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 Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear)

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Issei Ogai

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MessageSujet: Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear)   Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear) Icon_minitimeVen 29 Oct - 9:31

La bibliothèque était vraiment un lieu que j'affectionnais. Pour la simple et bonne raison que le parfum des ouvrages m'attirait autant que celui du chocolat. Petit, je passais déjà beaucoup de temps , dans la bibliothèque familial. Avec le temps, par soucis de me détacher de l'image de mes parents, je désertais le lieu. Je voulais leur montrer que je vivais pour moi et seulement pour moi. Je n'étais pas une marionnette à leur service. J'étais moi même. Pour couper court avec l'image de l'enfant modèle, j'avais abandonné mes bonnes manières, j'avais teint mes cheveux, j'avais abandonné Baudelaire, Flaubert, Shakespear, Italo Calvino. Je leur avais préféré les salles d'arcades, le bruit des flippers, les maisons closes et les boites de strip tease. L'enfant sage n'avait plus existé. Il avait meme empiré avec le temps. Mon frère était alors venu au monde pour régler le problème. Les parents décidérent d'en faire l'héritier de la famille. Qu'est ce que j'en avais à faire? J'avais hérité d'une fortune personnelle. Elle me mettait à l'abri du besoin pour le restant de mes jours. Pourtant, il était hors de question de rester oisif. Il me fallait faire quelque chose à fin de sortir de la banalité de la vie. La réponse vint à moi adoptant les traits d'une moto. A l'adolescence, j'entrais alors dans ce qu'on appelle les courses sauvages. J'aurais pu hériter d'un casier judiciaire. Le nom des Ogai servait de blanchissement. Je découvrais aussi les quarties chauds aussi pour choquer un peu plus mes parents, pour leur prouver que j'en avais rien à faire de leur pensée, je m'amusais à baiser au téléphone avec une femme ou une pute, tout dépendait de ce que j'avais pu trouver. C'est comme ça que mes parents apprirent comment j'avais perdu ma virginité. J'avais achevé de détruire mon image en plaquant ma fiancée lors d'une réception.

Perdu dans mes souvenirs, je ne m'étais pas rendu compte que j'étais dans le rayon dédià aux recettes pornographiques. Je décidais d'aller en consulter un. Cela pouvait me donner des idées pour mes cours de cuisine. Il était intéressant de voir que même la biobliothèque puait la débauche en plein nez. J'imaginai sans peine des élèves en proie au désir violent se donner l'un à l'autre entre le fondant au chocolat et le kamatsutra. C'était sans doute pour cela que maintenant des livres gisaient à terre.

«  Bande de béotiens »

Soupirais je en ramassant les victimes de ce Warterlo de luxure. Ils n'avaient rien demandé eux. Je les déposais avec respect dans les rayons adéquates et bien dans l'ordre alphabétiques. On pouvait m'accuser de maniaquerie , il en reste qu'au moins, les ouvrages seraient ainsi plus faciles à retrouver. J'espérais que le bibliothècaire m'en serait gré. Je ne l'avais pas encore rencontré. J'attendais de voir le phénomène.

Le stéréotype du bibliothècaire vieux, vouté, s'appuyant sur sa canne, les cheveux couleur neige, balayant du regard ces jeunots plein d'envie tout en ayant les mains balladeuses, surgit à mon esprit. Manquerait plus que le biblio ait une érection , on avait ainsi le parfait stéréotype. Ah il manquait aussi le fait que le vieil homme tenterait de cacher sa gêne. Il faut pas croire, les petits vieux sont assez actifs surtout si on leur fournit des petites pillules bleus.

Aujourd'hui, je m'étais pas habillé avec beaucoup de recherche. J'avais enfilé une paire de basket, un pull long blanc et un jean bleu. J'avais laissé tombé le percing à l'oreille. Les cheveux bleus ca suffisait.

Je reposais Le Cid avec respect, me disant que j'allais reprendre le chemin de la lecture, quand j'entendis un bruit. Je sentis alors que je n'étais plus seul avec Racine. Quelqu'un nous avait rejoint. Etait ce stendhal? Ou encore un élève ignare cherchant à entrer en contact avec ma personne dans l'espoir d'un flirt. Quitte à choisir, je préférai converser avec le rouge et le noir. Cependant, le destin allait peut etre en décidé autrement.
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Adrian Macfear
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Adrian Macfear

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MessageSujet: Re: Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear)   Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear) Icon_minitimeLun 15 Nov - 14:15

Adrian Macfear : fils d’un architecte réputé et d’une directrice hôtelière ; amant des livres en tous genres et actuellement bibliothécaire dans cette renommée école appelée la Sweet Cream School. Tout de suite, comme on le disait dans le langage courant « ça en jetait ». Et bien oui, pourquoi ternir une réputation qui vous seyait si bien ? Cependant, contrairement à ce que l’on pouvait le penser, l’homme avait choisi un métier bien plus simple et totalement en accord avec ses goûts, non, que dis-je, avec sa passion. Depuis qu’il était enfant l’homme aimait les livres et ce fut totalement par hasard – si on pouvait le qualifier de cette manière – que celui-ci s’emmouracha de la Lecture. Oh, il en avait connu des ouvrages mais toujours était-il qu’ils ne parlaient que d’études, d’Histoire, de Mathématiques et Arithmétique… Mais pas de cette Littérature, avec un grand L..

