Citation :

NOM

PRENOM

Matière : ANATOMIE

Professeur Ren hijoushiki.


. mes chers élèves amoureux des pâtisseries et de la gourmandise et autres saveurs se situant un peu plus bas au dessousd de la ceinture. Vous allez avoir l'honneur de répondre à ce sujet d'examen, que je me ferais une joie de corriger. J'espère que vos estomacs et que vos hormonnes ont été calmés. Il est temps maintenant de répondre.


Questions à répondre à compléter :

1 ) qui était le compagnon préféré de tintin?

2)« le plus délicieux des mets .... »

3)qu'est ce qui est dur , qui a différents parfums et que l'on peut sucer?

4)aimez vous jouer?

5)déclinez 3 fonctions de la langue.

6)Pourquoi le petit chaperon rouge s'est il fait manger?

7)donnez au moins un yaoi en relation avec de la nourriture.


Sujet / résumé / rédaction :

vous allez écrire un cours texte (fanfiction) de 10 lignes où vous devrez utiliser les mots suivants :

tétons-chantilly-respiration- blanc-tentation-savoureux-lécher-surprise-cuisine-tablier-chien-lapins-plaisir-clients-restaurants.


Action :

1.avec le gâteau que vous trouverez sur la table à coté de votre copie, vous irez votre professeur et irait prendre une posture suggestive en aliant plaisir du gateau bien sur mais aussi envie d'allumer la personne vous faisant face. Attention vous serez noté.



2.A la bibliothèque, vous irez chercher le livre intitulé «  Un merveilleux dîner sous les étoiles » et vous en lirez un passage à votre voisin tout cela en gémissant car voyez vous un patissier doit savoir faire aux situations les plus extrèmes.

3; Vous irez voir le directeur de la sweet et irait lui chanter une chanson paillarde en lui servant un bon café



ps : si vous voulez être recalé, vous pouvez toujours rendre ce devoir copie blanche et allez pleurer dans les juppons de votre mère, ca m'arrangera bien , ça m'évitera de le corriger. Suite à vos réponses, il sera possible que je vous convoque ^w^.

votre bien aimé professeur.

Cela devait faire peut-être... Une semaine ? Certainement pas plus que j’étais arrivé dans cette école pour le moins bizarre. Et encore, ce n’était qu’une saleté d’euphémisme pour décrire la Sweet. En fait, cet établissement n’était pas vraiment « bizarre ». Disons seulement que la majorité de ses étudiants et de ses professeurs étaient quelque peu dérangés. Ah que cela ne tienne, la dépravation de ce petit peuple ne me dérangeait pas, mais je devais avouer que, parfois, leur sans gêne était vraiment déplorable à voir. Comme si, dans cette école, tout fut permit, des bonnes choses jusqu’aux plus mauvaises. Et surtout les mauvaises. On avait connu meilleure ambiance pour travailler. Enfin « travailler ». Encore un euphémisme je dois dire... Ces idiots d’étudiants ne savaient pas ce que ce mot signifiait. Mieux, les professeurs n’en avaient guère plus conscience. En fait, la Sweet était une sorte de grande cours de récréation intemporelle (ou baisodrome pour être plus cru). Et, ce matin même, j’allais, bien malgré moi, avoir la preuve de ce que j’avançais.

Les examens, ces périodes que l’on considère comme stressantes et particulièrement ardues, il semblait que même ce stupide établissement scolaire en possédait. C’était d’une ironie... Mais à vrai dire, j’étais plutôt curieux de constater par moi-même la valeur de ces dits examens. Je n’y plaçais pas beaucoup d’espoir, n’aimant point être déçu, mais bon, je voulais tout de même savoir ce qu’il en était. D’accord, ça ne faisait que quelques jours que j’étais là, mais n’étant point bête (bien loin de là) et faisant preuve de beaucoup de curiosité (c’est que... j’avais bien envie de pouvoir me moquer du système d’épreuves de l’école), je ne pouvais m’empêcher de suivre mon instinct. J’avais eus vent, ce matin (bien qu’écouter les autres étudiants ne fut pas le meilleur de mes passe-temps), qu’une cession écrite allait avoir lieu. Alors, j’eus finis par céder à ma « soif de savoir », et n’eus guère pris beaucoup de temps pour me rendre sur les lieux du « crime ». Je sentais que j’allais m’amuser. Le stress ne m’atteignait jamais lors de tels évènements : les fameux nœuds aux ventres et les sueurs froides, je ne connaissais pas. Une interrogation était encore plus simple que de déplier mon ôgi ! Aussi, c’est sereinement que j’arrivais près de la salle d’examens. Observant le panneau d’affichage qui était présent avant d’entrer dans la pièce, je lu :

