mais il était tout de même amusant de tourner les autres en bourrique, et sourire à leurs dépens. On ne renie pas son éducation, même si parfois on aimerait.

Il avait pensé qu’il dirait quelque chose, mais apparemment, sa question le prit au dépourvu. Même lui commença à se sentir gêné, vu le temps durant lequel il l’avait fixé. Quoi ? Ce n’est pas normal pour les gens normaux que de demander un conseil ? Il avait fait une gaffe ? Kälte passait tellement peu de temps en société qu’il blessait, ou se couvrait de ridicule parfois sans même s’en rendre compte. Lui, les seuls repères qu’il avait, c’étaient les réceptions mondaines auxquelles on l’avait fait participer, et les rares fêtes de campus auxquelles, par miracle, William le traînait. Dans l’un, c’est un panier de crabes où tout le monde se tire dans les pates, dans l’autre, le taux d’alcoolémie est tellement élevé qu’on a beau essayer, on peut tout se permettre sans même un seul état d’âme. Il se mordilla donc la lèvre, signe évident de gêne chez lui, lorsque, enfin, à son grand soulagement, il lui répondit.
En entendant l’idée des sous-vêtements, il haussa un sourcil, avant de se remettre à rire. La tête de son géniteur, même dans son imagination, était parfaitement magnifique.

- Si je lui envoie ca, son cœur n’y survivra pas. Et je n’ai vraiment pas envie de retourner en Allemagne pour le moment…
Effectivement, le vieux n’avait pas pu le déshériter à cause des lois en vigueur. Si jamais il mourait donc, son fils unique toucherait sa part d’héritage, assez conséquente ca va sans dire, et récupèrerait l’entreprise familiale. Or, si il la vendait, ses oncles et cousins divers le feraient exécuter sans le moindre état d’âme. Donc puisqu’il ne voulait pas mourir, il devrait rentrer pour faire tourner la boutique.
Il se mordilla la lèvre en suivant son regard. Il était plein de bonnes idées, le petit élève que voici ! Une vraie mine d’or pour lui qui n’en avait aucune.

- Je lui ai déjà fait le coup de la carte l’année dernière. Un millésime de son année, ca pourrait aller ?

Pourquoi pas du vin, hein ? Le seul souci, c’était qu’il n’était vraiment pas sûr de trouver du vin, surtout de plus de soixante ans d’âge dans un centre commercial.

- Non, ca marchera pas…

Il poussa un énorme soupir, fatigué par avance. Il réfléchissait plus à voix haute qu’autre chose à présent, le petit Kälte. Il se tira de ses profondes réflexions métaphysiques pour regarder son élève, pesant un petit peu le pour et le contre. Ayant enseigné dans des lycées, il avait prit l’habitude de considérer ses élèves un peu comme des enfants. Mais c’était vrai que les élèves de la Sweet étaient des adultes. Il faudrait donc qu’il revoie ca… Ils avaient combien d’écart, tous les deux ? Pas plus de six ans sans doute…

- Comme v…tu veux, Calyël…

Les habitudes ont la vie dure, que voulez vous. Il se gifla intérieurement en s’admonestant à la discipline. Tu. Tu. Tu. Tu. Tu.

- Et… toi, tu cherches quoi ici ?

Allez, on PEUT tous le faire, n’est ce pas. Sans trop y faire attention, il replaça une mèche rebelle derrière l’oreille de son élève. Pour Kälte, tutoyer quelqu’un entraînait sans même qu’il s’en rende compte un rapprochement physique en plus de vebal qui pourrait être interprété par ceux qui ne le connaissent pas (donc par tout le monde) comme un début de drague.

- Tu veux que je te paye un café ? Tu as les joues encore un petit peu froides…

Après tout, il lui avait rendu service en lui donnant quelques idées, il lui devait bien ca.
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMar 23 Nov - 9:58

Au moins il le faisait rire, c'était un bon début. Bon il venait juste de se faire passer pour un élève turbulent qui passait sa vie au bureau du directeur. Ou alors pour un élève modèle qui connaissait le règlement par cœur en ne l'ayant lu qu'une seule fois. Mais cette hypothèse était peu probable. Rien ne coûtait d'espérer non ? Le professeur déclina l'idée, penchant pour un millésime. Alors là, Calyel ne pouvait lui être d'aucun secours, il n'y connaissait rien en vin. D'ailleurs tout ce qui se rattachait de près ou de loin aux belles choses de la haute société le rendait malade. A le voir jamais on aurait pu croire qu'il était un fils de riche comme on dit. Et pourtant.

Né en Grèce, il est l'héritier de Sandro Kostas, un homme d'affaire important dans son pays et propriétaire d'une grande partie des entreprises chargées de fournir du matériel militaire de dernière pointe. Autant dire qu'il avait le compte en banque qui allait avec. Et que notre charmant grec avait envoyé bouler son paternel à grand coup de "vas te faire foutre". Les relations restaient glaciales depuis ce jour bénit, et lui vivait à la Sweet. Ce qui expliquait qu'il n'ait pas remis les pieds dans son pays depuis un moment. Enfin non, il y avait bien une autre raison mais il n'en parlait jamais. Et aborder ce sujet avec lui s'avérait être dangereux. Le risque de se prendre un coup en pleine figure avoisinant les 80%.

Finalement le prof passa au "tu" avec un peu de mal. Visiblement gêné, il ne cessait de se mordre la lèvre, ou de faire une tête bizarre franchement hilarante. Ce à quoi Calyel répondit en riant :

-Vraiment, t'es mignon pour un glaçon quand t'es comme ça prof.

Lui n'avait aucun mal avec le tutoiement. Certains auraient pu prendre ceci pour un manque de respect, mais ils n'étaient pas à l'école, donc cela ne comptait pas. Si le geste le surprit un peu, parce qu'il ne s'attendait pas à un revirement aussi brutal de comportement, il n'en dit rien. Au lieu de cela il le fixait, l'air de dire : "mais pourquoi tu fais ça ?" Question qui resterait sans réponse. Peut être qu'un homme plus "clairvoyant" aurait interprété ce geste comme une tentative de rapprochement promettant une fin de journée intéressante, et une soirée explosive. Mais pas Calyel. Non il n'était pas insensible aux charmes des belles personnes, et il était loin d'être frigide, juste qu'il ne voyait pas la subtilité dans les façons de faire. Avec lui il fallait être direct et exprimer très clairement ses envies. le grec partait du principe qu'il n'était pas devin et qu'il n'avait donc pas, par conséquent, à devoir comprendre les sous entendus. Même là où il n'y en avait pas.

-Oh oui un café ! C'est vrai que dehors il fait froid, je déteste le froid. De là d'où je viens il ne fait pas souvent un temps aussi détestable que celui que vous avez en Angleterre. Vivement le retour de l'été !

Il emboîta la pas au professeur, ou plutôt il prit les devants et l'emmena à un café non loin de là. Un endroit agréable, qui par chance n'était pas blindé malgré ce jour de solde. L'étudiant se laissa tomber sur une chaise, retirant manteau et écharpe. Quand le serveur se présenta, il commanda un café liégeois. Le prof payait, autant se faire plaisir non ?

-Ce que je fais ici ? Je passe le temps.

Réponse étrange certes, mais pourtant vraie. Il n'avait aucun achat de Noël à faire puisqu'il passerait cette fête seul. Pas de copine ou de copain, pas d'amis proche, plus de famille, rien à faire, aucune raison de rentrer en Grèce. Non vraiment, il sortait pour ne pas dépérir trop vite. Et aussi pour, peut être, se trouver quelqu'un afin d'occuper sa soirée. C'était de notoriété publique, le grec ne draguait que le week-end. Il se laissait draguer même puisque lui même trouvait cette activité fatigante.
Ah rectification, il devait trouver un cadeau à quelqu'un. Son cousin, la seule vraie famille qu'il lui restait. Bon, autant boucler cette affaire aujourd'hui. Avec une jolie carte pour accompagner le colis.

On apporta les commandes. Oh exquise douceur ! Le grec attrapa sa petite cuillère et se réserva la mousse en premier, lâchant un long soupir de contentement.

-Il n'y a pas à dire, c'est super bon. Au fait, c'est quoi ton prénom ? Je ne vais pas t'appeler monsieur Wynn au milieu du magasin.

La vision de la scène le fit rire. Ah oui vraiment, il aurait bien mis son professeur dans l'embarras.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMar 23 Nov - 10:29

Kälte cligna des yeux d'un air franchement surprit. On lui avait dit énormément de choses, mais mignon, ca n'en faisait pas trop partie. Pas du tout même. Beau, d'accord, sexy, certes, même si personnellement, il cherchait encore où ils étaient allé les pécher. Etant donné qu'en général, il s'étaient descendu un bon gros demi-litre de vodka avant, il leur pardonnait facilement, mais il cherchait parfois encore la réponse.

- Si tu le dis....

Ne froissons pas son interlocuteur en lui disant qu'il va directement dans le mur. Mais il n'en pensait tout de même pas moins. Lui. Mignon. La bonne blague. Kälte s'estimait moche, laid, inutile, sans aucun atout, qu'il soit physique et psychologique doublé d'un stupide de premier ordre, fruit d'une enfance passée à être considéré comme moins que rien par un père que, pour sa part, il adorait au point même que ca pouvait en devenir malsain. Pour lui, il avait cessé de rire et courir, n'avait fait que travailler et obéir, avait arrêté de sourire, mais ca n'avait pas suffit. Alors il en était venu à se dire que c'était de sa faute, qu'il ne serait jamais assez tout.

Kälte lui sourit gentiment, et simplement en voyant sa tête. Il n'y avait rien d'aguicheur ou de prometteur, et ce pour la simple et bonne raison qu'il n'y avait aucun lieu d'être. Il lui souriait parce qu'il avait l'air un petit peu surprit, alors il lui faisait comprendre que c'était simplement parce qu'il avait eu envie. Et également parce qu'il a choppé ce tic à force de lui même toujours devoir faire en sorte que les boucles rebelles de sa tignasse ne fassent jamais trop débraillées.

Il haussa un petit peu les épaules, sans pour autant cesser de sourire. Kälte, c'est comme les diesels (N'est ce pas très chère? Huhuhu *se jette*), il met pas mal de temps à allumer l'appareil à sourires, mais une fois que c'est partit, ca s'arrête plus!

- A force, en Allemagne, on s'habitue au froid. Mais je dois avouer que je préfère nettement lorsqu'il fait chaud.

Il ne ressentait ni l'un, ni l'autre. Du moins, il ne le montrait pas. Mais entre un grand jour de soleil, où l'on se sentait aussi bien que sous sa couette, et un jour tout gris, gelé avec tout le monde qui tire une tête de six pieds de long à cause de la température, il n'y a pas photo. Et puis, même si il n'aime pas s'y exposer, Kälte aime par définition le soleil. Un peu paradoxal, mais que voulez vous, on fait avec.
Kälte s'assit en face de lui. Le fait qu'il n'y ait pas beaucoup de monde lui plaisait grandement. Ca le changeait de cette affreuse cohue de tout à l'heure. Etant aussi aveugle que son élève, il n'avait pas comprit que c'était parce que le cadre était fait pour être intimiste, à la limite du sensuel. Ca a des avantages de souffrir de cécité psychologique. Lorsqu'il prit sa commande, le professeur en profita pour se commander un grand chocolat chaud, un verre de jus d'orange, et deux croissants, un pour son élève. Ayant du se lever en catastrophe, il n'avait pas eu le temps de manger. Et pour le chocolat, il préfère nettement ca au café, alors il ne se gêne pas. Etant d'humeur incroyablement sociable, il avait prit un croissant pour son élève. Si c'est pas gentil, ca.

- Avec tout ce monde, passer le temps relèverait presque du parcours du combattant... Enfin, vu que je suis agoraphobe, ca doit jouer aussi...

Il fit un sourire enjôleur à la serveuse qui leur amena sa commande bien qu'il ne s'en rendit compte qu'à moitié. La cruche partit avec des joues toutes roses, et le professeur poussa l'assiette avec le croissant qui lui était destiné vers son élève, avant de planter sa cuiller dans la mousse et la lécher doucement. Attendez, le meilleur dans n'importe quelle boisson, c'est la mousse, faut déguster!
Il hocha la tête pour appuyer son propos. Oui, le chocolat était même délicieux! Il penserait à revenir ici. Une fois qu'il doive replonger dans la jungle humaine.

- Ah oui, désolé, j'ai oublié! Je m'appelle Kälte.

Un couple de deux personnes passèrent. Bon, encore des gays, visiblement. Comment ca? Oui, deux hommes qui passent en se tenant la main et en se regardant comme si ils avaient visiblement l'intention de faire des choses peu catholiques dans les toilettes du café, c'est quand même visible. Le regard du professeur suivit la taille de celui de droite, tandis qu'il léchait encore sa cuiller.

- Hmmm.... Ca peut être, ca pourrait faire l'affaire...

Non, il ne parlait pas de l'arrière train (quoi que très intéressant) du jeune homme, même si vu là où il regardait, ca pouvait porter à confusion, mais plutôt de la chaîne qui en dépassait. Une montre à gousset, ca pouvait être un beau cadeau, non? Avec des dorures, et un cerclage en argent...

