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 En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]

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Madoka Yamaguchi

Madoka Yamaguchi

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En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Vide
MessageSujet: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeMar 1 Juin - 21:27

La fin des cours n’allait pas tarder et les couloirs commençaient à se vider. Madoka se dirigeait dans le sens contraire des dortoirs, en direction de la salle informatique. Il avait encore une chose à régler avant de partir s’ennuyer une fois de plus dans sa chambre. Sa sœur lui avait envoyé un message sur son portable lui indiquant qu’elle avait enfin répondu à son mail. Depuis le temps qu’il attendait une réponse … Anna avait bien moins de temps libre que lui en ce moment, entre ses amis, ses loisirs, son école et sa famille. Madoka l’enviait bien plus qu’elle ne pouvait l’imaginer. Pour Anna tout était toujours très simple, il suffisait de demander. C’est vrai quand on a une force de caractère comme elle, mais pas dans le cas du jeune étudiant …

La porte de la salle informatique était déjà ouverte lorsqu’il arriva à sa hauteur. Il regarda vite fait à l’intérieur et constata qu’il n’y avait personne. Il se dirigea aussitôt vers un ordinateur au fond de la pièce et se connecta sous sa section. Il se demandait déjà qu’est ce qu’il allait bien pouvoir répondre à sa sœur. Que pouvait-il bien dire sur cette école qu’il connaissait encore si peu ? À part le fait qu’il s’ennuyait et que se retrouver entourer d’homme à longueur de journée était horriblement stressant, il ne pouvait pas se permettre de préciser d’autres points. Même ses deux là ne paraissaient pas dans le contexte que son père et Anna avaient imaginé pour lui.

Le message de sa sœur apparu devant ses yeux. Elle avait écrie un pavé, comme d’habitude. Et bien sûr les premiers mots étaient toujours les mêmes. « Tu me manques. », « Quand est ce que tu rentre à la maison ? ». Si ça ne tenait qu’a lui, Madoka se serait surement enfuit d’ici depuis longtemps. Mais son père le prendrait surement très mal et le jeune homme refusait de le décevoir. Il devait faire un effort pour montrer et surtout pour se persuader, qu’il avait la force et le courage pour continuer. Venir ici était un vrai dilemme et réussir sera la preuve qu’il attendait pour montrer qu’il est capable de réussir quelque chose, sans abandonner, sans perdre espoir …

Une fois la lecture de texte terminé, il se pencha en avant et posa son menton entre ses mains, coude sur la table.
Un brin de nostalgie l’assaillit alors qu’il repensait à tout ce qu’il avait perdu en venant là. Il se demandait encore pourquoi il avait accepté de venir dans un lieu aussi embarrassant que cette école. À ce niveau ce n’était même plus de l’embarra, c’était carrément du mal-être constant. Il ne pouvait pas dire qu’il détestait ça, c’est juste qu’à la longue cela devenait insupportable. Il lui fallait encore trouver des attaches permanentes sur lesquelles il pourrait ce raccrocher. Mais pour cela il avait encore besoin de temps et ce n’est pas après une semaine passée dans cette école qu’il pourrait en trouver. Tout n’était pas aussi simple que ce que pensait Anna.

Il soupira et s’affala dans sa chaise. Le temps passait vite et il n’avait toujours rien répondu. Lui dire qu’il ne se plaisait pas ici serait exagéré, mais il ne pouvait pas dire non plus qu’il s’y était intégré sans soucis. Entre les nombreux cours, les couvre feux bien trop tôt à son gout, les heures de repas très espacé, il n’avait pas fait de rencontre. En même temps, c’était de sa faute, il avait tendance à éviter les gens. Cependant, la solitude commençait à lui peser sur le système et il ne demandait qu’une chose, juste un peu de compagnie…

Il commença à écrire un texte, rapide, sans trop de détailles. Juste pour signaler que tout allait bien, qu’il se faisait à l’école, à ses exigences et tout le reste. Que les horaires n’étaient pas super mais qu’avec un peu de chance cela changerait. Il évita de divulguer trop de choses, il ne voulait pas inquiéter sa sœur qu’il sentait complètement capable de venir se présenter aux portes de l’école le lendemain même pour avoir plus d’explication sur ce qu’il n’allait pas.

Après un instant de réflexion. Il cliqua sur le « envoyer » qui l’avait fait hésiter et s’affala de nouveau dans son siège en soupirant. Il bascula ses bras derrières sa tête et attendit dans le silence. Il lui restait pas mal de temps avant la fermeture, il pouvait se permettre de flemmarder encore un peu, il n’avait rien d’autre à faire de toute façon …
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Charles Weston
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeJeu 3 Juin - 8:19

Levé de bonne heure, Charles Weston prit un léger petit déjeuner : café, café clope et un croissant mangé rapidement pour partir à son travail. Depuis quelques temps, il s'enfonçait un peu plus dans le boulot. Sans doute, le coup de fil de son père n'y était pas étranger. Cela faisait un bon moment qu'il n'avait plus eu de nouvelles familiales. On peut le confier les relations , dans cette famille, n'était qu'affaire de mensonge , de cupidité et d'une violente indifférente. De plus, découvrir qu'on porte le nom d'un frère ainé décédé sans le savoir, découvrir sa tombe comme si c'était la nôtre n'avait pas aidé Charles à devenir plus sociale. Au contraire, c'était même l'évènement qui avait fait grandir trop vite le petit garçon qu'il avait été. Plus tard, il y avait eu cet accident de cheval. Etait ce vraiment un accident? Il n'en avait pas été vraiment sûr c'est pourquoi il avait préféré mettre les voiles dès qu'il avait pu coupant net le cordon ambilical entre lui et sa famille. La seule personne , en qui il avait eu confiance , dans cette famille de dégénéré , c'était bien sa soeur mais celle ci avait disparu après la rupute de ses fiancialles. De toute manière, elle aussi , avait contribué à la machination en se taisant. Bien sûr, elle avait fait lever le voile sur pas mal de choses en l'emmenant au cimetière mais elle l'avait trop tard. Au final, il s'était senti trahi maintenant son coeur était fermé.

Il tapait des données sur la visite médicale ,ayant eu lieu la vieille,sur son ordinateur à l'infirmerie. Il n'avait plus qu'à lancer l'impression seulement les dieux des technologies devaient vouloir lui mettre des bâtons dans les roues. Le vilain petit canard vit l'imprimante s'emballer et souiller les feuilles bref cela ne marchait pas. Il mit les données sur clef USB et décida de se rendre à la salle informatique où il pourrait imprimer les trucs. Prenant sa canne avec le pommeau en canard, il sortit de son antre et prit le couloir menant à la salle informatique. Il y entra sans frapper. Taciturne, il fit un effort surhumain, pour tout de même, saluer la personne se trouvant là dans la salle informatique.

«  Bonjour. »

la personne l'avait il entendu? Pas sûr vu qu'elle était occupé à taper un texte. Il haussa des épaules, se dirigeant vers un ordinateur de libre. Il l'alluma, fit les manoeuvres exigées pour lancer l'impression. Il tourne le regard un instant vers l'élève qui avait eu un moment d'hésitation à envoyer son message. Sans le vouloir, il avait un peu lu le message qui ne lui était pas destiné.

«  Docteur House???? Vous êtes là? Pourriez vous me passez le dossier sur l'élève... »


Un secrétaire venait débarquer en usant d'un petit surnom qui fit lever les yeux au ciel à Charles. Le jeune infirmier lui répliqua d'un ton un peu mordant que le dossier médicale des élèves était confidentiel et que de toute manière, ils étaient en cours d'impression. Le secrétaire fronça les sourcils , repartit aussi vite qu'il était venu en lui disant qu'il signalerait son comportement à la direction. Dès que le perturbateur fut parti, Charles laissa échapper:

«  Crétin , on dirait que t'as un balais dans le cul, tellement t'es raide... »



Réfléxion laissait échapper à voix haute. Il retourna à l'imprimante ,qui semble t il ,avait elle aussi des problèmes d'impression.

«  C'est pas vrai! Je suis maudit ou quoi? »


Il se tourna vers le jeune homme, le regard se fit un peu moins froid qu'a l'accoutumée. Il dit

«  Désolé de vous déranger pendant que vous flemmardez un peu mais si vous connaissez un moyen pour que cette machine puisse m'obéir en voulant bien imprimer, ce serait sympas. »
Il se passa la main dans les cheveux soupirant:

«  Foutu Père, tu m'as bien pourri la journée. Mais je te prouverais que je peux faire autre chose que d'être ton héritier.. »


Il s'appuya sur sa canne laissant son regard un moment errer sur le passé. Que c'était dur d'être considéré comme un simple truc de rechange, son frère Charles Weston était mort et lui, le nouveau Charles Weston, avait pris sa place. Si il était mort ce jour d'accident, peut-être qu'un nouveau Charles aurait pris la place. Le premier Charles avait été considéré par son père, comme une erreur, un déchet qu'il fallait jeter dans l'oubli car mort noyé à l'âge deux et demi bref un faible. Le deuxième Charles ,se tenant dans cette informatique, avait échappé à la mort lors de son accident , n'en ressortant qu'en boîtant ..Il n'était pas considéré comme un faible, ni comme quelque chose à oublier car il avait survécu. Le vilain petit Canard, comme il se surnommait lui même avec ironie, avait déjà son avenir tout tracé : reprendre les rênes de l'entreprise familiale seulement le vilain petit canard avait refusé et avait décidé de devenir infirmier dans cette école et que son père aille au diable. Mais était vraiment qui avait décidé? N'était ce pas le vrai Charles? Charles Weston qui est Charles Weston?Toujours est il que son regard s'était un instant assombri en repensant à ce géniteur et en laissant échapper ce murmure qui se perdit dans le silence de la pièce.
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Madoka Yamaguchi

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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeSam 5 Juin - 15:56

Distraitement, Madoka tourna un regard vers le jeune homme qui venait de surgir dans l’embrasure de la porte. Il s’adressait à présent à l’homme qui était arrivé un peu plus tôt dans la salle et que Madoka n’avait pas vraiment remarqué tant il s’était plongé dans son texte ; à peine l’avait-il vue s’assoir à une place non loin de lui. Vue ce que le nouvel arrivant lui demandait, il devait s’agir du médecin scolaire, ou peut-être d’un infirmier. L’étudiant ne l’aurait pas crus au premier abord, il faisait jeune pour un docteur.

Inconsciemment, il suivit l’échange qui se passa entre les deux hommes, son regard toujours rivé sur son écran d’ordinateur. Sa curiosité jouait beaucoup, mais quand en plus de ça on se trouve dans une salle silencieuse, il est dur de ne pas prêter attention à la moindre petite source de bruit … Le bref dialogue qu’ils échangèrent donna un aperçus à Madoka sur le caractère du docteur, froid et distant. Surprenant pour un docteur, à moins que le jeune étudiant ne se fasse de fausses idées, comme souvent d’ailleurs. Intérieurement il soupira, en songeant qu’il ferait mieux de partir. Rêvasser à ne rien faire pourrait être mal interprété et le jeune étudiant ne tenait pas à déranger l’homme dans son travail …

Une réflexion personnel à voix haut le fit sursauter et le fit décider bien rapidement à quitter les lieux. Au début il avait pris la remarque pour lui, mais après hésitation il en convient qu’elle s’adressait d’avantage au jeune homme qui était partie précipitamment. Franchement, il n’y avait que lui pour prendre tout ce que disait les gens à son compte !

