CARTE DU PERSONNAGE



Provenance de votre avatar : Question intéressante qu’il
faudrait savoir traiter un jour…

Général

Nom: Wynn
Prénom: Kälte
Anniversaire : 20 février
Âge: 27 ans
Nationalité: Allemand
Groupe : Professeur
Niveau scolaire :
Métier : Professeur de Maintien
Niveau de perversité : Heuuuu… Idée intéressante…
Surnom de bizu: …

Santé

Allergie(s) : Les gens.
Créativité : 2,5, pic de créativité lorsqu’il
est question de trouver une punition à donner…


Quotient intellectuel : Aussi haut que sa créativité est basse
Fantasme(s) : Une île déserte avec des livres, un frigo
plein de parfaits à la fraise, un ordinateur solaire dernier cri avec connexion
internet pour ne pas craindre les coupures d’EDF et de quoi lire pour un
siècle et demie.

Peur : Les gens.
Manie : Assassiner du regard toutes les personnes proches
de lui quand il commence à s’ennuyer.
Lien avec la pâtisserie : Fervent défenseur de l’idée
selon laquelle il faut savoir planter avec grâce sa fourchette dans la main du
premier qui tente de te piquer ton assiette.


DESCRIPTION



Description physique:


Kälte est froid, et tout son corps dégage cette impression. Cela se fait clairement sentir lorsqu'il s'immisce dans une conversation dont le ton était jusque là élevé, voire violent. Quelques mots de sa voix glacée et tranchante comme une lame de rasoir suffisent pour qu'un ange passe, et que les deux protagonistes se sentent soudain mal à l'aise, et peu enclins à continuer leur pugilat verbal.
Affaire de charisme. Et d'habitude.
Le professeur est un tout petit peu plus grand que la moyenne. Ses membres sont fins et fuselés. Il ne s'impose par le gabarit, mais bien par la présence qu'il dégage, et surtout par l'effet magnétique de ses yeux. Immenses, du bleu de la mer du nord, ils sont parfois vides, parfois allumés d'une lumière glacée, et effrayante. Jamais de joie. S’il en éprouve, il ne le laisse jamais percevoir en public.

Il lui arrive de rire, mais ces rires sont si peu chaleureux qu'ils donnent des sueurs froides. On croirait entendre un assassin qui rit sur le lit de mort de sa victime. Il lui arrive de sourire aussi, mais sans aucune chaleur. Tout en lui semble fait de couleurs froides. Même ses cheveux. Mi-longs, ils ont des reflets bleutés au soleil.

Lorsqu'il sourit, on lui donnerait huit ans de moins. Il ne connaît pas le juste milieu. Soit il est totalement fermé, voire irascible, soit il se met soudain à rayonner de bonheur et de joie. Notons que la partie ensoleillée et chaleureuse de ses expressions est assez rare, épisodique, voire miraculeuse.

Il est vêtu comme si il avait toujours froid. Même en plein été, il mettra toujours des pantalons et des chemises à manches longues sans donner l'impression d'être incommodé par la chaleur. Et en même temps, il ne donne pas l'impression de craindre le froid non plus. Qui se ressemble s'assemble n'est ce pas?

A cause de cette constante vestimentaire, il y a peu de personnes qui ont eu l'occasion de découvrir autre chose chez lui que ses mains de pianiste (et pour cause, il joue du piano) et son
visage presque en permanence renfrogné. Et on pourrait dire que c'est bien dommage, parce qu'il est très bien proportionné, et bien fait également. Ni trop de muscles, ni pas assez, et pas un seul gramme de graisse, le tout rehaussé par la pâleur presque cadavérique de sa peau.

