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 Découverte du corps littéraire [Sato]

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Kälte Wynn

Kälte Wynn

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MessageSujet: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeDim 30 Mai - 19:39

Les bibliothèques étaient, dans l'esprit de Kälte, le second paradis terrestre après l'île de ses fantasmes. Îlot de solitude, il lui offrait tout le calme dont il avait si désespérément besoin, ainsi qu'un paisible, et relative parfois je vous l'accorde, solitude. Parfois, environ deux fois par jour en réalité, il se demandait bien quel génie du mal avait bien pu le caresser pour que la fantaisie de demander à entrer dans cette école le prenne. Peut être qu'il avait trop bu en lisant cette annonce qui sait. En fait non. Il n'y avait aucun doute à avoir. Il avait bu avant de lire cette annonce, et il avait sans aucun doute aucun fumé en prenant contact avec les autorités présentes pour se faire engager. Il n'y avait pas d'autres solutions. Déjà, demander un poste pour devenir prof, de sa part, c'était quasiment impossible. Il faut comprendre. Prof. Dans un école. Avec des gamins de partout... Des gosses de riches imbus de leurs personnes en plus...

Oui, il avait sûrement bu. A présent, il n'y avait pas une heure où il se demandait ce qu'il fichait là. Devant la machine à café, lorsqu'il voyait un distributeur de capotes juste à côté, lorsqu'il tentait de se rendre à son propre cours, et qu'en passant devant la salle du cours d'anatomie il entendait un brusque gémissement accompagné d'un "Donc comme vous pouvez le constater, la prostate est une zone très érogène facilement atteignable à condition d'avoir le coup de reins", lorsqu'il se rendait au toilettes, et qu'il entendait dans la cabine d'à côté, ou tout simplement contre le mur du fond ceux de ses élèves en plein ébats, lorsqu'il passait dans les dortoirs à toutes heures du jour ou de la nuit... Oui, il avait postulé dans le chef lieu du démon de la luxure.

Et plus ca allait, plus il se disait qu'il avait du travail à faire. Baiser à toutes heures de la nuit et de la journée, il s'en fichait royalement. Mais bon sang, il y avait le style et l'élégance, surtout lorsqu'on baisait! Lorsqu'il voyait certains de ses élèves, il avait presque parfois envie de les arrêter en plein milieu et leur expliquer le pourquoi et le comment de la meilleure manière pour tringler quelqu'un.

Il soupira et se tira de ce genre de pensées inconvenantes. Il commençait sérieusement à être atteint par cet air de débauche ambiante. Il baissa les yeux sur sa lecture. Le kama-sutra des temps modernes, avec nouvelles positions et illustrations à l'appui. Il était entré dans son sanctuaire de quiétude et avait prit le premier livre qui lui tombait sous la main. Et il avait commencé à le lire sans même savoir ce qu'il lisait. En réalité, il regardait bien plus par la fenêtre que son livre. Et ce depuis deux heures à présent. C'était une manie qui ne le quittait jamais. Toujours regarder par la fenêtre, et se perdre. Sa main, pendant ce temps, jouait inconsciemment avec un le bouton de sa chemise, le faisant rouler entre ses doigts, le manipulant, et finalement le défaisant, pour ensuite le refaire distraitement, et recommencer ensuite. Il était capable de faire durer ce manège très très longtemps.

Oh... Des élèves qui copulent dans un buisson.
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Satoru Kobayashi

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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeLun 31 Mai - 18:27

Pouf ! Il venait de repousser pour la quatrième fois un de ces élèves. A croire qu’il confondait divin et promotion canapé. Ils étaient pires que certaines femelles. Ils le regardaient avec de grands yeux et prenaient la liberté de venir, de l’approcher et même de le toucher pour les plus enhardis. Combien de fois avait-il rougit devant une demande d’un jeune garçon à faire de lui un homme. Il ne les comptait plus, surtout qu’entre nous soit dit, il préférait largement le dessous au dessus. Enfin pour un homme plutôt réservé dans ce domaine avec ses élèves il s’en prenait dans les dents depuis un bon moment déjà. Le seul où il trouvait un calme relatif se situait dans la bibliothèque : seuls les couples déjà formés fricotaient par ici. Rares étaient ceux qui venaient vraiment regarder les livres. Autrement, on trouvait tout de même des jeunes élèves studieux qui venaient emprunter des livres pour réaliser des recettes ou se documenter. L’atmosphère y était moins sulfureuse qu’ailleurs. En cette journée, il cherchait donc un ouvrage spécifique dont on lui avait parlé. La personne en question avait mentionné un truc comme K.S. en ricanant. Satoru dans sa grande innocence avait répondu qu’il essaierait de le trouver n’ayant pas supposé que ce fut un ouvrage qui sortait du commun. Après tout pourquoi un livre ne pourrait-il pas s’appeler le K.S. ?

Toujours était-il qu’il se sentait un peu perplexe, lorsqu’i lavait demandé au bibliothécaire ( au demeurant très bel homme). Il se frappa mentalement, voilà que le lieu déteignait sur lui, l’autre lui avait indiqué une personne assis plus loin en lui disant que ce dernier le disait. Son air s’était fait alors lubrique et il avait murmuré, un « pas besoin d’un livre voyons ~ ». Le psychologue avait préféré ignorer la remarque et se diriger vers l’homme qu’il ne connaissait et qui d’ailleurs regardait par la fenêtre à cet instant précis. Il jouait avec le premier bouton de sa chemise le faisant et le défaisant, ce qui d’ailleurs se révélait assez sensuel comme geste (deuxième gifle mentale). Il n’arrivait même plus à châtier ses pensées. Se penchant distraitement sur l’ouvrage, il remarqua que les illustrations étaient pour le moins très…explicites. K.S. ? Kama Sutra ? Comment n’y avait-il pas pensé plutôt, ce qu’il pouvait être idiot parfois. Pourtant la personne qui lui avait parlé de cet ouvrage avait paru plutôt normal de prime abord. Enfin, dans ce bahut de débauchés, plus rien ne l’étonnait vraiment. Sortant de ses pensées ( et détournant chastement les yeux du geste répétitif de celui qui regardait par la fenêtre) il observa le nouveau. Il lui paraissait évident qu’il était trop vieux pour être un des élèves. Serait- ce un nouveau professeur ? Il ne restait donc qu’à lui demander. Il leva les yeux vers ce que regardait l’autre pour constater… que des élèves forniquaient dans un buisson. Il ne put s’empêcher de lâcher :

- Bon dieu, pire que des lapins… Ecole de débauche.

Il leva les yeux au ciel en constatant qu’une fois de plus, on ne pouvait pas regarder plus de cinq minutes dans une direction sans se retrouver confronté à des gens qui font quelque chose de peu orthodoxes.

-Vous ne devriez pas les regarder avec autant d’insistance, cela risque de les faire redoubler d’ardeur s’ils s’en rendent compte.

Cependant, lui-même ne quittait pas des yeux la scène. Il ne put s’empêcher de la critiquer une seconde fois en remarquant que l’autre avait mordu le cou de son partenaire au mauvais endroit. Il l’avait mordu près de la jugulaire, ce qui en vérité était plutôt douloureux si c’était mal fait. Ce qui apparemment vu la tête de l’autre était le cas.

- Ho la la, il s’y prend comme un manche lui. Ils mériteraient vraiment des cours ces gamins…

Se souvenant que normalement on se présentait avant de parler comme ça à quelqu’un, il se détourna de la scène pour se présenter convenablement.

- Quel étourdi je fais, j’ai oublié de me présenter. Satoru Kobayashi le nouveau psychologue scolaire, et vous êtes ?
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Kälte Wynn

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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeLun 31 Mai - 20:53

Ah, les nuages sont vraiment magnifiques en cette saison... Avec les variations de températures, le vent se lève, innocent Zéphyr accompagné d'un Alizé taquin. Chacun s'effleuraient, se touchaient, se mordaient, jouaient, et déformaient doucement ces paisibles nuages qui assistaient, éternels passifs, à leurs ébats printaniers. Que voulez vous, la chaleur remontant, les vents aussi avaient droit à leurs pics hormonaux.
Le nuage que le professeur avait fixé avait la forme d'une lampe magique... En réalité, ca ressemblait plutôt à trois disques cotonneux empilés les uns sur les autres, mais celui du milieu étant plus gros, ça conférait à l'ensemble l'apparence qui s'était suggérée à Kälte. Qui sait, peut être que l'inventeur du test psychologique à la tâche d'encre s'était inspiré ce ce décor mouvant pour faire son invention.
Un oiseau était passé par là, avait ensuite piqué et s'était posé dans un arbre. Le regard du professeur l'avait suivit, pour ensuite observer l'acte de fraternisation charnelle des deux gosses (oui, de sa vision, c'étaient des gosses) en bas. Et il avait beugé dessus, comme ça nous arrive à tous. Parfois, c'est sur la tâche sur le t shirt de la voisine, des fois le verre en face de soi, parfois, malheureusement, sa feuille d'examen alors qu'il ne nous reste que peu de temps, et bien lui, c'était le brin d'herbe écrasé par le couple en pleine action.

Il était bien là. Il n'était pas prêt de se réveiller surtout. Après tout, ca ne faisait qu'une heure qu'il avait branché le pilotage automatique. Il lui était arrivé une fois de sortir de sa rêverie un soir, tout en essayant de se souvenir où était passé le matin. Et il aurait pu y rester longtemps, dans ses nuages à lui, si seulement il n'avait pas déboutonné tous les boutons de sa chemise. C'était l'absence de boutons à tripoter qui l'avait réveillé en fait, mais chut, il ne faut pas le dire trop fort.

Ainsi, la vie des insectes rampant sur les... Ah! On vient de nous informer que Kälte vient de s'offrir un magnifique arrêt cardiaque. Quelqu'un vient de parler. Juste à côté de lui, c'est dangereux voyons! Il ne l'avait pas entendu arriver. D'un côté, un troupeau de pachydermes en rut aurait pu passer qu'il n'aurait pas plus réagit.
Il ferma les yeux, inspira profondément, se força à décrisper ses ongles de cette pauvre table qui ne lui avait rien faite. Après avoir vérifié que son cœur était correctement repartit, le professeur reporta son attention sur l'homme qui venait de tenter de l'assassiner par arrêt cardiaque.
Il ne ressemblait pas à un de ces gosses qui arrivaient en le regardant comme si c'était une glace géante et particulièrement appétissante. Et qui repartaient en constatant que c'était bel et bien une glace géante. Il lui fallu un temps de réaction, le temps qu'il comprenne de quoi on lui parlait.
Oh... Des élèves qui copulent dans un buisson.

-Non. Les lapins font ça rapidement.

Parce que, partis comme ils étaient partis, il avait l'impression que ca allait durer longtemps.
Et son interlocuteur levait les yeux au ciel... Exaspération? Était il possible qu'il existe quelqu'un encore touché par la grâce de la décence?!
Une lueur de vénération absolue s'alluma dans son regard, et s'éteignit aussi rapidement. Il était prof de maintien, vénérer un inconnu serait totalement inconvenant. Mais de la même manière qu'un français vivant depuis trois semaines en Roumanie et tombant par miracle sur quelqu'un qui parle sa langue, il ressentait l'étrange envie de lui sauter au cou en pleurant de soulagement. Chose qu'il ne fera jamais, à moins d'être imbibé d'alcool au point de confondre une table avec une chaise. Et encore.

-Je... je quoi?
Fit il en haussant les sourcils.