Une nouvelle fois, il se passa la main dans ses cheveux et entreprit de fermer sa section et d’éteindre son ordinateur. Il posa enfin un regard vers l’homme qui lui tournait le dos.
Il était très grand, beaucoup plus que Madoka, à en juger comme cela il devait bien faire presque une tête de plus que lui. Cependant, ce n’était pas vraiment la taille qui retient l’attention du jeune homme, c’était surtout la canne qui paraissait plutôt en contradiction avec l’aspect jeune de l’homme. Et il y avait aussi ses cheveux blonds qu’il trouvait très beau. L’homme ragea un coup et se tourna un vers lui. Madoka sursauta et tourna prestement son regard vers son ordi qui n’était toujours pas éteint. Il fut alors surpris que l’homme s’adresse à lui …


De l’aide pour l’imprimante ? Il était mal barré, Madoka était particulièrement nulle en informatique. Il se redressa sur sa chaise et laissa coulé la note personnel de l’homme sur son père, néanmoins il ne retient pas son sourire en se rappelant un léger point commun avec son propre père …

- Ha désolé, je ne sais pas … Il y a peut-être un problème de connexion entre l’ordi et l’imprimante, ou un autre truc comme ça …

Proposa-t-il sans vraiment savoir sur quoi il s’avançait en disant ça. Il ne savait même pas s’il y avait besoin d’une connexion entre les deux machines. Il se pinça les lèvres, soucieux.

- Je ne suis pas d’une grande aide, désolé.

Murmura-t-il alors en rougissant légèrement. Il se retient de passer sa main dans ses cheveux ayant remarqué le docteur faire de même quelque instant plus tôt.
De face, il remarqua les yeux doré de l’homme. C’était peu courant et assez original. Madoka se demandait si c’était des lentilles où la vraie couleur de ses yeux. Il n’osa pas soutenir le regard d’avantage pour détailler un peu plus l’homme et se mit à fixer un point inconnu à l’autre bout de la pièce.

Il ne bougea pas de sa place, cherchant dans sa tête une solution. Il n’y avait pas, selon lui, plus détestable que l’électronique. Néanmoins, il n’y avait pas plus rationnel à qui se confronter que cela … Décidément, rien n’est parfait et c’est bien dommage.

- Ha ! Et moi c’est Madoka Yamaguchi ! Vous pouvez m’appeler Madoka !

Poursuivit-il en craignant que la discussion ne s’arrête là. Puis il trouvait les « vous » qui lui étaient adressés, étaient trop embarrassant et vieillissant ; même si c’était un gage de politesse. Il préférait largement qu’on l’appelle Madoka, malgré le fait que son prénom est plus souvent attribué à des filles, c’était déjà moins embarrassant selon lui …
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeLun 7 Juin - 15:58

Certes son caractère était un caractère de cochon , un caractère qu'on n'aurait pas pensé trouver chez un infirmier. Associal, il s'était bien empressé de montrer au secrétaire combien sa présence l'ennuyait profondémment. De plus, il ne supportait pas vraiment qu'on lui fasse des remarques sur son travail. Peut être que l'accident lui ayant valu cette infirmité n'avait pas aidé à arranger son caractère. Ses relations humaines étaient désastreuses : pas d'amis, pas d'amants simplement des partenaires de sexe d'un moment dont il oublierait le nom et le visage. Après tout, il ne suffaisait pas d'illusion. Qui voudrait aimer un infirme hein? Mieux valait ne pas croire au grand amour, risquer une déception amoureuse et au final , finir dépressif pour avoir cru aux mensonges d'un bellâtre. Inconsciemment, il souffrait de cette solitude dans laquelle il s'était plongée afin de se protéger. C'était assez paradoxale. On se met à l'écart pour ne pas souffrir et au final, on souffre et on envie les autres qui ont le droit d'aimer. Tel un fantôme, il errait dans la Sweet sans qu'on le remarque sauf si on avait mal au bide alors là il se mettait à exister auprès de la personne ayant besoin de lui. Quand bien même, on avait beoin de lui, il conservait cette froideur laissant voir combien il était associal. A croire qu'il avait oublié ce qu'était être humain et se montrer humain.

Enfin toujours est il après la perte de temps du au secrétaire, il se débattait maintenant à comprendre l'informatique et ses compléxités. Pourquoi les imprimantes, aujourd'hui, semblaient elles vouloir le foutre dans la merde? Etait il maudit ou quelque chose dans le genre? C'était exaspérant de se retrouver comme un con devant cette machine qui donnait l'impression de se foutre de vous. Il se décida enfin à demander de l'aide à cet étudiant lequel flemmardait après avoir envoyé un mail à sa soeur. Sans le vouloir, il avait lu une partie du mail trouvant au moins un point commun entre lui et le jeune homme : leur relation chaotique ou inexistante avec leur paternel. En meme temps, apprendre qu'on est le fantôme d'un autre Charles, ça à de quoi détruire pas mal de relations et nuire à la sociabilité.Il paraît qu'on se formate grâce à l'éducation que l'on reçoit alors si son caractère déplaisait, qu'ils aillent se plaindre à son paternel. Un autre point commun fut soulever : leur problème avec l'informatique. Il haussa des épaules commençant à bidouiller les files pour essayer de réveiller cette connerie de machine. Vive la technologie, pensa-t-il en faisant une mine de circonstance.

«  Bah au moins tu proposes, tu restes pas là comme un con les bras ballant en conversant avec une mouche pendant que je m'escrimes à essayer de comprendre les teneurs de l'informatique. Tu crois pa qu'au fond la technologie c'est de la connerie? »


Le voilà qui s'accroupit pour rebrancher un fil débrancher enfin s'accroupir ,, façon de parler avec sa jambes, c'était plutôt difficile. Il trouva le maudit fil , le rebrancha et boom, il se redressa trop vite, dans l'exaspération qui était sienne, et se prit le bureau sur le dessus de la tête.

«  Aie! Bordel de**** »


On censure ici la flotté de jurons qui lui monta aux lèvres sous l'effet de la douleur. Il se frotta la tête en entendant vaguement qu'on se présentait à lui.

« Enchanté moi c'est.... »

il s'interrompit comme toujours son identité refusa de franchir ses lèvres car il avait toujours l'impression d'avoir pris la place du premier Charles Weston. Il aperçut son reflet de la vitre. Etait ce lui qui était hanté par son frère ainé ou son frère ainé hanté par lui? Il ne savait plus vraiment.

«  Je suis l'infirmier scolaire.. »

énonça d'un ton un peu plus froid tandis que son regard s'assombrissait un peu. Ouais, il était l'infirmier . C'était bien la seule chose dont il était sûr concernant son identité. Il changea de sujet de conversation.

«  J'ai vu que tu avais une soeur..J'en avais une moi aussi mais ça fait un moment que je n'ai plus de nouvelles, elle doit beaucoup te manquer et s'inquieter pour toi pas vrai? »

Il s'assit sur une chaise le temps de lancer l'impression qui heureusement débuta sans problème. Il reprit :

«  Les soeurs...elles s'nquiètent toujours pour leur petit frère, sans doute parce qu'elles sont appelées à devenir mère un jour ou l'autre. »
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Madoka Yamaguchi

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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeMar 8 Juin - 13:03

Madoka fut un peu plus embarrassé. « Les bras ballants ». C’était un peu ce qu’il faisait en réalité. Certes il avait proposé quelque chose, mais il n’avait rien fait d’autre, il n’avait pas bougé. Comme d’habitude, il dit mais il n’ose jamais agir, même si c’est pour aider. Il soupira intérieurement … Toujours aussi coincé … Il fut d’autant plus gêné de voir que le docteur pas très à l’aise avec sa jambe. Il n’avait pas percuté qu’il pouvait être handicapé par une blessure à la jambe. En même temps, on ne se balade pas avec une canne pour le plaisir … Néanmoins, il sourit à la remarque qu’il fit sur la technologie. Il pensait la même chose toute à l’heure. Encore un point commun en plus du père, c’était ironique …

- Peut-être bien !

Murmura-t-il en réponse avant de se présenter. Il fut devancer par une vague de jurons qui s’élevaient alors que le Docteur se redressait péniblement en se massant la tête après avoir bidouiller parmi les vils de l’imprimante. Le coup qu’il s’était prit à la tête avait fait sursauter une nouvelle fois le jeune homme qui ne retient pas un « outch » sortir par reflexe de sa bouche. Il avait mal pour lui …

Madoka sourit ensuite, il était vraiment sur les nerfs ce Docteur. Enfin, correction, il était infirmier. Cependant pour l’étudiant ça revenait au même. Il trouvait dommage qu’il ne lui dise pas son nom, mais bon, il devait avoir ses raisons. Il nota son regard noir et son ton froid en énonçant cela, mais Madoka n’en tient pas compte.
Pour l’instant ça resterait « Monsieur l’Infirmier Scolaire », plaisanta-t-il dans sa tête.

L’étonnement se dessina un instant sur son visage quand l’infirmier vient à parler de sa sœur. Comme ça, il avait lus une partie de son mail. Il ne l’avait même pas remarqué. Et cela ne le dérangeait pas vraiment, de toute façon il n’avait rien à cacher, à part peut-être un petit point très important dans sa vie, mais même sa sœur n’était pas au courant alors il ne risquait rien …

« Oui, Anna, elle s’inquiète toujours pour un rien. » Traduction, ils n’étaient pas frères et sœurs pour rien tous les deux. « C’est ma petite sœur mais on à très peu d’âge de différence, du coup on est très proche. Ça fait bizarre d’être séparé d’elle, c’est sur. »

Moins de deux ans les séparait tout les deux au point qu’on les prenait souvent pour des jumeaux, en plus de leur ressemblance frappante. Ils étaient toujours fourrés ensemble et ils ont toujours veillé l’un sur l’autre même si Anna était plus douée pour ça que lui. Sans doute parce qu’elle était appelé à devenir mère comme le disait l’infirmier et il n’avait pas tord. Mais maintenant cela changeait. Ils n’avaient pas vraiment le même caractère et à présent il n’était plus dans le même univers. Elle encore au lycée au Japon, lui en Ecosse. Il y avait comme un certain manque à côté de Madoka, un silence désagréable alors qu’autre fois il y avait les rires constant de sa sœur, ses remarques acerbes, raillardes et son comportement de fille pourri-gâtée, jalouse et protectrice envers son frère. Cependant, il savait depuis longtemps que ça finirait par arriver. Sa mère, à force de mettre tous les moyens en œuvres pour les séparer, avait enfin réussie grâce à son mari. Cependant, rien n’était encore gagné pour elle, Anna concevrait l’idée de faire exactement comme son frère et pas comme sa mère …

« Puis elle est tellement entouré d’homme maintenant qu’il est normal qu’elle ne pense plus vraiment à moi. Et tant mieux d’un côté, de toute façon on ne peut pas rester éternellement auprès de sa famille …
Ha et c’est bien les femmes ça, elles sont trop compliqués, jalouses et protectrices … comme une mère, oui.»