Un soir de novembre, 21 heures. Le jeune Macfear, troisième du nom, avait désobéit aux ordres de son paternel, celui-ci prétextant qu’il n’avait pas à apprendre davantage sur la manière de converser. Sacrilège. Comment pouvait-on oser lever la voix contre son père ou bien contester ses dires ? Punition. Afin de parfaire son éducation, le paternel n’avait eu d’autre idée que de l’enfermer dans la grande bibliothèque durant une heure entière. Soit, il n’avait pas eu le choix. Et bien, croyez-moi, ce ne fut que plus tard que le garçon remercia son père même si, pour le moment, il n’en avait pas vu l’intérêt. D’abord irrité, celui-ci s’était saisi de « l'Epître d'Héloïse à Abélard ». Première page, l’intérêt se manifesta. Au bout de 10 pages voilà que le plaisir naquit et que finalement le garçon resta des heures à contempler ces lignes exquises, à toucher le papier du bout des doigts, à s’extasier et que sais-je encore. Ne voyant pas son fils revenir, le patriarche s’était déplacé et avait ouvert la grande porte de bois pour trouver l’enfant assis à même le sol, diverses œuvres l’entourant amoureusement, absorbé dans sa lecture. L’homme avait sourit, constatant que cette leçon avait été bien plus que satisfaisante. Et ce fut à partir de ce moment-là que le garçon revint en ce lieu de plus en plus souvent jusqu’à ce qu’il se mette à créer de lui-même ses propres textes. Peut-être tenait-il cela de son frère qui lui-même était écrivain. Peut-être.

Baignant dans cette atmosphère, l’adulte s’était instinctivement dirigé dans le domaine, régnant à présent sur la bibliothèque de cette école. On pouvait parfois entendre le surnom de « Rat de Bibliothèque », surnom certes particulier mais ô totalement juste. Ceux qui l’avaient côtoyés vous diront que l’homme avait un sourire charmant et charmeur, les yeux souvent plaqués sur vous et une voix calme, doucereuse, le tout accompagné de manières élégantes. Encore fallait-il savoir interpréter sa façon de faire. S’il pouvait vous sembler homme honnête et d’attention notable, Monsieur n’était pas si aimable qu’il le paraissait ; sans paraître désagréable. Vous savez, l’apparence ne veut rien signifier. Non pas qu’il critiquait sans cesse mais qu’il était bien taquin. Encore fallait-il savoir interpréter sa façon de faire. Vous la lirez souvent, cette phrase.
En effet, le grand brun aux yeux d’un vert chrysobéryl aimait à converser, à jouer avec les mots, déceler en vous la moindre petite gêne pour pouvoir la mettre en avant, déstabiliser, vous caresser de ses paroles parfois à double sens, vous pénétrer des yeux, les lèvres s’étirant toujours de façon agréable. Agréable ; voilà le premier adjectif qui vous viendrait en tête. Elégant, raffiné… Oh les mots seraient nombreux pour le décrire. Mais ne tergiversons davantage, après tout si cela ne concerne que son apparence, alors il n’y a rien de bien intéressant à part si vous seriez pris d’une subite envie de lui sauter au cou pour lui susurrer à l’oreille que vous le trouvez peut-être attirant voire irrésistible.


***



Aaah la bibliothèque… Quel lieu de merveilles. Les merveilles restaient à entretenir alors il fallait sans cesse aller et venir pour les remettre en place, savoir les caresser et les traiter avec respect comme s’il avait été le cas pour des personnes. Selon Monsieur Macfear, les livres aussi avaient une âme ; elle était faite de papier. Aussi, l’italo-anglais se dirigea vers le premier rayon en commençant d’abord par le fond, replaçant quelques livres malheureusement maltraités, comme dans toute bibliothèque. Aucun soupir n’avait franchit ses lèvres pâles, le pas se faisant lent alors que les yeux scrutaient, cherchant le moindre défaut, la moindre blessure infligé à ces êtres de papier. Bientôt, un faible bruit attira son attention et un livre se glissa dans l’étagère du milieu, l’homme regardant entre les ouvrages. Quelqu’un était dans le rayon juste en face du sien et avait, par cette simple action, reçu secrètement sa bénédiction. Maintenant restait à voir si le livre avait rangé à sa place. N’était-ce pas ce que les jeunes bien éduqués devaient faire ? Si l’on devait traiter du sujet, alors il y aurait beaucoup de choses à dire sur le fait que les enfants de cette noblesse ne se comportaient pas toujours de façon exemplaire en l’absence de l’« autorité suprême ».