Oui, il n'était pas totalement arrivé encore. C'était comme le matin. Le retour à la réalité est toujours progressif.
Il se remit à les regarder, puisqu'on parlait d'eux. C'est fou tout ce qu'on peut dire de quelqu'un rien qu'en le regardant s'envoyer en l'air avec quelqu'un.

-Avec tous les drogués du sexe qui se trouvent ici, trouver quelqu'un pour lui donner des cours ne sera pas vraiment difficile je pense.

Vous n'avez pas rêvé, il y avait bien une once de réprobation dans sa voix au moment de dire cela. En parlant de cela, une légère grimace réprobatrice tordit ses traits. C'était vrai qu'il n'était pas très habile de son corps.
Soudain, il cligna des yeux, à la limite de l'insulté. Il manquait à tous ses devoirs en ce moment, c'était vraiment incroyable! Qu'un inconnu lui rappelle qu'il aurait du commencer par se prévenir... Vraiment, rien n'allait plus. Il était professeur de maintien de diable.

- Kälte Wynn, professeur. Je suis arrivé assez récemment. Enchanté.

Tout en disant cela, il lui tendit la main. La politesse était tout de même la base de tout rapport. Étant psychologue scolaire, il valait mieux d'ailleurs qu'il fasse preuve d'un minimum de considération. Kälte s'autorisa même un micro sourire.

Pardon? Il avait une manière de parler assez... télégraphique? Certes, certes. Mais en même temps, il était totalement à l'ouest, et de ce fait, ses facultés rhétoriques en prenaient un léger coup tout de même.

Il le détailla légèrement, sa animosité, avant de demander toujours aussi poliment et calmement:

-Vous désirez?
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeJeu 3 Juin - 19:05

Il esquissa un sourire à la réponse de son interlocuteur. Il est vrai que lui sous-entendait plutôt le côté fait n’importe comment à la va-vite dans un buisson. Cela manquait cruellement de romantisme tout de même. Avaient-ils oublié le sens de la décence ? L’avaient-ils seulement connu un jour ? La tout restait flou. Curieusement, le psychologue fut rapidement convaincu qu’ils ne devaient même pas en connaître la signification. Sans doute que le dictionnaire devait prendre la poussière quelque part. L’homme face à lui ne montrait pas grand-chose. D’ailleurs, ses traits ne bougeaient pas beaucoup au trait de l’autre. Il devait faire parti de ces gens naturellement peu expressifs. Heureusement pour lui, le jeune brun savait déceler un minimum ce qui se tramait à l’intérieur des autres, du moins tant qu’on ne voulait pas le séduire. Il lui parut évident que malgré son air un peu « glaçon » il ne devait pas être non plus si terrible. En tous les cas, il ne le regardait pas avec cet air lubrique que possédaient beaucoup de gens ici envers sa personne. En fait, il le regardait…normalement. Cela le perturba. Depuis qu’il vivait immergé dans cet océan de débauche, c’était la normalité qui le surprenait. Remarque, il était sans conteste plus facile de trouver cela évident que les hommes possèdent tous un attrait pour la luxure. Combien peu s’intéressent aux bonnes mœurs ou encore aux règles de savoir-vivre. Dans cette école cela devait avoisiner le zéro absolu.

A la réponse qu’il fit, Satoru se rendit compte que l’homme en face de lui possédait exactement la même vision de cet endroit. Ceci dit, il n’avait pas tort, rien que le prof d’anatomie serait très content de montrer cela à tous les élèves. Il n’en doutait pas un seul un instant. Il paraissait porté sur la chose ce dernier. Enfin là il partait un peu en divagation. Il n’avait aucune preuve de ce qu’il avançait si ce n’est « l’involontaire » main aux fesses qu’il lui avait mise. L’homme aux yeux bleus était peut être un peu candide par moment mais certainement pas idiot. Aussi avait-il préféré faire semblant de le croire tout en notant mentalement qu’il devait garder une distance de sécurité avec celui-là. L’homme finit par se présenter. Un nom sans aucun doute pas écossais. Ainsi lui aussi était étranger. Brusquement, il se sentait moins seul. Kälte Wynn, professeur et apparemment un minimum au courant des conventions en vigueur puisqu’il venait de lui tendre une main avec ce qui ressemblait à une ébauche de sourire. Il se dépêcha de lui tendre la sienne en retour pour lui serrer avec une certaine vigueur mais également avec une douceur qui le caractérisait. Il émanait de lui une grande chaleur naturelle. On se sentait bien en sa présence, simplement.

- Vous désirez ?

Là sans vraiment s’en rendre compte, une légère rougeur naquit sur ses joues en se souvenant de la raison de sa venue. Lui il ne voulait pas de ce stupide bouquin. Et puis cette farce était d’un tel mauvais goût. Il fallait qu’il trouve une excuse bidon. Cependant, il y a bien une chose qu’il ne savait malheureusement pas faire en ce vaste monde, c’était mentir. Jamais auparavant, il n’avait réussi à le faire de manière convaincante. De nombreux tics le caractérisaient comme le fait que nerveusement il se mette à jouer avec le bouton de sa chemise tout en baissant les yeux comme une enfant pris en faute. C’était particulièrement insupportable pour un psychologue de déceler chez lui-même ce qui le trahissait. Pourtant, malgré de nombreux entraînements, rien n’avait changé. Il était toujours soumis à ces tics idiots et remarquables. Il décida de tenter l’omission. C’était ce qui passait sans conteste le mieux même si sa rougeur devait déjà le faire passer pour une personne très étrange. A si seulement, l’autre savait. A cet instant, il aurait bien aimé que ce dernier fut dans sa tête et qu’il n’ait pas à s’expliquer. Il ne voyait vraiment pas comment il aurait put dire autrement que c’était un mauvais conseil sur un ouvrage étrange qui l’avait fait venir. Il tilta subitement. Ne lisait-il pas lui-même cet ouvrage ? C’était étonnant, il paraissait révolté du comportement abusivement licencieux de certains élèves et professeurs mais il lisait le Kamasutra en plein milieu de la bibliothèque et sans une once de gène. Peut-être pouvait-il détourner sa gène en se servant de cela. Sans attendre, il finit par répondre.

- Je cherchais un livre. Le bibliothécaire m’a dit que c’était vous qui le lisiez. Cependant je crois que….euh que nous n’avons pas du nous comprendre parce que je ne cherchais pas un ouvrage si… illustré.

Il avait été un peu hésitant sur ces termes mais bon il était en vérité assez satisfait d’avoir réussi à ne pas passer pour un satyre même si cela mettait l’autre en difficulté. Il passa une main lentement et presque sensuellement dans ses cheveux bruns pendant qu’un sourire gêné se lisait sur son faciès. Décidément, il était fort difficile de vivre en ces temps de luxure. Il finit par reprendre la conversation, étonné tout de même que cet ouvrage put être celui que lisait le professeur, cela ne collait tellement pas avec ce que le jeune Satoru avait cru percevoir de lui qu’il se décida à insister.

- En tous les cas, je suis surpris que vous vous intéressiez à cet ouvrage. J’avais cru comprendre que cela vous exaspérait un peu. Je dois avouer que je ne comprends pas trop… Ceci est plutôt ennuyeux pour un psychologue non ?

Il esquissa un regard vers son interlocuteur pour pouvoir le regarder directement dans les yeux. Sans doute pourrait-il déceler le vrai du faux par cette fenêtre toujours ouverte.
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeVen 4 Juin - 21:29

Son interlocuteur avait une poignée de main agréable. Ferme et douce à la fois. Sa main était chaude également, pour lui qui avait constamment les mains glacées comme une barre de fer plongée dans la neige, c'était un détail qu'il relevait souvent.
On peut en apprendre énormément sur quelqu'un en serrant sa main. On peut savoir si il est brusque, si il tente de s'imposer par rapport à l'autre, si au contraire il se fait écraser, si ses mains sont moites ou si elles tremblent, signe récurrent de nervosité, si elle est ferme et assurée, ou bien malhabile et précipitée. C'était un acte sans valeur. Serrer la main de quelqu'un, ce n'était pas comme si un message télépathique allait passer entre leurs deux paumes jointes, mais Kälte n'était pas là pour parler du pourquoi et du comment, il se contentait d'enseigner ce qu'on devait faire, et comment on devait se comporter en société.
Quoi qu'il en soit, il l'avait fait, et sa poigne lui avait apprit principalement qu'il allait peut être pouvoir lui parler sans avoir à lui faire manger un livre pour calmer ses ardeurs.

Le dernier de ses "collègues" à qui il avait serré la main l'avait caressée d'une manière tellement sensuelle et libidineuse qu'il avait failli soit lui tomber directement dans les bras, soit lui mettre une droite et s'enfuir à toutes jambes. Peut être les deux. Lui fondre dans les bras et revenir à la réalité qu'une fois qu'il ait été partiellement déshabillé. Quelle horreur. Saletés d'hormones. Heureusement que jusqu'à présent, son sel-control ne lui avait jamais fait défaut... Sauf avec lui.

Un éclair de douleur traversa ses yeux jusqu'alors inexpressifs. Ça faisait un beau paquet d'années déjà, mais son souvenir lui était toujours un peu douloureux. Douloureux et agréable à la fois. L'éclair disparu aussi vite que ce qu'il était venu, et Kälte se remit à sourire d'un air poli et totalement distant, comme il se devait.

Il haussa un sourcil devant son embarras. Avait-il dit quelque chose qu'il ne fallait pas? Avait-il fait quelque chose de déplacé? A ce qu'il en savait, ce n'était pas le cas. Il s'était considérablement relâché depuis qu'il était partit de chez lui, mais tout de même pas à ce point. On ne devient pas loup en étant chat.

Un semblant de réponse lui vint ensuite. Un semblant, cependant, parce qu'il avait totalement gommé de son esprit ce qu'il était en train de lire actuellement. Il se souvenait s'être dit en le lisant qu'au vu de l'environnement, c'était pas si étonnant de trouver ce genre de livres, mais ensuite...
Il baissa alors les yeux sur le livre.

-... Je vois...

Là, surtout, il voyait surtout le détail...anatomique de la position du diamant. Il était en train de lire ça lui? Il voulait bien être remarquablement tête en l'air ces temps ci, mais tout de même, il y a des limites à tout.

Il referma le livre. Ni trop rapidement, afin de ne pas se faire voir comme un enfant pris en faute, ni pas assez afin de donner la sensation de le quitter avec regret ou d'essayer de capter encore quelques bribes d'informations dedans. L'apparence et l'attitude qu'on avait face aux autres était toujours primordiale.
Ensuite, il poussa doucement le livre vers lui. Ce n'était pas comme si ce genre de lectures lui étaient vraiment indispensables. En fait, c'était plutôt de la lecture automatique qu'il avait faite. Comme dans les salles d'attente. Lire sans même se souvenir de la ligne précédente, histoire de s'occuper les yeux et les mains.

-Je ne retiens même pas ce que je lisait. Ça aurait pu être le code pénal que ca aurait eu le même effet. Il termina sa phrase avec un sourire en coin qui n'était pas spécialement amical, mais qui n'était pas glacé pour autant. Votre compétence de psychologue n'est donc pas remise en cause.

Il le fixa doucement, le détailla également. Il n'était pas laid, il fallait bien l'avouer. Et il avait l'air de ne pas s'être plongé dans ce bain ahurissant de luxure et de vices. Une perle rare en somme.

-Et vous, pourquoi le cherchiez vous?

C'était bien beau de jouer les ingénus, mais ce n'était pas Kälte qui le cherchait, ce bouquin. Lui, il se contentait d'en tourner les pages afin de montrer au bibliothécaire qui le matait du fond de la salle qu'il n'était pas là que pour compter les grains de poussière.

