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 « Que desirez-vous, maître ? » [PV Keir Wheeler]

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Raphaël De Lima

Raphaël De Lima

Messages : 8
Date d'inscription : 08/12/2010
Localisation : Dans l'obscurité de la douleur.

Feuille de personnage
Profession de votre personnage: Chommage, Oh Yeah !..
Amoureux et en couple avec...: Personne, à quoi bon.
Caractère (résumé):

« Que desirez-vous, maître ? » [PV Keir Wheeler] Vide
MessageSujet: « Que desirez-vous, maître ? » [PV Keir Wheeler]   « Que desirez-vous, maître ? » [PV Keir Wheeler] Icon_minitimeJeu 27 Jan - 18:18


«  Que dire, je ne trouve pas les mots. Hier soir, tu m'as appris ton départ précipité pour une destination que tu préfères garder secrète. Y as-tu au moins réfléchi suffisamment ? Ta vie ici avec moi ne te plait plus ? Je me sens coupable de quelque chose que j'ignore. Demain, lorsque je me réveillerai, tu ne seras plus là à mes côtés, pour me prendre dans tes bras et me dire que c'est l'heure pour nous de partir travailler. Ta compagnie est nécessaire à mon existence. Sans toi, je ne saurai plus quoi faire. Et puis, il n'y a pas que ça, tu auras d'énormes ennuis avec le boss. Il te fera poursuivre, chasser et certainement tuer. Tu ne peux pas tout abandonner comme ça. Penses aux autres, qui t'apprécient énormément et qui vont devoir devenir tes ennemis. Penses à moi, qui t'aime. Comment pourrai-je imaginer mes prochaines années à vivre sans toi ? Pourquoi tout cela ? »

Son amour était sincère. Et pourtant, je n'avais pas voulu lui répondre. J'étais parti, sans un au revoir, sans un « Je t'aime » ou encore « Tu me manqueras beaucoup ». Que des pacotilles, qui ne servaient qu'à vous blesser deux fois plus. Le choc n'aurait fait que s'aggraver. Tout ceci était déjà trop dur pour moi, pour nous deux. Je ne le reverrait jamais, j'en étais conscient. Et il valait mieux en rester ainsi. Mais également pour lui éviter tout problème avec la mafia. J'en avais déjà, au moment où ces mots m'avaient été écrits. Ces mots.. Accompagnés d'une photo de moi et lui, remplie de sentiment, où je semblais timide tandis qu'il me serait dans ses bras avec un grand sourire collé aux lèvres. Immédiatement après être rentré du café où je travaillais à plein temps comme soubrette, je m'étais empressé de barrer au marqueur nos deux visages d'un X noir. J'attrapai le briquet qui était dans la poche de ma veste posée sur le porte-manteau, le colla au bout de la photo, puis la brula. Je la jeta dans la cheminée qui avait été installée la semaine dernière dans mon salon, et regarda le feu la consumer, dévorer les souvenirs de notre couple.
Je pleurais, me collais au mur qui était derrière moi pour ensuite m'écrouler. Lors de la Saint-Valentin, Il m'avait donné son écharpe, la seule chose que j'avais voulu garder après mettre enfui, où son parfum était encore imprégné. Son parfum, celui que j'aimais tant et auquel je m'étais habitué. Je ne pouvais pas le nier, un grand vide était encore présent dans mon cœur. Voilà trois semaines que j'étais arrivé ici. C'était sûrement un bon choix d'avoir quitté ce sombre univers pour commencer quelque chose de nouveau. Sûrement... Et si ce n'était pas le cas ? Qu'est-ce qu'il me restait à faire, maintenant que je ne pouvais plus revenir en arrière. Les gens étaient loin de la réalité de ma vie. Je ne devrais jamais enlever ce fil qui m'empêchait de dire la vérité, de me confier. Il ne me restait plus qu'à attendre, attendre, et espérer. Espérer que le temps deviendrait moins long. Attendre que je finisse par changer grâce aux nombreuses rencontres que je ferais durant les prochaines années à suivre. Souhaiter que tout cela puisse me faire grandir. Je glandais ici, à rien foutre, excepté pleurer pour tout ce que j'avais du abandonner. Ce que j'avais du laisser derrière moi, comme un pull qu'on aurait oublié chez sa meilleure amie et qu'on aurait jamais récupéré, qui se serait rétrécit et aurait changé, pour ne plus nous être adapté. Cette vie n'étais plus faite pour moi. Je devenais quelqu'un d'autre depuis ce fameux jour, où j'avais décidé de tout lâcher, y compris lui. Mon boulot ne me plaisait plus, ne me donnait plus les mêmes sensations qu'à l'époque où tout ceci était nouveau. Il y avait un certain moment ou on finissait par s'en lasser.