Poursuivit-il rapidement en soupirant à la fin. « Entouré d’homme », c’était la version gentille. En fait, ils étaient tout simplement à son service, à ses pieds près à tout faire pour elle et Anna usait gratuitement de leur amour envers elle. C’est ça quand on se croit le centre de l’univers. En même temps, pour lui toutes les femmes étaient pareille que sa sœur, à recherche l’attention de tout le monde et à être au centre de tout. Pour ça, Madoka ne les comprenait pas. Quelle utilité il y avait à faire ça ? Elles demeuraient vraiment incompréhensibles dans leurs agissements. Il avait vraiment du mal à se faire à elles. Mais il était certain qu’un jour Anna se fera très mal à cause de ça et il ne fera rien pour empêcher ce moment d’arriver. Elle avait besoin de comprendre des choses essentielles. Et quoi qu’il arrive il sera là pour la consoler après. Elle ne pouvait pas changer avec lui à côté, et inversement, si Madoka voulait changer il avait tout intérêt à s’éloigner de celle qui l’aidait constamment quand il avait besoin d’aide, l’empêchant d’agir par lui-même …
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Charles Weston
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeLun 14 Juin - 9:47

On aurait pu croire que Charles s'était levé du mauvais pied, ce matin là, vu comment il parlait à ceux qu'il rencontrait seulement il était en permanence ainsi. C'était devenu naturel, pour lui, de se montrer froid. En tant qu'associal, il évitait ainsi d'être blessé par les autres. Il restait à l'écart du monde tout en le cotoyant, tout de même, un minimum. Il n'avait pas toujours été, ce mec froid et moqueur. Il avait même été , un petit garçon d'une chaleur immense. Mais le destin l'avait changé, pas en prince charmant, ni en bête, ni en crapaud mais en cet homme qui faisait face à Madoka.cependant, il se montrait tout de même aimable mais en faisant un effort, tout de même.

« Mais oui t'es pas comme cet idiot de secrétaire »

faisant référence à ce casse-pied de tout à l'heure. Le monde l'emmerdait et il emmerdait le monde. Il avait envoyé paître son père , pour venir s'enterrer dans cette école. Il ne voulait pas entendre parler de succession d'entreprise, de fauteuil à prendre. Il voulait seulement qu'on lui fiche la paix. Il lui arrivait de se demander pourquoi il avait réussi son oral d'infirmier, à l'examen, vu son caractère. On ne devient pas infirmier quand on est associal non? Alors pourquoi avait il réussi? Sans doute, parce qu'il était loin d'être bête et que quelque part, au fond de lui même, il devait chercher à exorciser son fantôme et à se sortir de la solitude dans laquelle il s'était enfermé volontairement.

Ses nerfs avaient lâché quand l'imprimante de la salle informatique avait,, elle aussi, décidé de lui déclarer la guerre, comme celle se trouvant à l'infirmerie. Du coup, il ne faisait pas vraiment attention voilà pourquoi sa tête heurta malencontreusement le bureau lorsqu'il se releva, après avoir bidouillé les fils. Ce gag qui fait rire les autres, ne le faisait pas rire. Normal, ca fait mal de s'assomer non? Ouais « outch » comme on dit. Il se massa la tête comprenant que Madoka ne se foutait pas de sa gueule, tant mieux. Il avait autre chose à faire que de faire comme si ou de remonter les bretelles à ce jeune homme, pour lui expliquer les tègles de respect et de politesse. De toute manière, les moqueries ne lui faisaient plus grand chose maintenant. On s'était tellement foutu de sa gueule à cause de sa canne. Les gens ne comprenaient pas que cet handicap cachait , en réalité, des relations de possessivité entre un père et son héritier. L'accident avait eu lieu , pour rappeler à Charles, qu'il n'appartenait qu'à l'entreprise. Il n'était qu'un nom et un prénom, remplaçable tout de même, après tout on avait bien remplacé le premier Charles par l'autre Charles se trouvant devant Madoka. Il suffisait que son père fasse un autre Charles à sa mère et..Nan , il ne le souhaitait pas. Il ne voulait pas avoir un cadet qui vivrait ce que lui vivait, en ce moment même. D'ailleurs, toute sa psychologie s'expliquait à cause de tout ce poids. Porter le nom et le prénom d'un mort, c'était sordide, malsain. Ca avait pourri ses relations avec sa famille dont celle avec sa soeur. Justement, en parlant de soeur, Madoka parla de la sienne car Charles venait d'en faire référence. Il se demanda si sa propre soeur s'inquiétait pour lui.

«  Ca fait des années que je n'ai plus de contact avec ma soeur. Elle a quitté la maison après...enfin, disons qu'elle et moi, on s'entendait bien puis un jour, ça a changé. Elle doit m'avoir oublié depuis le temps...Cela vaut peut être mieux.. »


Mieux car leur famille était une famille de parasites. Les relations entre les membres étaient faussées. L'amour ne tenait pas de place dans cette famille là. Entre Charles et ses parents, c'était la vengeance qui venait alimenter leur contact tres disparatre. Avec sa soeur, c'était différent. Il n'y avait plus de contact. Que ferait il si un jour , il venait à avoir des nouvelles d'elle? Il se rappelait comment il s'était réjoui, de son malheur à un moment donné car elle l'avait trahi en se taisant durant toutes ces années et en même temps, elle lui avait ouvert les yeux. Il était incapable de dire aujourd'hui, ce qu'il ferait si il la voyait.

«  Elle doit surement penser à toi plus souvent que tu ne le crois »

Après tout lui aussi pensait à sa soeur alors sa propre soeur peut etre qu'elle pensait encore à lui, de temps en temps. Peut etre se demandait elle ce qu'il était devenu? Peut etre pliait elle sous le poids de la culpabilité? Peut etre encore avait elle effacé toute sa vie de son existence, de faire comme si elle n'avait jamais eu de parents, ni de frères? L'esprit humain est capable de grandes choses pour oublier ses souffrances.


« Comme tu le dis, on ne peut pas rester éternellement dans sa famille..Il faut s'en échapper avant d'étouffer sous les mauvaises herbes qu'elle sème pour t'empêcher de pousser comme tu en as envie. »

Charles soupira regardant d'un air vague, les feuilles de papiers qui étaient crachées par l'imprimante.

«  Il n'y a pas que les femmes qui sont ainsi.. »



Murmura t il songeur en pensant au paternel sauf que ce dernier n'était pas ainsi par amour mais bien possessif, jaloux à cause de son empire. Son père n'avait pas de coeur et sa femme lui correspondait tout autant. On aurait pu les appeler la famille Macabre. En apparence, heureux, charmants avec le monde mais au dedans, ce n'était que des rapaces. Charles plissa les yeux se se souvenant du jour où Yume était partie. Ses parents l'avaient reniée de leur existence. C'était comme si le mouton noir de la famille n'avait jamais existé. Avec ironie, Charles pensaient que entre un vilain petit canard et la brebies galeuse, ils formait la paire. Ajoutez à ceux la des parents qui étaient des Charognars, des hyiènes. C'était une bien charmante famille qu'il possedait.

«  Dieu Merci, un jour où l'autre, on trouve une issue à cette possessivité et on atterit, dans un endroit comme celui ci.. un vrai conte de fée. Mais on ne connait pas la fin encore. Il peut probable qu'il se termine bien, pourles personnes ayant des difficultés avec le monde. Toi, tu t'en sortiras. T'as l'air d'un brave garçon. »

Ajouta t il en prenant une feuille pour voir si l'imprimante avait bien imprimé les dossiers,fallait pas qu'une ligne sur deux ne soit pas imprimé.
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Madoka Yamaguchi

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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeVen 29 Oct - 23:23

[hj : Je suis vraiment désolé pour le temps que j'ai mis à répondre. J'ai toujours pleins de problème avec ma ligne internet qui ne fonction pas. Si notre poste tient toujours, voila la réponse]

Ses yeux passaient d’un endroit à l’autre de la pièce sans rien chercher en particulier. Tout ça pour éviter le regard de l’infirmier dont il savait l’attention porté sur lui. Du moins en avait-il l’impression comme tout bon timide qui se respecte. Enfin, d’un côté c’était débordant de logique. Ils n’étaient que tous les deux et avaient décidé de ne pas s’ignorer pour rester au stade de deux inconnus qui ne font que se croiser sans échanger de mots. Attitude qu’il avait ressentie chez certains élève envers lui (et les autres) depuis son arrivée…
C’était tout aussi bien d’un côté, le jeune étudiant aurait finis par croire qu’il faisait fuir les gens…

« Empêcher d’évoluer comme on a envie ». Madoka ne pouvait ignorer ces paroles tant elles sonnaient juste dans sa tête. S’il était présent dans cette école, s’il se tenait face à l’infirmier scolaire, c’était parce que son père l’avait poussé à venir ici. Et en vue du peu de courage et de détermination dont faisait preuve Madoka, le jeune étudiant dut capituler et répondre au désir de son père. Le fait que le vieil homme cherche à tout pris à ce qu’on son fils réalise ce que lui n’avait jamais eu l’occasion de faire irritait au plus haut point Madoka. Cependant, comme toujours il était impuissant et faire face à la volonté de son père était inimaginable voir même suicidaire.


- Hum, ça c’est sur, s’il y a bien quelqu’un qui souhaite contrôler notre vie, c’est la famille.

Plaisanta-t-il bien qu’intérieurement ça sonnait plus comme une constatation douloureuse. Il passa nerveusement sa main dans ses cheveux.

- Vous parlez de cette école ? Je ne sais pas si elle changera quelque chose, je me demande même encore qu’est ce que je fais ici. Pourquoi pas ailleurs ? Pourquoi suivre les intentions d’un vieil homme ? Ce lycée n’a pourtant rien de particulier …

Ça c’est sur, pour lui cette école n’était que le moyen pour son père de garder un contrôle sur son seul fils. Tant d’espoirs posés sur ses frêles épaules et aucune ambition pour lui permettre de les réaliser. Cet établissement, pour l’instant, n’était destiné qu’à faire écouler le temps dans un ennui et une gêne permanente. Rien ne laissait deviner que ça pouvait aussi changer sa vie. Ainsi cette école n’était rien pour lui et alors il enviait l’infirmier. Lui au moins semblait avoir trouvé en cette école ce qu’il recherchait depuis longtemps. Dommage, ça ne sera pas pour Madoka. Pas pour l’instant. Après tout, il n’était encore qu’un petit nouveau …

- Un brave gars ? Ce n’est pas ça qui m’aidera, je ne suis pourtant pas normal.