Citation :

« Examen pour étudiants qui ont des c*uilles, le reste, vous pouvez toujours aller cueillir des fleurs dans le jardin. »

Ces quelques mots me firent froncer les sourcils : était-ce une blague ? Elle était de mauvais goût. Agitant mon ôgi pour m’éventer, comme tentant de faire disparaitre mon scepticisme et la pointe de dégoût qui me faisait agiter ma main de plus en plus vite, je détournais les yeux et aperçut deux garçons entrer à l’intérieur de la salle. Etaient-ils sérieux ? Mais qu’est-ce qui ne tournais pas rond chez eux ? Tous ces gens devaient être sévèrement perturbés pour accepter de passer aussi facilement et sans le moindre étonnement des tests gracieusement offerts par un professeur capable d’écrire des grossièretés sur un panneau d’affichage. Grimaçant, j’eus une pensée pour mes parents, et mon frère. Dans des moments comme celui-ci, ils me « manquaient ». Bien qu’ils ne m’eussent jamais traité autrement que comme un jouet très docile, l’environnement dans lequel j’avais grandit était tout ce qu’il y avait de plus saint. Enfin... Presque. Un soupir finit par s’échapper d’entres mes lèvres, et je reçus la visite inopinée d’une « vieille » connaissance...

Citation :

« Et bien alors « Dieu »... On n’ose pas entrer ? Pourtant, tu devrais, c’est le gentil professeur qui t’as sauvé qui donne cet examen. Va donc remercier ta « Maman » ! »

Le fameux Blaze en personne, le sale type qui avait osé profaner mon violon. Impassible, je ne daignais même pas lui répondre. A quoi bon ? Et, non pour m’abaisser à relever le défi « d’entrer » pour impressionner cet ignare, mais plus pour éviter de rester à ses côtés et de devoir subir sa présence néfaste et le flot de paroles aberrantes qu’elle engendrait, je me tournais et quittait l’étudiant, pour rejoindre la classe d’examen. Refermant mon ôgi, je saluais poliment le professeur d’une courbette. En effet, c’était bien lui qui m’avait « sauvé ». En quelque sorte du moins, car il était arrivé après le tragique accident de violon. Alors il ne m’avait pas servit à grand-chose. Mais au moins, il avait essayé... Je lui devais bien ça non ? Et puis je n’avais pas mieux à faire. Car dans la Sweet, les distractions : si elles n’étaient pas sexuelles (ou... Sexuelles !) étaient inexistantes. Je regagnais alors une place libre, et elles étaient nombreuses, rien de bien étonnant. Je me retrouvais alors assis à deux tables d’un garçon aux cheveux bleus. Enfin, détail... Plus loin derrière moi, près de la fenêtre, dans un coin bien isolé, se trouvait un autre étudiant qui semblait bien... Concentré ? Et surtout angoissé par l’examen, par en juger la façon puérile qu’il avait de dévorer son crayon. Rien de bien intéressant, en somme. Je regardais alors une dernière fois le professeur, qui souriait, visiblement fier de sa connerie d’interrogation, et, écœuré, je décidais de m’occuper autrement pour ne pas vomir.

Attrapant mon sujet d’examen, je feuillerais celui-ci en diagonale et retint un sourie d’exaspération. Aussi débile que fut cette annonce sur le panneau d’affichage de l’entrée... Là, on atteignait les sommets de la bêtise avec les pages que j’avais en main. J’aurais pus me lever, et quitter cette mascarade définitivement avant qu’elle ne me rende fou, mais j’étais curieux de noter avec quel sérieux les deux autres s’appliquaient à remplir leur feuille. Ou presque... Un gloussement du garçon aux cheveux bleus finit par me parvenir. Se fut rassurant. Dieu merci, je n’étais pas seul à trouver ce petit jeu d’une sottise rare ! Pour moi, pourtant, ça ne représentait rien de drôle, aussi, pas même un sourire ne daigna quitter mes lèvres. Haussant les épaules, j’ouvris le sujet, le posant bien à plat sur la table, centré et bien droit, puis j’attrapais le crayon qui me servirait – et j’avais encore du mal à croire que j’allais vraiment faire ça – à remplir cet absurde questionnaire.