C'était la pause de midi. J'étais rentré à la maison, qui à se situait deux étages au dessus du café où je bossais, pratique. À vrai dire, toutes les personnes qui travaillaient au café, qui m'assistaient ou me supervisaient, habitaient dans les étages du bâtiment qui contenait le Kofee Café. La plupart étaient des étudiant(e)s qui avaient besoin d'un petit boulot et le logement ici était moins cher qu'ailleurs, ce qui avaient beaucoup d'avantage. Moi je ne faisais pas partie de cette catégorie là. J'avais une somme importante d'économie avec moi en cas de besoin, tout ce que je voulais, c'était trouver un moyen de ne pas m'ennuyer à mourir, ne pas penser à ces choses qui me faisaient tant souffrir.
Je sortais du frigo les pattes que j'avais préparées la veille, en mis dans une assiette et les chauffa au micro-onde. Certes, Ma nourriture n'était pas très raffinée. Je ne savais pas vraiment cuisiner, à vrai dire. C'était lui qui s'occupait de tout ça. J'essayais de me débrouiller. Les garçons qui travaillaient en bas avec moi m'apprenaient certaines recettes de temps à autre. Quoi qu'il en soit, je n'étais pas prêt de devenir chef-cuisinier. J'attrapai un verre et le rempli d'eau. Le liquide reflétait mon visage et les larmes qui avaient fini de couler depuis peu. Je le bus, détruis cette illusion qui avait pour dont de donner la migraine, et m'installa dans la cuisine pour manger. 12h10, c'était l'heure qu'affichait l'horloge accrochée à la porte de la cuisine. Dix minutes s'était écoulées, et pourtant, il me paraissait avoir déjà passé plusieurs heures assis sur cette chaise, à penser à la même chose. Au Néant.

