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 Sven Klaus

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Sven Klaus Vide
MessageSujet: Sven Klaus   Sven Klaus Icon_minitimeJeu 28 Jan - 16:15

C A R T E | D U | P E R S O N N A G E


    Provenance de votre avatar : Nitro +, j’ai choppé l’image sur un site dont je ne me souviens même plus le nom T_T, donc je ne connais pas l’identité du beau Monsieur <3


Général


    Nom : Hedvigis.
    Prénom : S. Klaus ( S. pour Sven, mais on l’appelle plus communément Klaus, il n’apprécie point d’être nommé Sven, cela ne lui rappelant pas de précieux souvenirs…)
    Anniversaire : Il ne se rappelle que du fait que cela se passe au mois de Décembre.
    Âge : 26 ans.
    Nationalité : Norvégien.
    Groupe : Professeurs.
    Niveau scolaire : //
    Métier : Professeur de Musique mais principalement de Cuisine.
    Niveau de perversité : « A » la plupart du temps, mais peut se retrouver à « C » selon le partenaire.


Santé


    Allergie : Aux végétaux. A leur contact, ou a l’odeur, ses joues rougissent et il est prit de petits éternuements intempestifs, ou au pire, une crise d’asthme.
    Créativité : 10, bien heureusement, sinon il ne ferait pas ce métier là…
    Quotient intellectuel : 164.
    Fantasme : Pouvoir avoir une relation sexuelle dans un lieu public… Il trouve cela tellement frustrant de devoir retenir ses gémissements lors d’un acte charnel que cela revient à l’exciter d’autant plus.
    Peurs : Tomber malade. Il porte constamment une paire de gants en soie blanche (pour lui, les microbes s’attrapent plus facilement au contact des mains). A part cela, Klaus peut aussi se retrouver complètement tétanisé face à des gens violents.
    Manie : Repousser une mèche de cheveux derrière son oreille en rougissant lorsqu’il est gêné.
    Lien avec la pâtisserie : C’était le rêve de sa mère, ouvrir sa propre pâtisserie…


Description

    Description physique :


    « Albinos ». C’est le mot le plus communément utilisé pour décrire quelqu’un comme Klaus. Oh bien entendu, certaines personnes préfèrent employer des propos un petit peu plus pointus et vexants, comme par exemple « Monstre », « Satan », « Fantôme » et j’en passe… Mais cela fait bien longtemps que ces expressions ne touchent plus le jeune Sven. Il sait que, malgré l’anormalité génétique de son physique, il n’en reste pas moins attirant et désirable aux yeux de certaines personnes. Après tout, Klaus n’a rien de laid, au contraire – en tout cas pour quelqu’un qui ne trouverait en rien disgracieux ses cheveux d’une blancheur immaculée ainsi que ses prunelles à la violente rougeur écarlate. Effectivement, dit ainsi, ça pourrait paraître effrayant, comme si ces deux teintes diamétralement opposées pouvaient cacher deux personnalités différentes : mi-ange, mi-démon ?... Deux êtres bien distincts et qui inspirent tous deux la crainte à cause de leur existence aujourd’hui improuvée. Alors, le physique de Sven suscite encore et suscitera toujours bien des méfiances et des moqueries. Mais ne nous égarons point, et commençons par le commencement.

    Vous l’aurez comprit, Klaus est physiologiquement atypique. Il possède depuis sa naissance une chevelure – aujourd’hui mi-longue – blanche comme la neige, lisse, soyeuse. Elle parait douce, attire donc, et a déjà poussé quelques curieux à y venir passer lascivement la main, mêlant leurs doigts aux fines mèches couleur crème de cette étonnante crinière. Vient ensuite compléter ce tableau d’une pâleur inusitée la peau claire et légèrement anémiée du jeune professeur. Sa maladie ne le rend pas forcément aussi blême qu’un spectre, mais tend quand même à inquiéter à cause de son côté immanquablement chétif. Pourtant, Sven n’est pas plus souffrant qu’un autre ! Mais il aura beau l’affirmer, rare sont les gens qui le croiront, allant même jusqu’à penser que cette mine hâve et livide soit contagieuse. Klaus ne compte plus depuis longtemps le nombre de gens qui se sont arrêtés sur sa personne pour lui demander avec inquiétude un « est-ce que ça va ? » parfois empli de pitié… Ni même les personnes qui auraient préférés s’éloigner de lui dans un lieu public, ou alors changer de place dans un transport en commun. Mais c’est malheureusement compréhensible... Le seul trait qui vient alors contraster avec sa délicate peau laiteuse ne sera pas ses frêles lèvres à peine rosées mais plutôt ses fins yeux aux pupilles aussi pourpres qu’un nez de clown !