Citation :

NOM : OGAI.

PRENOM : YASUO.

Matière : ANATOMIE
Professeur : Ren Hijoushiki.

Jusque là, rien de bien compliqué, même si j’avais encore du mal à me faire à l’idée que j’étais en train d’écrire sur cette feuille. Un examen d’anatomie ? Sauf que ceci n’avait aucun rapport avec cela. Comment ce cinglé avait-il réussit à avoir sa licence de professeur ? Chantage, corruption ? En tout cas, ça ne devait pas être de la manière la plus nette... Et mon hypothèse se confirma à la lecture des propos qui suivirent :

Citation :

Mes chers élèves amoureux de pâtisserie, gourmandises, et autres saveurs se situant un peu plus bas en-dessous de la ceinture. Vous allez avoir l'honneur de répondre à ce sujet d'examen, que je me ferais une joie de corriger. J'espère que vos estomacs et que vos hormones ont été calmés. Il est temps maintenant de répondre.

D’accord, c’était clair maintenant. En plus d’être un crétin fini, Mr. Hijoushiki ici présent était d’une obscénité rare et dont il ne se cachait pas le moins du monde. Enfance malheureuse ? Frustrations sexuelles perpétuelles ? Et si ce cher professeur allait voir un psychiatre ? J’avais de la peine pour lui. Enfin, il était de ma « race », mais bien loin du stéréotype du « japonais fier et respectueux ». Non, il réduisait ce mythe à néant. En fait, il représentait plutôt celui du « japonais troublé sexuellement et qui fantasme sur des ballons d’anniversaire à cause de son esprit mal placé ». C’était tellement triste... Un sourire étira mes lèvres, imaginant ce cher professeur en train de se faire plaisir devant des ballons remplis d’hélium. Posant une main devant ma bouche, je tentais difficilement de garder mon sérieux, mais la suite de l’examen ne risquait pas fort de m’aider dans cette tâche...

Citation :

Questions à lire et à compléter :

1. Qui était le compagnon préféré de Tintin ?
   Milou, un chien petit et blanc à l’intelligence spectaculaire ? Et, j’ai aussi remarqué, bien plus importante que la votre Sensei... Toutes mes condoléances.
   
   
2. « Le plus délicieux des mets... »
   Qui le sait vraiment ? Cela dépend des goûts et des couleurs de chacun. Personne ne peut décider arbitrairement que telle ou telle chose soit plus délicieuse qu’une autre. Je vous aurais bien avoué, personnellement, le mets qui me donne le plus envie, mais aux vues de votre perversion, je préfère éviter cela. Vous auriez par la suite des idées très mal placées.
   
   
3. Qu'est-ce qui est dur, qui a différents parfums et que l'on peut sucer ?
   Vous connaissez le nombre de choses qui rassemblent ces trois mêmes critères ? Les sorbets aux sirops variés, les sucettes aux parfums multiples, les Pocky et de nombreuses autres friandises du genre, certains bonbons du type « Ricola », quelques médicaments et j’en passe. Mais il ne fait nul doute, cher Professeur, que la première chose qui doit vous venir à l’esprit, c’est le goût agréable de certains préservatifs qui recouvrent le sexe d’un homme fièrement dressé. Vous devriez essayer ceux au chocolat, c’est un délice.
   
   
4. Aimez-vous jouer ?
   Cela dépend du jeu. Il faut qu’il est un quelconque intérêt : psychologique, physique... Ou au moins sensitif. Et je dirais que c’est ces deux dernières catégories de jeux qui me plaisent le plus : le plaisir y est meilleur.
   