L’homme se déplaça tout aussi lentement et arriva en face d’un jeune homme à la chevelure décolorée, arborant un de ces looks décontractés. Voilà comment étaient désormais habillés les nobles d’aujourd’hui. Le jeune homme – apparemment adulte – n’était pas de grande taille mais avait un visage aux traits fins et un corps qu’on devinait bien sculpté. Charmant. Le brun leva ensuite les yeux vers le rayon et constata avec plaisir que le livre avait été rangé à sa place. Souci de qualité ? Celui-ci méritait que le bibliothécaire lui adresse la parole. Alors, sans se racler la gorge pour faire remarquer sa présence, le Maître les Lieux parla, doucement, arborant ce même sourire qui lui allait si bien. Ceux qui s’attendait à un vieil homme auraient bien des surprises…


"Que puis-je faire pour vous, Monsieur ?"


Introduction. Ensuite viendrait la question et le développement. Il n’avait pas besoin de se présenter que déjà le jeune homme devinerait sa position. Comme à son habitude, l’adulte arborait ce costume noir élégant ainsi qu’une chemise blanche et une cravate tout aussi noire. Le visage était affublé de lunettes discrètes tandis qu’une mèche d’un noir de jais avait été repoussée derrière son oreille gauche et qu’une frange retombait sur l’autre côté de son visage. Les yeux, observateurs, s’étaient plantés dans les iris, plus foncés, de son interlocuteur, l’homme étant dans l’attente, imperturbable. Monsieur Macfear avait fait son entrée, fidèle à lui-même.
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Issei Ogai

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MessageSujet: Re: Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear)   Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear) Icon_minitimeSam 20 Nov - 14:11

Je dois dire que pour une surprise, c'en était une et de taille. En parlant de taille, j'avais l'impression d'être petit là avec mon 1m87 et des poussieres. Le mec la se tenant devant moi, il devait bien être fourni au niveau de la carrure mais aussi du pantalon. Stop! On arrete de fantasmer sur ce type, Issei! Ce n'est pas vraiment le moment de se demander combien «  le truc » mesure et si le « truc » est gros et si il atteint plus vite le fond. Aurait il la taille d'un manche de fouet à cuisine? Je suis vraiment irrécupérable mais quand on se retrouve devant une bête de cette taille, on ne peut s'empecher de se poser la question. A coté, le mien doit être un peu plus petit. L'idée de l'entrainer, dans la salle des archives, pour comparer la taille de nos deux BIP, me travers l'esprit. Je dois dire que j'ai , de temps en temps, un esprit de gamin aussi c'était bien une idée de gosse que de vouloir voir et de comparer. En tout cas, le partenaire de ce type devait la sentir passer. Ca devait etre difficile à cacher quand il avait une érection non? Oserais je lui poser la question quand lui et moi, on en sera venu à des rapports amicaux? Peut etre que oui. J'avais toujours été directe et franc avec les personnes que j'appréciais, c'était pas demain la veille que ça changerait.

Heureusement, Stendal m'aida a retourner à des pensées plus pures. Je me demande quand meme comment le type aurait réagi si il avait pu lire dans mes pensées. Sans doute, m'aurait il pris pour un pervers. Il y aurait eu alors deux conduites à adopter : me remettre à ma place vertement, me traiter d'imbécile et de se casser la queue entre les jambes, par peur que je décide d'aller m'occuper de son trésor caché. L'autre conduite aurait été de rougir, de pousser un cri gêné de vierge effarouchée quoique ce type la, je j'imaginais mal dans le rôle de la jouvancelle se faisant tranquillement prendre par son prince, sous les yeux d'une cours de gens de la haute société dont les levres se pincent en un rictus gêné. Je l'imaginais plus se foutre de la gueule de la jouvencelle en question. Je le soupçonne d'avoir , sous son apparence de rat de biblio, un comportement quelque peu déluré. Il devait en décoincé pas mal de type ayant un balais dans le cul.

Stop ai je dit! Qu'est ce qui me prenais? Pourquoi je faisais l'imbécile à avoir des pensées de ce genre? Sans doute que ma libido voulait rappeler qu'elle n'avait pas eu son temps de satisfaction de la semaine. Ca m'apprendra à avoir gouter du male, comme on dit, et de vouloir plus du male que des femmes. Les femmes c'étaient l'entrée, pour faire simple mais ca calait pas l'appetit de mon corps. Va falloir que je trouve un petit uke. Le rat de biblio? On laisse tomber. J'ai déjà entendu des rumeurs comme quoi il était au dessus. Pour les uke, ca doit pas etre mal de se faire défoncer par lui. Les seme doivent guere apprécier. Ils devaient marcher en canard apres. J'aime pas les canards, ca fait coin coin. Par conte, les canards en plastoc, on peut faire joujou avec.

«  Bonjour, je suis honoré de rencontrer enfin le veilleur de ces nobles lieux. Je cherche un bon livre pour mes soirées tranquilles. Pas de littérature a l'eau de rose. Je chercherais plutôt un livre pouvant m'aider pour mes cours culinaires. »

Je souriais gentiment. J'aime donner le change. Cacher ce à quoi je pense vraiment surtout quand ce sont des pensées osées. J'avais pas non plus envie de me faire passer pour un con ne pensant qu'avec sa queue. On est des hommes mais tout de meme! Un peu de retenue messieurs.