Ma mains gauche montait, descendait, les doigt posés sur les cordes de mon violoncelle. Lent, Rapide. Rapide, lent. Les mouvements de vas-et-viens de mon archets n'avait plus de sens, un rythme psychédélique, sombre. Jouer seul, c'était créer sa propre illusion, celle exprimant ses sentiments, désirs, des plus beaux aux plus noirs. Ces sentiments noirs n'avaient jamais vraiment été moches. Ils avaient leur propre beautés, différentes des autres. Le macabre n'était pas horrible, mais doux. Affreusement doux. Il fallait souvent être fou pour se rendre compte que les choses les plus malsaines pouvaient être les meilleures. Cette réalité n'était vu que par un petit nombre de personne, mais elle n'était pas fausse. Les malades, schizophrènes, ou simplement pervers. C'était ce monde que j'avais côtoyé en France, dont je faisais également parti. Je regardais par la fenêtre tout en jouant, le soleil d'hiver n'était pas encore apparu. Le paysage de tons gris vacillait avec le vent. Les branches d'arbres volaient, les feuilles, le peu qu'il en restait, tombaient. Vent, Pétale rouge, mort. Le charme d'une tristesse confuse.
« Qu'est-ce que tu fous ! C'est l'heure, on doit tous redescendre en bas. Range ton Violoncelle ! » braillait un de mes collègues qui c'était lui-même permis de rentrer dans mon studio. Être soubrette, c'était tout un travail. Il fallait faire attention à des choses que j'aurais anciennement laissé de côté. Tout ce théâtre pour plaire à ses cochons de clients, qui bavaient sur leurs milk-shake en nous reluquant, en bas, bien installés sur une chaise avec une table rien que pour eux.
« Le client est roi ! », et nous, on est les bonnes. « Donne-lui ce qu'il est venu chercher ici ! » Suggérait la patronne, au bar, tout en pointant du doigt le client de la table trois. Je me retournais, suivait la direction de son geste. Un homme blond, de taille moyenne, aux traits fins, et qui venait passer son temps avec au café. Ils doit vraiment s'ennuyer pour se ramener jusqu'ici. Pourtant, le problème n'était pas là. Je lui avait déjà donné ce qu'il attendait. « C'est déjà fait. Je lui ai servi ce qu'il à commandé. »
« Non, je ne parlais pas de sa. » La femme se colla à moi, passait ses mains sur mes cuisses pour un peu plus remonté la jupe de ma robe. « Donne-leurs en toujours un peu plus, par tout les moyens. », c'est ce qu'elle me répétait. Toujours leur en donner un peu plus, toujours un peu plus. Mais, si je suivais constamment son conseil, ce qu'elle désirait, c'était que j'me trimbale à poil à partir de la fin du mois ! Je regardais les personnes qui étaient dans la même galère que la mienne. Certaines d'entre elles s'agenouillaient par terre pour tenir la paille flottant dans un verre de sirop qu'elles avaient servis pour celui qu'elles appelaient « maître ». Maître.. Ils auraient pu me prévenir plus tôt que j'me trouvais dans une maison de pute ! Certes, on y servait toute sorte de boissons exceptée de l'alcool, on pouvais y acheter des desserts, mais les employés étaient surtout ce que les clients attendaient le plus. Des fétichistes, qui jouissaient en nous voyant les idolâtrer de manière très détournée. Je m'avançais vers lui, prenais les airs timides, et trémoussais mes jambes tout en mettant au niveau de mon menton, comme s'il y avait de l'incompréhension. J'avais bien compris ce qu'on m'avait demander de faire. Mais ce n'était pas si simple. Faire " la cochonne ", c'était surtout dans mon lit, sur le coup, quand beaucoup d'idées me venaient à l'esprit. Là.. Ce n'était pas du naturel. Je devais faire quoi ? Enlever ma petite culotte et l'a lui balancer sur sa tronche ? Je ne veux pas que ce café devienne un lieu d'échangisme et/ou de prostitution. Alors, je m'avançais, devant lui. Et lui demanda « Puis-je vous aider, maître ? »
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« Que desirez-vous, maître ? » [PV Keir Wheeler] Vide
MessageSujet: Re: « Que desirez-vous, maître ? » [PV Keir Wheeler]   « Que desirez-vous, maître ? » [PV Keir Wheeler] Icon_minitimeSam 5 Fév - 13:32

Keir renifla bruyamment, puis releva la tête. Aujourd'hui, il s'ennuyait clairement. Et il n'avait pas très franchement envie de rechercher du travail. Oui, bon, d'accord, il avait quelques soucis financiers mais peut-être y aurait-il moyen d'arranger ça? Et s'il devait vivre sous les ponts, hé bien il vivrait sous les ponts et puis tant pis! Sinon, il pouvait toujours s'acquérir de l'argent de manière tout à fait illégale... mais là encore, aujourd'hui, il avait la flemme. Ou plutôt, il avait le moral dans les pompes. Autant dire que depuis le début de la journée, il n'en fichait pas une et ne s'en portait pas plus mal que d'habitude. Bon, il s'ennuyait un peu, c'était vrai... mais c'était un peu comme ça chaque jour.

Un soupir s'échappa alors de ses lèvres et il se gratta la tête. Bon... sa tasse de café était vide, est-ce qu'il avait encore un peu d'argent pour en commander une nouvelle? Keir s'empara alors de son porte-monnaie, trop petit pour y mettre quoi que ce soit d'autre que des pièces ou des billets. Il ne lui restait que quelques centimes, ce n'était pas assez. Chaque jour, il venait dans ce café, à la même heure. Il se contentait de boire un seul café avant de partir à la recherche d'un travail quelconque mais, aujourd'hui, il était resté plus longtemps que d'habitude... et la patronne du café avait certainement dû se méprendre, alors, sur ses réelles intentions. Il n'était pas là pour reluquer les soubrettes qui zigzaguaient entre les tables, mais seulement pour tuer le temps... sauf que rester assis sur une chaise, les bras croisés, ça n'aidait pas à faire s'égrainer plus vite les minutes. Il fallait trouver une activité au plus vite, avant qu'il ne devienne fou. Et puis une voix lui fit relever la tête. Surpris, il haussa les sourcils, dévisageant le garçon qui l'avait appelé « maître ».