-Oh, j'y songe, vous désirez peut être vous assoir...


Il se fustigea de ne pas y avoir pensé plus tôt. Quel manque atroce de savoir vivre parfois...
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeLun 7 Juin - 19:46

Il regarda un moment la position du diamant pensant qu’elle pouvait être à tester ultérieurement. Il n’était ni choqué ni gêné par les choses sexuelles mais lorsqu’il se trouvait en présence d’inconnu immanquablement il se sentait mal à l’aise. Non pas parce qu’il n’était pas sociable, là n’était pas la question mais simplement il ne supportait pas qu’on puisse penser de lui qu’il cherchait à se documenter en lisant le kamasutra. De sa vie, il n’avait jamais ressenti le besoin de s’intéresser à des illustrations pour découvrir la sexualité. Il préférait très largement le domaine de l’expérimentation. La nouveauté était tellement plus excitante. Il n’avait jamais fait parti des gens studieux alors il n’allait pas commencer à faire des « devoirs » pour découvrir des choses nouvelles. Après tout, place à l’imagination que diable. D’ailleurs, il avait déjà nombreuses de ses positions, juste qu’il ne connaissait pas leur nom. Entre nous soit-dit on s’en foutait carrément du nom tant qu’on peinait à se retenir de hurler de plaisir, non ? Et voilà qu’il déraillait une fois de plus. Il n’était pas particulièrement porté sur la chose mais pas complètement désintéressé il fallait dire. Comme toutes personnes normales il appréciait le sexe même si parfois ses rapports étaient un peu débridés. Et oui ce n’est pas parce qu’on a l’air gentil et tout gêné qu’on ne possède pas des ressources. Toutefois, il est vrai que l’ambiance du lieu l’entraînait plus souvent que d’accoutumée dans ce genre de délire. Autrement, il était relativement normal. Par exemple, à cet instant précis, il ne s’imaginait pas en train de pratiquer la dite position avec la personne qui lui avait montré ou encore en train de lui demander s’il voulait tester avec elle. En somme, il savait contrôler ce genre de pensées. Ce qui n’était pas le cas de tout le monde.

-Je ne retiens même pas ce que je lisait. Ça aurait pu être le code pénal que ca aurait eu le même effet. Votre compétence de psychologue n'est donc pas remise en cause

De toute sa vie, Satoru n’avait jamais croisé personne qui possédait une maîtrise si parfaite de ce qu’il faisait que même son sourire n’exprimait ni la joie ni l’hypocrisie. Il semblait plutôt automatique, ou de circonstance. Simplement une manière de montrer que non il ne le prenait pas pour un incapable. En tous les cas, il semblait assez froid mais en lui parlant peu il avait vite remarqué qu’il n’en était rien. Simplement, il n’était pas enclin à divulguer ce qu’il ressentait en permanence. Ainsi, il se dégageait de lui une impression de dureté quand on pouvait supposer qu’il n’était pas bien méchant. Le psy ne se trompait jamais dans ses premières impressions. Il ne jugeait pas Kälte mais il pressentait simplement deux ou trois choses sur lui. Il n’était pas omniscient mais percevoir et comprendre les choses c’était tout de même son métier. Il se contenta d’un petit bruit montrant qu’il trouvait cela amusant comme réplique. Remarque, il n’aurait pas put déjà penser qu’il était incompétent en ne lui parlant que depuis quelques instants. Il sentit son regard se fixer sur lui avant d’entendre une phrase qu’il redoutait.

-Et vous, pourquoi le cherchiez vous?

Il décida de lui raconter l’histoire quitte à passer pour le plus grand ingénu de la Terre mais tant pis. Il se ridiculiserait à tenter de trouver une explication vaseuse, lui qui ne savait même pas mentir.

- En fait, on m’avait parlé d’un livre qui s’appellait le K.M. et que je devais lire. Comme c’est un élève qui me l’a conseillé je n’ai pas fait le lien. Ceci dit je comprends mieux le regard pervers du bibliothécaire.

Et voilà, maintenant à cet instant présent, il était ridicule. Il devait passer pour un idiot de première à n’avoir même pas compris que c’était un livre bizarre. Franchement, il se demandait comment il pouvait être un mélange de candeur et de luxure. C’était tout de même perturbant à souhait.

-Oh, j'y songe, vous désirez peut être vous asseoir...

Il ne se fit pas prier longtemps pour s’installer sur la chaise, devant pendant qu’il repoussait un peu le livre cause de son mutisme du moment. Il pencha un peu la tête sur le côté le contemplant de ses yeux d’un bleu abyssal.

- Je dois vous paraitre idiot de ne pas avoir fait le lien.

Il se décida à changer bientôt de sujet parce là franchement, il aurait aimé trouver un endroit ou se cacher. Un sac plastique peut être ou un carton. Toutefois, il venait de réaliser que l’autre lui avait dit qu’il était professeur mais quelle matière pouvait-il bien enseigner. Il lui semblait que la plupart des postes étaient occupés. Il ne se souvenait pas d’y avoir vu un trou. Aurait-il eut la berlue ? Toujours est-il qu’il se décida pour ne pas mourir inculte de lui demander.

- Au fait, vous enseignez quoi ?

Un peu banal certes mais la curiosité de ce dernier n’avait d’égal que son mal être du moment du à une plaisanterie plutôt désagréable. Quoique ça se trouve ce crétin l’avait fait exprès. Il voulait peut être lui apprendre des choses pour lui permettre de faire plus de choses s’il couchait en semble. Certains étaient tout de même vraiment tordu. Il ne lui parut pas étonnant que ceci ait pu arriver.
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeLun 7 Juin - 21:18

En fait, on m’avait parlé d’un livre qui
s’appellait le K.M. et que je devais lire. Comme c’est un élève qui me
l’a conseillé je n’ai pas fait le lien. Ceci dit je comprends mieux le
regard pervers du bibliothécaire.


Un sourire amusé naquit sur ses lèvres. Oui, un sourire, un vrai sourire. Il n'était pas énorme, ni franchement lumineux, dans une foule, il serait passé totalement inaperçu, mais pour Kälte, c'était déjà une chose d'énorme. Pourquoi donc? Parce que, justement, son sourire, il était amusé. Il n'était pas commercial, froid ou distant, il était amusé, sincère. On voyait un peu de Kälte dans ce sourire, et plus une bonne éducation de façade. Vous saisissez le miracle?

Que ce soit un élève qui le lui conseille ne l'étonnait même plus. Au début, il avait eu du mal, il fallait l'avouer, mais après deux semaines, on finit par s'y faire. Le propre de l'humain, c'est bien son adaptabilité. Il n'avait, de toutes manières, pas grand chose à dire. Le règlement de l'école était fait de manière à ce que ce genre d'actes soient engagés. Kälte, à cause de son caractère et de son éducation, faisait juste en sorte de ne pas y prendre part.

D'une part, constater qu'il y avait encore des gens pour conserver leur naïveté avait quelque chose de rassurant. Tout ce sexe était malsain. Il ne disait pas qu'il ne fallait pas en profiter, attention. Lorsqu'il est en couple, il est pire qu'un nymphomane quand il veut parfois. Mais le faire de manière aussi frénétique et ostensible est malsain. Et également révélateur d'un certain déséquilibre. Mais il n'était pas psy, il n'était qu'un prof de maintien...

Il attendit qu'il finisse de s'assoir. C'est agaçant de se concentrer sur une conversation lorsqu'on est en train de s'installer. Puis il rit doucement. Un rire léger, par franchement expansif, et encore moins contagieux, mais un rire doux et chaleureux à sa manière.

-Pour être franc, j'aurais bien été incapable de faire le rapprochement moi aussi.


Il avait beau s'être vu contrait et forcé de se reconnecter le sas aux hormones dans son cerveau avec le reste du corps pour pouvoir suivre un minimum ce qui se disait et faisait pour sa propre survie, comprendre lorsqu'il y avait une allusion à décliner qui lui était adressée ou quand c'était une phrase tout à fait normale entre autres, K.S, il n'aurait pas tilté. Sans oublier qu'il a une tension désespérément basse. Lui sortir des initiales, même avec un sourire libidineux, il n'aurait même pas cherché l'entourloupe.

Il haussa les sourcils à sa question. C'était vrai que son laconisme légendaire aidant, il n'avait pas jugé bon de lui parler de sa matière.

-Je suis censé enseigner le maintien...

Un sourire ironique étira ses traits, tandis qu'il saisissait un stylo et le faisait tourner dans sa main. Encore un tic. Kälte n'arrivait pas à rester plus de cinq minutes sans s'occuper les doigts.

-Enseigner les bonnes manières à des gamins dopés aux hormones la dernière heure de la semaine. J'ai plus l'impression de faire le planning familial et la borne à préservatifs que cours, mais bon.

Et oui, les vicissitudes de l'emploi du temps n'avaient pas été douces avec lui. Entre ceux qui venaient pour faire acte de présence, ceux qui tentaient de draguer pendant son cours, et ceux qui sortaient d'une partie de jambes en l'air et qui étaient trop épuisés pour écouter, ca faisait 99% de ses élèves qui étaient écrémés.

A cette pensée, il soupira d'un air désabusé, et secoua la tête, amusé.
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeJeu 10 Juin - 17:52

-Je suis censé enseigner le maintien...

Pendant qu’il parlait Satoru observait ses gestes, de manière discrète certes, mais assez prononcé tout de même. Il répondit à son sourire ironique d‘un air entendu. En pensant qu’il aurait mieux valu un professeur qui leur apprenne comment se tenir plutôt que se maintenir. Il crut percevoir un gémissement étouffé dans un coin de la bibliothèque. Cela devait être son imagination. A force d’entendre ce genre de choses, il en arrivait à l’illusion auditive. Voilà qui ne l’aurait pas étonné outre mesure d’ailleurs. Il se trouvait tellement entouré de luxure que plongé dans ce climat malsain on finissait par imaginer des choses plutôt peu catholiques. L’autre faisait tourner un stylo entre ses doigts. Apparemment, il avait ce besoin de toujours faire quelque chose avec, ce qui aurait put lui faire avoir des idées perverses, mais par une curiosité de la nature il n’y eut rien de la sorte. Pourtant cela l’avait traversé et c’était déjà trop à son sens. Se pourrait-il qu’à trop rester dans ce climat, il ne devienne l’un des leurs ? Il préférerait démissionner que de devoir constater que cela arriverait un jour. Ou encore un bon traitement aux électrochocs à l’ancienne. Il se dit que parfois il pouvait vraiment imaginer des âneries et se félicita de ne pas les proférer à voix haute. Il remarquait qu’au fil de l’entretien, il avait dut s’attirer un peu de sa sympathie, il semblait plus expressif ne serait-ce que par ces sourires. Cela ne le surprit pas tant que ça il avait l’habitude qu’on soit gentil avec lui parce que pour une raison inconnu il attirait la sympathie. Toutefois, les gens qui se comportaient ainsi à son égard voulaient dans la majeure partie des cas coucher ou obtenir autre chose de lui. Alors, il savait qu’il devait un peu se méfier. Toutefois, il ne ressentit pas la même chose envers la personne qui lui faisait face. Il y ressentait une curieuse sincérité.

-Enseigner les bonnes manières à des gamins dopés aux hormones la dernière heure de la semaine. J'ai plus l'impression de faire le planning familial et la borne à préservatifs que cours, mais bon.