«  Auriez vous un livre d'aventure mariant l'art culinaire qui serait intéressant à lire? Ou encore un conte culinaire? Je pense qu'il serait plus captivant pour nos charmantes ouailles de pouvoir s'immerger dans une aventure que de lire une banale recette écrite comme un mode d'emploi pour aspirateur. »

Je choisissais d'adopter un ton amical, comme si nous étions deux vieilles connaissances discutant culture culinaires. J'aurais pu pendre un ton pompeux. Mais j'avoue qu'avec mes parents et mon cadet, j'en avais un peu ras le bol.

Je me rappelais alors que j'avais oublié de le saluer en m'inclinant, ce que je fis tout en m'excusant de mon manque d'éducation. On m'a toujours enseigné de savoir faire preuve de courtoisie et de savoir reconnaître ses tords. J'observais la règle. Elle ammenait pas mal de satisfaction pour le moment.

«  Vos lecteurs ne vous donnent pas trop de soucis? »

Demandai je en voyant à une table deux élèves maltraitait la Nausée de Sartre. Décidement, il n'y a plus de respect envers la littérature.
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Adrian Macfear
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MessageSujet: Re: Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear)   Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear) Icon_minitimeLun 22 Nov - 20:19

Et bien quoi donc ? Le jeune homme était resté muet comme s’il avait été face à un événement complètement impressionnant. Etait-ce parce qu’il s’attendait à voir une personne âgée ou alors était-ce autre chose ? Ca le bibliothécaire ne pouvait pas le savoir à moins de se mettre à penser qu’on était actuellement en train de le décortiquer, visuellement parlant. L’adulte attendit alors, calmement, patiemment, ce même sourire aux lèvres alors qu’il triturait la pointe de sa mèche noire du bout des doigts, les yeux toujours rivés sur le visage de son interlocuteur. Il aurait payé cher pour savoir ce que l’autre pensait car il paraissait qu’il était en train de se poser des questions sur lui. Oh, ce n’était pas une chose qui allait le mettre mal à l’aise, il lui en fallait beaucoup plus pour le perturber. Monsieur gardait son calme à toute épreuve même si parfois, à l’intérieur de lui ,tout se pressait. Mais presque jamais rien ne sortait et c’était d’ailleurs pour cela qu’on osait parfois le traiter de glaçon ou d’incapable sentimental. Ca aussi, ça lui faisait ni chaud ni froid. Et si tel était le cas, alors on pouvait passer son chemin car peut-être qu’on n’était tout simplement pas à la hauteur de l’homme. Ah que c’était prétentieux de penser ainsi ; mais ne faisait-on pas un tri dans la vie de tous les jours ? Chacun avait ses préférences tout comme l’homme d’en face en avait. Naturel, en soi.

Faisant maintenant face à son vis-à-vis, le brun osa détailler son « invité » - puisque tout élève ou professeur voire autre qui entrait en ce lieu était un invité car Monsieur était le gérant de la bibliothèque -, les yeux restant presque fixes pour ne pas avoir à offenser l’autre adulte. Parfois les paupières battaient, lentement. Il n’y avait pas à dire, malgré le fait que celui-ci ait les cheveux teints – car bleu n’était pas du tout naturel – la couleur lui seyait plutôt bien, même si lui n’était pas attiré par ce genre de mode. Normal pour un noble. Enfin, les préjugés n’avait pas leur place ici. Les yeux, étirés, laissaient deviner son origine : asiatique. Les asiatiques avaient toujours les iris sombres ainsi qu’une peau assez pâle et lisse, ce qui était le cas de ce jeune homme. Non, vraiment, bel homme.

Enfin, la voix s’éleva, légère mais profondément masculine. Le timbre était doux mais subsistait toujours cette droiture propre à ceux qui dominaient car celui-là n’était en aucun cas ce qu’on appelait un soumis ou alors il jouait bien son rôle. Pour le brun, le plus amusant était de voir les dominants soumis. Ah, quel divertissement… Tout d’un coup, pris au piège, toute leur force tombait en lambeaux pour laisser place à de la fureur d’être ainsi blessé dans leur fierté car être mâle dominant l’était. Et ce qu’il pensait était aussi valable pour lui,-même par conséquent, l’homme, s’il devait faire subir ce genre de chose à un autre de sa nature, s’assurait bien d’être légèrement supérieur. Et celui-ci, apprécierait-il ? L’italo-anglais en doutait fort bien. Mais ici n’était pas la question.