   
5. Déclinez 3 fonctions de la langue.
   - Faire comprendre à une personne les pensées vicieuses qui nous traversent l’esprit dès qu’on pose les yeux sur cette dîtes personne. On passe alors langoureusement sa langue sur sa lèvre supérieure avec une expression lascive et... Le tour est joué.
   - Parcourir la chair. Certes, nous ne sommes pas des animaux, mais c’est si chaud, mouillé et excitant... Comment pourrait-on s’en passer ?
   - Humidifier ses doigts lors d’une quelconque activité qui nécessite ce type de préparation. On peut, à cet effet, utiliser une langue qui n’est pas la notre.
   
   
6. Pourquoi le petit chaperon rouge s'est-il fait manger ?
   Parce qu’on ne peut pas laisser un enfant dans l’ignorance éternellement. Le « bucheron » représente la justice. Le « chaperon rouge », lui, illustre la victime. Et le pauvre « loup » se retrouve à jouer le rôle du voyou. Une métaphore en ressort : le voyou devra toujours être exécuté par la main de la justice si l’ont veut que la victime survive. Le triomphe du bien sur le mal, soi-disant, il n’y a que ça de vrai. La justice pourra ensuite profiter de la victime à peine traumatisée d’avoir été au préalable abusée par le voyou et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.
   
   
7. Donnez au moins un Yaoi en relation avec de la nourriture.
   Antique Bakery, qui, au passage, est un excellent manga, et je ne vous parle même pas de l’animé et du film (adaptation coréenne exceptionnelle) qui l’ont suivi. Vous devriez essayer.

Je marquais une pause et regardais l’heure. Il ne m’avait fallut pas plus de 10 minutes pour me pencher sur ces premières questions, aussi spéciales et ridicules soient-elles. Ca n’était guère attrayant, mais cela ne servirait à rien de m’arrêter. Cela me servirait-il de continuer pour autant ? Il ne valait mieux pas que je me pose la question, au risque de quitter la salle sans plus tarder. Au moins, ça m’occupait, alors bon... Autant se concentrer à nouveau sur ce grossier examen.

Citation :

Sujet/résumé/rédaction :

Vous allez écrire un court texte (fanfiction) de 10 lignes où vous devrez utiliser les mots suivants :
tétons-chantilly-respiration- blanc-tentation-savoureux-lécher-surprise-cuisine-tablier-chien-lapins-plaisir-clients-restaurant.

Après avoir lus ces mots, très vite, un schéma de situation commença à se construire dans ma tête. Cela serait simple, mais ne posséder qu’un quota de 10 lignes compliquait un peu les choses. C’était inhumain de vouloir ainsi saquer l’inspiration des jeunes gens à l’imagination sans borne. Je fis la moue, le texte que je comptais écrire défilait dans mon cerveau, et je m’appliquais à supprimer les mots inutiles, les phrases en trop et les passages défectueux... Ca irait plus loin que 10 maigres lignes quand même, tant pis... Puis, une fois prêt, je posais la mine de mon crayon sur la feuille :

Citation :

Je venais de quitter la ménagerie de la grande demeure des Ogai. A vrai dire, je détestais cet endroit depuis petit. Les animaux m’horripilaient, mais je n’avais guère d’autres choix que de m’en occuper. Cela faisait partis de ma fonction d’enfant modèle. Alors tous les jours, la même rengaine : j’allais dans ce lieu et nourrissait « lapins », chats, souris et autres créatures en tout genre, avant de passer par la promenade quotidienne du seul et unique « chien » des lieux.

Après avoir effectué ces tâches sans intérêts et qui me faisais perdre un temps précieux, j’avais l’habitude de rejoindre la grande « cuisine » pour me laver une dizaine de fois les mains, avant de me prendre une légère collation : un simple yaourt « blanc » sucré que j’accompagnais d’un jus de fruit. Je m’installais alors sur la table, et dégustais le tout en feuilletant le journal, attitude vieillotte, certes, mais dont je ne pouvais pas me passer. Pourtant ce jour-là, mes projets furent chamboulés. En effet, je vis mon frère Issei débarquer dans la cuisine, l’air visiblement contrarié. Je n’aimais pas lui faire la conversation, cela finissait toujours mal, et pour uniquement... Je le savais, il me détestait ! Pourtant, je mourrais d’envie de savoir ce qui le mettait dans cet état :