Il sourit chaleureusement à sa remarque. Contrairement à ce que l’on pourrait s’imaginer d’un psychologue, ce dernier ne connaissait que l’honnêteté. Bon il était capable de se mentir à lui-même mais il ne pouvait cacher ses sentiments sur une chose ou un sentiment. Il était toujours très franc de ce côté-là parce que son visage le trahissait toujours. Cela pouvait prendre diverses formes, de la rougeur en passant par le sourire involontaire mais d’une manière ou d’une autre on comprenait facilement ce à quoi il pensait. Il surenchérit à la remarque de l’autre professeur.

- Vous n’imaginez même pas la tournure que prennent mes séances de psychologie. Beaucoup viennent dans l’espoir moi sur le divan. Et certainement pas pour m’écouter discourir. C’est d’un déprimant, je passe la moitié de mon temps à les repousser comme je le peux.

D’autant plus que c’était particulièrement difficile pour lui de repousser des avances trop poussées. Immédiatement, il se mettait à rougir et si l’on touchait de manière trop poussée il baragouinait des phrases incompréhensibles pour essayer de s’en sortir. En dehors de cela, il se contrôlait assez bien. Toutefois dès que l’on touchait à ce qui le concernait en privé, il perdait tous ses moyens. C’était un miracle qu’aucun des patients qu’il avait eut n’ai réussi à parvenir à leur fin. Il se félicitait de ce fait mais ne se l’expliquait pas. Il repensa un moment au sourire libidineux du bibliothécaire. Il tourna la tête vers lui pour voir ce dernier se diriger vers eux un sourire charmeur aux lèvres. Le panneau danger se mit en marche dans le cerveau du pauvre psychologue qui sentait que cela allait encore lui tomber dessus. Avec la chance qu’il avait la probabilité était proche de l’événement certain. Aussi ne fut-il qu’à demi étonné lorsqu’il constata que ce dernier, ignorant superbement Kälte au passage, posa un bras sur la table pendant qu’il se penchait un peu trop près de Satoru par ailleurs. Ce dernier sentait déjà une certaine rougeur lui monter aux joues et tentait désespérément d’éviter de ressembler à une tomate.

- Est-ce que le « K.S. » vous satisfait ?

La question aurait pût paraître banale dans un autre contexte mais l’insistance de ce dernier sur le mot ne laissait pas de doute quant à l’idée qui naissait dans le cerveau dérangé de l’autre. Le pauvre brun, qui décidément était un peu une victime sur les bords, cherchait un moyen de s’en sortir. Il balbutia finalement.

- Je .. ; heu en fait il s’agit d’une blague.. d’un de mes élèves. Je..heu ne … veux pas de ce livre.

Crédibilité : 0% . Même pour lui cela paraissait une fausse excuse d’un pervers lancé pour essayer de sauver les meubles. La rougeur qui s’amplifiait lui donnait vraiment particulièrement chaud et la réponse de l’importun n’arrangea pas sa gêne grandissante.

- Je suis d’accord les ouvrages théoriques sont d’un ennui. ~Vous devriez passer à la pratique ~.

Il souriait toujours, mais mêlant le geste à la parole il s’approcha pour lui caresser la joue avec un mouvement volontaire très lent qui faillit le faire s’étouffer de surprises d’ailleurs. Cette fois son cerveau était complètement déconnecté du reste de son corps. Du coup, il répondit sans réfléchir.

- Je..heu mais ça fait longtemps quejepratique.

Comme toujours lorsqu’il était gêné, petit 1 il se mettait encore plus dans l’embarras, petit 2 il répondait toujours quelque chose qui pouvait avoir une double connotation sans le faire exprès. Cette remarque en était tellement une illustration criante que cela se passait de plus de commentaires. Enfin, parti comme il l’était, il paraissait évident qu’il allait avoir besoin d’aide pour se sortir de là. Ou alors, cela risquait de prendre du temps et des proportions démesurées. Il se dit intérieurement qu’il aurait apprécié d’obtenir de l’aide de quelqu’un mais il ne voyait pas qui pourrait lui en apporter ou plutôt qui voudrait. Ce bibliothécaire était taillé comme une armoire à glace.
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeVen 11 Juin - 8:56

Le psychologue semblait préférer communiquer par ses sourires. Chacun avait son mode de fonctionnement. Pour Kälte, c'étaient surtout les yeux, pour d'autres, ça pouvait être les mains. Les italiens, par
exemple, étaient réputés pour utiliser leurs mains en de grands gestes pour étayer leur discours par exemple.

Encore un sourire. Éblouissant celui-ci en l'occurrence. Kälte n'avait aucune raison d'envier un parfait étranger, mais tout de même, être capable d'exprimer de la sortes ses émotions, et parvenir à les communiquer de lui même, c'était quelque chose qu'il ne pouvait pas faire, et qu'il aurait aimé pouvoir faire un jour. Être totalement fermé, à soi et aux autres, était certes peut être pratique du goût de certains, mais c'était tout de même handicapant à partir du moment où on sortait du contexte mondain pour se jeter dans l'affreux et compliqué système des relations aux pairs. Il fallait savoir se livrer aux autres pour pouvoir communiquer et échanger, et le professeur n'était pas des plus doués dans cette matière, loin de là.


Un léger sourire naquit à sa surenchère. Il n'était pas capable de les faire aussi francs et chaleureux que les siens, mais on fait avec les moyens du bord après tout. C'était donc un sourire légèrement amusé, complice et fataliste.
Les élèves de cette académie étaient tous fous, autant que les gens qui les encadraient.


-Vous devriez peut être tenter de mettre une pancarte sur votre porte. "Ne prend que les consultations d'ordre psychologique.


De là à savoir si ça marcherait, Kälte ne se faisait pas trop d'illusions. Il avait remarqué que les jeunes étaient très doués pour ne pas lire, même si on leur mettait juste sous le nez.

Mais cette question, pourtant capitale pour la survie de tous, et plus particulièrement pour le corps du psychologue, ne put être profondément scrutée, et peut être ne le sera-t-elle jamais à présent, car voilà que le bibliothécaire venait d'arriver, et accessoirement de lui mettre un vent mémorable. Il ne disais pas qu'il n'était pas digne de beaucoup d'intérêt, mais quand même, se faire snober de la sorte avait quelque chose d'assez malheureux tout de même.


Lui aussi avait la délicatesse et la méthode du rentre dedans. Pendant quelques instants, il observa avec une once de fascination la délicieuse couleur pivoine qui envahissait les traits de son voisin. Vu comme ça, il comprenait mieux que ses élèves lui sautent dessus. Son visage était tellement expressif qu'ils devaient tous prendre un malin plaisir à le faire partir dans des nuances de rouge invraisemblables. Bon, c'était pas tout ça, mais il n'allait vraiment pas s'en sortir, partit comme c'était partit.


En le voyant lui caresser la joue, et surtout en entendant sa réponse, il ne put s'empêcher de sourire d'un air désabusé. Le pire étant qu'il ne le faisait même pas exprès.


-Nous comptons nous charger tous les deux de la pratique.


Sa voix, plus que sèche, s'était élevée, et, question d'entraînement et d'art à ce niveau là, elle avait eu le tranchant métallique d'une guillotine, couplé aux délicieuses chaleurs d'une nuit en antarctique. Un jet mortel et tellement glacé que l'armoire à glace (ah ah le jeu de mot foireux *sors*) avait été forcée de reporter sa divine attention sur Kälte.


Il tourna donc la tête dans sa direction. A la bonne heure, encore un peu et il se demandait si il ne devait pas lui lancer son foutu K.S dessus pour capter son attention.


-Vous m'en direz tant.
-En effet.


Et là, devant vos eux ébahis, s'organisa soudain le plus grand combat de regards de tous les temps, l'Armoire à Glace Bibliophile dans le coin rouge, le Froid Incarné dans le coin bleu!! Prenez les paris mesdames et messieurs, tout peut basculer d'une seconde à l'autre!
Ce n'était pas un combat conventionnel dans la mesure où, si le bibliothécaire, formé pour sa part à l'Old-School et envoyait des éclairs, Kälte, lui, méthode expérimentale oblige, se contentait de rafraîchir l'air ambiant de donner l'impression de vouloir le glacer sur place.


Craquera? Craquera pas? Vous le saurez dans l'épisode suivant! *sors*
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeSam 12 Juin - 19:33

Oui il était particulièrement doué pour se retrouver toujours dans ce genre de situations. Le pire étant qu’il lâchait bien malgré lui des sous-entendus encore pire face à ses phrases. Une fois gêné, plus rien ne marchait convenablement chez lui d’autant plus qu’il ne savait même pas contrôler sa langue. Du coup, il parlait à tort et à travers aggravant la situation. Typique et caractéristique, en plus cela n’améliorait pas sa rougeur. Il se sentait comme un enfant à ne pas savoir la réprimer mais que voulez-vous c’était toujours comme cela dès que c’était trop soudain. Pour une raison curieuse, il ne se rendait pas compte des choses qui le concernaient directement dans ce domaine. Aussi se trouvait-il souvent surpris et pris au dépourvu bafouillant et racontant n’importe quoi. En fait, il est vrai que ce devait paraître très amusant de le faire tourner en bourrique. Il se rendait bien compte que parfois on s’amusait à ses dépends sur ça mais paradoxalement cela faisait aussi sa popularité auprès des élèves. De plus sous couvert de rire , certains disaient la vérité. Il réfléchissait à ce fait pendant qu’il lui semblait sentir un sillon brûlant là où la main était précédemment mais c’était si impromptu que c’en devenait encore plus gênant. L’apothéose fut atteint avec la phrase de l’homme en face de lui.

-Nous comptons nous charger tous les deux de la pratique.

La phrase était dite si froidement que pour un peu il en aurait eut un frisson dans le dos. Cela tranchait nettement avec sa précédente sympathie à son égard. L’autre visiblement perturbé tourna la tête pour le regarder avec peu d’amabilité. Il paraissait plutôt énervé qu’on vienne l’embêter dans sa roucoulade pour lui dire ce genre de chose en plus. Après deux phrases jetées au visage de l’adversaire chacun se regardait avec attention. Cela aurait put s’apparenter à un affrontement USA-URSS du temps de la guerre froide. D’ailleurs le mot froid convenait à la perfection à l’attitude de Kälte face à l’autre. Il trouvait néanmoins le mot un peu faible sachant que lui avait immédiatement pensé à réfrigérant. Les deux ne se quittaient pas des yeux, l’ignorant complètement. Depuis qu’il ne faisait plus parti de l’attention commune, sa température interne et par conséquent sa couleur tomate recommençait à descendre tranquillement. Il ne savait pas lequel des deux perdraient et vu comme cela était parti ça pouvait prendre un sacré bout de temps. Il s’installa donc comme le mur de Berlin entre les deux grands attendant de savoir quand il ne serait plus utile. (omfg il faut vraiment que j’arrête de réviser @.@). Il fallait tout de même qu’il fasse quelque chose non ? Il ne pouvait pas les laisser ainsi s’affronter du regard pendant que lui se contentait de regarder. Il se devait de réagir.

Cependant, il ne savait vraiment pas ce qu’il pouvait faire. Il cherchait en son fort intérieur la meilleure solution mais la seule qui lui vint provoquerait nécessairement un retour en force de sa nature timide. Tant pis, au grand mot les grands remèdes. Il ne se pensait pas capable de mener son idée jusqu’au bout et pourtant après mûre réflexion il se leva et passa s’installer derrière l’homme qui était assis en face de lui. Il posa ses avant-bras sur ses épaules et regarda le bonhomme dans les yeux. Ce dernier sourit en l’apercevant.