- Tu en dis quoi?

Il s'était retourné vers son élève en ayant oublié de parler de la montre avant, e qui pouvait encore porter à confusion. Mais que voulez vous, quand on a une créatrice sans pitié...
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMar 23 Nov - 11:21

Ainsi donc son professeur était allemand. Intéressant. Ces journées étaient agréables, on pouvait en apprendre plein sur des personnes qu'on ne voyait pas vraiment comme des êtres humains auparavant. Parce que chez les élèves courraient une rumeur comme quoi les enseignant n'étaient pas humains. On les voyait plutôt comme des créatures surnaturelles, vivant toujours à l'école, sadique, méchant, fourbe. Certains soupçonnaient l'existence d'une vie derrière ce costume de professeur. Calyel n'échappait pas à ça, même si il avait 24 ans, voir un enseignant en dehors de l'école était toujours une surprise. Cela détruisait le mythe en quelque sorte. On les pointait du doigt, la bouche ouverte semblable à un poisson, suivit de ces quelques mots : "mais vous faites vos courses !" Révélation numéro une : un professeur se nourrit d'autre chose que du désespoir de ses élèves.

Révélation numéro deux : un professeur, sortit du cadre purement scolaire, peut être vraiment très appétissant. Preuve en était les rougissements de la serveuse. Mais Calyel n'avait pas vraiment la tête à ces choses puisqu'un événement autrement plus important était à l'affiche. A savoir, le sublime croissant croustillant, à peine sortit du four, doré sur le dessus, encore tiède, qui se présentait sous ses yeux d'un vert étincelant pour le coup. Outre la paresse, le grec était un gourmand né. Son amour inconditionnel étant réservé aux fondants au chocolat. Ce qui ne l'empêchait pas de savourer les autres petites douceurs de la vie, tel ce croissant qui hurlait "manges-moi Calyel, manges-moi !" Oh avec plaisir. La scène pouvait passer pour indécente, ou gore selon les points de vue. Toujours est-il que le grec dévora l'innocent sans la moindre compassion pour lui. Oh que c'était bon ! Si la nourriture pouvait provoquer des orgasmes il en aurait souvent. Concentré sur sa tâche, il en oublia presque d'écouter. Par chance, ses capacités d'élève presque modèle lui permirent de suivre l'essentiel de la conversation. Kälte égal agoraphobe. Ok, information enregistrée. Mais dans ce cas pourquoi ne pas avoir acheté par internet ? Question sans réponse, il demanderait une autre fois.

Si son aîné semblait très intéressé par un couple qui passait par là, le grec en revanche n'avait même pas relevé la tête. Du moins jusqu'à ce qu'on lui demande son avis sur la question. Hein ? Quoi ? Il se pencha, observant le couple qui s'éloignait vers les toilettes.

-Hum ? De quoi tu parles ? Tu veux aller aux toilettes ?


Il ne fallait pas non plus lui demander son avis sur la montre à gousset qu'il n'avait pas vu ! Son esprit fit un tout autre rapprochement, comme une petite lumière qui s'allume d'un coup.

-Oh !

Oui oh, alors le prof voulait "ça" ? N'était-ce pas un peu précipité tout de même ? Dans un lieu public en plus. Bon certes ce n'était pas ce genre de détail qui arrêtait Calyel. Il termina son liégeois, attendit que Kälte en fasse autant puis se leva. Un peu gêné, il croisa les bras sur sa poitrine, sourcils légèrement froncés.

- Je n'ai pas vraiment pour habitude de m'y prendre comme ça. Surtout avec des inconnus, mais autant leur demander, peut être qu'ils seront d'accord. Allé viens.

Il attrapa le professeur par la main et l'entraina à la suite du couple qui venait de passer. On leur lança quelques regards entendus que Calyel ne releva pas. C'est sûr, la situation pouvait difficilement passer pour plus suspecte. En plus dans des toilettes de bar, ce n'était pas du tout dans ses habitudes d'agir ainsi.
A peine la porte refermée que des murmures lui parvinrent. Ts, vraiment, qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire ! L'étudiant s'arrêta devant la porte d'où s'échappaient des bruits suspects, et avec toute la délicatesse dont il était capable informa les occupants du cabinet :

-Attention j'ouvre !

Ce qu'il fit, faisant entrer sa personne et le professeur avant de refermer derrière eux. La scène avait de quoi être gênante. Le premier était assit sur le toilette en question, l'autre sur les genoux de son amant, chemise ouverte et pénis à l'air, se faisant caresser honteusement. L'intrusion n'amusa pas le couple.

-Je peux savoir ce que vous faites là ? On est occupé !
-Oui, oui je sais. Mais voyez-vous on a une chose à vérifier
.

L'autre ordonna à son amant de continuer, de ne pas se formaliser de ces empêcheurs de jouir en rond. Le grec regarda le spectacle un bref instant avant de se tourner vers son aîné.

-Donc, c'était quoi que tu voulais voir ?

Il avisa la monter à gousset posée sur le sol et la ramassa. Devant le regard noir qu'on lui lança, il se contenta de sourire. Non il n'avait pas l'intention de voler l'objet en question. Juste la regarder. Le tout sans même tenir compte des gémissements étouffés de celui qui n'en pouvait plus. Situation compromettante ? A peine.
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMar 23 Nov - 11:52

Et oui, malheureusement le mythe des enfers a été définitivement brisé. je ferais une lettre au rectorat pour m'en excuser après ce RP, promit. Oui, puisque vous insistez, je ferait même mes devoirs pour vos beaux yeux. Comme ca tout le monde est content, et on arrête de bouder, ca ne vous va pas. Et puis, un corps enseignant qui boude, c'est pas le top, soit dit entre nous. C'est même totalement risible, mais chut, il ne faut pas le dire trop fort, ILS ont des oreilles partout, partouuuuuuuzet.

Il avait pu constater avec un certain contentement que son croissant avait été plus que bien accueilli. Oui, ce n'est pas parce qu'il n'en fait jamais qu'il n'aime pas constater qu'un cadeau qu'il fait a fait plaisir. En fait, c'est bien parce qu'il n'en fait jamais qu'il est toujours heureux lorsque ce qu'il choisit était le bon choix. C'est con un être humain parfois, mais c'est toujours reposant que quelqu'un agisse de manière simple et sans détours. Pour sa part, il continuait de boire son chocolat chaud, la moitié du croissant ayant magnifiquement, et sans que personne ne sache comment, ni pourquoi, disparu dans la caverne douillette et sombre de son estomac. Au moins, il ne se sentirait pas trop au froid, le pauvre petit être!

Quoi qu'il en soit, ne se disant pas une seule seconde que ca avait pu être mal interprété, il mangeait son croissant, puis arqua un sourcil en secouant la tête.

- Non, je me suis simplement dit que ce qu'il avait pouvait être intéréssant...

Mais son "oh!" lui apprit qu'il avait enfin comprit, alors il ne s'étala pas plus en explications inutiles. Comme quoi la flemmardise est bel et bien un péché capital. Ou du moins, à cause de la flemmardise, on en vient à commettre des actes qui peuvent, même involontairement, être interprétées comme étant un péché. Puisque tout le monde était d'accord, il termina son chocolat et son croissant, les savourant grandement puisqu'ils étaient bons et doux (*se jette avec son clavier*), puis il termina par le jus d'orange pour se donner un coup de jus. (*se re jette*) En plus, c'étaient des oranges pressées, il y avait plein de pulpe, ce qui ne rendait le met que plus savoureux (*se re re jette*).

Voyant qu'il se levait, il en fit de même, et paya la commande, puisque la serveuse avait pensé à laisser l'addiction, malgré le fait qu'un sex symbol lui ait fait un sourire et un regard à damner un ange (nous sommes dans l'imagination délirante d'une jeune fille pré pubère en plein travail, il faut donc lui pardonner quelques menues extrapolations) . Il avait une petite mine gênée qu'il ne comprenait pas très bien. Mais puisqu'il était assez timide, il n'osa pas demander, préférait traiter les informations comme elles voulaient bien venir. Cependant, après l'avoir entendu, il préféra demander.

- Ils sont un peu occupés, non? On pourrait leur demander une fois qu'ils auront fini...

Un couple qui se jette de regards de morts de faim avant d'aller aux toilettes, on sait ce que ca y fait. Donc on n'y va pas d'un commun accord général tant que le couple n'en est pas ressortit. Il tressaillit légèrement en se faisant attraper par la main, et le suivit, plus dans le but d'essayer de le raisonner qu'autre chose.

- Calyel! Arrête toi, ca ne se fait p...

Mais voilà qu'il venait d'entrer, et de le faire rentrer avec lui. Kälte par automatisme se prit de passion pour le mur d'à côté. Oui. Il avait osé. Le con, l'infâme. Le fourbe. Les joues du professeur étaient littéralement incendiées, un petit peu comme celui qui se faisait tripoter, mais qui pour autant ne semblait pas vouloir que l'autre s'arrête. Une telle sans gêne... Les deux aussi, ils venaient de la sweet! C'était un complot!!! ILS LUI EN VEULENT TOUUUUUUUUS.

Laissant mon personnage à ses délires psychédéliques, j'en revient à mon récit. Atrocement gêné, il avait alors tenté de fuir, et attrapa le bras de son élève.

-Calyel, viens, on s'en...

Mais malheureusement, il avait glissé sur ce qu'il identifierait plus tard comme étant un emballage de capotes ouvert, et se retrouva donc sur le derrière par terre contre la porte, et son élève qu'il avait entrainé dans sa chute à genoux au dessus de lui. Pour le coup, il devint encore plus cramoisi et se jura que dès qu'il pourrait, il se jetterait sous un bus. Quelqu'un pour l'achever?
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMar 23 Nov - 12:32

Oui oui ils s'en iraient, dès qu'ils auraient examiné la montre en question. Sauf que Kälte glissa sur un emballage de préservatif, entrainant le grec dans sa chute. Il manqua de sa cogner à la porte, se rattrapant de justesse, penché sur le prof. Oua, on avait évité le pire. Une journée riche en surprise pour le grec qui n'en espérait pas tant. De surprise s'entend. Le cœur battant un peu rapidement du fait de sa peur passée, finir assommé contre une porte n'était pas particulièrement agréable, l'étudiant reprenait son souffle, soupirant de soulagement.

-On l'a échappé belle. Il ne faut pas réagir aussi brutalement prof !

C'est alors qu'il remarqua deux choses. De un il était assit sur son aîné coincé contre la porte. De deux, ce même aîné arborait une sublime couleur cramoisi. Le grec pencha la tête sur le côté.

-Ça va pas ? J'ai la montre !

Il la montra, fier de lui. Remarquons qu'il n'a strictement rien compris à ce qui se passait, et encore moins pourquoi Kälte était tellement gêné. Lui observait l'objet, ne cessant de dire qu'elle était très belle et qu'elle ferait un cadeau magnifique. Il se tourna vers le couple, montre en main et demanda :

-Vous l'avez acheté où ?

Question posée alors que celui qui se faisait caresser se faisait prendre sur ce même toilette, jouant des hanches sur ce qui devait lui procurer un plaisir immense vu les gémissements qui lui échappaient.

-A la b-boutique du ... Hmmm ... Deuxième étaaaage !!!!!

Calyel était l'une des rares personnes du coin à n'éprouver aucune gêne à discuter avec un homme occupé à prendre son pied. Lui, même au lit, il pouvait discuter plus ou moins tranquillement. D'ailleurs sa notion de gêne était relativement faible. Déjà il dormait nu, et souvent on le trouvait dans cette même tenue lorsqu'il était dans sa chambre. Lui les vêtements il les avait en horreur.
Une chose était sûre, son professeur ne devait pas s'attendre à ce que sa course au cadeau prenne cette tournure.

L'autre dans son dos s'excitait drôlement vite. Peut être en raison du public. L'odeur du sexe lui chatouilla le nez, le fit même froncer les sourcils. Limite quand ce n'était pas lui cela l'écœurait. Il voulu se redresser pour partir mais du bruit de l'autre côté de la porte lui apprit qu'ils étaient encore moins seuls que tout à l'heure. Et là si il ouvrait la porte, nul doute que le couple le réduirait en miette. Surtout qu'ils faisaient des efforts pour être discret. Peut être que la présence d'enfant dans les toilettes les y obligeait allez savoir. Le paternel lui savait ce qui se passait derrière la porte en tout cas puisqu'il n'avait de cesse de presser sa tendre progéniture de partir. L'inconvénient de ce genre de situation, c'est qu'au bout d'un moment elles finissent par contaminer tout le monde. Et un grec qui chasse d'habitude le weekend et qui fait abstinence le reste de la semaine ne fait pas exception à la règle.
Un peu honteux de son état le trahissant, puisqu'il était sur les genoux de son prof, il murmura, tête basse :

-Désolé pour ça. J'aimerais bien qu'il se grouille l'autre avec ses gosses. Il faut acheter la montre.

Il sourit au plus vieux, les joues un peu rosies par la gêne. Calyel n'aimait pas ne pas avoir le contrôle sur la situation, ce qui était le cas actuellement. Pire encore, il passait pour une bête avide de sexe alors que pas du tout. Preuve en était qu'il n'avait pas touché Kälte.