    Cette couleur est ô combien déstabilisante pour beaucoup de gens. Si on n’en rit pas, ou qu’on ne s’en effraie pas, la plupart du temps on s’en alarmera simplement. Aussi, pour éviter ce genre de désagréments, les personnes qu’il côtoie n’osent pas le regarder dans les yeux lorsqu’il leur adresse quelques mots. Son regard semble-t-il effrayant ? Pourtant, le jeune homme s’efforce de le garder doux, parfois avec une once de tristesse mélancolique qui lui donne l’impression d’être ailleurs. Cela renforce inconsciemment la compassion que certaines gens puissent avoir à son égard ou parfois même leurs dédaigneuses condescendances. Pourtant, malgré tout cela, Sven ne se sent pas plus laid qu’un autre, s’étant habitué à son physique singulier, il a réussit à se montrer assez sur de lui, et prend donc bien soin de sa personne, car il se trouve beau – et ce, sans vantardise. Car tout de même, sa différence très marquée fait également partit de son charme, et le reste de sa silhouette l’aide grandement à se sentir bien dans sa peau.

    Klaus n’est pas bien grand, enfin… Il mesure tout de même un mètre soixante-seize. Il est élancé et arbore une carrure courtoise et élégante. Une infinie douceur émane de lui, ainsi que beaucoup de classe. Il est gracieux dans ses gestes, grâce à ses fins bras toujours agréablement et adroitement articulés, et il marche de façon calme, mesurée et raffinée avec ses longues jambes qui le font paraître plus magistral qu’il ne devrait. Mis à part cela, ses cinquante-huit kilos l’empêchent de pouvoir se vanter d’une musculature hors pair, mais fort heureusement, son corps ne laisse pas non plus à désirer. Bien que peu mis en avant, ses abdominaux sont posément dessinés, d’une simplicité rassurante et très accorte. L’ensemble de son torse est d’ailleurs charmant et offre, à sa vue, une chaleur des plus voluptueuses. Donc, qu’on se le dise, Sven n’a absolument rien à n’envier à personne ! Bien loin de là… Pour terminer, je parlerais de ses vêtements : ceux-ci restent toujours assez simples. Lorsqu’il donnera ses cours, il sera toujours vêtu soit d’un long pull – ou d’une chemise – blanc accompagné d’un jean très clair – lors de ses cours de musiques –, soit de l’habituel « habit » blanc de cuisinier, avec sa toque – pendant les leçons de cuisines. Entres autres, le principal détail à noter serait l’habitude qu’à Klaus de nouer ses cheveux en chignon ou en simple queue de cheval lorsqu’il doit travailler. A part cela, notre cher professeur ne porte aucun bijou ou accessoire qui puisse le faire paraître ne serait-ce qu’un peu « excentrique ». Sven n’est pas du genre à vouloir se faire remarquer.

    Description mentale :


    « Il est très peu bavard… », ce serait un euphémisme pour désigner le mutisme total dans lequel Klaus s’est enfermé depuis son adolescence. Oui… Le jeune professeur n’a plus jamais prononcé un seul mot dès lors qu’il eut atteint ses seize ans. Cela fait donc exactement dix longues années que Sven ne parle à personne. Il n’est pas quelqu’un de froid, je puis vous l’assurer ! Ce phénomène est seulement du à un évènement traumatisant de sa vie. Certes, d’après les médecins, cela n’a rien de définitif : Klaus est susceptible de retrouver la voix à tout moment. Malgré tout, cela fait déjà bien longtemps que le jeune homme a abandonné tout espoir de parler à nouveau. De toute évidence, les mots, pour lui, ne sont que des accessoires superflus. Il s’est habitué à son aphasie, et semble le vivre très bien. Pour se faire comprendre, il lui reste les gestes, et il trouve cela largement suffisant. C’est parfois même plus agréable que quelques paroles dans certaines situations. Des regards, des attentions, un sourire, des expressions en tout genre… Dans n’importe quel cas, il réussira toujours à communiquer aux gens ses pensées, ses envies. Ainsi, Monsieur Hedvigis a réussi à développer excessivement son sens du toucher. Cela l’aide énormément lors de moments bien spécifiques de sa vie, des instants plus ou moins rares pendant lesquels, en plus de sa sensibilité extrême, il réussira – pour peu qu’on arrive à le satisfaire – à laisser quelques sons – tels que divers doux gémissements ou tendres soupirs – quitter ses lèvres. Ces circonstances où sa voix pourra être faiblement découverte resteront pourtant très privilégiées !