- Ba alors, tu te sens délaissé mon pauvre ?~. Ne t’en fais pas je
m’occupe bientôt de toi à la place de ce pauvre gars qui ne sait pas ce qu’il perd.

Il ne l’avait pas regardé dans les yeux pour dire cela et apparemment il n’abandonnait toujours pas l’idée. Ne quittant pas des yeux son nouvel ennemi du jour il se dirigea tranquillement vers Satoru qui trop concentré sur ses pieds ne voyaient rien et ne pensait même plus à la suite de son plan et l’attira à lui d’un mouvement brusque. Sans comprendre pourquoi ni comment, il se retrouva collé à l’autre qui le tenait fermement lui faisant une clé de bras d’un côté et tenant sa taille de son autre bras. Son regard ne quittait toujours pas l’étranger qu’il s’était mis en tête de provoquer. C’était devenu plus qu’une simple drague de passage, il voulait gagner et faire mordre la poussière à l’autre. Le pauvre psychologue lui servait donc de moyen d’y parvenir. Se collant à lui alors que ce dernier gigotait désespérément pour se détacher (mais avec sa force de pingouin manchot c’était couru d’avance face à une telle armoire à glace) il s’approcha de son cou pour y poser avec délicatesse sa langue. Il lançait un défi à l’autre une sorte de « et tu vas faire quoi maintenant ? ~ ». Dans une tentative désespéré de renouer le dialogue, le prisonnier lâcha :

- Hum vous pourriez me lâcher ? C'estinconvenant.

Il doutait que cela fonctionne mais au moins il aurait essayé.
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeDim 13 Juin - 16:57

Le combat se poursuivait, les minutes s'égrenaient lentement, tic tac, tic tac... Il aurait, à ce moment, fallu diffuser la musique de Il était une fois dans l'Ouest tout en faisant un gros plan sur leurs regards respectifs, mais malheureusement la branche du yaoi et de la folie douce n'est pas très valorisée ce mois ci, et nous n'avons que peu de fonds actuellement, de ce fait vous ne pourrez qu'en noter l'absence, et non pas expérimenter cette magnifique scène qui aurait sans aucun doute splendidement contribué à vous donner des frissons d'expectative comme vous n'en avez encore jamais eu jusqu'à maintenant. Oui, je sais, nous aussi nous sommes intensément frustrés de cette absence, qui pour une fois ne rajoute rien à la sensualité de la chose, mais si vous voulez vous plaindre, il faut voir avec nos supérieurs, ou bien nous rejoindre pour militer pour nos droits, et surtout une meilleure traitance de nos portes-monnaies, le Jeudi 69 spetempte de l'année du Dragon. Venez nombreux!

Fin de la séquence de prosélytisme.

En attendant, même sans effets sonores et visuels, un sourd-aveugle aurait comprit qu'il y avait de l'eau dans le gaz, un léger froid dans la pièce, et c'était le cas. Une certaine aura planait entre eux, pas encore meurtrière, mais encore un quart d'heure comme ça et ils en venaient aux mains sans aucun souci, patience, mes chers téléspectateurs, patience!

En attendant, Kälte en était encore à essayer d'atteindre le zéro absolu lorsque subitement, un poids, et probablement un corps étranger tout simplement, se posa sur ses épaules, provoquant chez le professeur de brusques et incontrôlés frissons. Disons qu'il était un petit peu concentré sur autre chose jusque là... Sur le cil de travers du bibliothécaire. Pardon? Vous n'allez pas croire qu'il le fixait méchamment depuis cinq minutes tout de même? Non non, son cerveau s'était débranché avant. Et puis, c'était ça la clé pour ne pas craquer. Cesser de vouloir faire craquer l'autre.
Bref, il avait été un petit peu destabilisé, surpris surtout, mais la faille ne fut pas exploitée, parce que l'autre dit qu'il...

Comment ça il savait pas ce qu'il perdait? Kälte fronça les sourcils. Il perdait quelque chose? Vraiment?
Il ne savait pas si il perdait quelque chose, mais l'attitude de l'autre était vraiment, et totalement inconvenante. Il admettait que toute cette école soit un véritable bain de luxure, mais en attendant, il ne fallait pas abuser des autres si ils ne le voulaient pas. Avec lenteur, et un détachement total et non feint, Kälte se leva, pour planter son regard, toujours aussi glacial dans celui de l'armoire à glace.

-Je vous conseillerait de vous trouver un jouet consentant. Je ne doute pas une seule seconde que vous puissiez user de votre charme pour arriver à vos fins de manière plus... élégante.

Le calme, et le froid, et les nuances métalliques de sa voix sonnaient de telles manières que si il l'avait mortellement insulté, il n'aurait pas usé d'un autre ton.
D'une démarche fluide, mortellement fluide, il franchit la mince distance qui les séparait, ses yeux gelant d'une telle intensité qu'ils en devenaient presque sensuels. Un poison aux relents d'interdit.

Sa main monta doucement, caressa la joue du bibliothécaire qui, sur le coup, resta pantois car ne s'attendant pas le moins du monde à ce geste. Ses doigts agiles descendirent, effleurèrent sa gorge, chatouillèrent son épaule.

-Mais je suppose que le charme et l'élégance sont des notions qui vous sont totalement inconnues.

Cette dernière phrase s'était conclue par un sourire froid, et également assez malsain, tandis que son pouce s'enfonçait dans la char de son épaule, torturant sans aucun ménagement le nerf qui se trouvait là, et entraînant par la même occasion une douleur plus qu'intense et la paralysie du bras relié à ce même nerf.
Étant un réel aimant à ennui dans sa jeunesse, William, son amant du moment, avait insisté pour qu'il apprenne les bases de l'auto défense, et de l'immobilisation de son adversaire. Si il avait su que ça lui servirait un jour...
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeDim 27 Juin - 11:11

Il essayait de se souvenir comment il était arrivé là. Il tentait vainement de se détacher mais avec sa force de pingouin manchot cela ne donnait strictement rien. Se maudissant intérieurement de ne pas savoir se défendre seul, il observait avec un intérêt mitigé la suite de l’histoire. Il se demanda un moment s’il attirait les ennuis comme le miel les mouches. Le psychologue réalisa que la métaphore lui sciait à merveille. Il ne savait pas pourquoi d’ailleurs. Il devait avoir une tête qui attirait les ennuis. Ou alors sans qu’il le sache clignotait en lettres de feu sur son front « venez me torturez j’aime bien ça ». Pourtant très loin du masochisme, il comprenait que d’une certaine façon ce soient ses réactions qui faisaient ça. Apparemment, les autres devaient trouver cela trèès amusant mais qu’y pouvait-il lui ? Il savait analyser les autres et les aider à se contrôler mais dans l’autre sens c’était une tout autre paire de manche. Enfin, là sa réaction venait surtout du fait que l’autre l’avait au sens propre pris par surprise.

Il observait les réactions de celui qui occupait le rôle de son « sauveur ». Pourtant, il trouva malgré lui que la phrase était assez doucereuse dans le genre. Les gestes ne collaient pas vraiment avec la sensation qu’avait l’homme sur ce qu’il venait d’entendre. En effet, l’ignorant totalement ce dernier se dirigea vers l’importun et lui caressa la joue. Curieusement Satoru n’arrivait pas à s’imaginer qu’il soit actuellement en train de lui faire du gringue. Ce devait être autre chose. Il en eut confirmation lorsque que ce dernier tortura d’un coup de pouce l’épaule de l’autre. La « victime » en profita pour se détacher de son bourreau et retrouva également son habituel courage. L’autre l’avait tout de même grandement ennuyé. Ce qui permettait de lever les quelques inhibitions qu’il possédait envers les inconnus. Il se plaça donc derrière Kälte posant une fois de plus sa tête sur son épaule et défiant du regard l’importun qui d’ailleurs tentait de comprendre désespérément pourquoi la liaison cerveau- bras ne se faisait pas convenablement. Après un instant ce dernier repris donc la parole .

- Il me semble qu’on ne peut pas être vraiment plus clair. D’autre part si vous pouviez aller importuner d’autres personnes ce serait fort gentil à vous.

Il le regardait avec un air sur de lui. Nettement timide que tout à l’heure. Il avait réussit à reprendre un peu le pas sur lui-même. Certes, il était un peu lent de ce côté-là et il y avait toujours un moment de latence mais une fois cela passé tout redevenait nettement plus gérable. Il décida alors de se pencher sur le côté en mordillant le lobe de la personne devant avec ostentation, ses bras enserrant sa taille. Il attrapa ensuite rapidement le bras du professeur pour le tirer vers la sortie en lançant au passage.

- De toute manière nous partons. Ce livre est une bonne source d’inspiration ~.

Il n’en revenait pas lui-même de l’audace dont il faisait preuve et pourtant. Il continua sur sa lancée se dirigeant vers la sortie de l’endroit où il espérait avoir du calme, voilà qui était raté. Fermant la porte derrière lui, il lâcha le bras de l’autre et s’appuya sur le mur attenant.

- Je .. hum je suis désolé ce genre de troubles m’arrivent souvent. A croire que j’attire les gens comme ceux-là.

Son visage se fendait d’un sourire plutôt piteux mais c’était le mieux qu’il puisse faire en se souvenant qu’il venait de prendre des velléités avec un parfait inconnu qui en plus se plaignait de la luxure ambiante. Il espérait que l’autre ne lui en tiendrait pas trop rigueur.
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeDim 27 Juin - 16:53

L'opération avait été visiblement un succès, puisque que son "sauvé" avait eu l'excellente idée de se dégager de la poigne ferme, et pour ainsi dire amoindrie de son opposant. Il aurait bien voulu aller le chercher dedans, au point où il en était, mais tout de même, il était plus pratique de faire ainsi, magnifique travail d'équipe, Kälte sapant les forces de l'ennemi, Satoru portant le coup, peut être pas final, mais décisif. Nos forces sur place nous informent que l'otage a été relâché avec succès, nous poursuivons donc le fil de cette palpitante histoire à partir du béni moment de la relâche de cette pauvre âme innocente.

Voyant que le psychologue s'était dégagé, et l'avait rejoint, il recula d'un ou deux pas, faisant en sorte de ne pas être trop proche de lui, et récupérant sa main par la même occasion. Maintenant qu'il l'avait lâché, il n'y avait aucune raison de continuer à malmener son épaule. Oui, Kälte dans le fond était quelqu'un de pacifiste et non violent. Dans le fond. Et lorsqu'on avait touché le fond, il lui arrivait d'être un petit peu méchant sur les bords, voire une agréable touche de sadisme dans tout ca. Mais pourquoi parler de quelque chose qui n'arrive pas, n'est ce pas?
En sentant que sa tête lui empruntait son épaule, son réflexe premier aurait été de se crisper, réaction à ne surtout pas avoir dans la mesure où il était bel et bien question de donner l'illusion que les deux étaient bien chauds pour se faire tout le Kama de la première à la dernière page, et avec le diamant en entrée, et c'était bien pour ca qu'ils avaient gardé le livre ouvert sur cette page, et non pas, comme on aurait pu le penser, parce que le prof l'avait ouvert au hasard sur cette page,et s'était ensuite pris de passion pour les nuages qui volaient là haut, ils étaient si beaux. Heureusement, Kälte avait apprit à travailler son self control, et l'élever au rang de toute une vie, ainsi, au lieu de se crisper et l'envoyer balader par réflexe, il préféra plutôt se détendre et s'appuyer un peu contre lui, comme si il se laissait à aller à son étreinte, tout en continuant de fixer l'air de dire "j'approuve totalement ce qu'il dit"

L'espace d'un instant, il se demanda si ça suffirait, n'ayant pas trop la tête du type qui s'apprête à se faire tout le KS en une soirée. Et la seconde d'après, il oublia de réfléchir.
Il avait été pour ainsi dire prit par suprise, on peut lui laisser ça à sa décharge.