-Papa y'a plus de papier !
-Bouges pas je vais demander à la direction de m'en donner.


Oh alors là, ils étaient coincés pour un moment. Et l'autre derrière au bord de l'explosion. On passera les détails des bruits et des soupirs en tout genre qui risqueraient de heurter la sensibilité des plus jeunes. Le grec cherchait une échappatoire. Il osa pencher la tête pour voir ce qui se passait via l'interstice sous la porte. Hélas il n'y voyait pas grand chose.
En, revanche derrière ça s'agitait. C'est fou ce qu'un toilette peut être étroit quand on est à quatre dedans. Le galant homme avait jugé que son amant devait profiter au maximum de cet instant. Il se retira, le laissant tout pantois sur le trône et alla jouer de sa langue entre ses jambes. Bon d'accord ils faisaient ce qu'ils voulaient. Si seulement les fesses de monsieur ne tapaient pas dans le dos de Calyel qui se plia plus en avant pour échapper à cette attaque, ronchonnant plus que jamais. Cas de force majeure oblige, il était impossible pour le pro de ne pas sentir les effets de cet enfermement prolongé sur son élève.
Quasiment allongé sur l'allemand, Calyel tentait de détendre au possible la situation. Il sourit de plus belle, le visage terriblement proche du sien, et murmura pour ne pas éveiller les soupçons du bambin qui chantait "Alouette je te plumerais" dans sa cabine :

-On s'en souviendra de cette journée hein Kälte ?


Espérons juste que ce petit contre temps n'aurait pas d'incidence sur ses notes.

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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMar 23 Nov - 16:39

Kälte fixa son élève d'un air à moitié entre le meurtre visuel et la consternation totale. Non mais il espérait quoi en l'amenant ici lui?! Qu'il fasse un grand sourire en demandant si lui aussi pouvait prendre part à la fête?! Et puis quoi encore?! Il est prof de mœurs, merde, pas d'anatomie, et encore moins gigolo formateur! Ainsi, toujours en état de choc avancé, il avait préféré le regardé d'un air toujours aussi choqué, toujours aussi désespéré, et surtout prêt à tout pour s'enfuir de cet endroit béni par le diable (a comprendre à éviter de toute personne encore un tantinet vertueuse de corps et d'esprit.)

Sa consternation grandit d'un cran. Mais pourquoi il lui parlait de montre ce c*n?! Ah, si...C'était lui qui en avait parlé à la base... Mais quand même! Ce n'était pas une raison! Il y a autre chose e bien plus intéressant qu'une montre de merde sur le moment présent! Non. Ca ne l'intéréssait pas. Ca ne l'intéréssait pas du tout, du tout, du tout. Mais en attendant, son corps, lui, était pour ainsi dire captivé par la chose. Que ce soit les sons, l'odeur, ou la vision, puisque en regardant son élève, il avait du fait une magnifique vue ascendante sur ces hanches qui montaient et descendaient au rythmes de respirations heurtées qui s'efforçaient tout de même de rester un minimum discrètes.

Mais le summun de l'absurde trouva lieu lorsqu'il OSA leur demander où ils avaient acheté cette saleté de montre. Réussissant à outrepasser l'état de choc, Kälte avait attrapé son menton pour lui faire tourner la tête vers lui, et, sans faire attention à la proximité de leurs visages, avait planté son regard dans le sien.

- Calyel! On ne pose pas ce genre de questions pendant que deux personnes couchent ensemble! On ne regarde pas deux personnes qui couchent ensemble, et en général, on les laisse tranquille!

Il avait eu un ton au débit un peu précipité et sec, mais bon, ca ne marchait qu'à moitié dans son cas, puisqu'avec les joues rouge cerise, et la respiration précipitée parce que le cœur bat à six-cent pulsations secondes, on a du mal à être aussi sévère que lorsqu'on est confortablement assis sur une chaise en face de ses élèves. D'un air assez interloqué, il avait regardé l'autre abruti qui avait répondu. Non mais en plus, il l'incite à lui taper la discute! Il n'y a vraiment plus de jeunesse de nos jours. Kälte s'était apprêté à péter son câble comme une personne censée se devait de faire lors de situations pareilles, lorsque comble de l'horreur! DES GAMINS!!

Kälte allait faire une lettre de dénonciation au service d'assignation de poise journalière. Ce n'était pas possible qu'on lui en veuille à ce point. Non, ce n'était vraiment pas possible. Il tenta de bouger de sorte à ce que l'espace soit un petit peu moins restreint, mais cela lui apprit que son élève commençait à ressentir corporellement la situation derrière lui. Merde. Lui aussi.

Quoi! Ne le regardez pas comme ca! Six ans d'abstinence résolue, bien sûr que son corps était partit tout seul. Dès que ses hormones avaient capté le délicat fumet de deux corps se donnant mutuellement du plaisir, elles avaient toutes hurlé dans une joie exultant et libératrice un "ouiiiiiii" avant de se répandre dans tout son organisme, et surtout dans une partie de son corps qui lui annonçait une certaine sensation de serrement pour le moins désagréable. Enfin, pour le moment, elle était assez plaisante, mais se connaissant, ca n'allait pas tarder à devenir une vraie torture.

-... C'est rien... La montre... oui. La montre.

Surtout ignorer les gamins, ignorer les deux derrière qui s'en donnaient à cœur et à corps joie, ignorer cette odeur prenante à la limite de l'écœurante tellement elle en était forte, et surtout ignorer cette sensation que tout le sang de son corps désirait se concentrer en un seul.

Et puis la tuile. Pourquoi, au nom de tous les dieux des sanitaires, pourquoi diable n'y avait-il plus de papier?! Pourquoiiiii?! Surtout qu'il en était sûr, avec sa chance légendaire, la direction aurait sans doute choisit ce putain de moment pour prendre sa pause!! Toujours!! C'est toujours dans ce genre de cas qu'on découvre avec horreur que Murphy a raison. Toujours!
Il ferma les yeux en tentant de rester calme. Mais il fusilla du regard l'autre abruti. C'était le moment de lui tailler une pipe peut être?! Tu pouvais pas le faire comme tout le monde et le finir à la main?! C'était à peu près ce qu'exprimaient ses yeux à ce moment là. Il inspira proofondément, tenta de retrouver son calme. Re-trou-ver son cal-me *regard meurtrier et téléphatique à une certaine partie de son anatomie.* Merde. Ne surtout pas regarder l'air extatique et libidineux de l'autre derrière. Se concentrer sur son élève. Merde, mauvais plan. Lui aussi il "réagit". Qu'est ce qu'on fait dans ce genre de cas, hein?

- Tu parles. Dès que c'est fini, je te drogue pour gommer ce moment de ton esprit!

Répondit il sur le même ton. Pourquoi avait il envie de crever le gamin, et sa saleté de chanson, on se le demande tous, n'est ce pas?

Subitement, il sursauta. Non, il ne commencait pas à devenir fou, simplement qu'il venait d'entendre de derrière son élève un

- Nnnnn....ah!!!! William!!!!

Suivit d'un gémissement à faire rompre son vœu d'abstinence à un clerc, son douteux qui annonça clairement qu'ils venaient de terminer leur petite affaire. L'air était saturé d'énergie, comme un orage qui s'apprête à exploser, ca puait le sexe, et il y avait un type collé à lui. Type qui était parfaitement dans les goûts du professeur, pour ne rien changer à l'affaire. Il prit une nouvelle grande inspiration, quoi que un petit peu tremblotante.

- Il va faloir que je te donne des cours de soutien, à toi...

Il ne plaisantait qu'à moitié en disant cela. Il venait de constater que son élève avait des lacunes incontestables en matière de décence et de savoir vivre. Et il était tout naturellement dans son intérêt que d'essayer de le faire progresser, n'est il pas? Il ne faisait pas du tout attention au fait que vu la situation, ca aurait pu porter à confusion ce qu'il venait de dire. Kälte reste Kälte, qu'importe la situation. Il pianota doucement sur l'épaule de son élève, priant pour que le père se dépêche d'arriver.
Et puis, le miracle, la libération, la jouissance! Quelqu'un approchait!!! Mais son exultation ne fut que de courte durée, car il entendit tout de suite après le ziiiiiiipglouglouglouglou carractéristique de sa condamnation personnelle. Enfant de putain qui jouait avec ses nerfs. Il poussa un nouveau soupir, et se crispa en entendant un autre soupir derrière lui.

- Eh oh! Vous comptez quand même pas remettre ca?!

Mais il avait la réponse sous les yeux. Qu'est ce qui lui faisait dire ca? Et bien celui qui venait de se faire prendre était à nouveau en train de capter la radio, et il était d'ailleurs en train de se faire travailler par la main à n'en pas douter experte de son amant. A la différence que cette fois ci, ils avaient apparemment l'intention de le faire par derrière. En fait, ils le faisaient exprès pour que eux, ils puissent admirer le spectacle sous le meilleur angle possible.

- Je ne me suis pas réveillé ce matin. Je ne me suis pas réveillé ce matin...

A situation de crise, une seule solution: la fuite intellectuelle.
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMar 23 Nov - 17:13

Le gémissement de pur extase produit par l'espèce de fou derrière lui fit se retourner le grec, index collé aux lèvres. S'en suivit un :

-Chuuuut !

Le tout encore plus silencieux que les deux autres réunis. Le grec n'était pas un professionnel de la discrétion pour le plus grand malheur de son professeur. D'ailleurs ce dernier prononça les mots à ne jamais, JAMAIS dire en présence de Calyel : je vais te donner des cours. Cela sous entendait qu'il aurait des cours supplémentaires, donc charge de travail supplémentaire, donc fatigue supplémentaire. Hors de question ! Cela allait à l'encontre de tous ses principes, aussi peu nombreux soient-ils !

Et pour leur plus grand malheur (ou pas *sort*) le couple remit ça. Calyel se forçait à sourire, tremblant un peu en raison de la chaleur et de la situation qui le submergeait totalement. Par chance, un autre de ses grands principes était de ne pas sauter sur le premier venu. Encore moins quand l'inconnu était un prof. SON prof !

-Je crois que ... Je t'ai fourré dans de beaux draps.


Minute, il avait dit quoi là ? L'élève prit une teinte rouge foncée, accentuée par l'ambiance, agitant les mains dans tous les sens.

-Eu non c'est pas ce que je voulais dire ! Je ne t'ai pas fourré ! Et on a même pas de draps. Mais tu comprend ce que je veux dire hein ?

Comment se couvrir de ridicule en l'espace de quelques minutes. Tout ça pour une montre. Bon, il les avait mis dans l'embarras, il devait les en sortir ! Fort de cette résolution, Calyel tenta un mouvement pour se redresser. A tatillon, la main trainant sur le carrelage pour prendre appui. Sauf que la main glissa sur quelque chose de poisseux qu'il valait mieux ne pas nommer, faisant se ramasser l'élève à nouveau. Si sa situation était déjà compromettante, elle le fut plus encore lorsque sa tête se retrouva entre les jambes du prof. Ce qui ne l'empêcha pas de râler :

-Bandes de ....

La suite fut étouffé dans le pantalon de Kälte. Tel le plongeur après plusieurs minutes d'apnée, il réussit à redresser la tête, reprenant son souffle. Il fit genre de ne pas avoir ressentit l'état aussi compromettant que le sien dans lequel se trouvait son aîné, se contentant d'un sourire encourageant.

-On va s'en sortir.

Ah oui, c'était sûr. Quoiqu'il s'enfonça plus encore en demandant, tout sourire et avec l'air le plus innocent qui soit :

-Est-ce que ça pose problème si je t'embrasse ?

Histoire de prouver qu'il avait quand même quelques bonnes manières il demandait l'autorisation. Son cas n'était peut être pas si désespéré que ça.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMar 23 Nov - 19:07

Si nous avions été dans un manga, nous aurions pu voir une goute énorme sur le long de son front. Le genre de --" qu'on fait lorsqu'on se sent blasé et désabusé par les actes de certains. Et c'est lui qui parlait d'être discret, hein? Enfin. Même si il avait raté totalement son but initial, il y avait au moins un avantage: son "chut" avait couvert le cri de jouissance de l'autre abruti derrière. L'innocence enfantine était donc préservée. Théoriquement préservée. Peut être préservée. Tendons l'oreille... "Je te plumerais la queue, je te plumerais la queue!"..... Bon. Soit l'innocence enfantine a un humour plus que crade, soit elle est bel et bien encore en état de fonctionner pour les années à venir. Sur le coup, Kälte fut partagé entre le soulagement, et le désespoir de se dire que puisqu'ils n'avaient pas été découverts, cette position ô combien inconfortable allait durer encore un petit moment. Malheureusement.

Il sentait le léger tremblement provenant de son corps, de même que cette chaleur qui faisait perdre la tête. Et le pire, c'était de se dire qu'il était dans un état voisin, voire pire. Après tout, Calyel n'a rien fait depuis six jours. C'est dur. Kälte n'a rien fait depuis six ans! Il poussa un nouveau soupir.

-Je crois aussi. Mais bon, puisqu'on y est... Faisons avec...