« Oniisan, vous ne deviez pas vous rendre au « restaurant » de père et mère aujourd’hui ? Ils avaient besoin d’aide n’est-ce pas ? Il me semblait avoir compris que vous vouliez gagner un peu d’argent... Bien que vous n’en aillez guère besoin. »

Issei me toisa de haut, la mine presque « surprise », comme s’il venait tout juste de s’apercevoir de ma présence, puis, presque à contrecœur, il me répondit :

« Il y avait quelques « clients » mécontents, alors je les aie rembarrés. Mais ça n’a pas plu aux deux autres. »

Les deux « autres » signifiaient sans doute nos parents. Ca ne m’étonnait pas. J’haussais les épaules et, considérant que j’avais assez discuté avec mon frère pour la journée, je me replongeais dans ma lecture. Je ne me souciais donc déjà plus de mon fraternel quand sa voix résonna à nouveau :

« Il n’y a plus de « chantilly » ? »

Exaspéré, je redressais la tête pour voir Issei debout, devant le frigo ouvert, m’interrogeant du regard. Sceptique, je quittais finalement ma lecture et me levais de ma chaise, me dirigeant à mon tour vers le réfrigérateur. J’avouais alors, en fouillant un peu celui-ci :

« Vous êtes si peu à la maison... Que vous ne faîtes même pas attention à ce genre de choses. De toute évidence, vous ne trouveriez même pas de l’eau dans la mer. »

Amusé par ma remarque, je laissais un petit rire quitter mes lèvres. Puis enfin, mes yeux trouvèrent la chantilly, et alors que mes doigts se refermaient dessus, je sentis la main d’Issei agripper mon poignet. Il était derrière moi, et s’était légèrement penché. Je n’osais pas tourner la tête, rougissant soudainement pour une raison que j’ignorais fort. Fermant les yeux par simple réflexe, je sentis bientôt sa « respiration » au creux de mon oreille. Son souffle était doux et chaud, et cela me fit frissonner. Mon cœur s’accéléra, et je crus bien qu’il allait s’arrêter quand, sans crier gare, mon frère se mit à « lécher » et suçoter doucement le lobe de mon oreille.

Mais que se passait-il ? Que lui arrivait-il ? Etait-il devenu fou ? Pourquoi me faisait-il subir cela ? Sans doute encore une façon à lui de se moquer de moi... Une chose était sure, je ne lui ferais pas le « plaisir » de montrer la moindre « tentation » à l’égard de ses actions. Car oui, il y avait bien une tentation... Malsaine, cela allait de soit, et que j’avais du mal à cerner. Mais je ne pouvais pas la contrôler. Jamais je n’aurais imaginé ou pensé, ne serait-ce qu’un instant, que mon frère pouvait me donner envie... De « plus ». Légèrement tremblant, j’essayai de me dégager, mais Issei me retourna et me plaqua contre la porte du frigo qu’il venait de fermer d’un geste brusque. Je voulais lui supplier d’arrêter son jeu mesquin et vicieux, mais les mots ne sortaient pas. Je sentais ses mains commencer à longer mon torse, avant de pénétrer à l’intérieur de mon kimono, et ses gestes ô combien « savoureux » me forçaient à rester totalement à sa merci. J’étais comme hypnotisé. Les paupières toujours fermées, mes joues brûlantes, j’eus bientôt l’agréable plaisir de sentir les doigts de mon frère caresser puis s’amuser d’une autre manière sur l’un de mes « tétons ». Un hoquet de surprise et un léger gémissement quitta alors mes lèvres, puis j’entendis :

« Bordel Yasuo, tu m’écoutes !!?? Passe-moi cette bouteille de chantilly avant que je m’énerve. Ce gâteau ne va pas se faire tout seul ! »

Sous la brutalité des propos, j’ouvrais soudain les yeux et me rendit compte que je n’avais en fait pas bougé. J’étais toujours devant le réfrigérateur ouvert, la bombonne de chantilly en main, et j’entendais Issei rouspéter un peu plus loin. J’avais... Rêvé ? Non, fantasmé. Ma teinte vira au cramoisi, et je m’empressai de refermer le frigo avant d’aller poser la crème chantilly sur un des comptoirs de la cuisine. La tête baissée, je n’osais plus regarder mon frère qui, remarquant mon état, demanda amusé :