« Bonjour, je suis honoré de rencontrer enfin le veilleur de ces nobles lieux. Je cherche un bon livre pour mes soirées tranquilles. Pas de littérature a l'eau de rose. Je chercherais plutôt un livre pouvant m'aider pour mes cours culinaires. »


Honoré ? C’était déjà une bien belle chose que d’avoir à s’adresser ainsi à lui. Il en fut flatté. Décidément, on aurait dit que ce jeune homme faisait tout pour plaire. Et justement ce n’était pas pour lui déplaire. Alors s’il voulait un livre, un bon livre, mariant aventure et art culinaire, alors il avait ce qu’il lui fallait. Vous savez, en entendant une pareille demande, on pourrait se mettre à penser qu’il souhaitait lire ce genre de roman dans lequel deux adultes s’adonnaient à des pratiques particulières, et pour être plus précis, nous citerons là le sexe. C’était la traduction que Monsieur Macfear, bibliothécaire à plein temps, en avait faite. Et ce n’est pas un scandale ! Les adultes sont vils et souvent soumis à leur pulsions sexuelles. S’ils ne peuvent avoir un partenaire dans leur lit, alors ils tenteront de réfréner celles-ci en soulageant d’abord leur cerveau - par la lecture ou en visionnant ces choses indécentes - et ensuite le corps. Qui a dit que la masturbation était un péché ? Alors dans ce cas, mes chers amis, vous êtes tous coupables.

Alors que l’homme aux yeux verts entamait sa petite théorie, le jeune homme s’était incliné, le saluant bien bas, ou presque. Politesse. Il l’amusait vraiment, c’était plaisant.


"Il est rare de rencontrer des personnes se souciant des ouvrages… Je dois avouer que même si ces chers élèves ont bénéficié de la meilleure éducation qu’il soit, pour la majorité d’entre eux, leur comportement ne laisse pas présager une once de respect. Pardonnez ma dureté mais pour moi les livres sont très importants…"


Le bibliothécaire avait aussi regardé dans la même direction que son interlocuteur, assistant à une de ces scènes de torture du livre. Ah, les mécréants. Ils mériteraient une bonne punition : interdiction d’accès à des ouvrages qui leur plairait.


"Suivez-moi, je vais vous mener vers ce qui serait susceptible de vous intéresser fortement…"


La voix, entrainante et presque suave, s’éleva tandis que l’homme marchait d’un pas lent mais de manière gracieuse, ne se déridant pas alors qu’il regardait parfois sa nouvelle source d’intérêt. Ils n’avaient pas été bien loin mais pourtant le lieu semblait quelque peu différent, l’endroit étant moins éclairé que la pièce principale, rendant l’atmosphère particulière. D’ailleurs beaucoup d’élèves en proie à un désir certains se rendaient ici afin d’assouvir quelques pulsions malvenues. A y regarder de plus près, cette école était vraiment spéciale et ceux qui n’y étaient jamais entrés n’auraient pas osé imaginer un tel spectacle. S’il avait pu, le Maître des lieux aurait allumé une bougie en mimant le silence, l’index posé devant ses lèvres qui s’étireraient en un sourire singulier.
Les rayons étaient plus resserrés pour l’étage inférieur et nettement plus grand pour l’étage supérieur. Plus c’était haut, plus les volumes étaient importants. Et inutile de vous préciser de quoi ils parlaient même si ceux-ci étaient bien déguisés : il ne fallait pas juger un livre par sa couverture, c’était bien connu.


"Je pense que vous trouverez votre plaisir parmi eux. Si vous souhaitez choisir en toute intimité, je vous laisse prendre votre temps ou dans le cas où vous voudriez mon avis voire des conseils, je suis votre partenaire…"


Le sourire s’élargit, le rire se faisant pour le moment absent. Les yeux étaient toujours rivés sur le beau visage franc, dans l’attente d’une réaction de la part du client. Les mots avaient toujours un impact important, c’est pourquoi il fallait les choisir avec soin. Le tout était de voir si ceux-ci avaient atteint l’interlocuteur mais, pas de précipitation, cela se verrait dans la réponse fournie. Alors joues-tu ou abandonnes-tu ? La partie ne fait que commencer.
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MessageSujet: Re: Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear)   Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear) Icon_minitimeLun 29 Nov - 17:29

Oseais je la comparaison du Grand Méchant Loup qui tomba sur Gross Bouffe des stroumphs en plus sexy tout de même? Parce que c'est l'effet que me fit l'homme se tenant devant moi. Je pense que si je n'y faisais pas gaffe, il aurait pu venir me croquer les fesses enfin encore aurait il fallu que je sois un petit uke sans défense (apparentes) dans ce monde de pervers (en meme temps, les ukes nous oubligent à devenir pervers vous trouvez pas ? D'ou que le petit chaperon rouge se soit fait bouffer le trou en allant , comme par hasard, se promener, innocement, sur le terrain de Grand Méchant). Perso, je préfère que mes partenaires étaient tout de meme du caractère meme si ils doivent etre en dessous. Je dis parce qu'il arrive qu'on tombe sur des uke tout mignons, a croquer, qui sont mortellement ennuyeux comme un film porno raté. L'homme devant moi aurait fait certainement un bon acteur porno. Il aurait été parfait si j'avais eu la tete a etre en dessous mais faut pas charrier, j'ai une tete a jouer le rôle de la femme? Nan mais sans compter apres que ce serait ma premiere fois et qu'apres j'aurais une démarche de canard. Vous ai je dit que j'aimais jouer avec les canards en plastoc? Je pense que oui mais cela ne signifie pas que je veux etre dans le rôle du canard. Sans le vouloir, mes pensées dérapèrent (encore une fois). Le bibliothécaire..avait il déjà eu une démarche de canard? Non, il ne pouvait pas etre en dessous sinon autant foutre le stéréotype du The Super Seme dessiné par une certaine Yamane Yamato en dessous et la ce serait une tragédie. Tenez ce serait comme toucher à l'amour interdit entre Phedre et Hippolyte (encore Hippolyte ne soit pas tombé sous le charme de la mégère).