Pour information, non, Kälte n'est pas foutu de prendre conscience des blagues vaseuses, encore moins que des doubles sens douteux, même lorsque sa personne est impliquée dedans. Surtout lorsque sa personne est impliquée en réalité. Quoi qu'il en soit, n'ayant pas conscience du caractère totalement trivial de cette expression, il avait répondu un

- Effectivement, mais je vais pas t'en vouloir, je n'avais qu'à faire attention...

Parfaitement candide sans, ensuite, comprendre pourquoi son élève était cramoisi, ni pourquoi il était si visiblement gêné.

- Heuuu... Non.... Mais c'est pas grave ^^

Il souriait d'un air optimiste alors que intérieurement, il en savait vraiment pas comment ils allaient se sortir de ce merdier.

- Tu es adorable lorsque tu rougis!

En fait, Kälte en était arrivé à la situation de "je dis tout ce qui me passe par l'esprit pour ne pas penser au fait que mes hormones sont en folie et que du coup je suis en chaleur". C'est fou à quel point quelqu'un peu plonger bas, bas, bas, bas, puis se mettre à creuser avec les dents une fois qu'on a touché le fond. Il restait quoi? Le fond de la terre? Sans doute. Pire peut être. Qu'est ce qu'il peut y avoir de pire? Le seul moyen de savoir, c'est d'essayer, n'est ce pas?

Voyant que son élève essayait de se redresser, il en avait fait de même en écartant légèrement les jambes pour lui faciliter la tâche. Sauf qu'un "ziuuuup" caractéristique lui annonça qu'il ne pouvait pas être si simple que ca de se sortir de la merde dans laquelle on était fourrés. Après le "ziuuup", nous entendîmes un gémissement nullement étouffé. Oui, comme on s'en doute tous, le gémissement provenait bel et bien de Kälte. Et si le gémissement en question avait été si fort et spontané, c'était parce qu'il ne s'était pas du tout attendu à recevoir une subite pression sur cette partie de son anatomie pourtant bel et bien en éveil et en attente d'attentions attentives. D'ailleurs, devenant pour le coup encore plus rouge que ce qu'il était à la base, il plaqua une main sur sa bouche. Non. On a rien entendu. N'est ce pas qu'on a rien entendu... On peut toujours espérer.

Il regarda son élève en baissant doucement la bouche. Il avait une lueur fragile et intimidée dans le regard comme il en faut peu pour faire fondre n'importe qui. Et bien évidemment, il ne le faisait pas exrpès, qu'est ce que vous croyez.

- Oui san.......

Mais nous n'aurons jamais la suite de sa phrase, parce que il avait été plus ou moins prit au dépourvu par sa demande. Et d'ailleurs, il avait piqué à nouveau un fard.

- Hein? Que? Mais? Pourq... Enfin...Ca ne me dérange pas, mais ca risque de...

Kälte s'interrompit en redevenant cramoisi, se rendant compte qu'il ne maîtrisait vraiment plus du tout ses propos, et que si il ne se taisait pas tout de suite, ca risquait de devenir franchement compromettant pour eux deux. Il inspira profondément et s'apprêta à lui dire que ca ne risquait que d'être source de complications. Réfléchissons deux secondes. Un type qui n'a rien fait depuis six ans qui se retrouve subitement avec une érection à concurrencer un type drogué aux aphrodisiaques, et qu'un type particulièrement bien fait de sa personne embrasse, que pensez vous que ca entraîne? Pas une subite volonté de ne plus rien faire et rentrer à la maison jouer au scrabble en tout cas. C'était ce qu'il s'apprêtait à lui dire lorsque...

- Aaaaaah! Wiil, plus fo..aaaaaaaah!

Il avait commit l'erreur de lever la tête et voir ainsi l'amant de ce cher Will apparemment doué de son corps commencer à s'envoler pour la deuxième fois vers le septième ciel. Bon. Soit il faisait quelque chose maintenant, soit il pétait définitivement un câble. C'est fort de cette évidence qu'il glissa doucement une main sur la nuque de son élève pour attirer son visage vers le sien et presser ses lèvres contre les siennes, glissant sa langue dans ce terrain inconnu pour faire connaissance avec sa petite camarade. Ca aurait pu être un simple baiser pas plus important qu'une poignée de main, mais il avait besoin d'évacuer la pression, ainsi au lieu d'une simple caresse buccale, ca devint plus un ballet sensuel et langoureux que le professeur interrompit que lorsqu'il fut à bout de souffle. N'osant le regarder, il se contentra sur un bouton de sa chemise.

- Désolé...

Non, il n'avait rien fait de répréhensible puisque c'était Cal qui avait proposé en premier, mais bon, on ne le change pas. Et il ne s'excusait pas parce qu'il embrassait mal. Du temps où il avait une vie sexuelle, on disait de lui qu'il était agile de la langue, alors il n'a jamais pensé à s'imputer ce défaut. Mais attendez qu'il y pense.
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMar 23 Nov - 19:53

C'était quoi encore ces sottises ? Adorable quand il rougit ? Non mais et puis quoi encore ? Le remarque le fit sourire, de ces sourires totalement stupides qui finissent par se transformer en fou rire. A vrai dire on ne le lui avait jamais dis. Et certainement que le professeur ne l'aurait pas dis non plus si il n'avait été dans pareille situation. Tout comme il n'aurait certainement pas ... gémit ? Minute. Calyel lui lança son regard le plus indescriptible, celui qui en disait long. Trop long peut être. Tout comme il fut surprit que Kälte vienne l'embrasser. Il s'attendait plutôt à se faire rembarrer, mais non. Loin de là même puisque ce baiser était du genre ... avide. Plus que ça me^me, il lui mettait le feu à la peau.

Sachons une chose sur le grec national de l'école. Il est de notoriété publique que monsieur est un paresseux fini. Tout comme on sait parfaitement que ses activités sont réservées à la fin de semaine. Mais il est une chose que peu de personnes savent : Calyel est ce qu'on appelle un vieux diésel. Autrement dit, il est assez difficile à exciter, et lui arracher un soupir relève du parcours du combattant. Mais une fois qu'on le chauffe, difficile de l'arrêter.
Hors, c'était à peu près ce qui se passait actuellement. Il fallait le dire : Kälte savait se servir de sa langue. Et rien que de l'imaginer ailleurs en cet instant suffit à le déchaîner plus encore. Autant dire qu'il se faisait violence pour ne pas lui sauter dessus. Mais ciel ce qu'il en crevait d'envie. De le dévorer, oh oui un Kälte à consommer sur place, voilà qui lui ouvrait l'appétit.
Malheureusement le baiser fut rompu, ce qui le fit presque hurler de protestation. Il tentait encore de le retenir quand le professeur s'excusa. Mais qu'est-ce qu'il faisait au juste ? On ne prenait pas son professeur dans un toilette public en compagnie de deux inconnus quand même !

-C'est rien. On se sent ... un peu mieux. Non ?

Il osa un sourire. En fait non, il ne se sentait pas mieux. Preuve en était sa voix terriblement rauque, lourde de l'envie qui le tenaillait.
Et puis soudain, la délivrance ! Non pas du couple d'à côté, mais du père de famille apportant le sacrosaint rouleau de papier toilette. L'enfant quitta les lieux après avoir tiré la chasse d'eau, Calyel ouvrit la porte et les deux se retrouvèrent hors de cet endroit damné. Bon d'accord, le grec était un peu beaucoup allongé sur son professeur, à reprendre son souffle et les lèvres posées sur sa gorge, mais ce n'était qu'un détail. Le principal étant qu'ils étaient enfin libre tandis que les deux autres achevaient leur affaire.
Maintenant il fallait aller se calmer, prendre un coup d'eau dans la figure, ressortir et terminer les courses. Cet incident de parcours n'entravait en rien le déroulement de cette journée. Sauf qu'allez vous lever quand une érection pas possible vous déforme le jean et vous oblige à marcher courbé tant elle est douloureuse ! C'est ce que l'innocent Calyel tenta de faire, verrouillant la porte principale cette fois, se tenant au lavabo comme si sa vie en dépendait.
L'eau froide lui fit un bien fou, pendant quelques instants. Soupir de soulagement. Vraiment, c'était moins une. Encore un peu et il ne donnait pas cher de la tournure des évènements. Surtout qu'il aurait mis son professeur dans une position plus que compromettante. Et il ne parlait pas d'une levrette.

Calyel s'assit sur le bord du lavabo, inspirant et expirant profondément. Il n'entendait plus les deux autres, sûrement qu'ils avaient terminé. Quand la pression fut redescendue un peu, il retourna près du professeur, toujours aussi mal en point, mais essayant de paraître calme, serein, maître de la situation.

-Ça va ?


Comment cela pourrait-il aller alors qu'il l'avait presque violé ?

-Je suis désolé pour ça. Et pour ...

Ne pas regarder son entre-jambe. Sauf que l'heureux couple, ravi et souriant, quitta les toilettes, non sans lancer à leur public adoré, et au grec en particulier :

-C'est bon il est mûr, t'as plus qu'à cueillir le fruit !

Le saisonnier baissa les yeux, trouvant soudain un intérêt particulier au carrelage. Le silence pesant le mettait mal à l'aise, alors il ne trouva rien de mieux à dire que :

-Au moins on sait où acheter la montre maintenant.

Qu'il la savoure sa montre, qu'il la savoure!
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMer 24 Nov - 7:17

Oui, il faut reconnaître que Kälte avait un petit peu perdu le contrôle là. Mais ce n'était pas de sa faute! C'était de la faute aux montres, aux calendriers, aux soldes, aux gamins qui ont une vessie trop petite, aux parents pointilleux sur l'hygiène, aux gamins qui sont eux aussi pointilleux sur l'hygiène, puiss aux services de la direction qui prennent leur pause café au plus mauvais moment, aux amoureux qui s'aiment d'amour, et avec passion puis aux flaques de... De choses dont nous tairons le nom qui se trouvent au mauvais endroit, à vrai dire sous la main de quelqu'un qui tente de se relever d'une position hautement compromettante. Oui, c'est la faute de tant de choses qui ont fait que maintenant, il en sont là. Oui, en réalité, c'est surtout de la faute de deux sadiques atteintes de perversité de première catégorie en mal de situations croustillantes à se mettre sous le clavier. J'avoue, voilà, vous êtes contents? Mais en attendant, que ce soit de la faute de l'un, ou de l'autre, la situation en était tout de même magnifiquement cocasse, vous en conviendrez avec moi. Du grand art. Que dis-je, l'essence divine représentée en pixels et en lumière, rien que ca!

Quoi qu'il en soit, Kälte avait magnifiquement perdu le contrôle et avait ainsi fini par révéler le secret sur ses talents de maniement labiaux à son élève, qui maintenant le regardait comme un prédateur regarderait sa proie. Ce regard en temps normal, même pas si il l'aurait capté, mais en de tels moments, on peut dire qu'il eut un effet négatif sur ses neurones, effet inversement proportionné sur sa libido qui elle se mit à faire des loopings dans ses veines. Il voulait ce regard posé sur son corps, il voulait qu'il brille encore plus tandis que ses mains couraient sur son corps, il voulait voir ses yeux, et entendre sa voix à ce moment précis où le corps prend définitivement le pas sur la conscience, envoyant les deux en transe loin de tout ce qui ne représentait pas leurs corps profondément et intimement imbriqués l'un dans l'autre. Kälte voulait Calyel . Le bruit de pas du père le ramena à la réalité. A sa dure réalité faite de vêtements inconfortables et d'interdits purs et durs (*sors*). On ne touche pas à son élève. Même dans des toilettes publiques alors que tout se prête à pareille situation, et que.... NON!! On se calme. On ne touche pas à son élève, qu'importe la situation.

- Oui... Bien mieux.

Sauf que pour lui aussi, ca sonnait comme un mensonge proche de l'hérésie. Calyel avait la voix rauque, les yeux de Kälte puaient le sexe et son visage était un appel impératif au viol.
Le corps de son élève se détacha du sien, et il dut faire face à de grands, très grands combats intérieurs. D'un côté son corps suppléé de sa libido furieuse qui exigeait que l'élève reviennent maintenant et termine ce qu'il avait commencé, de l'autre la voix de la raison qui avait la voix éraillée à force d'avoir hurlé en vain depuis dix minutes qui lui ordonnait de cesser ses bêtises, et retourner acheter cette saleté de montre avant qu'il ne se fasse dépecer vif par le paternel. Après, peut être qu'il pourrait l'entraîner dans un coin obscur pour STOOOOOOOOOOOOP.
Après ils rentreraient à la sweet. Kälte longerait les murs pour ne croiser personne en train de s'envoyer en l'air, ses nerfs à vif ne pouvant probablement pas résister une deuxième fois à la vue d'un couple en copulage, il irait s'enfermer dans sa chambre, et là, dans le secret de son intimité, il irait grâce à sa main gauche calmer ses hormones et les faire retomber à un taux acceptable. Pour le moment, on se lève, et on essaie de se calmer. On marche... Outch, ca fait mal. On marche courbé et à pas lents jusqu'au lavabo où on se passe de l'eau froid sur le visage et les avants bras dans l'espoir de faire retomber la température. Une minute de plus, et il le violait sur place.

Il poussa encore un gros soupir. Il fallait rapidement qu'il pense à autre chose, sinon "ca" n'était pas prêt de se calmer. Et il n'était visiblement pas en état de sortir, là.