« Et bien alors ? Je fais tant d’effet que ça habillé avec ce « tablier » ? Hein petit frère ? Tu me trouves sexy ? »

Je rougis de plus belle et, soudain énervé – plus par moi-même que par les idioties d’Issei – je répondis :

« Vous êtes vraiment d’une grossièreté écœurante ! Sachez que je vous déteste ! »

Et sur ce, je quittais la cuisine à grandes enjambées, délaissant mon journal, mon en-cas, mon frère et les fantasmes qu’il avait osé faire naître en moi.

Etonné parce que je venais d’écrire, je rougissais légèrement, me demandant si cela reflétait de réels fantasmes ? Mais je ne préférais pas m’attarder sur la question... Ce serait d’un troublant monstre. Aussi, je passais rapidement à la suite du sujet :

Citation :

Action :

• Avec le gâteau que vous trouverez sur la table à coté de votre copie, vous irez voir votre professeur et vous prendrez une posture suggestive en alliant plaisir de dégustation et bien sur mais aussi envie d'allumer la personne vous faisant face. Attention vous serez noté.

Je relevais les yeux. Ce n’était point une chose à faire en public, et mon hypothèse sur la frustration du professeur était de plu en plus claire et évidente. Je posais alors mon regard sur le garçon près de la fenêtre, et remarquais que celui-ci n’avait pas prit la peine de jouer le jeu : son assiette était vide, et en aucun cas je ne l’avais vu se lever. Devais-je rester à ma place moi aussi ? Certainement... Quoique quelques secondes plus tard, mes certitudes s’envolèrent alors que l’étudiant aux cheveux bleus quittait sa place pour rejoindre le professeur avec sa part de dessert. Plutôt amusé, je posais mon crayon un instant et, les bras croisés, j’observais attentivement la scène. Un dépravé, encore. Il s’y prenait bien le bougre... Mais un détail lui faisait défaut : la proximité. Rester sur le bureau dans un pareil moment n’était pas un bon point. Le mieux était de raccourcir la distance avec le professeur. Pour attiser de la meilleure des façons le désir d’une personne, il fallait créer un contact, aussi infime soit-il. J’eus un sourire plus large alors que le garçon terminait sa démonstration. Maintenant, c’était à mon tour d’entrer en scène ! Ce serait la première fois qu’il me faudrait agir d’une façon « débauchée » en public, ou plutôt... La première fois que je jouerais avec l’un de mes « professeurs » devant le regard de mes camarades de classe. C’était amusant, une expérience de plus en somme, il ne fallait peut-être pas cracher dessus, même si l’allure de ce Mr. Hijoushiki ne m’était point agréable.

Je me levais à mon tour, prenant mon assiette dans une main, et innocemment, l’air de rien, j’abaissais légèrement un des pans de mon yukata, laissant découvrir une de mes épaules, ainsi qu’une partie de ma clavicule et même, un peu plus bas, le début d’un de mes boutons de chair qui seraient loin de se durcir d’un plaisir quelconque... Même après ce que j‘allais faire, j’avais bien peur que l’excitation ne me gagnât pas. Me fichant alors du regard des deux autres, je m’avançais avec grâce près du bureau du professeur qui s’était rassit après une énième ronde, puis, lui adressant un sourire, je relevais doucement le bas de ma tenue de ma main libre et allais m’assoir délicatement sur les genoux de Ren.

Citation :

« C’est une place bien plus agréable que ce que je n’aurais espéré. »

Plaçant l’assiette contenant le mets encore intacte entre le torse du professeur et le mien, je passais lentement le bout de mon index sur la fine crème pâtissière et, observant mon œuvre, je portais mon doigt à ma bouche et suçais celui-ci avec gourmandise, l’air pensif. Après quoi j’ajoutais :

Citation :

« Cela manque un peu de sucre... Goûtez. »