Poursuivit-il embarrassé à la fois par ce qui semblait être un compliment de la part du médecin et par le fait qu’il venait de le contredire. Il n’était déjà pas habitué à ce qu’on lui dise des choses positives, alors quand celles-ci se révélaient impossible c’était pour le moins très chagrinant. Tout comme son entourage, on avait tendance à croire qu’il était un jeune homme avec un bel avenir tout tracé. Etait-ce sa petite tête d’ange qui faisait ça ? Ou bien son corps inoffensif ? Toujours est-il que pour lui, tant qu’il ne changerait pas, cette perspective de « s’en sortir » sonnait faux. Tant qu’il aura ses sentiments et ses envies adressés à la mauvaise catégorie de gens. C’était contre nature. Intolérable.

- Bah passons ! Je m’égare à parler de moi, ce n’est pas bien !

Il passa sa main dans ses cheveux comme pour les recoiffer. Un tic, comme à chaque fois qu’il ne savait plus quoi dire ni quoi faire.

- Votre impression à telle bien réussie cette fois ?

Demanda-t-il en pointant du doigt la pile de papier que tenait le jeune homme. L’infirmier Scolaire avait finis son boulot et lui avait envoyé son mail. Il n’allait pas tarder à se quitter. Dommage. Madoka se rendait compte que parler un peu avec cet homme pour lequel il ressentait un hélant de sympathie, lui avait fait du bien.
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeSam 30 Oct - 7:37

[ T'inquietes Madoka, t'as le temps avec moi et puis les soucis d'internet , je connais vu ma superbe livebox qui n'arrete pas de déconner XD. Vive Orange]

Le fantome de l'école était toujours en salle d'informatique. Normalement, il avait un ordinateur à disposition seulement celui ci avait décidé de lui jouer des tours d'où le fait que l'ogre avait quitté son infirmerie. Il faisait ; lui aussi , les gens seulement lui , c'était intentionnel. Pourquoi? Parce que les gens l'ennuyaient. Ils étaient tous des pervers, dans cette école et les élèves n'étaient que des tire au flan. Sympathique le charles non? Pourtant, c'était bien ainsi qu'il pensait et il ne changera pas de sitot sa maniere de penser. Madoka était peut etre timide, coincé et mal à l'aise dans ses baskets, ce n'est pas pour ça que Charles allait faire ami ami avec lui. Il faut dire que Charles avait une mauvaise opinion des gens. Ca lui venait de son vécu, de sa famille et des mensonges racontés, depuis sa naissance. Charles Weston..Tsss, il avait cru l'être et il ne savait guère qu'il était vraiment alors n'allez pas lui parler de normalité. Il savait bien que c'était stupide de se voir en fantome mais il ne pouvait pas s'empecher de penser ainsi. L'etre humain a une facon de réagir face aux évènements, toujours aussi surprenante.

Charles Weston n'avait été qu'un jouet, un pantin dans les mains sales de sa famille. Elle l'avait étouffé et l'avait finalement fait devenir ce qu'il était aujourd'hui : un etre méfiant envers les etres humains, reclus sur lui meme, n'espérant plus rien des hommes, des femmes. L'éclopé ne vivait plus que pour l'éphémère. Il avait trop souffert d'une rupture pour s'amuser, à nouveau , à tomber amoureux de quelqu'un. Il ne recommencerait pas. La blessure avait mis un temps à cicatriser alors que les autres étaient encore des plaies béantes. Il faudra en remercier sa chere et tendre famille. Il songea à sa soeur tout en parlant d'elle. Vis à vis de la jeune femme , il était en plein paradoxe. Il lui en voulait de lui avoir révélé le pourquoi de sa venue au monde et en meme temps, il espérait bien la revoir. La revoir, certes, mais pourquoi? Il n'avait pas à s'excuser pour la maniere dont il l'avait traitée par la suite. C'était à elle de s'excuser, à elle de demander pardon. En y réfléchissant, il devait bien reconnaître que elle seule avait payé le prix du mensonge. Pour le moment, les parents en étaient sortis indeme.

«  Je te le fais pas dire.. »

Un sourire cynique se peigna sur les traits du jeune homme. Pendant ce bref instant, il eut la meme bobine que tous les Weston. Au fond, il était bien devenu comme son pere, un homme insensible, blessant les autres tout en niant de se blesser lui meme. Il avait aussi fini par penser, avec le recul , que si ses relations ne marchaient pas, c'était parce que les autres ne voulaient pas que ca marche. Lui, il était une victime, un martyre. Pour rien au monde, il ne se l'aurait avouer. Il lui restait encore sa fierté et il ne voulait pas qu'on lui ote celle ci.

«  C'est une école de l'amour où des jeunes imbéciles rêvent de rencontrer leur ame soeur. Il paraît aussi que c'est une école voulant panser les blessures qu'on aurait..Tsss... Foutaises, c'est une école de dépravés. Si ton vieux t'a envoyé ici, c'est sans doute pour te faire décoincé »

S'y prendre avec plus de tact et de douceur? Et pour quoi faire? Autant dire ce qu'il en était vraiment. Il n'était pas la pour faire de publicité pour l'école seulement pour soigner les faux malades.

«  Ah encore un malade dans cette école. »

sous entendu, tu n'es pas le seul à etre normal. Tiens, il n'avait qu'à regarder Charles, le directeur ou encore cet imbécile de professeur d'anatomie et il verrait bien que Charles ne mentait pas. Le jeune homme se débattait toujours avec l'imprimante, maudite bestiole! Il n'était pas un informaticien, lui, seulement un docteur-infirmie-ogre qui foutait les jetons à ses eleves. On avait fini par lui coltiner le surnom de Docteur House. C'était qui celui la? Surement un doc vu à la télé, dans une série style Urgences ou Grace Anatomie.Ahhh les jeunes.. ils ne pourraient pas regarder des trucs plus intelligents?

«  C'est vrai qu'on pourrait rester silencieux comme des carpes, ca donnerait un coté petit vivant »

Bon Charles était en mode ironique. Il fallait pas lui en vouloir. C'était son fichu caractere. Quand il flirtait, c'était autre chose. Il se montrait sympathique, séducteur, joueur mais en cela il ne différait pas des autres. Tout le monde se montre sous un autre jour quand il passe en mode drague. Le jeune homme eut un sourire victorieux en constatant que les impressions se faisaient.

«  Ca a l'air de marcher.. »

Charles attendit que les impressions se terminent. Il y avait beaucoup de feuilles destinées à faire des dossiers.

«  t'es occupé ou pas? Parce que si tu l 'es pas, plutot que de rester à glander, les mains dans les poches, tu pourrais peut etre m'aider à porter ces dossiers la à l'infirmerie.. »

quoi? Non il se montrait pas sympathique, il avait juste besoin d'aide. Charles tira par la suite les feuilles en un tas de dossiers. Il y en avait pas mal.

«  Tu as fait ta visite médicale? »

Il venait d'y penser en s'emparant de quelques dossiers, qu'il calla entre son corps et son bras , l'autre main étant prise par la canne, il ne pouvait guere prendre tous les dossiers.
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeSam 30 Oct - 10:59

Une école pour rechercher l’âme sœur !! Non impossible. Lui il était venu ici pour étudier, c’est tout. Comment pouvait-il chercher alors qu’il n’y avait que des garçons autour de lui. Ce n’est pas ça qui l’aidera à panser ses propre blessures. Il aurait mieux valu qu’il soit entouré de filles …

- "Ha non, je ne suis pas là pour ça mais seulement pour étudier." Là il ne faisait que répondre au terme sous entendu du docteur. "Enfin… Je veux dire juste pour passer le temps et me réorienter dans … quelque chose".

Traduction : Quitter cette école pour montrer à son père qu’il ne l’écoutait plus. Quitter aussi cette école parce que la description de l’infirmier donnait encore moins envie de rester. Pourquoi il en avait dit du bien juste avant ? Pas étonnant si pour l’instant il faisait fuir tout le monde avec son look semble t-il de coincé (ce qu’il était). Les autres, s’ils étaient vraiment des dépravés devaient sans doute à l’heure qu’il est le prendre pour un allient. Enfin, tant qu’on ne lui proposait pas d’alcool, de drogue ou de … bref, il devrait s’en sortir vivant. Il n’avait qu’à rester dans son petit coin comme d’habitude. Jusqu’à ce qu’il puisse faire face à son père et sortir de cette école pour se réorienter vers une autre école. Il ne savait pas encore laquelle, de toute façon il ne savait pas quoi faire de sa vie, mais il finira bien par trouver à un moment donné …

Toujours est-il quand attendant il était dans cette école et il devait faire avec.
Il acquiesça d’un signe furtif de la tête à la remarque ironique du docteur. En effet, discuter leur avait au moins permis de ne pas rester dans leur coin tel des zombies qui ne font que déambuler d’un pièce à l’autre sans rien dire.
La demande qui suivit le surpris, il avait enfin l’occasion de servir à quelque chose. Depuis le début il ressemblait étrangement à un chandelier capable uniquement de parler.


- Non, je n’ai plus rien de prévue pour la journée, je peux vous aider !

S’exclama-t-il avant de saisir à son tour la dernière pile de dossier. Comme un papier aussi fins, concentré en grand nombre pouvait bien être aussi lourd ? Ce n’était pas normal. En même temps il n’avait aucune force dans les bras. Quelle idée de négliger le sport …

- Non je ne l’ai toujours pas faite. J’attendais qu’on vienne me le demander …

Comment ça il ressemblait encore plus à ce gamin qui ne sait pas agir de lui-même ?

- C’est parce que je n’aime pas les visites médicales, du coup je ne cherche pas à y aller de moi-même, j’attends …

Excuse bidon qui n’arrangeait surement pas son cas. Puis de toute façon, il y avait surement une liste d’établie, avec les jours et horaires de passage, de posté sur le panneau d’affichage. Il devrait quand même penser à aller jeter un coup d’œil de temps en temps … Mais il y avait toujours tellement de monde. Stressant.