Sa garde robe est assez prévisible. Un peu triste aussi. Des vêtements longs, du bleu marine, du noir, du blanc et rien d'autre. Ce n'est pas qu'il n'aime pas les couleurs, juste qu'il a horreur d'être "voyant" selon ses propres termes.
Des chemises et des pantalons longs, et uniquement ça demandez-vous? Et bien non, il a aussi une tenue décontractée: le jean et le t-shirt large informe qui semble avoir perdu jusqu'à sa couleur d'origine. Encore une fois, lorsqu'il en porte, il semble soudainement rajeunir. Et cela crée en général un effet de surprise assez grand. Notons que dans ce genre de tenues, son effet froid/effrayant diminue très très fortement. L'habit ne fait pas le moine, mais il aide beaucoup.



Description mentale:


Le surnom de Glaçon que ses élèves lui donnent parfois lui colle parfaitement à la peau.
Il y a des gens qui sont des contradictions nées, lui, c'est l'inverse. Il est parfaitement logique et en accord avec lui même.
Extrêmement froid donc, et aussi dur que la glace. Totalement blanc en apparence, on le croirait vide de tout vice. Ce n'est pas pour autant qu'on lui donnerait le bon dieu sans confession. C'est bien simple, lorsqu'on le regarde comme ça, on croirait voir une machine. Par de sentiments, pas de vie. Juste du froid, une voix à geler l'enfer, des yeux aussi inexpressifs que ceux des statues, voire plus. L'intérieur ressemble parfois à s'y méprendre à l'intérieur. Froid. Sans vie. Désert. Un glaçon. Ce n'est pas pour autant qu'il ne ressent rien, il ne faut pas croire. Inquiétude, tristesse, colère. Il les connaît, ces sentiments. Mais il ne les exprime pas, et ils ne l'atteignent que très rarement.
Le syndrome de la tour de cristal.
Rien de mauvais ne nous atteint, mais rien de bon non plus. Il n'a pas d'amis, pas de famille, mais pas d'ennemis non plus. Il fait ce qui doit être fait, et oublie la seconde d'après tout ressentiment qu'il aurait pu éprouver.

Lorsqu'il est question de ses élèves, il peut rapidement être associé à un démon. Froid, intraitable, il n'admet pas la moindre plainte et la moindre excuse. Toutefois, c'est également un professeur juste. Il ne donnera jamais un exercice irréalisable, tolère l'échec dans une moindre mesure, et œuvre toujours dans l'optique d'aider et faire progresser ceux dont il a la responsabilité.

Lorsqu'il est prit hors contexte, il n'est pas mieux. Froid, franchement asocial, il n'aime pas être entouré de plus de... une personne à la fois, soyons généreux, et encore faut il que la personne en question ne soit pas trop ennuyeuse, parce que dans le cas contraire, il va se prendre de passion pour les nuages. Kälte n'aime pas les gens, il n'aime pas les conversations qui s'éternisent, et il s'énerve très rapidement, parce que vivre dans une école sans jamais parler à personne relève d'un niveau supérieur au miracle. Ce qui explique le fait qu'il lui arrive d'être carrément agressif sans raisons précises.

Pa...pardon? Des... des gens avec qui il s'entend? Oh! Oui, bien sûr, ça existe. Des médaillés du courage, ou des êtres qu'on devrait faire sanctifier pour leur patience, il y en a de partout. Ah! Comment il agit en leur présence?
Et bien il est ouvert, calme souriant, et même chaleureux! Ça fait drôle?
Naaaan, juste une question d'habitude.

Biographie:



Comment
est né Kälte? On se le demande tous n'est ce pas? C'est évident, ma foi, qu'il a été mis au monde par une jolie petite rose kaki à pois rouges fécondée par une graine de châtaigner qu'une fée alcoolique avait déposé là entre deux verres d'absinthe!
*la créatrice se fait sortir, veuillez patienter quelques secondes*


Bon. Suite aux récriminations d'une rédaction en chef tatillonne et sans aucun sens de l'humour, aucun, je reprends le fil de mon récit à partir du moment où on me l'a fait interrompre. Non, je ne grommelle pas, ce n'est qu'une impression. Je disais donc! Je disais quoi moi... Ah, oui. Le meilleur entre l'hippopotame et le rhinocéros, ca reste quand même éléphant. Comment? Ce
n'était pas ça? Vous êtes sûrs? Ah, autant pour moi alors. Vous savez ce que c'est, on parle, on parle, et puis zou!, tout à coup on part, et puis... *se fait menacer par la rédactrice qui est sortie du placard où elle l'avait enfermée* et puis il faut s'y remettre!