- C'est rien.... C'est pas de ta faute...


Enfin, en théorie, si, totalement même, mais premièrement, Kälte n'était pas du tout rancunier, et ensuite, il estimait qu'il avait lui aussi sa part de responsabilité dans la chose. A l'annonce des deux amoureux, il devint cramoisi, et les gratifiait d'un regard purement polaire. Le contraste entre le regard qu'il avait jeté à son élève et qui relevait presque du viol visuel, et celui ci pouvait être aussi saisissant que le gouffre que l'on trouve entre un grammairien avisé et un physicien astronomique avisé.
Concentré sur la tâche d'eau sur le lavabo en attendant qu'il redevienne aussi pâle qu'à l'accoutumée, il se lécha les lèvres. Celles ci étaient étrangement, et désagréablement sèches.

- Oui. On va l'acheter celle là.

Effectivement, il allait la savourer bien comme il fallait. Il sentait que si jamais son père lui disait qu'elle ne lui plaisait pas, ou qu'il en avait déjà une, Kälte allait lui envoyer par colis express une bombe artisanale faite pour exploser quand on l'ouvre.

- Tu te sens de repartir, ou on attend encore un peu?

Pour sa part, il avait trouvé une variante. Elle valait ce qu'elle valait, mais c'était déjà ca: Il avait dans la discrétion la plus complète ouvert son pantalon pendant que Calyel était occupé ailleurs. Ca avait diminué la pression, un petit peu, et du coup, c'était moins douloureux. Par chance, sa chemise était très large. En fait, elle ressemblait presque à une tunique, et elle lui tombait de ce fait jusqu'à mi-cuisse. Les dieux de la poisse n'avaient pas pensé à tout dans son empressement de ce matin, encore heureux d'ailleurs. Pendant ce temps, Kälte se répétait dans sa tête un extrait de Mein Kampf. Ca faisait partie des œuvres qu'on l'avait forcé à lire, et le ton haineux et détestable avait été tel qu'il avait marqué son esprit. Kälte ne connaissait pas quelque chose qui soit encore moins enclin à soulever la libido que ca. Et ca marchait. A peu près. Du moins, ca tiendrait la route jusqu'à ce soir.

- A l'avenir, tu fera attention à ne pas entrer n'importe où avec n'importe qui au moins...

Encore un petit double sens totalement inconscient pour la route ne fait de mal à personne, il serait dommage de s'en priver du fait!
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMer 24 Nov - 9:35

Par tous les dieux grecs, non Calyel n'était pas polythéiste, il n'était même pas croyant, mais par tous les dieux grecs que c'était douloureux. On devrait le récompenser pour des tels efforts. Surtout que son professeur n'avait pas vraiment arrangé les choses. Mais quel regard ! Clairement un appel au viol. Mais est-ce qu'un tel regard n'était pas plutôt une invitation ? Parce que le viol supposait un acte de pénétration non consentent. Or, Kälte semblait plus que consentent. Il fallait partir, et vite ! Ici ça sentait trop, ça donnait trop envie, et surtout ils étaient bien trop exposés. Non pas qu'il ait des idées tordues en tête, mais presque. A la question du professeur il répondit d'une voix quelque peu hachée par l'envie :

-Ouai ... Faut qu'on parte, c'est urgent. C'est vital je dirais.

Si quelqu'un entrait c'était sûr, on les accuserait du bordel sans nom qui régnait dans ces toilettes. Après avoir inspiré profondément, le grec se redressa. Dieu que c'était désagréable. Sans avoir remarqué que le pantalon de ce cher professeur était ouvert, il lui prit le poignet et l'entraina hors de ce lieu maudit. Innocent dans ce cas, l'élève ne savait rien de la honte sans nom qui devait animer son aîné. Dire qu'un pas de travers et le noble tissu aurait dévoilé le fessier de Kälte ... Dans un lieu public ...
Les regards des curieux glissèrent sur lui comme l'eau de pluie sur une vitre. Il s'en foutait. Il devait s'éloigner le plus loin possible de ces toilettes. Et rayer définitivement ce café de la liste de ses lieux de fréquentation.

-Deuxième étage donc ...

Malheur, son état ne passait pas ! En même temps il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Calyel avait le sang chaud, brûlant même. Si le mettre en route était difficile, l'arrêter relevait de l'impossible. Il ne volait pas sa réputation ni ses origines. C'était connu chez les méditerranéens, espagnols, italiens, grecs, français ? Français du sud peut être, il n'était jamais allé en France pour sa part.
Incapable de continuer à marcher, il opta pour le plan B : l'ascenseur ! Il jeta un regard au prof, limite on pouvait y voir cette phrase défiler en gros : "continues sans moi, je vais te ralentir !" Il enfonça le bouton d'appel. La porte s'ouvrit, il s'y engouffra avec le prof, appuya sur le bouton "2" et s'adossa au mur avant de lâcher un soupir. Souffle empoisonné par le désir qui le tiraillait. Il ne lâcha rien d'autre que ce seul soupir d'ailleurs. Et puis soudain, un bruit annonciateur d'ennuis le fit carrément tressaillir. L'ascenseur s'arrêta. Non. C'était un cauchemar. Il allait repartir d'ici peu. Les lumières s'éteignirent, ne laissant que le spot "secours" luire faiblement en bleu. Pourquoi bleu d'ailleurs ? Bleu, la couleur du froid.
Dépité et convaincu que l'engin ne repartirait pas, il se décida à utiliser le téléphone de secours. Légèrement courbé en avant, le front appuyé contre son bras, il haletait presque quand on lui répondit :

-Vous êtes en panne ?
-Non sans blague ?
répliqua t-il avec hargne. On ressortira quand ?
-Navré monsieur, mais notre groupe électrogène a subi quelques dommages. Nous sommes pour le moment dans l'incapacité de vous répondre. Nous vous recontacterons.


Le grec eut envie de hurler au meurtre. C'était la faute à Kälte, il portait la poisse, pas possible autrement ! De nos jours acheter une montre relevait du parcours du combattant.
Blasé, vaincu, terrassé par son envie, Calyel se laissa glisser contre le mur jusqu'au sol. C'était foutu, sa vie prendrait fin dans un ascenseur. Il avait fermé les yeux. Mauvais plan puisqu'il revoyait ce regard brûlant, il sentait sa peau sur la sienne. Bordel son propre prof était capable d'avoir une érection ! Révélation numéro trois. Le pire étant qu'il voulait encore sentir la caresse de sa langue, partout. on, ne pas penser à ça ! Trop tard. Déjà qu'il avait du mal à se calmer, mais alors là. Quitte à passer pour un pervers, autant le faire jusqu'au bout. Il n'en pouvait plus. Calyel retira son haut, dans un esprit pratique d'éviter les taches, ouvrit son jean qu'il baissa sans honte. Lui là honte il ne connaissait pas. Du moins pas la gêne. Ce fut pour cela qu'il ne se priva pas de retirer également son boxer. Il n'y avait plus que ça à faire, Calyel n'était pas masochiste au point de rester sagement à attendre. Alors il irait assouvir ses envies lui même ! A peine sa main s'empara t-elle de ce qui devenait douloureux qu'il lâcha un long soupir étouffé de bien être. A cas désespéré, mesure désespérée.
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMer 24 Nov - 11:32

Avec un tout petit peu de chances, Calyel allait se dire que ce regard que Kälte lui avait lancé n'était que le fruit de son imagination débridée et surtout de ses hormones en pleine effervescence. Après tout, un professeur glaçon, ca ne peut décemment pas demander de manière aussi explicite qu'on le viole sur place, et bien comme il faut, limite de manière bestiale, n'est ce pas? Non, c'est impossible, surtout Kälte, professeur estimé comme étant Iceberg par tous ses élèves, et surtout ceux qui avaient tenté une méthode d'approche plus ou moins sournoise pour le mettre dans son lit. Voilà, il avait sans doute toutes ses chances pour que Calyel pense qu'il n'avait fait que fantasmer en son et en couleur. Oui, et les amoureux aussi avaient été victime d'une hallucination visuelle et auditive. C'était ca. Il n'y avait aucun risque, l'honneur était parfaitement sauf. Kälte se doutait au plus profond de lui que c'était un véritable tissus de mensonge, mais il en avait besoin pour continuer à regarder son élève en face, et surtout pour ne pas lui sauter dessus et lui ordonner de le prendre contre le mur là maintenant tout de suite. Or, ce n'était pas la chose à faire. Donc on réfléchit. Grâce à ses lectures (qui aurait dit que cette atrocité nazie lui sauverait la vie un jour) , il avait réussi à se calmer un peu. Ca faisait mal, ca le lançait, et il savait par avance que ses sous vêtements étaient à jeter à la poubelle en rentrant à cause de ce qu'ils lui avaient fait subir, mais au moins il pouvait marcher normalement, et presque pas haleter.
Il jeta un regard à ce cabinet honni. Bon dieu. Ils en avaient vraiment mis de partout en plus!

- Oui. Ca devient impératif.

Il ne voulait vraiment pas que la direction et de le service de la maintenance leur imputent les dégâts collatéraux d'une étreinte charnelle et hautement passionnée qu'il n'avaient même pas connue malheureusement. Alors oui, une seule solution était disponible: la fuite. Et c'est bien ce qu'ils firent. Kälte sentait que son pantalon était lâche, et heureusement que sa chemise le dissimulait. Il savait également qu'il avait intéret à éviter de lever les bras. Encore une fois, il béni le ciel d'avoir prit un pantalon qui ne le serrait pas assez. Même si du coup, c'était un peu plus douloureux sur le devant.

- Oui, deuxième.

Même de là, il pouvait sentir l'excitation de son élève. Que ce soit au travers de la chaleur qu'il ressentait même à travers ses vêtements, le tremblement qui agitait son corps et sa voix, ou encore son souffle qu'il devinait chaud et tremblant. Il n'était pas du tout, mais alors pas du tout calmé. C'était même pire que lui. Son élève ne connaissait pas la technique de Mein Kampf. Il allait la lui enseigner dès que l'occasion se présenterait. Que voulez vous, solidarité masculine.

Tout allait reprendre le chemin normal des évènements qu'il n'aurait jamais du quitter. Tout irait pour le mieux. Il ne se passerait rien, comme il aurait toujours dur se passer. Approuvant le choix de limiter le plus possible les pas, il l'avait suivit dans l'ascenceur. Tout allait aller pour le mieux. Et puis...

- ... Ah non. Ils vont quand même pas faire ca...

Et ben si en fait. Après avoir entendu, comme Calyel, ce qui se disait à l'autre bout du combiné, il en était arrivé à la conclusion que oui, ils en étaient là. Enfermés dans un espace étroit, avec une lumière tamisée, et pas de gamins pour les empêcher de se lâcher... Non Kälte, pense à autre chose!
Prudemment, il s'était éloigné de son élève, se mettant dans le coin le plus loin. Mais même là, ils étaient bien trop prêts. Il entendait sa respiration, il sentait la chaleur émanant de son corps. Bien trop près. Il équarquilla les yeux en le devinant lever ses vêtements. Il ne comptait quand même pas...

- Calyel...

Il avait soufflé son nom avec une once de panique dans la voix, tentant de le prévenir que si il faisait ce qu'il pensait qu'il allait faire, il n'allait pas pouvoir ensuite... Le soupir qu'il poussa fut le soupir de trop. Lui aussi, il était serré, lui aussi, il avait envie de le toucher. Sans bruit, son regard rivé sur sa main, il s'approcha, puis il se baissa jusqu'à être à sa hauteur, pour ensuite souffler d'une voix rauque, signe évident de sa défaite:

- Ce qui arrive n'est que le résultat d'un enchaînement d'évènements dépassant notre volonté...

Histoire de se déculpabiliser un petit peu. Mais c'en était déjà trop pour lui, ainsi, sa main s'enroula autour du poignet tenant l'envie de son élève, et l'en éloigna. Le pauvre petit en manque ne put pas protester qu'on lui ôte cette attention trop longtemps. En effet, la main du professeur avait remplacé celle qu'il avait enlevée, et d'ailleurs, elle ne fut pas la seule, puisque sa langue alla se perdre sur la tête de son membre, en titillant la fente avant d'aller directement jouer avec le frein. C'était une petit bande de chair réputée pour être la plus sensible de l'ensemble. Et Kälte était bien trop exité pour prendre son temps. Ses lèvres se refermèrent dessus, et il creusa les joues en ammorcant un mouvement de sucion, tandis que sa langue jouait toujours avec de point précis du corps de son élève. Sa main gauche n'était évidement pas en manque, et jouait avec la base de cette sucette qu'il travaillait, et la droite, pour ne pas qu'elle soit jalouse, était allé se saisir de sa propre virilité, lui arrachant un gémissement sourd au passage. Je l'ai dit. Il était bien trop excité pour attendre.
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeMer 24 Nov - 13:31

Non il ne s’attendait pas à ce que Kälte participe au jeu. Sincèrement. Parce que Calyel avait un minimum de principe, et se faire son prof n’en faisait pas partie. Mais en ce moment il se foutait un peu des conséquences de leurs actes. Tout ce qu’il voulait c’était assouvir son envie, peu importe comment, peu importe avec qui pourvu qu’elle cesse de le mettre à mal de la sorte.
Alors oui il failli lui sauter à la gorge quand l’importun eut l’audace de retirer sa main. Mais pour qui se prenait-il ? La protestation future ne franchit jamais les lèvres du brun, coupée net par un gémissement sourd. A peine les lèvres du professeur se refermèrent-elles sur lui que sa tête se posa contre le mur. Les yeux mi-clos, totalement à l’ouest, il fixait un point invisible. Quelle torture de lui faire subir ça, lui qui crevait d’envie de se jeter sur le professeur. Vile tentation ! Un autre soupir lui échappa, plus rauque et prononcé que le premier à mesure que sa virilité se faisait littéralement dévorer. Calyel n’était pas vulgaire quand il était sujet au plaisir, jamais. Au pire il se taisait. Mais parfois il lui arrivait de se montrer bien plus affectueux que la moyenne (pour lui s’entend). La main perdue dans les cheveux sombres de son aîné, il jouait avec quelques mèches, sa main libre serrant son pull laissé à son triste sort à côté de lui. Les jambes ouvertes pour lui laisser la place, totalement offert à cette caresse qui le rendait dingue, il s’essoufflait déjà, essayant un peu de lutter contre le désir pour ne pas paraitre totalement ridicule non plus. C’était stupide ces histoires de performances. Quand on avait fini on recommençait. Point barre.