- Je ne suis pas ton Maître.

Le jeune homme devait s'estimer heureux qu'il ait ouvert la bouche pour parler. Habituellement, même lorsqu'une question lui était posée, Keir n'y répondait pas. Du genre peu bavard, taciturne, grognon et toujours de mauvaise humeur, il restait souvent à l'écart des autres et ne prononçait jamais le moindre mot. Il savait bien qu'il n'était pas fait pour les relations humaines, il n'avait jamais été très doué là-dedans et c'était peut-être une des raisons qui l'empêchaient de décrocher un travail. Serveur, il n'était pas serviable. Hôte de caisse, il ne souriait jamais et se montrait presque agressif lorsque les clients commençaient à engager la conversation. Non, il lui fallait un travail où il n'y ait pas la moindre communication entre toute personne. D'une certaine façon, Keir admirait ce jeune homme qui paraissait si sociable. Ça se voyait à son visage. Mais il le plaignait également. Devoir se vêtir de la sorte pour plaire aux clients, ce n'était pas normal. Seulement, qui donc porterait plainte? Sûrement personne. Tout tournait toujours autour du sexe. Même les pubs faisaient allusion au sexe, ainsi que les dessins animés. S'il n'y avait pas de sexe dans quoi que ce fut, ce n'était pas normal.

Le jeune homme poussa un soupir et leva les yeux au ciel. Il avait franchement pitié de ce gamin en jupe qui se trémoussait devant lui. Comme si ses jambes nues pouvaient l'exciter! Il lui en fallait bien plus pour ça. Enfin, un prostitué ou quelque chose approchant ne l'avait jamais particulièrement excité. Pour lui, ce n'était qu'une image, voilà tout. Et puis, difficile comme il était, associable comme lui, il n'était pas facile de le convaincre d'une chose ou même de lui parler, de lui arracher son opinion pour connaître le fond de sa pensée. La patronne, croyant naïvement que la soubrette faisait mal son travail, comme le blondinet ne montrait pas le moindre intérêt pour les minis-jupes et les fesses quasiment à l'air, s'approcha d'un pas furieux de son employé et le saisit brusquement pas le bras, le tirant pour l'obliger à lui faire face.


- Qu'est-ce que je t'ai dit? Il faut en faire plus!

Puis, tout sucre tout miel, elle se tourna vers le client avec un sourire typiquement professionnel à faire vomir.

- Veuillez accepter toutes nos sincères excuses, monsieur. Cela ne se reproduira plus.
- J'en ai rien à faire de vos excuses et je m'en fiche de vos employés. Je suis venu ici seulement pour boire un café, pas pour contempler des personnes en train de se trémousser pour exciter des animaux en rut.


C'était exceptionnel. Keir venait de placer plus de trois mots à la suite. Cette jeune femme l'énervait, l'agaçait. Non seulement elle traitait ses employés comme des esclaves mais en plus elle était absolument persuadée que tous les hommes qui franchissaient le seuil de la porte de son café ne voulaient qu'une seule chose: du sexe, du sexe et encore du sexe! Ils vivaient dans un monde où il n'y avait plus que ça partout, si bien que l'on n'imaginait pas qu'il puisse encore exister des personnes qui n'en veuillent pas. Offensée, troublée et gênée, la jeune femme ne savait plus quoi dire et où se mettre. Elle tourna alors les talons et s'éloigna d'un pas empressé, sous le regard ennuyé de Keir. Ce dernier tira de sa poche un paquet de cigarettes. Besoin de fumer pour se détendre et qu'elle ne ramène pas sa paire de mandarines pour le supplier de ne pas fumer dans le café. Avec lui, ça ne marchait pas. S'il voulait fumer dans le café, alors il fumerait dans le café. Et pas besoin d'animal de compagnie, non plus.

Keir leva les yeux et dévisagea longuement l'employé en soubrette, le regard froid et les sourcils froncés, tandis qu'il allumait sa cigarette. Oui, ça l'ennuyait un peu d'avoir de la compagnie lui qui avait été toujours seul...
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« Que desirez-vous, maître ? » [PV Keir Wheeler]

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