Ainsi, comme je l'avait dit précédemment, Kälte est né dans une modeste clinique privée pour personnes huppées, se faisant expulser du ventre de sa mère accompagné de sang et de placenta au rythme de ses cris douloureux et du grand classique "poussez madame" fortement agaçant, avec, en bruit de fond pour casser cette monotonie le choc sourd de la chute de son père qui crut bon à ce moment là de tourner de l'œil, mais avec grâce et élégance, attention.

La famille Wynn appartient à la classe dite "riche", et pour cause, ce sont d'anciens nobles ayant gardé assez d'influence et d'argent pour se hisser en haut de l'échelle sociale à grand coups de mariages, de sourires hypocrites et de machinations officieuses avec d'autres privilégiés. Cependant, c'est moins par leur patrimoine, pourtant bien solide, que leur richesse c'est faite que par la volonté de fer de son père dans le monde des affaires. Il en était presque inhumain, strict au point de devoir parler de rigidité. Kälte à côté de cet homme n'est qu'un feu follet volubile qui aura tôt fait de s'éteindre dans une dernière étincelle mourante.

Sa prime jeunesse se passa, somme toute, de manière assez conventionnelle.
C'était un bébé comme les autres, qui pleurait parfois, mangeait normalement, se souillait dans ses couches, dormait environ trois heures par nuit, et qui parfois ouvrait des yeux tout grand et éclatait de rire en contemplant un Rêve Éveillé sans que les adultes ne se rendent compte de sa présence, ni même ne devinent son existence.
C'était un bébé qui avait besoin d'amour, comme tous les bébés, et que ses nourrices tentaient tant bien que mal d'apporter. Enfant, il pleurait souvent, réclamant sa mère sans jamais l'avoir, celle ci était bien trop occupée par le jardiner occupant sa couche pour regarder le gosse qu'elle avait pondu afin de s'acquitter de ses droits conjugaux.

Il n'y eut pas d'histoires jusqu'à ses six ans à peu près. C'était un enfant calme, un peu renfermé, mais étant donné qu'il n'y avait pas d'autres enfants pour jouer avec lui, ce trait de caractère n'était pas très surprenant. Déjà, il avait la forte habitude de se sentir mal à l'aise lorsqu'il y avait plus de six personnes dans la même pièce que lui. Mais sachant que si jamais il renâclait, son père le punirait, il serait les dents et faisait ce qu'on lui demandait de faire, à savoir être beau et sourire.
Puis à cette période, on estima qu'il était temps pour lui de commencer son éducation de fils de noble destiné à reprendre l'entreprise familiale lorsque le chef actuel l'en estimerait digne. Son père réussit par on ne sait quel miracle, à trouver son double féminin, une véritable harpie et tout un monde de sévérité. Le jeune enfant était véritablement terrifié lorsque venait l'heure d'apprendre ses leçons. Mais la peur est un excellent moteur, nous le savons tous, ainsi, il fit des progrès fulgurants, et s'appliquait énormément.
Le jeune enfant voulait que son père soit fier de lui.
C'est dans ce but que parfois, il entrait dans le bureau de son père, avec sa feuille et un sourire propre à brûler les yeux des profanes exclus du monde de
l'innocence, afin de lui montrer ses belles lettres qu'il avait tracé à la sueur de son stylo.
Et à chaque fois, le résultat était le même. Il ressortait avec une trace de main rouge sur la figure, des larmes dans les yeux, le poids de la désillusion et la honte sur le cœur, et deux jours de punitions pour "la pièce".