Ha les médecins et Madoka, une grande histoire d’amour … S’il y avait bien un truc où Madoka n’avait jamais autant mentie ni fait preuve de ruse c’était bien pour tout ce qui concernait les docteurs et compagnie. L’idée de devoir se mettre torse nu uniquement pour qu’il puisse entendre ses poumons était absurde et extrêmes gênant et pire encore l’idée d’une piqure ! Pour Madoka médecin = piqure ou aiguille maléfique. Et aiguille était synonyme de « tomber dans les pommes ». Bon c’est vrai, on n’allait pas toujours chez le médecin pour se faire piquer mais les préjugés de Madoka était particulièrement fort. Surtout en ce qui concernait les médecins selon lui sadique et pervers. Il devait bien l’admettre, l’infirmier qu’il avait face à lui n’avait rien de ça. Mais rien ne garantissait qu’une fois dans sa demeure il ne se transforme en bête cruelle s’attaquant à des personnes sans défense …
La question échappatoire, il n’en avait pas des 100 et des milles. Dire qu’il l’avait déjà fait était impossible dés le début, sinon l’infirmier se serait souvenu de lui. Dire que son rendez vous (si ça marchait sous rendez-vous ce dont il n’était pas sur) était dans 500 ans, ne marcherait pas non plus. Du coup pour ça il avait opté pour la vérité. Mais il avait encore le temps de trouver de futures excuses fausses pour y réchapper le moment venu. Après tout, personne ici ne connaissait ça manière de faire et il n’y avait ni ses parents ni sa sœur pour casser tout ce qu’il dirait. Un instant il pensa que ça mère aurait été capable d’appeler l’infirmerie, mais encore fallait-il pour ça qu’elle ait le numéro. Il soupira. Il aurait surement la vie sauve. Adieu médecin qui te tripote de partout juste pour voir si ton corps fonctionne bien alors qu’ils n’avaient simplement qu’a regarder dans le carnet de santé pour le savoir !

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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeSam 13 Nov - 14:14

Pourquoi s'éloigne t on de la famille? Parce que celle ci nous étouffe, on cherche à conquérir son indépendance, on se cherche soi meme. Il avait quitté sa famille pas pour les raisons habituelles. Disons que si il était resté auprès de ses parents, il serait devenu le futur chef d'entreprise de son pere. Il aurait alors été le jouet de son pere et de sa mere. Il n'y avait pas que ce triste destin qu'il avait fait fui. Il avait aussi fui sa tombe, son frère ainé. Peut etre avait il espéré qu'en quittant le domicile, ce sentiment d'être le fantome de son frere s'efface. Peine perdue, ce sentiment était toujours là le rongeant a petit feu. A cela s'ajouter le sentiment qu'il n'aurait jamais dû venir au monde. Ca c'était aussi un sentiment poussant à la destruction de soi meme. En meme temps, c'était ce sentiment qui l'aidait à tenir. Pour résoudre le conflit intérieur , il avait vu sa vie comme si elle était celle de son frere aussi avait il rejeté l'idée du suicide. En se tuant, il aurait l'impression de tuer une seconde fois son frère ainé. Les parents sont bien cruels avec leurs enfants, parfois, vous ne trouvez pas?

Arrivé dans cette école, il avait découvert une ambiance chaleureuse et perverse. Elle le dérangeait. Habitué à la solitude, aux mensonges, il avait dû mal à avoir quand les gens étaient sincères ainsi ses relations sexuels étaient éphémères. Il ne pouvait plus avoir confiance après ses parents puis après son ex l'ayant abandonné , lassé de sa jambe boiteuse. Il avait même vu du dégout dans les prunelles bleues de ce homme qui autrefois l'avait regardé comme si il était la septieme merveille du monde. Maintenant son coeur ne brinquebalait plus pour personne. Si quelqu'un venait à l'aimer, il ne le voyait ou plutot il réussissait à se convaincre que l'amour n'était pas fait pour lui. L'amour était devenu quelque chose existant seulement dans l'imaginaire de l'art et des imbéciles. Il n'existait plus que le sexe. L'amitié ammenait toujours à une fin. Il y avait toujours quelque chose à payer alors méfiance.

Madoka l'intriguait un peu voilà pourquoi il se montrait un peu plus aimable qu'à l'ordinaire. Ils avaient quelques points communs et ces points communs là le dérangeait. Il n'avait pas vraiment envie que Madoka s'en serve pour une prétendue amitié afin de l'avoir dans son lit. Si il voulait coucher, il n'avait qu'à le dire. Charles allait pas cracher sur quelques heures où il pourrait avoir l'illusion d'avoir la tete vidée et d'être en paix avec lui même. Il doutait que Madoka soit hétérosexuel sinon il ne serait jamais venu dans cette école. Il devait posséder une attirance pour les hommes encore refoulée. Quelqu'un serait sans doute ravi de montrer à ce jeunes homme ses désirs inconscients. En tout cas, ca ne serait pas lui.

Charles apprécia tout de même que Madoka veuille bien lui apporter de l'aide. Il avait cru pendant un moment que Madoka allait faire come les autres je m'en foutisme : trouver une excuse ou un prétexte à deux balles afin de se soustraire aux taches qu'on voudrait les voir accomplir. Les fénaiants étaient malheureusement monnaies courantes. Par contre, ils pensaient qu'en aidant, de temps en temps, le vilain petit canard de la Sweet allait les aider à augmenter leurs notes et comme ca ils pourraient passer en classe supérieure et éviter la honte de redoubler.

«  Merci »

La voix fut polie sans être pourtant amicale. Comme le dirait la vieille grand mere de Charles : on n'a pas élevé les cochons ensemble alors gardons une certaine distance , veux tu. C'était sans doute aussi cette politique de mise à distance qui empechait Charle d'avoir des amis sur qui comptait en cas de besoin.

«  Dans ce cas , nous allons la faire aujourd'hui vu que tu n'es pas trop occupé et que je n'ai pas grand chose à faire »

Autant faire cette visite médicale rapidement afin de ne pas la laisser trainer et qu'au final, elle ne soit jamais faite. On connait tous le proverbe de « ne jamais remettre au lendemain ce que l'on peut faire la journée meme ».

«  Si tu passes ton temps à attendre, tu resteras coincé , mieux vaut de temps en temps se pousser au cul pour accomplir des choses »

Qu'a cela ne tienne, Charles Weston ne faisait pas qu'allusion à la visite médicale mais bien à toute l vie et du comment on doit la mener pour s'en sortir. Une lueur ironique s'alluma dans son regard lorsqu'il fit un parallele avec sa situation. Rien n'avait changé, il restait coincé dans sa situation fantasmatique et il se permettait de faire la moral...tsss..

Ils sortirent de la salle informatique . Charles tenait une pile de dossier d'un bras tandis que l'autre main s'occupait de la canne. Il n'aimait pas vraiment demander de l'aide mais la il n'avait pas eu le choix. La perspective d'avoir à faire plusieurs allées au retour ne l'avait guère enchanté d'où le fait qu'il demanda de l'aide.

En chemin, ils croisèrent quelques élèves. Certains devaient penser que Madoka était la nouvelle conquête de l'éclopé vu la manière dont quelque paire d'yeux les suivirent jusqu'à ce qu'ils disparaissent à l'angle du couloir.

Il glissa la clef dans le trou de la serrure et ouvrit la serrure.

«  Entre et pose ca sur le bureau, je rangerais apres. »

Il n'allait pas lui dire de faire comme chez lui, ca aurait été ridicule. Charles sortit le stetoscope et plusieurs appareils dont un pour prendre la tension de son élève.

«  Tu as des problèmes de santé particulier avant que je ne commence? »

demanda t il puis il lui demanda aussi si son carnet de santé était à jour.
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeLun 22 Nov - 17:02

[J'ai un peu baratiné pour rien dire, à court d'inspiration, mais voila quand même la réponse.]

Ses joues prenaient une couleur pivoine de plus en plus prononcé. Le trajet vers l’infirmerie se révéla être un vrai calvaire. D’une parce que les nombreux regards qui s’attardaient sur eux étaient stressant. De deux parce que le docteur avait tout bonnement l’intention de faire la visite médical de Madoka tout de suite. Pourquoi avait-il dit qu’il ne l’avait encore jamais faite ? Un mensonge de plus dans son répertoire ne l’aurait pas tué, même si le médecin le découvrait peu après … De trois parce qu’il avait plus prêté attentions à ses angoisses qu’au trajet qu’ils prenaient. Compte tenu du sens de l’orientation assez pitoyable de Mado, il pouvait déjà parier d’avance qu’il se perdrait sur le chemin du retour.
Bref, la journée prenait une tournure désagréable pour le jeune homme dont les battements de son cœur prenaient une grimpaient en flèche.

L’arrivée dans le bureau augmenta d’un cran le stresse du jeune homme. Il déposa prestement les dossiers sur le bureau et se tourna vers le médecin. La vue de l’homme avec son matériel augmenta la perception stéréotypée de Madoka. Il ne manquait plus que les yeux rouges, les longues griffes et les dents acéré pour que l’image soit parfaite. Bon Madoka était juste entrain de s’imaginer un délire comme il avait toujours tendance à faire en cas d’anxiété et dont il était surement le seul à avoir.
En définitive, il ferrait mieux de repousser à plus tard cette visite. Entre la faire maintenant et la faire plus tard au dernier moment, il y avait une différence considérable : la première c’était de s’auto faire peur avec l’idée qu’il est encore possible repousser l’échéance, et la deuxième c’était de s’auto faire peur en sachant ne pas pouvoir y réchapper. La deuxième était quand même plus tentante. Quoi que la première était peut-être une forme de courage. Enfin … « courage » n’était pas un mot connu dans le vocabulaire de Madoka …


- Non je n’ai rien de particulier. Hormis ces hormones qui ne s'activent vers les bonnes personnes ... Et mon carnet est à jour, j’ai fait une visite il n’y a pas longtemps avant d’arrivé ici, ce n’est peut-être pas nécessaire d’en refaire une après tout ?

Fausse excuse n°1 enclenchée. Son carné de santé était loin d’être à jour. La dernière date devait remonter à deux ans au max. Pourtant le jeune homme ne passait pas un hiver sans être bien malade au moins 4 fois au point d’être alité. Une petite nature, oui c’est vrai. Mais petite nature qui est habitué à en être une si bien qu’il sait se soigner et gérer ses faiblesses lui-même. Pourquoi donc se donner la peine d’aller tout droit en enfer si on peut régler le problème seul ?
Il passa sa main dans les cheveux, en pleine réflexion avant de poursuivre prestement sur une phrase sortie comme s’il l’avait appris par cœur dans sa tête avant de la restitué après un moment de doute.


- Je ne veux pas occupé votre temps libre pour ça quand je vois tout ce que vous aurez à faire après. Il y aura surement d’autre occasion plus tard …


Excuse n°2 enclenchée. Plutôt pas mal mais qui contredisait les paroles du docteur. « Si tu passes ton temps à attendre, tu resteras coincé, mieux vaut de temps en temps se pousser au cul pour accomplir des choses. » Oui sauf qu’a l’heure d’aujourd’hui Madoka n’était pas près de faire cette avancé.
Son regard se déposa un instant sur les yeux doré du docteur. « Jolie couleur » pensa-t-il furtivement avant de détourner son regard vers la porte. Non pas qu’il n’appréciait pas la compagnie du docteur, mais bon, il préférerait à cet instant précis être seul dans sa chambre.
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeMar 30 Nov - 9:02

[ T'inquietes, ca me va. Je voulais te dire que je vais etre tres pris pour cause de concours et de révisions donc si je suis lent a répondre c'est normal]

Charles observa son interlocuteur passer d'une peau couleur porcelaine a une jolie couleur coquelicot. Quoi c'était un innocent? Un etre qui ne savait guere ce qui se passait au sein de ces murs? En meme temps, il faut dire que l'école faisait tout pour se montrer sous son plus beau jour. Elle faisait attention a ce que la débauche soit bien cachée sous un beau vernis de lumieres et de cuisines.
A moins que ce ne soit dû au mensonge qu'il venait de lui débiter. Dans ce cas, Charles n'y pouvait rien. Ce n'était pas de sa faute si l'élève en question mentait aussi mal que Pinocchio lui meme. Il n'avait pas un nez qui poussait mais un rougissement prouvant qu'il mentait. Il y avait sans doute autre chose derriere cette rougeur; une honte de se montrer quasi a poil. Le docteur eut un petit sourire cynique.