Quoi qu'il en soit, il écarquilla subitement les yeux en devenant aussi rouge que le psychologue avait pu devenir, si ce n'est plus. Si il n'y avait eu que ça, il, ou du moins sa fierté, s'en serait sortie à bon compte, seulement, les instances supérieures, ou autrement dit moi qui actuellement tape ces mots, en avaient décidé autrement, ainsi notre cher Kälte se retrouva à pousser une sorte de gémissement faisant penser tristement pour lui, mais pas pour les autres, à un miaulement tout en donnant l'impression (et il ne faisait pas qu'avoir l'air en fait) de fondre dans ses bras. On sait tous que l'oreille est une zone érogène. C'est bien pour ça que lors d'ébats douteux, on la mordille, et bien c'était un point très, très sensible pour Kälte, et ça se voyait.

Lorsqu'il arrêta sa douce torture qui venait de mettre un homme de trente cinq ans hors combat aussi efficacement que si il l'avait assommé, il le suivit sans trop savoir ce qu'on lui voulait, déjà. Et étrangement, l'armoire à glace donna l'impression de n'y avoir vu que du feu (le feu qui a élu domicile sur ses joues, c'est ça? *sors*).

Lorsqu'il se rendit compte qu'il était véritablement cramoisi, il se mordit la lèvre et se prit de passion pour la petite fourmi à gauche, attendant que ses joues reprennent une couleur moins voyante. Il rougissait rarement, mais lorsque ca montait, c'était spectaculaire, violent, et long à redescendre.

-Je vous plains, ca doit être dur à la longue...


Il avait eu la même chose quand il était jeune... Mais William, son exubérance et son absence de manière lorsqu'il était question de faire comprendre que Kälte était à lui avaient veillé à ce que ca s'arrête. Et étrangement, ca n'avait jamais reprit. Comme si il avait emporté ses ennuis dans la tombe... il en aurait été capable.

Kälte secoua la tête pour se sortir ce genre d'idées de la tête.

-Euh... Je vous offre un café?

Tout ca pour trouver un endroit où aller, et ne pas rester bêtement planté dans le couloir devant la porte de la bibliothèque. Il ne lui en voulait pas du tout pour son geste, au moins cela avait-il eu le mérite de les débarrasser de l'armoire à glace en manque de chaleur. C'était juste à son corps qu'il en voulait. Son corps et ses réactions.
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeMar 6 Juil - 18:34

[ hors rpg : désolée pour l'attente et en plsu c'est court *span* )]

-Je vous plains, ca doit être dur à la longue...

Pendant que le psychologue, reprenait peu à peu ses esprits. He oui, il était un peu comme un volcan, brusquement tout sortait mais cela se calmait bien vite. il possédait ce talent de savoir redevenir égal à lui-même tant qu'on ne l'émoustillait pas un peu plus juste après. Les événements qui s'étaient déroulés lui revenaient plus précisément en mémoire. Il avait cru percevoir un bruit de la part de Kälte mais comme il n'en était pas sur, il avait préféré supposé que c'était son imagination qui lui jouait des tours. Comment un homme de plus de trente ans d'après ce qu'il pouvait constater pouvait se montrer si sensible à une chose aussi simple que le mordillement d'un lobe d'oreille. Il réalisa qu'il parlait un peu pour dire une énorme bêtise parce que malgré ses nombreuses conquêtes et expériences sexuelles il n'en demeurait pas moins gêné face aux avances qu'on lui faisait. D'autre part, il ne contrôlait toujours pas la couleur de ses joues qui variaient de l'écarlate au cramoisi. Un magnifique dégradé de couleur en soi mais pas toujours évident à arborer. Certains se trompaient sur l'origine de ce trouble, il pensait qu'il lui faisait de l'effet mais qu'il ne voulait pas l'avouer car trop timide alors que dans la majeure partie des cas, il cherchait principalement une méthode pour s'en débarrasser. Sa vie n'était pas toujours facile de ce côté là mais il ne se plaignait pas outre mesure, habitué à ne pas critiquer ce que la vie lui offrait. Après tout ce genre de choses, prouvaient que malgré ses vingt-six ans bientôt passé, il faisait encore de l'effet. Il préférait avoir de l'optimisme plutôt que de se soucier trop souvent et trop longtemps de cela. Il opina simplement de la tête à la remarque de l'homme jugeant qu'il n'y avait pas de raison d'aller plus loin.

- Euh... Je vous offre un café?

Détournant la tête pour plonger ses yeux dans les siens, histoire de voir si l'iceberg qui s'y trouvait avait fondu, il répondit par l’affirmative.

- Je veux bien aller boire quelque chose avec vous mais en théorie je dois retourner dans mon bureau si jamais quelqu’un passe. Cela ne vous ennuie pas si nous allons là-bas. Il est peu probable qu’un élève vienne et j’ai des jus de fruits cachés dans un mini-frigo.

Il avait dit tout cela avec son air enjoué habituel, toute rougeur ayant déserté ses propres joues. Il avait réalisé précédemment que l’autre devait tout de même jouer particulièrement la comédie pour pouvoir rougir ainsi sur commande sans même avoir besoin de se forcer outre mesure. Lui ne savait pas jouer là-dessus. Aussi était-ce sa curiosité et sa candeur naturelle qui ressortait. Dans son esprit, ce n’était pas imaginable qu’il ait pu provoquer un quelconque échauffement chez la personne. Il ne se pensait pas assez doué pour cela tout de même. Selon lui l’atmosphère avait tout à voir avec les réactions de son partenaire et même avec ses propres réactions. Il finit par dire la phrase qui lui brûlait les lèvres.

- N’empêche je me demande comment vous faites pour jouer aussi bien la comédie. Votre gémissement et votre rougeur était parfaitement bien imités. On s’y serait cru. Comment vous faites ?

Il ressemblait un peu à un grand enfant qui le scrutant de ses yeux bleus paraissait fasciné par le « talent » d’acteur du professeur qui lui faisait. Il pensait plutôt que dans la bonne société les gens savaient garder une contenance permanente mais pas l’inverse. Autrement dit, il s’extasiait presque devant des expressions qu’il pensait lui non feinte même si parallèlement une petite voix lui criait en lui que c’était tout de même vraiment très bien imité ~.
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeMar 6 Juil - 21:06

[hrp: j'avais répondu... une réponse sublime, bien longue, bien belle...Et je l'ai perdue... *se pend*]

Kälte soutint calmement son regard, sans pour autant qu'il ne soit aussi froid que ce qu'il avait été au début. Tout d'abord, il était légèrement déstabilisé, et il était difficile d'être aussi frigide que d'habitude dans ce genre de cas, et ensuite, il n'avait plus aucune raison d'être aussi froid et distant. Glacial, il l'était avec les inconnus, les gens qui lui étaient supérieurs hiérarchiquement, ou bien inférieur, et ensuite les gens qu'il n'aimait pas. Mais étant donné qu'il ne pouvait plus dire que le psychologue n'était pas à franchement parler un inconnu, et qu'il ne le détestait pas, ou du moins, il n'en avait pas l'impression. Quoi qu'il en soit, le regard du professeur n'était plus le regard d'un animal qui n'avait rien à faire du fait que vous étiez en train de vous vider de votre sang à côté de lui, tant que vous ne l'embêtiez pas avec vos gémissement de bête à l'agonie, mais plutôt d'un homme un peu en retrait, même de lui même, mais néanmoins ouvert au dialogue, et à l'échange.

A sa proposition, il fit un léger sourire. Ce n'étaient pas les sourires radieux que ce que Satoru avait fait plus tôt, mais d'un côté, nous parlions bien de Kälte, il ne fallait pas l'oublier. Des sourires à en éclipser le soleil, et à s'arracher les zygomatiques, il n'était pas prêt de les faire, heureusement, qui sait?

-Oui, bien sûr. Je ne voudrais pas vous déranger!

Et puis, ca l'arrangeait tout de même assez de ne pas aller dans la salle des profs, tant qu'on pouvait l'éviter. En effet, les œillades totalement explicites que certains collègues le dérangeaient légèrement, et, de plus, il avouait avoir du mal à se concentrer lorsqu'il allait chercher du café, parce qu'à côté de cet oasis béni de caféine, trônait fièrement, et ostensiblement le magnifique distributeur de préservatifs. Il y en avait pour tous les goûts, toutes les envies, du préservatif "traditionnel" jusqu'à la capote goût fruit de la passion, en passant par le préservatif alvéolé et vibrant pour un maximum de plaisir sans oublier de rester couvert.

Ne tenant pas à rester camper devant la porte de la bibliothèque, surtout après ce qu'il venait de se passer, Kälte commença à se mettre en route. Et à sa magnifique déclaration, il trébucha, et manqua d'embrasser le sol. Il ne dut d'avoir raté son entreprise qu'au fait d'avoir eu la présence d'esprit de poser sa main sur le mur, et donc assurer un semblant de stabilité. En même temps, il porta sur lui un drôle de regard, un peu interloqué. Non, franchement, il était sérieux? Il se mordit la lèvre, en rosissant à nouveau.

-Je ne jouais pas...


L'aveu lui arracha de nouvelles rougeurs, et il se mordit la lèvre pour essayer de les arrêter, sans trop de succès, malheureusement.

-......... Haem, et si nous y allions?

Il était parfaitement conscient qu'être aussi réactif à trente ans et quelques qu'au jour de ses dix neuf ans était à la limite du risible, mais il n'y pouvait rien, lui!
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeSam 10 Juil - 18:44

Il fut soulagé de voir que son compagnon acceptait volontiers de le suivre sans rouspéter. De toute manière, s’il avait refusé il se serait quitté ici. Satoru avait une forme de conscience professionnelle qui lui imposait d’être quand même là même si rares étaient ceux qui venaient et qui possédait le mérite d’avoir une raison valable. Soupirant, il avait posé sa question et la réponse qu’il avait obtenue l’avait légèrement déstabilisé. Il s’attendait à tout sauf au « je ne jouais pas ». Ainsi, il avait réussi à arracher un bruit auxquels il ne s’attendait pas et avec spontanéité. Il fallait tout de même dire que c’était une zone assez érogène aussi que ce n’était pas si étonnant que cela en vérité. Vu la rougeur qui s’installait sur les joues, il n’y avait pas le moindre doute sur la véracité de ses propos. Il avait manifestement réussi à l’embarrassé plus que de raison. Qui aurait cru qu’une telle personne puisse être aussi facilement gênée que lui. Ceci dit cela n’arrangeait pas vraiment ses affaires parce que cette manière de se mordre la lèvre le tentait plutôt également. Il trouvait cela terriblement sensuel. Il se rabroua mentalement d’avoir ce genre de pensée parfaitement impure et un peu déplacée mais pourtant bourrée d’honnêteté. Enfin il n’allait pas non plus se retenir de réfléchir pour éviter de penser à cela. De toute manière, l’autre était agréable de sa personne, aussi n’était-il pas étonnant qu’il puisse avoir ce genre de remarque en son for intérieur. Tant qu’elle restait à l’intérieur justement.

- Vous m’envoyez tout de même flatté. Je ne pensais pas pouvoir faire réagir quelqu’un comme ça.