Nous étions entrain d'entrer dans la phase du reluquage. Il me reluquait, je le reluquait. Ben quoi vous en auriez fait autant et meme pire si ils avaient été vêtu que du plus simple appareil génital. Dans une biblio , c'est possible. Suffit qu'il y ait une atomosphere chargée d'hormonnes, un désir qui vous prend et vous fout en érection pour que les vetements disparaissent comme par magie. Dieu et la magie existent sinon il n'y aurait pas eu le sexe. Heureusement que mes pensées demeurent secrètes , non pas que j'en serais gêné comme un curé qui se rend compte que sa soutane laisse dévoiler sa paire de couille, mais disons que pour le moment, je préférais faire une simple connaissance qui pourrait éventuellemnt devenir plus chaudasse. D'ailleurs ne l'était elle pas avec nos sous entendu? Je me demande d'ailleurs si il voit seulement dans des sous entendu dans mes phrases. J'avoue que j'use d'un langage a double sens exprès , juste pour avoir le malin plaisir de voir si mon partenaire va rentrer dedans, se demander si je lui fais du gringue ou pas , si je le penses vraiment ou pas.

J'aime utiliser un langage policé pour emrrober le vulgaire. Ca prend mieux aux tripes , vous trouvez pas? Et puis on se marre quoiqu'on se marre aussi a employer un langage plus direct avec ces soi disant coincé du cul qui marche comme si ils avaient un manche coincé dedans , pour s'offrir comme modèle de sagesse. Eux a mon avis, ils devraient écartés les jambes plus souvent au lieu de laisser leur désir inassouvi. J'avais eu l'honneur d'avoir un coincé comme amant. Il criait comme une pucelle , ca a donné un certain piquant au repas d'en dessous ou on ne devait plus entendre que le bruit des couverts et celui des conversations insipides. Le coincé , dont le nom m'échappe, m'avait avoué à voir regarder que des pornos d'ou son inexpérience en sexe. On lui avait présenté le sexe comme pêcher. Il allait surement aller à la confesse le lendemain pour démontrer au curé les bienfondés de ce qu'il avait fini par connaître.

«  Les livres nous permettent de voyager de manière intensive. Ils nous permettent d'avoir plus d'imagination et de voir que certaines expériences sont encore a connaître. J'adore celles qui surprennent. »

Je regardais en meme temps , une bande de petits merdeux massacrants un livre, croyant sans doute que le bibliothécaire était trop occupé à me tenir la jambe pour voir ce qui se passait autour de lui. Quelle bande de béotiens.

« Merci bien »

Lui répondis je d'une voix viril et bien masculine. Certains pensent que les hommes de mon bord ont la voix aigus bref qu'ils ont la petite voix bien effiminée , bien douce. Moi , je dis au lieu d'imaginer des mecs efféminés pour coucher avec, autant qu'ils couchent avec une femme, vous trouvez pas ?

«  Je peux rester en intimité tout seul pendant un petit moment mais cela risque d'être un peu lassant à la fin. Il me faudra quelqu'un pour me stimuler »

J'utilisais encore un double sens bien exprès apres tout l'homme ne se genait pas pour en utiliser alors pourquoi je ferais celui qui est troublé? Je vais lui rentrer dedans.

«  Le cerveau et les parties requises pour être en forme au niveau de l'intelligence »

Ajoutai je. Il n'y a pas de mal a s'amuser un peu.

«  en tout cas, je suis ravi de faire la connaissance d'un être capable de s'exprimer avec élégance. Je me demanda bien quels sont les genres de livres qui vous intéressent..ceux avec beaucoup de descriptions et de détails ou ceux qui laissent le soin à l'esprit d'imaginer? »

Je pense qu'il était plutot du genre à prendre les livres avec peu de descriptions simplement pour stimuler son imagination et ses hormonnes.
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Adrian Macfear
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MessageSujet: Re: Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear)   Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear) Icon_minitimeVen 7 Jan - 14:37