Maintenant que la machine était lancée, il était tout simplement impossible de l’arrêter. Il avait faim. Plus que faim même. Il désirait ce prof depuis qu’ils s’étaient retrouvés coincés dans les toilettes. Dire que leur rencontre avait été anodine. Jamais il n’avait eu l’idée de faire ça. Surtout pas dans un ascenseur. Bien que ce détail n’était pas de ceux qui l’arrêtaient.
Le grec lâcha un autre gémissement, plus sonore et plus aiguë que ce qu’il aurait voulu. Il en avait la certitude à présent : Kälte savait se servir de sa langue, et pas que pour embrasser. N’était-ce pas ce qu’il voulait ? Le sentir sur lui, sentir sa chaleur, sa peau, sa bouche le parcourir, ses mains le faire plier à ses caresses ?
Attention je vous vois venir, non Calyel n’est pas de ceux qui se font dominer. Entendre par là qu’il ne se fait pas prendre. Par contre c’est un soumit au plaisir. Mais gare à celui qui aurait l’imprudence de dévier sur ses fesses, celui-là se prenait un taquet dans la seconde qui suivait. Pourquoi ? Pour des raisons qu’il n’est nul besoin d’évoquer ici. 

L’étudiant se redressa, arrachant à l’étau de ces lèvres un membre menaçant de lui faire faux bond sous peu si la chose continuait ainsi. Et par principe (oui encore), il n’imposait pas ça à une personne qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam, et encore moins à un de ses profs. Il lui prit le poignet et le fit s’asseoir sur lui, tout sourire, haletant, tremblant d’envie.

-De tous les mecs que je me suis fais, t’es de loin celui qui suce le mieux.

Pas vulgaire ne voulait pas dire qu’il n’était pas crû dans ses mots. Et cela aussi était connu, Calyel n’était pas un modèle de délicatesse. Il disait les choses franchement, qu’elles choquent ou non. Ses bras se refermèrent dans le dos de Kälte, parcourant lentement sa peau. Ah si il avait eu le temps, si l’occasion s’était présentée autrement il en aurait profité bien plus que ça. Mais en l’occurrence il ne s’agissait ici que de sexe pur et dur. Juste de quoi assouvir leur envie respective. Nouveau sourire, bien plus mauvais, ne présageant rien de bon pour la suite des évènements. Il n’avait même pas le matériel pour s’y prendre bien. Tant pis, ils s’en accommoderaient pour cette fois. La main gauche se glissa vicieusement entre les jambes du professeur, caressant le membre tendu, dans un état aussi désespéré que le sien soit dit en passant. Des animaux, voilà ce qu’ils étaient, c’était terriblement honteux. Heureusement personne ne voyait ça. Il lécha ses doigts avec application, fixant Kälte de ce regard brûlant d’envie.

-La prochaine fois ce sera mieux. Dans un lit au moins, avec ce qu’il faut. Je prendrais mon temps la prochaine fois. Promit.

Sourire de pervers. Le pire étant qu’il était sérieux. Oui il venait très clairement et distinctement de dire qu’ils coucheraient encore ensemble. Et quand Calyel avait décidé quelque chose, impossible de le faire changer d’avis, il était têtu.
Après avoir longuement préparé le corps de son amant du jour à le recevoir, il plongea droit dans la chair brûlante qui se referma sur lui. Et là, premier constat qui le fit tiquer. Non, son prof n’était pas vierge quand même ? Non, impossible. Pas à son âge ! Non et puis même, les vierges ne maniaient pas aussi bien la langue. A moins d’avoir un don inné. Ce qui n’était certainement pas le cas. La seule explication était un repos forcé qui devait être terriblement long donc. En conséquent, cette information prise en compte, il cessa de se montrer brutal pour s’adoucir immédiatement.
Sa main libre arrêta également ce petit jeu de va et viens sur la partie menaçant d’être perdue si cela continuait ainsi, pour sagement remonter le long du torse. Aussi brûlant que lui. Aussi trempé. L’index et la majeur se liguèrent contre un téton, l’effleurant à peine pour le martyriser comme il se devait. Et Calyel mordillait tranquillement la lèvre inférieure de son professeur.

-T’es mignon quand tu rougis.

Il délaissa les lèvres de Kälte, baisant sa gorge, mordillant son cou, marquant la peau au passage de sa langue. Oh oui le dévorer serait vraiment une idée des plus délicieuse. Un second doigt rejoignit le premier, rencontrant déjà plus de résistance. Pauvre prof, pourquoi avait-t-il fallut qu’il tombe sur quelqu’un comme Calyel pour s’y remettre ?
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeJeu 25 Nov - 20:12

Kälte avait fini de se poser des questions, d’hésiter, de se dire qu’il ne fallait pas, que c’était mal, qu’il allait avoir des ennuis ensuite. Ils étaient en dehors de l’école, et ils n’étaient pas en train de travailler. Ensuite, les deux étaient majeurs, vaccinés, et consentants. Le reste n’avait plus la moindre foutue importance. Sans doute que au repos, ca ne lui serait jamais venu à l’esprit de se faire son élève. Sans doute que au repos, il aurait fermé les yeux, et se serait concentré sur autre chose que sur ce que l’élève se faisait. Sauf que là, maintenant, il ne pouvait pas faire autre chose. Parce qu’il avait eu un avant goût de tout ce que son corps lui montrait, parce que il avait eu sous les yeux, et dans les oreilles et le nez tout ce à quoi il ne participait plus tandis qu’un corps chaud et agréable, et tout aussi réceptif que lui, se frottait et se pressait au sien. Il avait vu et ressentit cet état de désir et cette chaleur. Il lest avait comprit, assimilés, partagés, désirés. Alors maintenant, il ne cherchait plus à savoir quoi, pourquoi ou comment. Son esprit était derrière un brouillard rouge d’envie, son corps le brûlait d’en avoir plus, de connaître le même traitement que ce qu’il lui faisait à présent.

L’entendre soupirer, lui caresser la tête, se tendre lorsque sa langue caressait un point plus sensible qu’un autre sur son membre, sentir son membre déjà bien dressé devenir encore plus dur sous ses doigts et dans sa bouche, percevoir sa chaleur qui augmentait, c’étaient bien trop de choses qui lui avaient manqué. Kälte s’était imposé cette abstinence en sachant que si il commençait à coucher avec quelqu’un, il n’allait pas être capable de se contenter d’une seule nuit. Il y a trois ans, il avait pour ainsi dire fait son deuil, et même si le souvenir de William lui était toujours douloureux, il s’était remis à désirer les caresses et les corps d’autres hommes.
L’entendre gémir le fit sourire. Bon, il n’avait pas perdu le coup de langue. Il se redressa légèrement pour mordiller la tête de ce membre qu’il travaillait avec beaucoup d’application. Ce talent labial, il le devait à William aussi. Kälte appliquait ce que son amant lui avait fait, et les deux s’entraînaient ainsi. Un jour, complètement bourré qu’ils étaient, ils s’étaient même amusés à jouer à « celui qui fait venir l’autre le premier pendant le cours a gagné. » Etant tout au fond de la salle, ils avaient été suffisamment cachés par les autres pour s’en donner à cœur joie. C’était Kälte qui avait gagné d’ailleurs. Mais tout cela appartenait à un passé qu’il ne fallait surtout pas révéler ici bas, de crainte de choquer définitivement ces élèves qui le voyaient comme un frigide notoire.

Il le sentit qui se dégageait de sa bouche, et le regarda en arquant un sourcil interrogateur, avant de se laisser faire, et se retrouver ainsi sur ses genoux. Il était encore dans tous ses états, et ca se sentait. La cage d’ascenseur aussi maintenant sentait le sexe. Sauf que loin d’être écœurante, cette odeur était assez excitante à présent. A sa déclaration, il piqua un fard et détourna le regard. Ils étaient si proches que ca devrait sans doute se voir, ou du moins se sentir au vu de la chaleur que dégagerait subitement son visage.

-Si tu le dis…

Avant que ses bras ne se referment sur son dos, il avait levé sa chemise, et l’avait posée sur le petit tas de vêtements à côté. Son pantalon était passé à la trappe au moment où Kälte avait décidé que non, son élève ne se toucherait pas tout seul. Il tressaillit en sentant sa main se glisser entre ses jambes, puis il laissa échapper une plainte rauque en sentant ses doigts glisser sur son membre tendu à exploser. Le toucher des autres est toujours plus excitant que si c’est soi-même qui se caresse. Le fruit est mûr, plus qu’à le cueillir, hein ? S’ils savaient à quel point ils avaient eu raison sur ce coup là.
Son cerveau venait de partir par la porte de derrière. Sans même s’en rendre compte, il s’était mis à gémir faiblement, accroché aux épaules de son bourreau lui infligeant la plus délicieuse des tortures. Qu’est ce que ca lui avait manqué ! Il avait pu sérieusement tenir six ans sans jamais s’autoriser ce genre d’écarts ?! Kälte eut beau tenter, il ne parvint pas à comprendre dans son entièreté le sens du message de son élève. Il se força à revenir à la réalité. Maintenant, plus tard, dans dix ans, il s’en foutait de tout, tant qu’il ne cessait pas de faire ce qu’il faisait.

- Si tu veux…

Tout ce que tu veux, mais n’arrête pas. C’était ce que disait le ton de sa voix et son regard. Il n’avait pas comprit qu’il venait de déclarer à son élève qu’ils allaient en effet « faire ça bien » dans les règles de l’art. Et même si il l’avait comprit, il n’aurait pas été capable de dire non.

Une nouvelle plainte traversa ses lèvres sans retenue en sentant l’intrusion dans sa chair. Cette douleur aussi, il l’avait oubliée. Mais elle n’était pas suffisante pour le freiner. Pas à un tel stade d’excitation. Soit ils allaient au bout, soit Kälte devenait réellement fou. Il ne faut pas trop jouer avec ce qui fait d’un homme ce qu’il est, parce que ca peut être dangereux. Un nouveau gémissement lui échappa, moins plaintif que le premier, à l’entrée du second intrus en lui. La douleur se diffusait lentement en ondes de chaleur impatiente. Les gestes de son élève s’étaient faits plus doux, moins invasifs. Sans doute avait-il deviné que Kälte n’était pas ce qu’il y avait de plus régulier dans ses coucheries et que l’effet s’en faisait sentir en lui. Il laissa échapper un nouveau gémissement, impatient cette fois ci. Le professeur, à son grand dam était impossible de retenir la moindre manifestation physique ou sonore de son impatience et de son plaisir. Il se rendit compte qu’il lui avait enfoncé les ongles dans l’épaule. Sans doute au moment où son doigt était entré. Tremblant de désir, il lécha les trois marques en croissant de lune qu’il lui avait faites, tandis que sa main retournait
L’entendre dire qu’il rougissait le fit évidemment piquer un fard, et il répondit, plus par principe qu’autre chose d’une voix hachée par l’emballement de son rythme cardiaque et corporel :

- Je… ne rougis pas !

En représailles, il lui mordilla le lobe de l’oreille. Ses hanches bougeaient toutes seules, encore un signe manifeste de son impatience de l’accueillir en lui. Heureusement que c’est in glaçon frigide, n’est ce pas ?
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeVen 26 Nov - 8:54

Difficile de faire genre de ne pas le voir rougir, parce que cela sautait aux yeux. Petit détail qui fit sourire le grec qui, en réponse à cette affirmation de son professeur, lui lécha les lèvres. C'était classique : dire à quelqu'un qu'il rougissait pour qu'aussitôt après cette personne affirme le contraire. Comme Kälte à ce moment. Dire que cette journée ne devait pas se passer ainsi. Il devait juste aller faire les magasins, flâner un peu, mais certainement pas finir dans un ascenseur, avec son professeur, et sur le point de coucher avec lui.
L'impatience de son aîné se faisait sentir de plus en plus. Combien de temps était-il resté sans pratiquer ? Sans plaisir tel que celui qu'ils prenaient ? Lui n'aurait pas tenu. Non pas qu'il recherchait une quelconque trace de sentiment, juste un peu de bon temps, peu importait avec qui. Un détail lui sauta à la figure, là maintenant tout de suite. Un détail qui avait son importance tout de même. Aucun d'eux n'avaient de préservatif. Problème. Cal ne doutait pas de sa santé, il faisait souvent des tests au cas où. Mais mieux valait être prudent. Or, son professeur risquait de ne pas apprécier cet oubli. L'idée de tout arrêter lui traversa l'esprit, mais son corps répondit par la négative avec force. Non, ne pas s'arrêter, ne pas être sadique à ce point. Tant pis, on prenait le risque. L'avantage entre deux hommes c'était l'absence de risque de se retrouver avec un gosse.