Ravissante coutume familiale, la pièce n'était pas une cellule, mais plutôt une chambre d'hôpital, avec des murs d'un blanc immaculé, un lit de camp et un bureau. Fesser un enfant est inconvenant et vulgaire. Il est bien mieux de l'enfermer.

Assis sur le lit, Kälte regardait le mur en face de lui. Blanc. Vide. Froid. Il n'y avait pas de chaleur dans cette pièce. Du blanc, du vide. De la mort sans impuretés ni artifices. Il est possible de tuer une enfance. Il suffit d'ôter à l'enfant ses rêves et ses illusions. Assis sur le lit, il regardait les minutes s'égrener, le narguer pour ralentir. Deux solutions. Le combat ou la fuite. Kälte choisit
de fuir. Lors de ces punitions, il se retranchait au fond de lui même, oubliait tout du monde, sentiments, passage du temps, conscience de soi, tout disparaissait dans le vide blanc de cette pièce. Personne n'avait le droit d'entrer, alors personne ne lui avait jamais vu cette expression de morbide vacuité.

Avec l'âge, les enfants bougent de plus en plus, Kälte aussi, de ce fait, il allait de plus en plus souvent à la pièce. Au fur et à mesure, il devint ce qu'il est aujourd'hui. Froid, vide. A force de se fuir lui même, il avait fini par ne plus retrouver totalement son chemin. Lors de ces longues pages de solitude, il lui arrivait souvent de regarder les nuages défiler, ou bien les domestiques s'activer dans le jardin. Ils souriaient, bavardaient entre eux, riaient. Tant de choses qu'il ne devait pas faire, pour ne pas offenser son père.
De cette époque, il a conservé cette habitude d'être seul, ce besoin de solitude, son goût pour les couleurs froides et neutres, et surtout cette propension à perdre ses yeux à travers une fenêtre, laisser son esprit s'échapper de lui et courir avec les nuages dans le ciel, jouer avec eux pour ensuite s'allonger dessus et ne revenir dans son corps que quelques heures plus tard, à moins que quelqu'un lui parle, ne le touche, bref, ne le ramène lui même.

A dix ans, Kälte était un enfant modèle. Calme, mature, posé, il obéissait sans discuter lorsqu'on lui donnait un ordre, avait tant et si bien assimilé ses leçons de bonnes conduite que même la harpie n'avait rien trouvé à lui redire.
C'était un enfant très intelligent, ses études étaient en avance de deux ans sur les enfants de son âge dans des écoles conventionnelles. Il n'était pas guéri de son agoraphobie, et ne le sera jamais, mais il n'en laissait rien transparaître lors des réceptions auxquelles il était emmené contre sa volonté.
Il souriait, répondait avec esprit et finesse aux questions qu'on lui posait sans jamais prendre la parole sans qu'on ne lui ait donné. C'était plus une machine qu'un enfant, et pourtant, ce n'était jamais assez.
Il avait fini par renoncer à l'idée d'obtenir de son géniteur un sourire, à présent il caressait la douce utopie d'un regard, un simple regard, pour que juste une fois, il ait la sensation d'avoir été vu par lui comme un humain, et plus comme un chien sale et plein de puces.

Il parlait de moins en moins, et cette tendance ne fut pas en s'améliorant aufil des années. Il n'en ressentait pas le besoin. De plus, il savait que s’il avait le malheur de proférer une seule parole de travers, il avait de fortes chances pour se faire remonter sèchement les bretelles. Un jour, il cessa même de parler pendant une semaine.
Personne ne s'en était inquiété.
A là fin de cette semaine de mutisme, il était alors entré dans le bureau de son père, et avait demandé à partir faire ses études à l'étranger. Pour appuyer sa demande, il avança l'argument selon lequel vivre quelques années à l'étranger lui apporterait une aisance linguistique, ainsi qu'une plus large ouverture d'esprit, deux qualités reconnues dans le monde des affaires. Au bout de dix minutes d'argumentaire, il finit par obtenir gain de cause, et lui, ses valises et ses quinze années d'existence partirent pour un internat huppé en Angleterre.