«  T'inquietes pas, je ne ferais que t'osculter, je n'irais pas a pousser jusqu'à une exploration en profondeur. Pour le stéréotype du médecin pervers , faudra repasser. J'ai peut etre un sale caractere mais pas au point de courir apres des pantalons en mal de sexe donc pour ton..enfin pour ta premiere fois, il faudra aller voir ailleurs ».

Quoi mieux vaut quérir que prévenir? Il n'avait pas l'intention de dépuceler cet éleve parce que d'un meme si l'éleve était mignon, il n'avait pas que la baise en tete et deuxio, le dépuceler pour qu'apres il crie au viol, ne faisait pas partie de ses intentions. Il n'avait guere envie de finir chez le dirlo a expliquer que le pauvre petit avait cru je ne sais quoi mais qu'au départ, il avait été consentant. Terzio, charles était un boiteux or Madoka voudrait certainement le plus beau mec du monde pour sa premiere fois. Coucher avec un handicapé ca donnait rien. Ca pourrait meme etre considéré comme quelque chose dont on doit se moquer.

«  Je préfère faire moi meme mes visites afin de ne rien laisser passer au hasard. Je dois dire aussi que si je n'appliques pas le règlement, le dirlo va me tomber dessus. Je n'ai pas peur de lui, j'ai juste ue ma dose de sermons suffisante pour cette semaine »

rétorqua Charles afin de faire comprendre à l'éleve que cette visite médicale aurait lieu. Mais qu'est ce qu'ils avaient tous a soit etre appeuré par les visites médicales, soit penser que c'était un moyen d'avoir du sexe plus rapidement. Ne pouvait il pas avoir quelqu'un de normal dans cette école? Charles soupira. Non il s'amuserait pas a rassurer. Il n'était pas une nounou mais bien un médecin. Non mais, si il voulait qu'il joue les nounous eh bien ils avaient qu'a engager une baby sitter ou quelqu'un de plus doux en caractere.

« Dis, si tu veux vraiment échapper a cette visite médicale déjà trouve une meilleur excuse ensuite tu n'as qu' aller voir le dirlo pour lui expliquer ton probleme.Perso que tu la fasses ou pas, je m'en tape seulement je t'ai déjà expliqué pourquoi je voulais qu'elle soit faite. »

Le jeune homme ouvrit la porte de l'infirmerie. Bon ils étaient maintenant dans l'antre de charles, un peu en bordel , soit dit en passant. Quelqu'un avait il usé d'un des lits en son absence surement que oui. Quand le chat n'est pas la, les souries dansent, comme on dit.

«  Quelle bande d'enfoirés, j'espere qu'ils n'ont pas taché les draps. »

Soupira t il puis il indiqua un autre lit propre a Madoka.

«  Ce sera pas long. Enleve ta chemise. Je vais controler ton coeur. Ensuite, nous verrons pour les vaccins puis tu te pèseras. On fera le strict minimum, ca te va comme ca? »
Demanda t il en s'efforcant de prendre un ton gentil qui ressemblait a s'y méprendre à la sorciere de blanche neige quand celle ci tente du lui donner sa pomme empoisonnée.

«  Alors tu veux faire quoi plus tard comme métier. Reprendre l'entreprise familiale? »

c'était souvent le cas de ces gosses de riches. Lui il aurait du faire comme eux mais il s'était rebellé. Vive les mauvais caracteres.

«  Tiens si tu veux apres, tu auras le droit a une sucette ou un chocolat chaud »

Charles jeta un oeil par la fenetre et vit qu'il commencait a neiger. Les gosses allaient surement fiare une bataille de boules de neige.
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeLun 27 Déc - 11:51

La première remarque du médecin avait vexé le jeune homme surtout parce qu’il avait principalement retenu les derniers mots. Le jour où il aura envie, ou plutôt le jour il ferra « ça », il se verra enfermé dans un monastère pour le restant de sa vie avec des moines centenaire histoire de bien lui couper l’envie … Bree il en avait des frissons rien de que d’y penser. Enfin, c’était peut-être déjà mieux que de se laisser pervertir du mauvais côté …
Enfin bon, Madoka dut capituler en se qui concerne la visite. Visiblement il n’était pas au point concernant ses excuses, il devra arranger ça pour la prochaine fois. Il aurait put persister mais ce n’était pas dans le mentale du jeune homme pas très combatif. Le docteur lui proposait bien d’aller voir lui-même le directeur mais bon, il avait déjà du mal à se retrouver face au médecin sans stresser, alors pour ce qui est de se retrouver de sa propre volonté devant le directeur c’était mission impossible.
Du coup, il rentra sans rechigner dans l’antre du docteur. Pas très accueillant a première vue et encore moins quand le docteur murmure un « j’espère qu’ils n’ont pas tâché les draps » à la vue d’un lit en pagaille. Ha c’était embarrassant. Heureusement qu’ils n’allaient faire que le strict minimum, plus vite il sera sortie, mieux se sera.
Il s’assit alors sur le rebord du lit et entreprit de défaire sa chemise. La nouvelle question du médecin le fit froncer des sourcils. Décidément, les gens aimaient bien poser se genre de question. A croire que reprendre l’entreprise du père était dans l’ordre naturel des choses. Pas pour lui apparemment, quand bien même il faisait également partie de ses familles riches qui lèguent leur puissance à leurs enfants.


- Non pas vraiment. C’est mon grand frère qui va s’en charger. Moi je ne suis pas bon à diriger des entreprises de marketing. A l’origine on était censé en avoir une chacun mais mon frère a insisté auprès de mon père pour avoir les deux. Comme il est très talentueux et déjà reconnu dans le monde de business, mon père n’allait pas refuser. Du coup, je me vois attribuer la deuxième passion de mon père, la pâtisserie. Il espère encore que je sois l’un des meilleurs pâtissiers au monde, je suis certes bon c’est vrai, mais je suis quand même l’un des derniers ici. Je ne dis pas que je déteste la pâtisserie, au contraire j’aime ça mais un truc est sur c’est que je n’en ferrais pas mon métier.

Il laissa échapper un petit rire contrarié. Et oui, il n’avait pas une famille facile. D’un côté le père et le fils ainé tant adulé, de l’autre la mère a la jeune sœur tant espérée. Et au milieu de tout ça, le cadet qui ne sert à rien. L’avantage d’être partie dans cette école, c’est qu’il ne ressentait plus à longueur de journée cette hiérarchie pesante qui existait dans sa famille.

- Pour ce qui est plus personnel, non je ne sais pas vraiment quoi faire plus tard. J’ai encore tout le temps d’y réfléchir.

Murmura-t-il.

- Ha et les sucettes, c’est les pervers qui propose ça, du coup pour moi ça sera plus un chocolat chaud et ça sera déjà plus en accord avec le temps.

Plaisanta-t-il. Et après le médecin disait ne pas être comme les stéréotypes, il fallait donc qu’il sorte cette remarque. Dehors, la neige commençait à tomber délicatement. Bientôt tout allait devenir blanc et les premiers gamins excités allaient sortir faire des batailles de boules de neige. Madoka allait attendre que cette euphorie passe pour profiter à son tour de la neige. Les batailles, ce n’était pas trop son truc, surtout qu’il perdait tout le temps.
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeMer 5 Jan - 16:10

Le médecin entraina son patient, enfin l'éleve appelé Madoka a l'infirmerie pour un bilan médicale. Eh oui lui, il s'en foutait qu'il soit a jour ou pas mais apres on viendrait lui voler dans les pattes si mister Madoka osait attraper le tétanos alors qu'il était censé etre vacciné contre. Il l'aurait bien refilé à l'autre infirmier scolaire nommé Kris machin chose mais celui ci avait disparu de la zone alors a quoi bon franchement engagé quelqu'un qu'on ne voit pas? Vive les administrations du coup il était a nouveau le seul compétent a soigner les bobo des eleves, bobo dus dans la plupart des cas à des jeux sexuels. Non mais quelle connerie, ces gosses. Heureusement Madoka ne semblait encore porter sur la chose alors il aurait peut etre une séance médicale sans accro pour une fois? Non pas que Charles était blanc, innocent mais il avait pour regle de ne jamais coucher avec un eleve de l'école, trop de problemes qui pourraient se programmer a l'horizon et une merde dont il faudrait se sortir sans trop avoir comment. Question merde il avait déjà donné le petit alors il allait arreter la , les frais avant de finir comme un con, sur le trottoir a se demander comment il avait fait pour perdre son job. Il ne lui resterait plus qu'à rentrer à la demeure familiale et de prendre les rennes de l'entreprises familiales. Hors de question qu'il se laisse embobiner par ses parents. Il ne voulait plus etre un pantin qu'on manipule, comme un crétin, au gré du vent de la bourse et de l'économie. Il ne finirait pas comme sa soeur.

«  Alors prends tes cliques et tes claques, casse toi d'ici puisque tu n'as rien à foutre la pas vrai? »

Voix dure, moqueuse bref le loup avait montré ses crocs. Il ne défendait pas l'école, il se foutait de la gueule de Madoka qui était la sans avoir de raison d'etre la. Il aurait pu etre plus gentil pas vrai ? Mais la gentillesse et Charles ca faisait un bon paquet de siecles et de guimauves oubliées dans un tiroir à chaussettes. En tout cas, il n'allait pas le plaindre. Chacun a sa merde et a une famille merdique, ya qu'avoir la sienne. Entre un pere et une pere qui vous filent le nom de votre ainé décédé, une soeur complice de la fourberie alors que vous la considériez comme une mere, un amant qui se taille quand il voit que vous etes un éclopé et de nouveau les parents qui veulent se servir de l'image de l'éclopé pour faire recettes et bonnes affaires, merci bien la famille. Le pere Noël avait du se planter quelque part dans la donne.

«  Tu feras ce que tu feras, point barre. En tout cas, si tu veux couper les fils qui te retiennent, fais le maintenant avant qu'il ne soit trop tard. Plus tu attends, plus les fils deviennent difficile à couper et les conséquences en sont plus grossies, crois en expert en merdes »

Il ne cherchait pas à se plaindre. Il ne faisait qu'une constation. Il s'approcha de Madoka et lui demanda d'ouvrir la bouche.