Il était un peu mal à l’aise mais sans plus. Il ne savait parler qu’avec franchise disant toujours ce qu’il pensait. Il aurait put mentir s’il avait voulu mais cela ne l’avançait à rien du moins le pensait –il. Il répondit à l’affirmative à la proposition de l’homme et se mit donc en chemin essayant de se repérer du mieux qu’il pouvait dans ce dédale de couloir et d’allées verdoyantes. Il finit par tourner à gauche près d’un bosquet et se dirigea vers son bureau. Il tourna la clé dans la serrure et pénétra dans le lieu. En dehors d’une sorte de petite salle d’attente munie de quelque chaise et de plantes vertes se trouvait une porte. Il ouvrit cette dernière y pénétrant, dévoilant ainsi une pièce simple munie d’un bureau en bois avec un siège tout même plutôt confortable d’un côté et des chaises molletonnées de l’autre. Ici, pas de divan ou quelque chose qui y ressemblait si ce n’est un petit pouf caché par le bureau. Il se dirigea vers ce dernier pour ouvrir le placard qui se trouvait devant en sortant deux boissons.

- Mon pouf est tout à vous si vous le voulez. Cela me ferait bizarre de vous voir assis à la place d’un patient.

S’installant sur sa place habituelle, il regardait en coin Kälte pour voir ce qu’il comptait faire. Le dit pouf était tout de même l’endroit le plus confortable qu’il avait à disposition pour lui. Il se décida à rajouter.

- Vous pouvez faire comme chez vous-même si je sais que cela peut paraître bizarre de dire ça dans un bureau.

Il conservait ce sourire sympathique et avenant qui devait tout de même lui faire mal au visage à la fin de la journée tellement il l’arborait fréquemment.

- Au moins ici on sera tranquille. Personne ne vient ou presque.~

Il venait de réaliser après l’avoir dit que cela prêtait à confusion mais heureusement pour lui sa rougeur devrait passer, du moins l’espérait-il, pour une légère coloration naturelle. Il se rabrouait mentalement d’avoir parfois l’esprit mal tourné mais seulement après avoir dit sa phrase ~


( la suite dans mon bureau ? )
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeVen 16 Juil - 9:16

[bon, j'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé le bureau du psy, donc bon...]

A sa phrase, le professeur ne put s'empêcher de rougir à nouveau. Lorsque ca partait, pas moyen de l'arrêter. Kälte avait conscience que pendant au moins un quart d'heure si il était chanceux, il allait enchainer fard sur fard. C'était pour cela également qu'il avait toujours tendance à s'isoler. La glace était épaisse, mais lorsqu'elle se brisait, elle était également assez difficile à reconstituer tout de suite. Sauf si il était en colère. Dans ce cas, il n'y avait rien qui pourrait le déstabiliser suffisamment pour qu'il ne réagisse ne serais-ce qu'un peu si lui même ne le désirait pas.

-Tant qu'on ne me l'arrache pas, je réagis toujours lorsqu'on me mordille l'oreille... Malheureusement.

Il n'avait pas dit cela dans le but de rabaisser le psychologue, cette éventualité ne l'avait même pas effleuré, mais bien pour se justifier lui même. Un élève pendant le cours s'était amusé à le faire lorsqu'il ne s'y attendait pas. Son visage n'avait rien exprimé, et par chance, le fait qu'il porte une chemise à manches longues avait permit de cacher le fait qu'il avait la chair de poule. Sa table en portait encore les traces de ses ongles. Qu'était-il arrivé à l'imprudent? Il avait été pris dans une tempête, une véritable tourmente, un retour à l'aire glaciaire en glace et en vent lancé par le regard du professeur. Le traumatisme avait été grand, autant pour le jeune homme qui avait l'espace d'un instant cru avoir perdu ses membres, et pour Kälte qui avait pu constater à son plus grand malheur que même avec les années, il était toujours aussi sensible.

Kälte le suivit tranquillement à travers les couloirs. Il y avait des endroits comme ca dont il connaissait théoriquement l'emplacement, sans y avoir jamais posé les pieds pour autant, ni en ayant pensé s'y rendre un jour également. Kälte n'aimait pas les psychologues en général. Pourquoi donc un tel fascisme professionnel? Parce qu'il fallait leur parler. Il fallait parler, s'ouvrir, tout expliquer de sa vie et de ses petits problèmes, ne rien oublier, tout expliquer... Bref, un peu trop de choses pour quelqu'un comme Kälte pour qui il était déjà laborieux de lui arracher la confession que ca n'allait pas bien. En entrant dans son bureau, il ne put s'empêcher de se faire une réflexion qu'il se fit à voix haute.

-Vos locaux sont bien spacieux!

Souvent, dans bien des établissements, les bureaux du personnel ressemblaient plus à des cagibis que des bureaux à proprement parler. Quatre murs et huit mètres carrés à tout casser entre eux. Non, il n'essayait même pas de dramatiser. Les budgets étaient ce qu'ils étaient, et les cadres étaient réputés pour être pingres.

Kälte s'assit sur le pouf qui lui était proposé avec un sourire poli, mais également un tantinet amical. Il n'était pas dans une attitude froide et distante qu'il réservait aux autres, il était plus ouvert, même un petit peu, même si, étant donné que c'est de lui qu'on parle, c'est une chose assez énorme pour être dite.

-Non non, ca ne me dérange absolument pas! Vous êtes chez vous, je m'en voudrais de vous mettre mal à l'aise! conclut-il avec un léger rire.

Il n'y avait rien de très surprenant à le voir rire doucement comme il le faisait à présent, si on le connaissait bien. Kälte était quelqu'un de renfermé, mais c'était plus par excès de timidité et par méfiance viscérale que par amour de la solitude. Maintenant qu'un semblant de présentations avait été faites, et qu'il appréciait un tant soit peu le psychologue, qu'il ait une attitude un minimum amicale était normal. Il fallait être idiot pour espérer nouer un contact en agissant comme un putain d'iceberg.

Il inclina doucement la tête, toujours souriant. Inutile de répondre à une formule de politesse. Kälte savait qu'il ne comptait pas faire comme chez lui malgré l'invite, il fallait savoir se tenir après tout.

Il attrapa une des deux boissons qu'il avait sortit, du jus d'orange apparemment, et se mit à boire doucement. Le jus d'orange, c'est bon. Kälte en buvait souvent. Surtout le matin, lorsqu'il était si difficile de se sortir la tête du coaltar.

Il regarda la pièce, tout en l'écoutant. Elle était décorée simplement, mais on s'y sentait tout de suite à l'aise. Pour le bureau d'un psy, vous direz, c'est exactement ce qu'il faut.

-Il y a peu d'élèves qui viennent vous voir?

Si il ne se trompait pas, ce n'était pas la première fois qu'il en parlait. Pourtant, le psychologue était loin d'être repoussant, visiblement, et de là à savoir si il était compétent, il aurait du tester pour ca, et le professeur préférait encore éviter.

-D'un côté, il vaut mieux pas assez que trop, rajouta-t-il encore avec un petit rire.

Ça devait être dur de réussir à prendre son courage à deux mains et aller voir le psy pour se prendre un vent parce qu'il y avait trop de monde devant.
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeDim 8 Aoû - 18:18

( ba écoute on continuer là u_u. Désolée du retard mais j’étais partie en vacances deux semaines sans pc et à mon retour aucune inspi T.T)

Il est vrai que l’endroit était particulièrement grand pour ce que ressentait Satoru du moins. Il préférait largement les endroits conviviaux où on s’y sentait bien tout simplement. Aussi était-il souvent triste dans ce lieu trop immense à son goût. Il remarqua que l’homme semblait commencer à se sentir plus à son aise ici. Il est vrai que l’endroit était tout de même aménagé de manière agréable. Il se dit cependant que ce devait être juste parce que cet homme faisait un peu peur à l’approche mais peut être parce qu’il se cachait un peu des autres tout bêtement. Cela lui parut totalement logique dans sa tête de psychologue que l’autre était simplement plus dur à approcher qu’un autre mais pas nécessairement plus méchant. Il avait toujours une première impression qui se révélait juste sur les gens et il ne pensait pas s’être trompé en se disant qu’il était gentil et pas nécessairement un glaçon en permanence. Peut être était-ce aussi normal de se débrouiller pour paraître bien sous tout rapport lorsque l’on était professeur de bonnes manières. Cela aussi pouvait jouer sur son comportement ou du moins son attitude dans un milieu social.

Il semblait s’étonner du fait qu’il y ait peut de gens qui viennent le voir mais il trouvait également que c’était dommage parce qu’il manquait de compagnie en fait. Non il n’était pas suffisamment égoïste pour penser que les autres pouvaient lui tenir compagnie en allant mal mais il aurait bien aimé qu’on passe le voir de temps en temps ne serait-ce que pour le saluer ou encore entretenir une conversation convenable. Mais ici c’était plus ou moins peine perdu parce que les adolescents qui venaient le voir ne souhaitaient certainement pas de s’entretenir simplement et de façon constructive avec lui, loin de là. Il cherchait plutôt un prétexte stupide pour le voir et tenter de satisfaire leur libido grandissante. Ha les hormones et les jeunes d’aujourd’hui cela ne faisaient vraiment pas bon ménage. Il s’étonnait beaucoup du nombre de garçons qui venaient. Il ne pensait qu’il pouvait y avoir autant de jeunes hommes persuadés de leur homosexualité. Il eut un sourire à la remarque de l’homme. Car après tout il avait parfaitement raison.

- Oui c’est vrai mais voyez-vous c’est plutôt frustrant de ne pas pouvoir exercer son métier. J’ai plus l’impression que c’est parce que je suis nouveau plutôt que parce qu’ils n’en ont pas. J’ai l’impression de ne pas attirer la confiance suffisamment.

Il trouvait cela dommage. Ca l’attristait même de penser comme cela. Il savait qu’il n’était pas exécrable dans ce qu’li faisait mais il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il était totalement responsable de ce qui lui arrivait. Un point c’était tout. Il n’avait pas tellement confiance en lui et supposait d’office qu’il devait ne pas avoir une bonne image pour que cela lui arrive.

- Parallèlement, personne ne vient me voir pour parler uniquement. Ils ont toujours une idée derrière la tête c’est un peu déprimant. J’aimerais bien qu’on vienne parce qu’on a envie et non pour me demander une chose que je ne peux accorder décemment à des enfants.

Il avait la sensation de s’épancher un peu. Ce qui, à son sens, pour un psychologue était carrément un comble mais ce n’était pas sa faute s’il se sentait plutôt mal ces derniers temps de n’avoir personne avec qui dialoguer.

- Quel ironie, je suis psychologue et là je suis en train de déballer mes états d’âme. Cela ne doit pas beaucoup vous intéresser. Je suis vraiment désolé.
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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeLun 9 Aoû - 9:18

(Il n'y a pas de soucis. De toutes manières, je vais être très longue à répondre, on m'a confisqué l'ordinateur)

C'était fou comme le milieu dans lequel on se trouvait pouvait influer sur le comportement qu'on adoptait en fonction de ce même milieu, et de son interlocuteur. En effet, en fonction de l'endroit où il aurait pu se trouver, Kälte se serait montré soit bien plus froid, soit carrément insaisissable, aussi souriant que le soleil, et pourtant aussi fuyant qu'un courant d'air. Prenons un exemple tout bête: chez lui. Non, pas sa chambre,son chez lui originel. Oui, le manoir en Allemagne. Et bien tentez d'amorcer le dialogue avec lui là bas, vous aurez autant de facilités pour se faire que d'escalader à main nues un mur de barbelés tandis que des sadiques trop bien éclairés pour le coup vous balancent de l'huile bouillante mêlée de pierres de la taille d'un cartable d'un enfant de cm2 sur votre pauvre petite tête. Prenez le (au sens métaphorique du terme, bande de pervers) pendant son cours, la délicieuse sensation d'un glaçon glissant le long de votre nuque vous accompagnera.
Et dans le bureau du psychologue, où il se trouvait présentement? Il ressentait une impression de confort douillet mêlé d'une douce sécurité, qui faisait au final qu'il se sentait calme et ouvert au dialogue. On dit que les lieux en disent souvent long sur ceux qui les habitent, sans doute était-ce vrai.