Joignant le geste à la parole, mon majeur vint s’allier à mon index pour aller récupérer une nouvelle couche de crème qui, par la suite, alla se loger très lentement sur les lèvres de Ren, sous une infime caresse. Avant de finalement franchir cette douce barrière pour rejoindre la bouche de l’individu, très sobrement. Je laissais ainsi mes doigts quelques secondes à l’intérieur de cette bouche, les frottant paresseusement contre la langue de Ren, puis une fois qu’ils furent sortis de leur cachette, je les portais à mes lèvres pour les lécher avec avidité. Je remarquais alors :

Citation :

« Je suis confus, ma maladresse me joue des tours. Il reste un peu de crème sur vos lèvres... Laissez-moi arranger cela. »

Sans attendre l’avis du professeur, je me penchais, rapprochant nos deux visages, puis les yeux à demi-clos, dans une expression fiévreuse, je fis glisser ma langue, en un simple effleurement, sur les lèvres lisses de mon vis-à-vis, pour récupérer là dite crème. Une fois mon affaire finie, je me reculais très légèrement, laissant mon visage à une très courte proximité de celui de Mr. Hijoushiki, nos lèvres se touchant presque, puis j’avouais :

Citation :

« Hum oui... Décidemment pas assez sucré. Veuillez me pardonner, mais je vais m’abstenir de terminer ce dessert. C’est bien dommage... Il aurait put être délicieux. »

Ajoutais-je en caressant d’une main le torse du professeur. Puis, je posais l’assiette sur le bureau de l’homme, et quittais finalement ses genoux. Je remontais alors mon yukata sur mon épaule, et retournais m’assoir sans la moindre gêne, le regard fier et haut, comme à mon habitude. Voilà, la première étape était accomplie. Je me rassis finalement devant ma copie et, content de ma prestation, je lus l’objet des deux dernières épreuves :

Citation :

• A la bibliothèque, vous irez chercher le livre intitulé « Un merveilleux dîner sous les étoiles » et vous en lirez un passage à votre voisin tout cela en gémissant. Car voyez-vous, un pâtissier doit savoir faire face aux situations les plus extrêmes.
  
  
• Vous irez voir le directeur de la sweet et lui chanterez une chanson paillarde en lui servant un bon café.

PS : Si vous voulez être recalé, vous pouvez toujours rendre ce devoir copie blanche et allez pleurer dans les jupons de votre mère, ca m'arrangera bien, ça m'évitera de les corriger. Suite à vos réponses, il sera possible que je vous convoque.

Votre bien aimé professeur.

En lisant les directives finales du test, mon amusement s’envola. Je commençais même à m’ennuyer. D’une part, le livre cité ne m’était pas inconnu. Mon niveau culturel important oblige, il était évident qu’au court de mes 18 années de vie, j’avais lu de nombreux livres. Ce bouquin en faisait partie, et son intérêt étant moindre, je décidais de ne pas suivre la consigne. Pas plus que je ne suivis la suivante. On m’avait toujours appris à montrer un grand respect envers les personnes hauts placées. Le directeur de cet établissement, qui devait certainement être aussi dingue que ses subalternes, n’en restait pas moins ce genre de personne. Et je ne comptais en aucun cas me ridiculiser devant lui pour les beaux yeux de mon professeur d’anatomie. De toute évidence, je ne savais faire que le thé, le café n’étant pas une boisson agréable, je ne m’étais jamais forcé à en apprendre la conception et, par-dessus le marché, l’environnement dans lequel j’avais grandis m’avait heureusement permis de me tenir éloigné de ces vulgaires chansons paillardes que Mr. Hijoushiki tenait à ce qu’on interprète. J’avais encore mon honneur, je ne comptais pas m’abaisser à cela. Aussi, je notais sur ma feuille, à l’attention du concepteur de cet examen puéril :

Citation :

Cher Professeur,

J’ai le regret de vous dire que je ne pourrais terminer ce test dans les règles de l’art, pour la simple et bonne raison que le ridicule n’est pas une chose qu’un homme devrait accepter seulement pour combler les désirs suspects d’une personne qui se pense être drôle, et avec du pouvoir. Il y a de nombreux idiots qui se plieront à toutes vos volontés, et je n’en ferais pas partis. La partie gustative fut cependant très agréable, et je vous en remercie. C‘était sans doute la chose la plus intéressante de cet examen. Une nouvelle expérience que je vous dois.

Avec mes remerciements respectueux.