«  fais AAAAAAAAAaa »

Eh oui il allait regarder si tout se passait bien de ce coté la avant d'entammer la partie qui allait poser probleme.

«  Maintenant enleve ton haut, je vais vérifier ton coeur »

Expliqua Charles sans entrer dans les détails. Il prit son stétoscope et le posa au niveau du torse de son patient.

«  Inspire, expire, tousse un peu.. »

C'est pas parce qu'il était un enfoiré qu'il n'allait pas bien faire son métier. Le blond regarda un moment Madoka.

«  Si un jour, les autres éleves t'emmerdent. Tu peux toujours venir me trouver. J'aime voler dans les plumes de ces coureurs de pantalons et leur donner une petite lecon qui leur fera oublier de t'emmerder ».

Esprit de solidarité, il avait bien noter la réaction de Madoka par rapport au lit défait et peut etre taché.
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeDim 16 Jan - 15:06

Ha ça serait tellement plus facile si tout ce qu’on disait était réalisable. Partir. Combien de fois Madoka avait pensé à le faire ? A force il ne comptait même plus. Mais partir pour faire quoi ? Il ne pouvait pas se permettre de quitter les études et se retrouver sans rien. Il était encore dépendant de ses parents, surtout financièrement. L’avantage d’être dans cette école, c’est que ça lui donnait encore 3 ans de répits avant de se décider à faire quelque chose. Ou plutôt avant de trouver quelque chose qui lui plairait. 3 ans, ça semblait long comme ça, peut-être même trop long. Pourtant il était persuadé que les années passeraient trop vite a son gout. Que fera-t-il durant ces trois années ? Sera-t-il le même qu’aujourd’hui ? Ce gamin trouillard et timide qui ne fait que des rencontres furtives sans avenir ? Il aura peut-être encore se sentiment que tout ce qu’il fait ne mène a rien. C’est tellement désespérant et vexant à la fois. Comment faire pour changer tout ça ? Bonne question …

Il ne répondit pas à la remarque du docteur. Il n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait bien répondre. Dire « oui je le ferais » serait un mensonge plus gros et visible que l’Europe vue du ciel. S’il disait non par contre, il risquait de s’embarquer dans une discussion interminable ou sur des réprimande a tout va. Il était évidement qu’il n’avait pas le même courage ni la même volonté que le docteur semblait lui avoir de son côté. Il ressentait cette force de caractère chez l’homme et il venait à se demander s’il en avait toujours été ainsi ou si cela s’était révélé lorsqu’il avait coupé ses propres fils avec sa famille. Il n’osa pas lui demande de peur que sa question ne soit déplacé.
Stressé mais docile, Madoka fit ce que lui demanda le docteur tout en s’imaginant vainement comment il pouvait se rebiffer. Visiblement, il n’avait aucune issus de secourt à porté de main cette fois si. Le temps semblait donc la seule alternative.

Etrangement, la remarque du docteur lui fit plaisir. Venir le chercher s’il avait besoin d’aide, ce n’était pas le premier à lui dire ça. Etrangement, dés qu’on voyait Madoka on lui disait ça à croire qu’il était vraiment le parfait « sans défense » qui existe sur terre. Mais bon, ils n’avaient jamais eu tord.


- Merci. Je m’en souviendrais.

Dit-il en souriant tout en détourna le regard vers la fenêtre. Le paysage perdait de ses couleurs au profit d’une blancheur que Madoka trouvait reposante.

- Néanmoins, je ne pense pas avoir besoin d’aide un jour, je passe plutôt inaperçus. Poursuivit-il. Mais pouvez vous me parler un peu plus de cette école et des élèves ainsi que des professeurs ? A vous entendre j’ai vraiment l’impression qu’il n’y a que des succubes près à sauté sur n’importe qui n’importe où.

Il jeta a rapide coup d’œil sur le lit défait avant de se concentrer de nouveau sur le paysage tellement plus rassurant. Il avait peut-être exagéré sur l’interprétation des paroles du docteur, mais c’était dans sa nature après tout.
En tout cas, même si cela l’inquiétait et l’embarrassait au plus haut point, il se demandait quand même si au moins ça l’aiderait à évoluer … Peut-être que ce qui lui manquait c’était de comprendre, d’essayer et aussi d’accepter …

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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeLun 17 Jan - 18:25

Si notre docteur house faisait part de conseils, ce n'était pas esprit de solidarité entre marionnettes ou encore pour faire la conversation. On n'était pas dans une réunion entre amis, d'ailleurs les amis, il en avait peu, et ensuite on ne se trouvait pas dans un café ou un salon de thé. C'est ainsi, le jeune homme ne faisait pas attention aux autres. Il était égoiste et rendu amer à cause d'une trahison et d'un secret. Il n'allait pour rien au monde le révéler ce secret car il n'avait guère envie d'être perçu comme un objet de pitié ou de compassion. Le jeune homme ne faisait par que de son avis sur la question. Bon la curiosité l'avait tout de même pousser à faire part de son avis. Le jeune homme avait tout de meme cette impression qu'il était un des seuls à pouvoir comprendre ce que traversait cet élève en pleine recherche de lui meme si ce dernier n'en avait pas conscience. Le jeune médecin poursuivait son examen médical après tout il était venu ici pour ca et pas pour tailler la causette.


Il nota bien le silence de Madoka. Il y vit la trace d'un futur échec. Non Madoka ne se rebellerait pas contre l'autorité parentale et il resterait à jamais un pantin , dans les mains de ses parents. Le méprisait il pour autant? Pas vraiment disons qu'il était plutôt agacé de voir que Madoka se laisser porter les évènements. Il avait l'impression d'avoir un reflet de lui meme qui lui présentait ce qu'il auait pu être si il n'avait pas décidé de couper les ponts avec sa famille. Du reste, avoir couper les ponts n'avait pas résolu vraiment le problème. Il se sentait toujours comme un voleur de vie, un voleur qui avait pris la vie de son frère, tu parles d'une existence normale. Il avait ainsi du mal dans ses relations avec les autres. Une certaine culpabilité tentait de lui crever le coeur. Il couchait ainsi pour oublier. Il fumait quand le stress se faisait sentir. Il avait en plus l'impression d'être un bousilleur de corps puisqu'il avait eu cet accident lequel lui avait couté la mobilité de sa jambe. Bien sur , il soupçonnait son père de ne pas être étranger à cet accident là. Le vieux pensait , sans doute, que cela contribuerait au non départ de Charles eh bien il s'était lourdement trompé, il était tout de meme parti, sans regret.

«  Pourquoi tu me remercies? Je n'ai pas besoin de remerciement ».

autant remettre un peu les points sur les I, lui dire qu'ils n'étaient pas potes seulement des étrangers ils ne se devaient rien du tout. Le jeune homme l'osculta de manière visuelle mais aussi au cours de l'examen avec divers outils. Il lui prit le poul, examina sa colone vertébrale. Il griffonnait en meme temps des notes.

«  Tu trouves que tu es inintéressant. Laisse moi te dire que mignon comme t'es, t'auras des coureurs de pantalon aux trousses »

Ce n'était pas pour lui faire un compliment. Le jeune médecin ne faisait qu'un constat de la situation et de ce qui risquait d'arriver. Il s'amusa dans sa tête à parier sur le temps de résistence du jeune homme. Tiens sa première fois à ce jeune puceau portant un nom de gazelle, ca serait surement dans un lit ou encore peut etre sur le canapé de salle de réception. Bref ca aurait suremen lieu dans un décor romantique à souhait. Charles ne put s'empecher de faire la grimace. Le romantisme c'était pas trop son truc, disons qu'il avait oublié de comment on se comporte quand on est romantique et ce que l'on fait pour montrer qu'on est romantique. Pour lui, le romantisme allait tout de meme de paire avec une certaine niaiserie.

«  Il ne faut pas croire tout ce que je raconte, tu sais. Disons que la majorité des gens que je connais, sont tres portés sur la chose. Apres je ne sais pas si ils sont tous , comme ca. »

Le jeune homme eut un petit sourire assez étrange qui aurait pu passer pour un sourire sadique.

«  Tu me diras toi meme quand tu auras tester ces messieurs ».

Il ne se faisait pas d'illusion. Difficile de resister au pécher de la luxure quand on est baigné dedans.
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeJeu 20 Jan - 21:17

La remarque, quand bien même sortie aussi futilement de la bouche du docteur et à interprété comme une simple remarque, n’empêcha pas le jeune étudiant de rougir presque aussitôt. Il était mignon c’est vrai, enfin apparemment il était surtout efféminé dans son allure uniquement et à cause de ça il attirait les femmes. Pour ce qui est des hommes, il n’y avait pas fait attention. Ou du moins il cherchait à ne pas y faire attention histoire d’éviter les désastres que cela pourrait engager. Visiblement, selon le jeune homme, il attirerait aussi les hommes. Il en eu des frissons d’angoisse. Et même s’il relativisait en disant que tout le monde n’était porté sur la chose ici, Mado eu du mal à le croire. Car des gens, le médecin devait en connaitre un nombre très important, alors ça reflétait relativement bien la mentalité général des habitants de la Sweet Cream School. En effet, le désastre se sentait à plein nez. Finalement, ce n’était pas plus mal qu’il ne rencontre pas grand monde et qu’il passe relativement inaperçu …

Question désastre, le docteur y fit clairement allusion. Lui, gouter à des hommes ? Et puis quoi encore ! Non il ne devait pas, quand bien même cela pouvait se révéler étrangement tentant à certain moment, ça restait totalement absurde et irréalisable. Et avant tout contre nature.


- Non ! » S’exclama-t-il par réflexe. Ses joues s’empourprèrent encore plus. « Je n’en ai pas l’intention, ce ne serait pas acceptable. »

Comment interpréter acceptable venant de lui ? Son complexe ne le lâchait pas apparemment et il était clairement visible sur son visage contrarié.

- Du moins je pense y résister facilement. On verra bien si cette école aura raison de moi ou pas.

Autant ne pas le nier après tout, ses mensonges ne semblaient pas marcher face au docteur. Dommage. En tout cas il restait convaincu qu’il ne franchirait pas la ligne rouge. C’était une conviction plutôt irréaliste étant donné son manque de courage et de volonté. Il avait entre autre peu de chance de résister mais autant le laisser dans ses pensées, il finira bien par se rendre compte de la réalité à un moment donne. De toute façon il ne pourra pas rester indéfiniment dans sa coquille de « puceau complexé » …

- Vous avez bientôt fini ?

Demanda-t-il d’une voix neutre.
Il sentait bien que parti comme ça, un débat risquait peut-être de s’engager. Un débat surement douloureux pour le jeune homme qui reste fixement campé sur ses idées sans accepter véritablement celle des autres quand bien même il se montre attentif.