Allons bon ! Il semblait que, dans un sens, tout tournait au ralenti. Sans doute parce que l’invité en question ne parlait peu, ses commentaires étant souvent accompagnés de grandes phases de silence, reflétant une activité de réflexion intense. Du moins, c’est ce dont en avait jugé l’adulte. A quoi pouvait-il bien penser ? A des choses incongrues ? Oh, remarquez, cela aurait été naturel au vu de l’endroit dans lequel ils se trouvaient, cet endroit « intime » faisant partie de la bibliothèque. Son interlocuteur le regardait aussi. Il ne faisait nul doute : l’homme d’en face semblait enclin à une relation dépassant le stade amical. Mais, me diriez-vous, Monsieur Macfear n’est pas devin ! Bien sûr que non, vous répondrai-je. Cependant, force était de constater que ce cher bibliothécaire était observateur et ses années d’expérience n’avait pas été vécues pour faire joli. Aussi, il ne lésina pas sur ses regards tout aussi emplis de sous-entendus que son vis-à-vis, gardant encore et toujours ce même sourire car il avait vu sa réaction. Le voilà qui avait mordu à l’hameçon… La suite promettait d’être encore plus amusante si en plus l’invité aimait tout autant que lui jouer avec les mots et la langue. Oh, mais ne faisons pas de double sens, n’allez pas croire qu’on parlait de la langue au sens propre, non, il s’agissait de la langue au point de vue de langage.

Comme il s’y attendait, l’étranger avait répondu à la perche qu’il avait tendue. Nous avons un rêveur dans l’âme ! Et un rêveur aux mœurs plutôt légères en plus. L’imagination. Voilà le mot clé dans la lecture car sans elle, croyez-vous que lire serait aussi jouissif ? Ah, qu’est-ce qu’il pouvait rire lorsqu’il l’entendit parler d’imagination, d’expériences et de surprise. Il ne faisait aucun doute que celui-ci évoquait l’acte sexuel, la Luxure. Puis, il continua, invitant clairement le Maître des Lieux à demeurer auprès de lui dans son ascension littéraire.


« Je peux rester en intimité tout seul pendant un petit moment mais cela risque d'être un peu lassant à la fin. Il me faudra quelqu'un pour me stimuler »


Stimuler hein ? Pas si vite, pas si vite… D’abord on le laisserait lire un peu, noterait ses réactions – tant au niveau de son visage que de son corps – puis ensuite on proposerait, mais toujours poliment. Le rentre-dedans était vulgaire et comme Monsieur aimait prendre son temps, alors pour lui c’était un passage obligatoire par cette case. Les gens pressés ne savouraient pas assez à son goût et puis Monsieur respectait le motto de « plus c’est long, plus c’est bon ». Pourtant, l’homme d’en face venait tout juste de lui rentrer dedans ; mais voyez-vous, il s’y était pris de manière plus subtile. C’était nettement plus appréciable que d’entendre « rester seul pour me masturber c’est ennuyeux, je préfère que tu me br**le pour me faire ba**er ». Si vous voulez refroidir un homme tel que le bibliothécaire, usez de langage ! Mais dans ce cas ne comptez pas sur lui pour qu’il vous épaule.

Si une chose était agréable, c’était le fait que ces deux êtres paraissaient être sur la même longueur d’onde, du moins pour le moment. D’ailleurs le jeune homme aux cheveux décolorés continuait de faire dans la flatterie, annonçant qu’il était bien heureux d’adresser la parole à un noble tel que Monsieur Macfear, deuxième fils du nom. Il rit, toujours aussi doucement. S’il voulait parler livre, alors parlons livre. Le point sensible avait été touché, l’autre avait vu juste.


"Je vois que vous êtes tout aussi intéressés par les livres que moi. Quel honneur, devrai-je dire… Et bien détrompez-vous, j’aime tout autant les deux : descriptions approfondies ou pas."


Il fit une pause, et se munit d’un ouvrage situé à l’étage supérieur.


"Comme celui-ci par exemple. Lorsque les descriptions sont complètes, vous pouvez vous faire une image très précise de ce qui se déroule. L’image vous « saute aux yeux » et c’est justement ce que les lecteurs passionnés recherchent le plus souvent. Ensuite pour ce qui est des descriptions moins précises, c’est tout simplement pour stimuler l’imagination, comme vous le dites. On a l’impression de créer les éléments de soi même et on se pose alors comme acteur du récit tout en restant spectateur. Les deux sont aussi intéressants l’un que l’autre. J’ai pu aussi me placer dans l’optique de l’écrivain puisqu’autrefois je créais mes propres ouvrages mais bien évidemment, ils n’étaient publiés que dans un domaine privé, notamment dans les soirées de rencontres entre passionnés d’écriture et de lecture. "


L'homme aux cheveux noir de jais exposait là une petite partie de sa vie privée mais tant qu’elle se référait à l’univers de la littérature, alors il n’y avait rien à cacher. Le bibliothécaire ouvrit le livre pour chercher un passage dont les descriptions abondaient et glissa celui-ci sous les yeux de son interlocuteur.


"Tenez, lisez-ceci. Ensuite je vous en montrerai un autre qui est plus pauvre en descriptions. Vous me direz ce que vous ressentez à ce moment-là."