Les lèvres du grec lâchèrent la gorge pour aller retrouver leurs partenaires. Faire taire ces gémissements rauques qui ne faisaient que l'exciter davantage. Il sentait le corps de son partenaire se détendre à mesure qu'il s'habituait à ses caresses. N'en pouvant plus, il se leva d'un coup, plaquant le prof contre le mur de cette cage d'ascenseur sentant le sexe à plein nez. Les mains sous ses fesses, les écartant légèrement, il le pénétra doucement quand même, parce que monsieur n'était pas un bourrin comme certain. Surtout que son partenaire devait bien se replonger dans le bain en douceur. Lui en tout cas savait que dans la situation du prof, il aurait apprécié que son partenaire agisse ainsi. Après si cela ne plaisait pas à Kälte il n'avait qu'à le dire.
Le soupir de bien être qui lui échappa ne fut nullement retenu, ni les spasmes violents qui agitèrent son corps. C'était bon, plus que bon même. Brûlant, assoiffé, fiévreux presque, il posa la tête sur l'épaule du professeur, légèrement haletant. Un simple baiser y fut déposé, une caresse légère et hésitante avant qu'il ne relève la tête, fixant avec une envie monstre le regard de Kälte. Oh oui il le voulait. Trop tard pour faire demi-tour maintenant. Quoique techniquement si ... Non, plutôt se faire moine !

S'aidant du mur pour soutenir le prof, le tenant fermement, collé à lui entre ses jambes, il s'enfonça plus profondément dans la chair, gémissant doucement sous l'afflux du plaisir toujours plus intense à mesure que la cadence augmentait. L'esprit totalement embrouillé, déconnecté de la réalité, il n'entendit même pas le grésillement provenant de l'interphone :

-Monsieur ? Vous m'entendez ? L'équipe technique est sur le point de rétablir le courant. Monsieur ?

"Tais-toi !" aurait-il aimé hurler. Mais seuls de longs soupirs rauques s'échappaient de sa gorge. Un souffle chaud caressant la peau claire du professeur. La cabine d'ascenseur voyait la température monter, provenant de la chaleur de ces deux corps en mal de plaisir. Calyel tremblait, chaque muscle tendus à l'égal de son envie.
Son propre professeur ... Cela le fit sourire, surtout quand la réputation de l'homme qu'il contentait lui revint en mémoire.

-Un glaçon ... C'es-est ce qu'on dit de ... t-toi ...

Un glaçon qui cachait un homme aux envies sexuelles monstrueuses en réalité. Le grec avait toujours aimé ce genre de personne.Elles étaient les plus intéressantes, les plus chaudes, les plus amusantes et surprenantes. Un nouveau gémissement alla mourir à l'oreille de Kälte, oreille qu'il lécha avidement, entre deux souffles entrecoupés, chargés d'envie.
L'ascenseur se mit soudainement en marche, surprenant l'élève qui se fit plus brusque d'un coup, frappant la prostate sans le vouloir. L'engin bloqua à nouveau, le faisant reproduire ce même geste. Bon, le courant n'était pas encore parfaitement rétablit. Tant mieux. Il n'avait pas terminé, et être surprit aurait été quelque peu compromettant. Remarque, au vu de cette journée étrange, on pouvait difficilement faire pire.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeDim 28 Nov - 9:29

Kälte dans son état normal n'aurait jamais fait ce qu'il était en train de faire. Il n'aurait jamais touché la virilité on ne peut plus en éveil de son élève, il ne l'aurait jamais caressée, que ce soit à l'aide de sa bouche ou de ses doigts. Il n'aurait jamais non plus jeté un tel regard brûlant à son élève en le suppliant silencieusement de le prendre. Il n'aurait jamais toléré de lui montrer son désir, encore moins se montrer si vulnérable. Sauf que Kälte n'était pas dans son état normal. Suite à un enchaînement purement jouissif du point de vue de certaines personnes animées des pires intentions totalement malheureux, il s'était retrouvé dans cette situation. Et à partir du moment où lui aussi avait commencé à le toucher, ca avait été la fin de toute logique, de même que de ses neurones. Il ne pouvait plus réfléchir, plus se dire que c'était quelque chose de répréhensible, il ne pouvait que se dire encore!, et laisser son corps l'exprimer.

Toutes ces sensations étaient tellement anciennes pour lui qu'il avait l'impression de les redécouvrir petit à petit. En fait non, ce n'était pas petit à petit, c'était avec la brutalité d'une enclume qu'on reçoit sur la tête, mais la sensation de demi coma qu'il en retirait était totalement grisante, et largement suffisante à achever de lui tourner la tête. Maintenant, il allait s'envoyer en l'air avec son élève sans aucun sentiment ou regret. Peut être en aurait-il une fois qu'il serait redevenu lucide, mais pas avant. Surtout pas avant.

Se faire brusquement plaquer (non, il était célib, ca marche p *se fait assommer*) contre le mur froid de la cabine ne l'affola pas le moins du monde, bien au contraire. La seule réaction visible chez lui fut un frisson d'expectative. Il le voulait, il le désirait d'un désir si brûlant qu'il en oubliait toute perspective de douleur. Et pourtant, elle revint à la charge tandis que son élève changeait de calibre. Ca faisait mal. Mais qu'est ce que c'était bon! Le gémissement qu'il avait poussé suite à son entrée finissait de se répercuter contre les murs. Paradoxalement, Kälte se demanda depuis quand il gémissait d'un air si... Affamé devait être le terme. Du moins, c'était ce que ses oreilles avaient enregistré avec un léger temps de retard. Cette faim fit clairement echo au regard qui s'était ancré dans le sien. Ils étaient deux à avoir dépassé la ligne blanche... Tant mieux. Oh oui, tant mieux.

La voix à travers l'interphone le fit sursauter. Il avait tellement occulté toutes les informations ne se rapportant pas au sexe ou à son élève qu'il en avait totalement oublié où il se trouvait, et avec qui il était. Et en fait, ca ne réussit pas du tout à le ramener à la réalité. En effet, son sursaut avait trouvé des échos plus que satisfaisants plus au sud, et lui avaient arrachés un gémissement étouffé car il avait eu la présence d'esprit de se mordre la lèvre en rejetant la tête en arrière.

Il se força à rouvrir les yeux pour fixer son élève. En fait non. Calyel. Pour deux corps qui s'unissent, il n'y a plus de prof, d'élève, de supérieur ou quoi que ce soit qui parle de hiérarchie sociale. Maintenant, tâchons de nous souvenir de ce qu'il vient de dire. Analyse, analyse...

- Les gens racontent beaucoup de choses...

Il avait une voix terriblement rauque, hachée par sa respiration. Mon dieu, on allait le casser à la longue, le pauvre petit prof. Trop d'émotions d'un coup, c'est dangereux pour la santé. L'attaque sur son oreille, extrêmement fourbe au demeurant, lui fit littéralement fondre. Toute tension dans son corps venait de disparaitre tandis qu'il se cambrait inconsciemment en lâchant un nouveau gémissement, bien plus aiguë, bien plus plaintif. Tout le monde a ses points faibles.L'oreille est, pour Kälte, l'un des pires chez lui.

Il eut l'impression que son cœur s'était arrêté de battre lorsque la cabine s'était arrêtée. Mais le coup de reins de son élève le fit repartir indéniablement, lui arrachant au passage un cri où la surprise se mêlait à merveille à un plaisir presque insensé tellement il était fort. La respiration hiératique, il secouait la tête en enssayant de chasser les étoiles qui s'y étaient perdues. On inspire doucement, ca va se calmer...

- Aaaaaah! Putain!

Admirons à présent le professeur soit disant glaçon cambré en gémissant, le souffle court. Deux fois d'un coup sa prévenir, comme vous voulez que lui, après, il garde une contenance? Kälte tenta de se calmer... Ne me demandez pas pourquoi chez Kälte bouger ses hanches avec un air d'invite au viol tout en embrassant son présumé violeur avec une voracité presque animal est synonyme de tentative pour revenir à la raison. Ne me demandez pas non plus pourquoi il lui jette un tel regard de mort de faim alors qu'il est censé essayer de calmer le jeu.

- Ne...t'arrêtes...pas!

Ca non plus, ne me demandez pas pourquoi il l'a dit. Ni pourquoi c'est maintenant qu'il prend un ton d'autorité décidée et inébranlable. Ni comment il a faut pour, tout en restant autoritaire, réussir à avoir l'air un tantinet suppliant sur les bords. Ni pourquoi maintenant il lui mordille la lèvre en se remettant à bouger ses hanches.
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeDim 28 Nov - 11:01

On pouvait applaudir l'exploit : réussir à parler, utiliser son cerveau alors que celui-ci était inondé de plaisir. Fort, très fort même. Plus pour longtemps puisque le chef suprême ordonna de suite après le silence radio. Du moins plus de mots en dehors de ceux destinés à informer l'autre sur son envie du moment.
Et visiblement le grec venait de découvrir le point faible de son professeur. L'oreille. Cela le fit rire, une petit pause avant qu'il ne retourne l'assaillir. Quel était son point sensible à lui d'ailleurs ? Il n'en avait pas, du moins pas à sa connaissance. Un peu chatouilleux sur les bords, il aurait dit l'intérieur de la cuisse. Enfin, ce n'était pas sûr aussi.

Heureusement qu'ils étaient seuls dans cette foutue cabine et qu'on ne pouvait pas les entendre. Vu le numéro inscrit en rouge, ils étaient coincés entre le premier et le deuxième étage. Peut être les gens de l'interphone pouvaient entendre. Oh ce n'était pas important, on passait le temps comme on pouvait. Et puis tout ça c'était la faute à ce couple dans les toilettes. Si ils ne les avaient pas excité autant, ils n'en seraient pas là. Calyel ne voyait absolument pas sa part de responsabilité dans l'affaire bien entendu. Non il n'y pouvait rien, c'était Kälte qui voulait une montre.

-Ne t'en f-fais pas ... Je n'ai p-pas l'intention de ... m'arrêter ...

Difficile de parler quand l'air manquait. Et il était aussi un peu embêté de ne pouvoir le toucher puisque si il le lâchait, Kälte se retrouverait sur le sol. Et il y avait fort à parier qu'une rencontre violente entre ses fesses et le sol coupe net son envie. Cette supposition purement hypothétique ne trouverait jamais à se vérifier, parce que le grec n'avait pas l'intention de le lâcher.
Ne pouvant s'aider des mains, il profita de ce que son aîné lui laisse l'accès à sa gorge pour la dévorer. Il raffermit sa prise, se faisant un peu plus précipité dans ses gestes, signe que son excitation le mènerait à sa perte. Il arrivait parfois à lécher les tétons, mais l'exercice devenait périlleux quand la tête commença à lui tourner.

L'ascenseur se remit en marche. Oh non, pas maintenant. Surtout pas maintenant. L'engin s'arrêta, la porte allait s'ouvrir. Non, non pas ça ! Kälte le réduirait en miette. Par chance, enfin, quelqu'un entendit ses prières et le courant sauta une nouvelle fois, empêchant l'ouverture de l'ascenseur. Il entendit vaguement râler de l'autre côté. Calyel s'arrêta, le souffle court, et s'excusa d'avance :

-Désolé, je crois qu'il va falloir couper court à ce jeu, on risque d'être découvert. Mais ne t'en fais pas. Il l'embrassa, mêlant avec avidité sa langue à la sienne. La prochaine fois sera mieux.

Mots accompagnés d'un sourire carnassier. Et puis, ne disait-on pas que la première fois est toujours moins bien ? Les vas et viens reprirent, plus forts et intenses, le faisant soupirer à n'en plus finir. Le reste n'avait plus la moindre importance. Et l'excitation ne cessait de croitre, jusqu'à déborder et l'emporter, lui arrachant plus qu'un gémissement. Tout son corps se contracta, secoué de spasmes qui le laissèrent tremblants, pantois et essoufflé.
Il reposa le professeur sur le sol, se laissa même glisser avec lui avant de s'allonger tout contre son corps brûlant. Il fallait se rhabiller, fuir l'ascenseur le plus vite possible, se planquer, affronter le brusque retour à la réalité. Un programme bien chargé. Surtout quand on en voulait encore. Mais on le savait, Cal était difficile à arrêter une fois lancé. Sauf qu'ensuite il voulait toujours dormir. Moralité : il ne pouvait continuer à jouer. Dommage.