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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeSam 22 Jan - 6:35

Le jeune homme ne se faisait pas vraiment d'illusion sur la durée que résisterait Madoka aux attaques des autres. Déjà le pauvre jeune homme, oui parce que dans sa tête, Madoka lui faisait l'effet d'un agneau ayant revêtu un costume d'agneau pour attirer les loups donc les pervers de l'école, était mignon. En plus, il avait ce petit quelque chose qui risquait de laisser croire qu'il y avait journées portes ouvertes ou plutôt jambes ouvertes , chez lui. Il ne faudra pas donc pas s'étonner que le jeune homme eut un sourire un peu contrit et un peu moqueur. Il songea que si Madoka avait eu la présence d'esprit de s'infomer sur l'école, il ne serait peut etre pas venu , ici. Quoique vu le caractère soumis de sa personne, il aurait sûrement accédé aux ordres paternels et serait tout de même arriver pour l'emmerder. En tout cas, il ne l'aiderait pas tout le temps. Il n'y avait pas marqué pote sur le front du médecin. Par contre, enfoiré de service ça ça pouvait se lire dans son attitude, dans sa manière qu'il avait de sourire et qui dit que quoique vous disiez ou fassier, si vous êtes là , c'est que vous êtes des pervers ou que vous avez toutes les potentialités pour le devenir.
Charles n'allait pas faire dans la dentelle pour annoncer à son patient qu'il venait de débarquer chez les loups alors le monde de bisounours calin était très très loin et n'était d'ailleurs qu'une pathétique fuite des choses.

«  Pas acceptable? Je ne sais pas ce que tu entends par acceptable mais à mon avis, tu ne seras pas différent des autres. D'ailleurs, tu as cette naiveté qui colore tes jours et qui annonce «  s'il vous plait apprenez moi les choses sur le sexe merci, petit etre pure attend d'être croqué ». »

Eh oui Charles se montrait pas très sympathique mais bon au moins il était sincère. Il ne lui cachait pas ce qu'il risquait en débarquant ici. Le jeune homme , après un froncement de sourcil, le dévisagea lentement.

«  Dis que les homosexuels te dégoûtent...C'est ce que tu laisses entendre par « pas acceptable ». Un conseil , évite de dire ça à quelqu'un. Là, tu passes pour un homophobe. »

il ne faut pas oublier que les mots sont ainsi. Si on ne les utilises pas bien, on peut leur faire des trucs auxquels on n'avait pas pensé. Les mots, on peut vite en être piégé parce qu'ils peuvent nous dépasser alors, mes amis, prudence quand vous employez les mots. Ne dit on pas qu'il faut tourner sept fois sa langue, dans sa bouche avant de parler? A votre avis, pourquoi les anciens nous ont il dit cela au travers des proverbes? Pour faire joli ou nous laisser des indices sur le fait que les mots soient vivants?


«  Je me fais pas d'illusion. Si un jour, tu perds ta virginité. Passe me voir, je te donnerais une pommade à mettre et antiinflammatoire, ca te soulagera un peu si tu as mal. »

Dit il alors avec un sourire éblouissant, assez rare sur le visage de notre ami le docteur. Dans ce sourire aussi, il y avait une certaine compréhension. Voyez vous , Charles est ambi alors oui il a connu la pénétration de ce coté là alors il sait de quoi il parle. Le jeune homme eut une petite envie d'embeter cet élève

«  Baisse ton pantalon, ton boxer. J'ai un dernier examen à te faire. »

bon bon c'était assez sadique mais c'était juste pour avoir le plaisir de le voir, s'indigner ou encore rougir bref c'était de la taquinerie.

«  Je vais te faire une coloscopie. »

Annonca t il alors en allant cherchant l'appareil dont il allait avoir besoin.
«  tu sais ce que c'est hein? »

ben ouais si il savait pas, il serait obligé de le lui expliquer.
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeSam 22 Jan - 20:47

Au final, Mado était plutôt vexé mais il devait bien admettre que le médecin avait raison d’un côté. « Pas acceptable », « contre nature », « dégoutant », « intolérable » étaient des mots employé et réemployé par son père qui mettait alors tout en œuvre pour le dégouter. Raison évidente d’ailleurs de sa présence actuelle en ces lieux. Le pauvre petit agneau avait été jeté purement et simplement à l’abattoir. Au final, il n’avait qu’a donné tord à son père en survivant à ses trois années. Enfin, au mot du docteur, c’était difficile à imaginer. Il ne disait pas que l’idée d’avoir des relations avec un homme lui déplaisait, au contraire. Mais quand on est coincé et pudique c’est difficile de s’imaginer la scène. Et ça serait aussi s’accepter comme on est. Pour l’heure ce n’était donc pas gagné. En même temps, revenir chez ses parents en homme épanouis qui s’accepte serait une véritable victoire face à son père.

- Désolé, je parle souvent sans réfléchir, j’en oublie de faire attention à ce que je dis.

S’exclama-t-il peiné.
Il ne nota pas la remarque sur la pommade et l’anti-inflammatoire, mais il n’en était pas moins embarrassé. Surtout qu’avec ce sourire le médecin ressemblait vraiment à un pervers pour le coup. Et pour dire ça, il devait être habitué à voir des gars venir lui réclamer ça dans son cabinet. Si Mado restait sur l’idée que l’école tout entière était composée de pervers, alors ça devait être plus une habitude que de recevoir des gens malades ou de faire des visites médicales. Le jeune étudiant sera alors surement l’un des seul à venir lui rendre visite régulièrement pour une fièvre ou un rhume ou une toux ou … bref pas la peine de s’étaler sur sa petite nature. Mais viendra-t-il vraiment lui rendre visite pour un anti-inflammatoire comme le médecin osait le prétendre sur de lui et avec un grand sourire ? Après s’être laissé embarquer dans les bras d’un homme, contre lui, en lui … Il se crispa. Ha non inimaginable, il ne devait pas y penser !
Le « baisse ton pantalon » le ramena très vite à la réalité. Il le regard incrédule quasi certain qu’il plaisantait pour le mettre mal à l’aise. Cependant, vu le personnage face à lui c’était difficile d’imaginer qu’il puisse lancer un blague de la sorte.


- Hein ? Bien sur que je sais ce que sait ! Mais depuis quand les médecins scolaire font ça eux même ?!

Paniqua-t-il. Bon pour ce qui est de savoir ce que c’est, c’était surtout de nom, après pour la pratique il n’en avait aucune idée et il ne tenait pas à le savoir. Du moment que ça concerne la zone particulière de son bas ventre, ça n’allait pas. Surtout chez lui, extra sensible (dans tous les sens) comme il est.

- Non je ne veux pas le faire ! Je préfère vous fausser compagnie ! Même si je dois encore lancer un mensonge que vous ne croirez pas mais que vous ne pourrez pas contester par manque de preuve ! … Un mensonge parfait … Peut-être …

Haaa non quel horreur, c’était le gros trou noir !! Où était passé son imagination débordante quand il s’agissait de mensonge ? Il se passa nerveusement la main dans les cheveux. Ça y est il était mort.
Il devait arrêter de stresser et réfléchir calmement. Qu’avait-il comme issus de secours ? Il y avait forcement quelque chose qui pourrait lui servir pour sortir d’ici. En consultant l’heure il s’aperçut avec regret qu’il était encore trop tôt pour parler de repas et trop tard pour parler de cours. Il était fichu.


- ça fait vraiment parti des truc obligatoire ?
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MessageSujet: Re: En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]   En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Icon_minitimeMer 2 Fév - 9:53

Eh oui Charles était plutôt dur avec Madoka. Non content de l'avoir presque forcé à venir passer des examens médicaux, le jeune homme se permettait de lui faire la morale. Vous allez me dire que Charles est vraiment idiot de faire cela. C'est sans doute vrai mais rappelez vous que Charles a la désagréable impression de voir en Madoka, un certain enfant : lui meme à une époque où tout lui semblait être bien, où il n'était qu'un pantin entre les mains de ses parents. Le choc avait été rude. Découvrir le pourquoi de votre naissance peut s'avérer être un vrai cauchemard. Charles avait parfaitement conscience de son traumatisme. Pourtant, il était difficile d'en sortir. La culpabilité lui rongeait la cervelle, le sentiment affreux de ne pas avoir sa place, le sentiment atroce d'avoir pris la vie de quelqu'un, meme si c'était pas le cas, lui avait miné le coeur. Ses rapports avec les autres étaient des rapports d'un instant. Ca n'allait pas plus loin. Charles mettait plusieurs murs de Chine entre lui et les autres. Qui plus est, sa jambe boiteuse n'était pas un outil de séduction. Elle était même infame pour les autres. Charles était devenu cynique. Il ne changerait pas du jour au lendemain.


«  Au moins, tu te montres tel que tu es »

Dit il alors d'une voix indifférente. Madoka, ca c'était peut etre quelqu'un dont il se souviendrait mais bon il ne donnait pas cher de sa virginité. Dans peu de temps, cet enfant viendrait chourrer des capotes à l'infirmerie. Il avait vu trop de soit disant innocent, trop de soit disant personnes qui se détestent, trop de soit disant frères aux rapports dégradés pour pas se leurrer. Madoka était un pervers, commme les autres. Bon, ce pervers là était encore en sommeil. Mais un jour, il passerait lui aussi à la casserole alors il apprendrait l'art de la réfléxion, l'art de mentir et celui de dire non. Peut etre qu'il arriverait alors à péter une durite à ses parents.

«  Depuis un moment, faut se tenir au courant des évolutions sinon tu risque de te retrouvr dans le pétrin. »

Il sourit. Bon c'était parfaitement salaud de lui faire croire qu'il aurait le droit à une coloscopie mais Charles était comme ça. D'ailleurs, son caractère lui valait souvent des remontances de la part du dirlo de la Sweet mais que dire? Charles était un bon médecin alors disons que le dirlo ne virait pas Charles. Le dirlo avait bien tenté de lui trouver des...collègues de travail mais ceux la avaient étrangement pris la poudre d'escampette. Ils avaient eu du mal avec le caractere de Charles. Il faut dire que Charles n'avait pas vraiment d'effort pour se montrer amical. Dès le départ, au moment de l'embauche, il avait bien démontré que ça le saoulait d'avoir des collègues de bureau. Il avait tiré une tête d'enterrement pas possible.

Les collègues n'avaient pas fait long feu sinon c'était peut etre eux qui auraient eu en charge Madoka. Le jeune homme s'amusa de la réaction de Madoka. Allait il oser pousser le bouchon plus loin ou allait il lui dire qu'en fait il blaguait.

«  Tu crois que je perdrais mon temps à faire une blague d'aussi mauvais goût si cela n'était pas indispensable? »

Eh merde, il avait opté pour continuer à pousser le bouchon un peu loin. Quel imbécile, il ferait quoi si Madoka tombait dans les pommes? Eh bien il trouverait bien un prétexte à raconter au dirlo. Oui méchant Charles mais bon c'était une revanche qu'il prenait en avance car bientôt Madoka ferait comme tous les autres : souiller son infirmerie.
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En attendant la fin de journée ... [Charles Weston] Vide
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En attendant la fin de journée ... [Charles Weston]

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