Passer d'une quasi autarcie dans son manoir retiré non loin de la forêt noire en Allemagne à la vie animée et remplie de la collectivité ne se fut évidemment pas sans mal. C'était la première fois qu'il partait de chez lui, première fois qu'il devait vivre au quotidien avec des gens de son âge. Il en tomba malade d'ailleurs. Par chance pour lui, son camarade de choc fut le meilleur coussin amortisseur que la vie aura placé sous lui.
Il est de ces gens pareils à des rayons de soleil qui illuminent une existence sans même s'en rendre compte, se contentant de rayonner de leur présence.
C'était le cas de son colocataire. C'est à cette période qu'il découvrit une forte attirance pour les hommes, un en particulier à ce moment, et celui ci, après s'en être rendu compte, fit en sortes de la développer.
Ce fut son premier amour, son premier amant et son premier homme. Il l'aima comme un fou pendant deux ans, et puis il disparut. William, c'était son nom, aimait les soirées bien alcoolisés, et un jour, il but le verre de trop. Il s'endormit et ne se réveilla jamais.

Lorsqu'il repense à cette période, il n'y a pas la moindre trace d'amertume.
Seulement la douceur des moments passés ensemble, la joie qu'il lui a offerte, et le goût des pâtisseries qu'il lui préparait. William avait de l'or dans les mains, et il allumait un feu de joie sur les papilles de ceux qui avaient la chance de manger ses créations. Mais milieu familial oblige, c'était un artiste qui ne serait jamais reconnu. Comme un secret délicieux entre eux que la lumière du monde n'éventrera jamais.
Il aime toujours les pâtisseries. Mais il n'en mange jamais lorsqu'il y a des gens pour le voir. Comme s’il violait un secret, trahissait une conscience, c'est un acte qui se fait pour lui dans l'intimité.
Et puis, personne ne comprendrait pourquoi il arbore une expression si tendre et si triste à la fois.

C'était son premier amour, et pour l'instant, ce fut également le dernier.

Il poursuivit ses études, totalement fermé. Il avait eu l'impression de mourir en même temps que William, et il ne voulait plus jamais éprouver cette horrible sensation qu'était celle de sentir son cœur se déchirer en lambeaux et couler au fond de sa poitrine.
Avant d'arriver, il était déjà un peu à part des autres, et bien à partir de cet évènement, ce fut pire. Le surnom de Glaçon lui fut donné à cette période, et il ne le quitta jamais.

Aux alentours de ses vingt sept ans, il finit par n'avoir plus d'autre choix que rentrer chez lui -jamais pareil mot ne lui sembla si inapproprié-, possédant une liste de diplômes longue comme le bras. Lorsqu'il rentra, ce fut comme si il n'était jamais partit. Comme si il n'était jamais revenu non plus.

Sauf qu'à présent, le jeune homme était devenu grand, alors son père commença à lui confier quelques tâches attenantes aux activités annexes de son entreprise.
C'était un test, et il se releva être d'une compétence indiscutable. Sans pour autant exister aux yeux de son père, et à présent chef hiérarchique.

Il avait l'impression d'être mort à nouveau, et à présent, si la pièce n'existait plus, c'était tout le manoir qui lui tenait lieu de carcan d'un blanc éclatant. A la différence qu'à présent, il savait qu'il existait un dehors, et qu'il vaudrait mille fois mieux que ça. Mais il ne se rebellait pas.
On ne chasse pas plus de quinze ans d'obéissance d'un simple revers de poignet négligent.