-Désolé de te brusquer Kälte, mais il faut qu'on se rhabille. Avant qu'ils n'ouvrent la porte de préférence.

Il lui sourit, et lui vola un baiser.
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeDim 28 Nov - 17:05


Son rire non plus, il n’était pas bon pour ses nerfs à vif. Pourquoi cela, demanderez-vous ? Et bien pour la simple et bonne raison que cela provoquait, réaction physique et logique, un souffle d’air qui jouait avec cette zone on ne peut plus sensible de son être. De plus, cela faisait tressauter sa cage thoracique ainsi que le reste de son tronc, et que du coup, il n’y avait pas que son oreille qui n’était pas indifférente aux manifestations physiques de son rire. Pas la peine de vous faire un dessin, je suppose que vous visualisez très bien de quoi je veux parler.

La moindre de ses caresses était propre à tuer dans l’œuf toute tentative de rébellion de la part de sa lucidité. Ses caresses, ses lèvres, ses dents, le va et vient incessant de cette chair chaude et dure en lui, ses soupirs, ses gémissements occasionnels, la flamme qui brûlait dans ses yeux. Tout. Tout suffisait à lui faire tourner la tête et le faire repartir dans un bouillon délicieusement brûlant de luxure. Alors on comprendra aisément que le mouvement et la vibration de la cabine qui faisait enfin ce qu’on lui demandait depuis tout à l’heure, il s’en foutait totalement. L’ascenseur était là pour lui offrir un support afin de faciliter la tâche à son amant du moment, point barre. Il entendit un léger « Ting ! » qui attira légèrement son attention. Si un ascenseur fait « ting », c’est bien qu’il y a une bonne raison. A savoir qu’il est enfin arrivé à destination, et que…. Merde. Merde. Merde. Merde. Merde. Merde. Merde ! Ses sourcils se froncèrent. Il ne voulait pas. Il ne voulait vraiment pas. Il avait plus important à faire, merde !

Mais les grands dieux étaient visiblement de leur côté. Aphrodite du moins avait l’intention que les affaires ici bas se terminent vite, et bien comme il faut. Le souffle toujours aussi court, il lui rendit son baiser en caressant ses cheveux. La lumière était à nouveau blafarde, merci à l’éclairage minimal. Sans doute que la perspective bien réelle de se faire découvrir en plein rapport est possède des vertus érogènes. En tout cas, maintenant que son élève mettait les bouchées doubles pour mettre fin à cet échange, quitte à le bâcler un petit peu afin de ne pas mourir de frustration, et mourir tout court suite aux frottements intolérables de leurs vêtements, il avait l’impression d’être deux fois plus sensible.
Et puis dans un cri commun, les deux finirent leur jeu. Du moins pour le moment. N’y avait-il pas eu une promesse échangée de refaire ca, et dans les règles de l’art ? Le regard un peu vide, toujours accroché à son élève, Kälte savourait les dernières traces de son premier orgasme en six ans d’abstinence. Il y avait eu mieux, bien plus savoureux, mais peut on réellement exiger le meilleur d’un sandwich préparé à la va vite alors qu’il existe de la gastronomie du meilleur ordre lorsqu’on en a le temps et le moyens ? Non, impossible. Et puis Kälte n’avait pas la tête à ca. Sa tête, elle était sur un petit nuage de volupté, sans réelle intention d’en redescendre. Et pourtant, la voix de son élève, qui pour le coup semblait très proche, et en même temps à des kilomètres d’ici, le forçait à reprendre pied avec la réalité.

- Tu t’es lâché dedans…

Il avait prononcé cela en se redressant avec une vague grimace. Ses reins le lançaient à présent. Dire cela n’était pas dans ses habitudes, mais en réalité, il réfléchissait à voix haute pour le moment. Pourquoi cela ? Parce qu’il allait y avoir des fuites, évidemment. Oui, c’est l’un des détails peu ragoûtant des relations sexuelles. Il allait devoir passer par les toilettes, encore, et sans doute que ca ne suffirait pas. En rentrant à la Sweet, il mettrait le feu à son boxer.

La lumière se ralluma. Par réflexe, Kälte appuya sur le bouton « Stop ». Bon. Ils allaient pouvoir se rhabiller presque tranquillement, et merde pour les voix mécontentes qui résonnent derrière la porte. Avec une lenteur proportionnelle à sa fatigue, il rattrapa ses vêtements et les renfila sommairement. Puis il se leva. Et se rattrapa à la rambarde pour ne pas tomber. Ah non… Ils n’allaient quand même pas lui faire le coup ?! Et derrière, les autres qui râlaient… Merde, comment on fait ?! Kälte regarda son élève, se mit à rougir, et se mordilla la lèvre. Finalement, il prit une décision.

- On avance vite, tu m’aides à marcher, et on trace avant qu’ils ne comprennent. Si on te demande, je suis claustrophobe, j’ai fait un malaise et tu me porte jusqu’au poste de secours pour m’aider à me remettre de mes émotions.

Simple, rapide, précis et concis. Allez, avec un peu de chance, on en ressortira vivant, de ce RP.
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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeDim 28 Nov - 20:34

La lumière revint dans l'ascenseur, éblouissant quelque peu le grec qui préférait de loin la pénombre. L'odeur du sexe lui prit le nez, ah ça on allait se poser des questions. Mais bon, tant pis, ça valait le coup. L'élève se rhabilla à la hâte, tentant toutefois de paraitre à peu près normal. Restait à justifier au personnel ce qu'ils avaient fait. Bien heureusement, Kälte lui donna l'excuse à servir aux curieux. La porte s'ouvrit, Calyel se rua dehors, soutenant son professeur. Et avant même qu'on ne pose la moindre question, il lança à l'adresse de l'équipe de maintenance :

-Ce monsieur est claustrophobe il a fait un malaise, je l'emmène de ce pas à l'infirmerie.

Et il fila à travers le center commercial, ignorant les regards des passants. Venant au centre commercial assez souvent, Calyel le connaissait presque par cœur. Exceptés les lieux interdis au public. Comme les toilettes près de la cordonnerie que personne ne fréquentait car ils étaient dissimulés dans un coin du mur, et que bien souvent on les oubliait. Lui s'y rendait parce qu'ils étaient toujours propre, qu'on ne faisait pas la queue, et surtout qu'ils étaient gratuit. Allez donc comprendre cette nouvelle mode de devoir payer pour aller soulager sa vessie, non mais franchement. Limite ça fait cher la feuille de papier toilette !
Bref, il entra précipitamment dans les toilettes qui ne comprenaient que deux cabinets. S'assurant d'avoir bloqué la porte avec le balai du personnel d'entretien, le grec alla se rincer le visage, et surtout il devait faire un brin de nettoyage. Mais pour éviter cette vue au prof, il s'enferma dans un cabinet, autant user le papier hein.

Là, seul face à l'objet de porcelaine, Calyel repassait les derniers évènements. Si sur le coup il se fichait bien des conséquences, il devait bien admettre que maintenant il n'en menait pas large. Il avait couché avec son professeur ! Si il y avait bien une chose qui était fortement interdite par le règlement c'était ça. Page 13, Chapitre 1, deuxième partie, paragraphe 5, article 23 : "Les relations entre élèves et personnels de l'école sont prohibées". Eh merde.
Adossé à la porte de son toilette d'infortune, le grec laissa échapper un rire nerveux. Bon allé, pas de quoi en faire un drame. De un ils n'étaient pas dans l'école. De deux c'était simplement pour assouvir une envie commune. De trois, cela ne changeait en rien la nature de leur relation. Relation qui était proche du néant puisqu'ils se connaissaient depuis quoi ? Deux heures ?Super, un type qu'il connait depuis deux heures à peine il se le fait ! On dira, c'est la même chose quand il sort. Oui mais non. Parce que lorsqu'il sort, Calyel sait qu'il va finir au lit avec un inconnu. Mais là, l'inconnu c'est son professeur ! Kälte porte l'étiquette "attention pas toucher" sur le front.

Son affaire terminée, et après s'être dit que tout irait bien si la chose ne se reproduisait pas, il sortit du cabinet. Le grec toqua deux coups à la porte de Kälte, ne sachant trop quoi dire.

-Est-ce que ça va ?

D'accord on avait vu mieux, mais que pouvait-il demander d'autre ? "Ouai est-ce que t'as aimé ? Alors on remet ça quand ?" Non vraiment, il passait pour quoi ? Déjà qu'on l'avait catalogué comme étant un pervers fini. C'était sûr. L'équipe de maintenant avait dû remarquer l'odeur prenante, et puis les tâches blanches par terre ne faisaient pas penser à un tube de blanco explosé !
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre]   Lorsque la sardine veut devenir crabe... [libre] Icon_minitimeDim 28 Nov - 22:07

Bien. Mes frères, la réunion de guerre est terminée, le plan de bataille est clairement défini, les ordres ont été donnés. Lancement des opérations dans trois...deux...un... TING! Avec un tintement guilleret, la porte s'ouvrit, remplissant enfin les tâches pour lesquelles elle avait été conçue. C'était la diversion initialement prévue quant à la suite ds évènement, destinées à faciliter la percée dans le mur défensif de l'armée adverse composée que trois personnes, une boîte à outil et une casquette face à nos courageux explorateurs du rectum. La percée offensive dans les factions défensives fonctionna à merveille, et ignorant les regards des passants, infâmes collabos qui tentaient de les retenir le temps que l'effet de surprise cesse d'être, ils mirent le plus de distance entre eux, et ceux qui allaient découvrir à quelles ignobles frasques ces deux pauvres et innocents (mon c*l) êtres s'étaient livrés, livrés qu'ils étaient à l'enfermement et aux ténèbres de leur condition.

Progressant vite, et bien malgré le fait que le professeur ait ses pauvres jambes qui soient durement tombées au combat ayant pour but de leur faire obtenir la jouissance contre la frustration corporelle, et qu'il devait de ce fait s'appuyer sur le grec qui était, soit dit en passant, la cause de ce désagrément physique, en plus de celui, atrocement gênant, de sentir un liquide poisseux et tiède couler hors de lui, et de ce fait lui arracher des rougissements à donner des doutes même au plus terrible des innocents armé qui plus est d'une myopie à faire pleurer des taupes de compassion.

Et puis enfin, l'objectif de la manœuvre fut atteint: des toilettes, propres de surcroit, et miraculeusement désertes qui plus est. Bien joué, major Nëlys, vous obtiendrez une décoration à la hauteur de vos performances dès que la guerre sera terminée. Le seul soucis, c'est qu'on ne sait pas quand elle se finira. Malheureusement. Mais quoi qu'il en soit, puisqu'ils avaient l'occasion de rompre les rangs et se rendre dans leurs infirmeries personnelles pour pouvoir guérir tranquillement les plaies, derniers vestiges de leur exploration frénétique en terre inconnue, mais plaisante à connaître.
Fin du délire intense, retournons à ce RP avant que le latin n'emporte mon âme dans les noires contrées de l'Erèbe et du Tartare.

Kälte, dans ses toilettes n'e menant pas plus large.Il avait couché. Après six ans en ayant réussi à rester sage. Il avait couché. Avec un de ses élèves. Il avait couché avec un de ses élèves dans un ascenseur et sans préservatif! Il ne voyait pas ce qu'il pouvait y avoir de pire...Ah si. Son père aurait pu débarquer en plein milieu de la cage de l'ascenseur pour lui faire un sermon parce que les relations sexuelles étaient infertiles, et que du coup, c'était un péché de chair. Oui, son père est de l'ancienne école. Kälte poussa u gros soupir couvert par le rire nerveux de son élève, et cessa de réfléchir. Pour le moment, il fallait nettoyer tout ca. On réfléchirait plus tard. Il termina ses affaires, limitant ainsi tous les dégâts potentiels infligés à ses vêtements, ou plus particulièrement à ses sous vêtements.

Il ressortit doucement. Rester calme. Fuir son regard. Il avança jusqu'à l'évier, et se passa de l'eau sur le visage, les bras, mais surtout les mains. D'ailleurs il les nettoya avec attention et soin. Une fois que ce fut fait, il reporta, doucement quand même, son attention sur son élève, non sans cesser de le fuir du regard. Ne surtout pas voir son visage ou ses yeux ou il allait rougir furieusement.

- Oui, ca va...Et toi? Je suis désolé...

Son "je suis désolé" était sortit un peu sans qu'il ne parvienne à le retenir. Un vieux réflexe difficile à gommer, on le pardonnera. Le silence s'installa, gênant, oppressant. Puis i le brisa, plus parce qu'il lui faisait peur que parce qu'il voulait réellement parler.

-Bon...On va acheter la montre?

Ca, pour la savourer, il allait la savourer. Même que si il tombait sur son paternel la portant, il risquait de crever de rire après s'être mit à rougir comme un perdu. Mais trêve de bavardages inutiles!

Il inspira fortement, et leva le balais qui faisait barricade. Et subitement, il d'interrompu, et le regarda avec un petit air de rien du tout.

-Au fait, je suis séronégatif, et jusqu'aux derniers tests, c'est à dire six mois, je n'ai pas d'autres maladies vénériennes.

Il était évident que pour passer les tests de recrutement de la Sweet, il avait aussi falloir vérifier qu'il était fonctionnel et sain.On parle de la Sweet après tout.

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