Le brun sourit doucement en l'écoutant tranquillement. Il semblait si bien partit dans sa lancée qu'il s'en voudrait de l'interrompre par un quelconque propos intempestif. Lorsqu'il termina, en s'excusant curieusement, Kälte accentua légèrement son sourire, voulant le rendre un peu chaleureux tout de même.

-Oh, pas le moins du monde. Je discute rarement, alors écouter les autres de temps à autres est agréable.

C'était surtout de trouver quelqu'un avec qui il ait envie de discuter qui était agréable en fait. Le professeur, en effet, n'était pas très doué dans les relations sociales, et ce pour la simple et bonne raison que les gens l'ennuyaient mortellement au bout de plus de deux minutes à respirer le même air. A force de se nourrir de solitude et de silence, on en venait à les rechercher intensément.

- Je ne pense pas que vous ne soyez pas digne de confiance. Le simple fait que vous estimiez que des enfants vous sautent dessus n'est pas normal en est une preuve à mes yeux.

Essayait-il de lui remonter le moral? Peut être un peu. Même en n'aimant pas trop les contacts prolongés, voir des personnes tristes, abattues ou déprimées n'était jamais très agréable pour personne, et Kälte sur ce point là du moins, se rattachait à la normalité.Ce n'était pas pour autant qu'il était hypocrite. En général, le brun avait horreur de mentir, ou même de maquiller la vérité. Ça ne l'empêchait pas de le faire avec brio lorsqu'il n'avait pas le choix, mais il préférait tout de même l'avoir.

-Et, confidences pour confidences, ca m'arrive souvent également. C'est très agaçant d'ailleurs, mais il est très difficile de les éduquer alors que tout le personnel encadrant, ou presque, glissa t-il en le fixant d'un air entendu, les encourage dans ce sens.

Avec son temps de réaction lé-gen-daire, Kälte était resté assez idiot lorsqu'il élève s'était à moitié déshabillé devant lui alors que le professer n'avait fait que dire qu'il avait l'intention de le redresser. Dès lors, il avait pris soin de faire attention à n'utiliser que des mots neutres, et sans aucune connotation ou double sens abordables, même après avoir retourné, battu et essoré dans tous les sens sa phrase. Il trempa ses lèvres dans sa boisson, en but quelques gorgées, puis releva la tête.

-Je me dit que c'est un peu de ma faute, je ne fais pas bien mon travail, mais c'est quand même difficile à supporter par moment. Des enfants qui se prennent pour des adultes, c'est éprouvant pour les nerfs.

Surtout que la plupart avaient dix bonnes années de moins que lui. Dans la mesure où il en avait la charge, coucher avec eux était déjà inconcevable, mais la différence d'âge créait un gouffre que même le meilleur bâtisseur n'aurait jamais risqué d'y faire un pont.
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Satoru Kobayashi

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MessageSujet: Re: Découverte du corps littéraire [Sato]   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeDim 15 Aoû - 9:25

C’était difficile de savoir s’il mentait ou non parce qu’il savait que même si à proprement parlé ce n’était pas forcément un mensonge plutôt une marque de politesse. Il lui semblait évident que de toute manière personne n’aurait eut ce genre de propos dès une première entrevue. Les gens avaient souvent des habitudes en société qui ne correspondaient pas à ce qu’il pensait ou à comment il percevait la chose. Il supposa qu’un professeur de maintien devait être passé maître en la matière puisqu’il apprenait justement à se tenir. Cela aurait été un manque d’éducation caractérisé que de dire à une personne qu’elle nous ennuyait non ? A en croire les propos de l’homme, il tentait de se montrer encourageant. Il ne lui paraissait pas plus moral que ça de repousser des enfants mais plutôt totalement normal. C’était pour lui d’une logique tellement évidente qu’il n’aurait jamais put s’enticher d’un jeunot du moins il trouvait cela moralement irrecevable. Peut être avait-il la fibre morale, peut être pas allez savoir mais il se contentait d’avancer droit dans le chemin qu’il s’était délimité et c’était déjà assez selon lui.

Il approuva silencieusement sa remarque sur le fait que le personnel encadrant avait une drôle de conception de ce que devait être la sexualité chez les jeunes gens. Sans doute étaient-ils un minimum responsables de ce qui se tramait dans ces locaux. Les enfants prenaient le moule de ce qu’ils observaient. Cependant que se passait-il si justement ce qui les entourait était particulièrement empli de vice et les incitait à faire de même. La question ne se posait pas vraiment. La réponse paraissait si évidente : quitte à choisir un modèle autant prendre le mauvais. C’était hautement plus amusant. Il avait la sensation que ce refrain tournait en boucle dans la tête des jeunes de cet endroit. Comme si l’ange miniature qu’ils avaient en eux avaient été bâillonné et que le diable s’emparait de leur corps en soufflant des paroles. Il se contenta d’hocher la tête à ses propos jugeant qu’il n’avait pas besoin d’apporter de précisions mais montrant tout de même qu’il était attentif et réactif.

- Je suis sur que vous vous débrouillez très bien. Je le vois même à votre manière de vous comportez. Vous savez être ferme sans pour autant vous rendre trop dur. Je suis sur que vous êtes un excellent professeur.

Il disait simplement ce qu’il pensait sans chercher outre mesure à le réconforter. C’était simplement son avis sur la chose. Même s’il ne l’avait pas vu enseigner il ne doutait pas un seul instant de ses capacités. Il sirotait tranquillement son jus d’orange profitant de la quiétude du lieu parce que pour une fois que quelqu’un était là sans être désagréable, il fallait le marquer d’une pierre blanche.

- Je dois admettre que c’est très agréable d’avoir une personne dans son bureau qui soit capable de tenir une vraie conversation sur des sujets autres que ceux abordés normalement. Je n’ai pas vu le temps passer en votre compagnie.

IL était tout ce qu’il y a de plus sincère. Il trouvait que la matinée avait avancée sans qu’il ne comprenne bien pourquoi.

- Ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre ici un vrai adulte. Il s’avère que parfois c’est pénible de ne pouvoir parler à personne.

IL souriait de son habituel air doux et chaleureux, lui en voyant des signaux muets qui semblaient vouloir dire, revenez –me voir quand vous le désirez parce qu’au moins vous vous cherchez pas à me sauter et vous êtes capables de tenir une conversation plus de trois minutes.

- Nous devrions sortir ensembles un de ces soirs, qu’en pensez-vous ?
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Kälte Wynn

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MessageSujet: v   Découverte du corps littéraire [Sato] Icon_minitimeDim 15 Aoû - 12:43

Le professeur haussa un sourcil désabusé. Peut être était-il un bon enseignant, mais alors la qualité de son enseignement devait laisser à désirer. En effet, si celui-ci était à la hauteur de ce qu'on lui prêtait, alors ses élèves arrêteraient de copuler tous autant qu'ils sont comme des lapins à la manque. Au moins avait-il réussi à leur expliquer qu'il n'y avait rien de déshonorant à utiliser des moyens de protection efficaces, à savoir le préservatif. Pendant quelques instants, il avait cru qu'il allait devoir leur faire tout un cours
anatomique et physique pour leur expliquer que ce n'était pas le port de cette protection de plastique qui allait leur ôter toute sensation de plaisir ou de toute puissance virile. Parfois, la connerie que conférait l'attirail trois pièces utilisé à outrance était purement effrayante. Alors non, il n'était pas persuadé d'être un excellent professeur. A la limite, il se débrouillait en baby-sitting (ceci considérant que les bébés en questions étaient majeur, vaccinés, et tous, ou quasiment, dotés d'une libido à faire pâlir de peur la meilleure des nymphomanes). Un bon prof aurait réussi à leur faire comprendre que baiser dans tous les couloirs, et ce au vu de tous n'était pas le summum de l'élégance, pas plus qu'un parangon de raffinement.
Mais par amour de la diplomatie, il préféra ne rien dire.

Le professeur fit un sourire à sa remarque. Un vrai sourire, assez chaleureux, sans être excessivement exubérant. Les sourires exubérants et lui... Il devait bien y avoir des années qu'il n'avait pas essayé d'en faire, des sourires exubérants... En fait, il n'y avait que pour une seule personne qu'il avait eu envie d'en faire. Mais celui qu'il lui avait offert, sans ressembler à un rayon de soleil miniature, était franc, chaleureux, et se voulait profondément gentil. Il soutenait à 100% ce qu'il disait, et il signait des deux mains, même!
Fronçant légèrement les sourcils, il regarda l'heure à son téléphone (il n'avait pas de montre car il n'aimait pas le poids à son poignet), et les arqua tout de suite après, légèrement surpris. Déjà?

-Je dois moi-même admettre que ces sentiments sont partagés fit il avec un sourire amusé.

Il l'avait déjà dit, il appréciait bien sa conversation, chose rare chez le sauvage intérieur qu'était le professeur. Ils étaient rares, ceux avec qui il parvenait à discuter sans ressentir le besoin éperdu de sauter par la fenêtre ensuite. Et tout de suite, on découvrait qu'il était capable d'afficher des sentiments autres que l'ennui ou la sévérité. Ses élèves n'y auraient pas cru.

Un léger rire lui échappa à sa remarque concernant les adultes. Ironique, amusé, mais totalement sincère.
-Effectivement. Enfin, il reste toujours les livres pour échanger des informations... Quoique, fit-il après un léger temps de pause, certains livres ici sont à éviter aussi...

Il se souvenait de son "aventure" à la bibliothèque. Il lui arrivait souvent de lire sans savoir ce qu'il lisait, exactement, des choses douteuses. Et il fallait croire qu'il y en avait énormément dans cette bibliothèque. Même la littérature était du côté du démon de la luxure. Il arqua les sourcils à sa proposition. Oui, réflexe premier, se méfier de la moindre des propositions qu'on pourrait lui faire dans cette école au cas où il y aurait un sens caché. Mais il ne chercha pas l'anguille sous la roche avec lui. Pourquoi donc? Allez savoir, l'instinct sans doute.

-Oh, oui, avec plaisir!

Léger cri du cœur avec un zeste de candeur. Kälte n"était encore quasiment jamais sortit de l'école depuis qu'il y était arrivé; Pourquoi donc? Parce qu'il n'avait rien à y faire, et personne avec qui y aller.

-Mais je suis totalement ignorant des lieux, je le craint... Fit il avec un air penaud

Petit message pour faire comprendre qu'il ne faudrait pas compter sur lui en cas d'égarement, ou bien de suggestions quant à l'endroit où ils voudraient aller. Oui, il était bien emballé par l'idée. Aller dans un endroit nouveau, voir de nouvelles têtes, et surtout des gens qui ne pensaient pas "SEEEEEEXE" à longueur de journée... Pourquoi il ne l'avait pas fait avant? Parce qu'il n'y avait aucune bonne raison pour ce faire, pardi!
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