Petit jeu ? En quelque sorte. Vraiment, il était tombé sur un bon élément. Voici quelqu’un qui animerait sans doute ses soirées ; il fallait dire que notre italo-anglais manquait de partenaires qui partageaient des goûts communs avec lui, en l’occurrence la passion pour les livres. Sachant pertinemment que son vis-à-vis apprécierait la nature de l’histoire, l’homme choisit un récit aux mœurs légères mais pourtant écrit avec subtilité et élégance. Et en plus, il parlait de relations tabou.


"N’hésitez pas à faire des commentaires, à toucher les pages, voire à me poser des questions. Je suis ici pour vous renseigner. Mettez aussi de côté les ouvrages que vous voudriez emprunter, je noterai ceci sur mon cahier. Je vous ferai cadeau de la durée d’emprunt puisque vous semblez être quelqu’un de respectueux envers ces chers amis… Vous pouvez vous asseoir si vos jambes faiblissent, je pense même que vous serez plus à votre aise…"


Les lèvres s’étiraient toujours, dévoilant une dentition quasi-parfaite. Monsieur s’entretenait et cela se voyait, noblesse oblige. Et comme voulu par l’asiatique, le Maître des Lieux demeura, prêt à satisfaire la curiosité de ce dernier.


"A propos, je ne connais pas votre nom. A qui ai-je l’honneur ?"


Parce qu’il était toujours mieux de savoir à qui on s’adressait, surtout si le sujet était susceptible d’un grand intérêt, mieux valait savoir…
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MessageSujet: Re: Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear)   Croisière de connaissance (pv Monsieur Mac fear) Icon_minitimeMar 1 Fév - 15:13

Ya pas dire, dans ce monde, je trouve qu'il y a deux sortes d'hommes : ceux qui ont une naivité frisant le ridicule et les autres, les plus cultivés, les plus raffinés et qu'on aime entendre déballer toutes sortes de sous entendu. Ya pas dire, le biblio c'était pas un gars vieux , croûlant. Il devait avoir une bite du tonnerre. J'avais guère , cependant envie, de la tester. Voyez vous mon trou n'avait pas connu les joies d'être exploré. J'espère que cela durera ainsi. Et puis l'animal en face de moi, ça doit être comme un TGV dans un tunnel. On doit le sentir passer. Je suis sûr qu'il devait faire hurler ses partenaires.

J'ai l'air d'un obsédé, pervers, vulgaire mais je m'en m'occupe. Ca m'empêche pas non plus de faire preuve de culture , de respect de la langue plus raffinée, plus joueuse dans la bouche d'un partenaire et dans la mienne. La langue est un outil qu'on doit de réussir à manier autant dans les jeux sexuelles que dans les répliques culturelle. Ne dit on pas qu'on doit tourner 7 fois sa langue , dans sa bouche avant de parler? Ceci veut aussi dire que le cerveau entre aussi en ligne de compte.

« Je vous en prie. Je vous comprends, sans livre, nous aurions une perte de culture immémorable »

On pensera que j'exagère. Mais j'imaginais mal un monde , sans livre. Je suis pervers, chaud comme la braise, ca m'empeche pas pour autant d'apprécier de bons ouvrage. L'homme suscita mon intérêt autre part que sous la ceinture. Il semblait comprendre ce que je désirais comme sorte de bouquin. Je le suivais. Mes pas résonnaient sur le pavé. J'engageais un sourire bienviellant, charmeur à cette masse d'élèves plus occupés par les loix de l'érection que sur la pratique de la cuisine. Je dois dire que ça me fait marrer lorsqu'ils arrivent, dans mes cours, sans savoir ce à quoi on les envoit. Pauvres petits choses, on dirait des puceaux au moment où ils perdent leur virginité.

«  Vous avez beaucoup d'ouvrages, dans cette bibliothéque. Je n'en avais jamais vu de si remplie. Même celles de mes parents serait verte de jalousie »

Mon père , ma mère se faisaient gloire de paraître amoureux de l'art. Dès qu'ils voyageaient, ils agissaient comme des collectionneurs. Nous avons à la maison des Rembrant, une esquisse de Picasso et plusieurs de Van Dyck. Mes parents sont du types guindés, à marcher avec un balais dans le cul, au sens figuré.

« Mon partenaire . C'est une proposition intéressante, vous permettez que je jette un coup d'oeil à mon carnet de bal pour voir si je suis libre? »

J'étais parti exprès dans l'autre sens du therme partenaire. Je dois dire que ça m'amuse de faire ça de temps en temps . Je ricannait discrètement, nous étions dans une bibliothéque , pas dans un poulailler, quand même.

Plus sérieusement, je rétorquais.


«  Je serais ravi de profiter de vos conseils, monsieur. Vous m'avez l'air d'être intelligent contrairement à ces types, ces femmes qui prétendent l'être et sont incapables de vous dire de quel peintre vient les tableaux qu'ils collectionnent si on ne leur a pas dit que ca provenait d'un grand artiste. »

Je pris un songeur, à la fois las et plein de fatidique.

«  Serait ce la mort de culture, j'ose espérer que non ».
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