Et cependant, un jour, alors qu'on approchait de ses vingt huit ans, les choses changèrent. Le jour où son père lui annonça qu'il allait se retirer du monde des affaires, qu'il lui léguait l'entreprise familiale que de ce fait, il devait se trouver une femme, que oui, elle lui était déjà trouvée, et que d'ailleurs il allait faire sa connaissance lors de la réception de demain soir durant laquelle leurs fiançailles seraient d'ailleurs annoncées devant tout le gratin de la société allemande.
Quel élément de son discours fur le déclencheur, de l'annonce de sa prise d'activité contre sa volonté, de son mariage arrangé, du fait qu'il allait devoir partager sa vie et sa couche avec une femme alors qu'il était homosexuel jusqu'au bout des ongles, ou bien qu'il allait devoir sourire et se planter les ongles dans la main pour ne pas convulser devant la centaine de personnes réunies dans la même pièce que lui, mais toujours étant qu'il finit par ouvrir la bouche, et laisser vingt sept de non dits éclater au grand jour. Autant dire qu'il y eut de la casse, des grands cris, un flacon d'encre renversé sur la tête du géniteur, et une démission professionnelle et familiale en bonne et due forme. Le soir, Kälte était déjà partit pour l'Angleterre.

Il passa quelques mois dans une oisiveté totale et désespérée, avant, un jour, de trouver une annonce pour un emploi dans une école réputée quelque part en Écosse. L'éloignement de l'endroit et le salaire apparemment élevé furent les éléments décisifs de sa décision. Il postula pour y entrer, sans grandes illusions, et eut l'heureuse surprise d'être accepté.

Ce n'est qu'après être arrivé qu'il se rendit compte qu'il était peut être tombé dans un drôle d'endroit, et pour cause! Les élèves sont tous dépravés, ne parlons pas des professeurs. Par habitude plus que par volonté, il ne cherche pas à se lier avec eux. Ca fait deux mois environ qu'il est arrivé, et il n'a pas vraiment lié connaissance avec qui que ce soit... Peut être un seul dans le tas, et on ne peut pas vraiment dire que ce soit un ami... Yuulhi, un secrétaire qui la le (mal?)heur de boire son café à la même heure. Ils se disputent comme des gosses lorsqu'ils sont dans la même pièce depuis plus de trente secondes.
Qui se ressemble s'assemble, et qui aime bien châtie bien.




QUESTIONNAIRE A REMPLIR

1. Pour vous, que représente le chaperon rouge et le grand méchant loup?
Une gamine mal inspirée et un pervers mal embouché.
2. Pour vous, la luxure est elle un pêché? Pourquoi donc ?
3. Quel est le meilleur dessert que la terre ait jamais porté? Le parfait à la fraise ! *w*
4 Selon vous, avec quoi rime l'innocence ?
Abstinence é_e ?
5. Quel est votre définition de l'érotisme? ou pour vous qu'est ce que l'amour?
L’amour, c’est le moment où on se rend compte qu’on fait une connerie.


6. Répondez à la question :

SI C-H-O-C-O-LA-T= 8 … SI
L-A-N-G-U-E=6 alors S-E-X-E = 4 o/ *sait compter*


7. Lit double ou lit simple?
Lit double, faut savoir s’étaler quand on dort.

8. Quel est le phénomène qui touche les hommes au réveil, le matin?
La
rencontre en général violente, voire douloureuse et accompagnée de grognements bestiaux d’animaux au sortir d’hibernation, entre le gros orteil gauche et le coin de la commode (notons que ca marche aussi avec les portes, les tables, les lits, les canettes de bières, les OLNI (Objets Lourds Non Identifiés)), rencontre réputée miracle pour calmer l’érection matinale de ce sexe fort.

9. Quel titre donne-t-on à un élève d'un niveau supérieur à soi au Japon?
SEMPAI

Bienvenue à toi dans ce monde de fou !