    A part cela, le silence de Sven sera l’un des deux seuls et uniques « défauts » que vous pourriez lui reprocher. Les autres ? Oui, il doit bien en avoir, mais il les cache très bien, aussi, vous n’y verriez que du feu. En toutes situations, il est clair que Klaus vous apparaitra comme quelqu’un de « parfait ». Gentil, il l’est très certainement. Souriant, encore plus ! Et tellement bien d’autres qualités encore. Déjà, le jeune professeur possède l’incroyable faculté de ne jamais se mettre en colère. Il n’y arrive tout simplement pas, ne ressentant aucun mépris, pour personne. Son côté trop « compréhensif » le pousse sans doute à agir de la sorte, mais son esprit imperturbable et paisible doit aussi être mit en cause. Quoiqu’il en soit, n’importe quelle personne pourrait se retrouver soudainement apaisée face à l’implacable bienveillance de Sven. Ne vous sentez pas fautif, cela est malheureusement impossible à éviter. La douceur de cet homme est telle qu’une personne d’une méchanceté sans nom deviendrait un simple petit agneau sans défense, n’ayant pour seul et unique but que de profiter naïvement de la bonté de Klaus. Ce garçon... Est tellement attirant ! Cette aura d’amour humaine et compatissante a déjà donné à certaines personnes l’envie de se perdre subitement, sans aucune raison, dans les bras de Sven, et de s’abandonner à des rêveries innocentes. Oui, c’est l’effet que la plénitude du jeune professeur peut offrir, ce qui fait que bien entendu, Klaus soit incapable de se faire des ennemis. Si un jour, vous viendriez à rechercher un peu d’apaisement dans votre vie, vous sauriez donc à qui vous adresser et vous confier. Malgré qu’il ne puisse dire un mot, Sven réussirez pour sur à réconforter la plus tourmentée des âmes.

    Avec cela, vous pourriez penser que notre protagoniste est d’une bonté sans fin, qu’il ne commet pas le moindre pêché, que sa vie est exemplaire. Mais Klaus cache certaines choses, à commencer par ses sentiments. Oui, à part son infinie gentillesse, Sven ne fait rien transparaitre de ses émotions, pas la moindre. Ses sourires ne s’envoleront jamais pour laisser place à des voiles de tristesse, vous n’arriverez pas une seule fois à distinguer chez lui un froncement de sourcil ou un poing serré. C’est le genre de choses qu’il ne fait que seul, à l’abri de tous les regards, car il a toujours eu infiniment honte de ses mauvais sentiments. Ainsi donc, Klaus est très souvent amené à rester seul, par sa propre volonté. La solitude est d’ailleurs pour lui une part importante de son existence, sans ça, il ne pourrait pas se montrer aussi agréable qu’à l’accoutumé. Pleurer, « bouder », déprimer, s’irriter... Ce sont toutes les choses – ou presque – que fera le jeune homme quand il pourra se soustraire à la vue de tous. Il est hors de question pour lui de partager ce genre de moments avec qui que ce soit, sauf si ce n’est pas lui qui est sujet à une mauvaise « pression ». Sven s’estime avoir le droit de consoler son prochain, mais jamais il n’accordera à personne l’audace d’essayer de le réconforter.

    Enfin, une dernière chose serait à même de vous faire douter de la « pureté » apparente de cet inhabituel personnage. Laquelle ? Je vous préviens, elle n’est pas des moindres !! Le plus gros et évident défaut de Klaus n’est autre que sa perversité ! Cela n’a rien d’une blague... Pourtant, l’innocence semble planer sur le professeur, mais sachez qu’il n’en est rien. Depuis très jeune – c'est-à-dire depuis ses treize ans – Sven a été soumis à plusieurs « expériences » qu’il ne regrette absolument pas. Se furent des apprentissages assez spéciaux, lui faisant découvrir un monde où le meilleur des jeux s’effectuait principalement grâce au corps de l’homme. Un corps vraiment très réceptif à la moindre caresse, au moindre traitement, qu’il soit d’une douceur épicurienne ou d’une violence ô combien déstabilisante, mais toujours agréable. Vous l’aurez compris, Klaus a gouté très tôt aux plaisirs sexuels, et il ne s’en est jamais lassé, au contraire. On pourrait dire que cela est son « pêché mignon », quoiqu’il en soit, la luxure est pour lui un élément très – même trop – important de sa vie, et il ne pourra pas s’en passer. Oui... Sven est ce qu’on appelle plus communément un « débauché », mais il penserait plutôt, pour sa part, qu’il n’est juste qu’un homme très attaché aux plaisirs charnels. Cela l’a toujours aidé à garder une certaine confiance en lui – l’acceptation de son corps étant pour lui un précieux cadeau, incroyablement rassurant.

    Biographie :


    Cet homme n’était pas fait pour la vie à deux : il avait besoin d’un espace vital plus qu’important, était d’un égoïsme sans nom et son impatience le rendait incroyablement susceptible, et parfois même violent. Pour « elle », ce n’était pas pareil. Depuis très jeune, elle aspirait à une vie de famille presque parfaite. Elle avait besoin d’attention de son mari, et ne supportait pas passer seule les quelques moments de sa vie. On pourrait alors se demander comment deux personnes aussi radicalement opposées ont réussis à s’aimer ? Le mystère perdure aujourd’hui encore mais tout ce qui est certain, c’est que de cet amour anormal naquit un enfant tout aussi atypique. Cette naissance aurait-elle du les « rapprocher » ? Peut-être bien, malheureusement, ça ne se passa pas ainsi...

    Les pleurs d’enfants sont une chose terrible. On peut soit en avoir pitié, soit trouver cela très embêtant. Sans nul doute, la mère du petit Sven Klaus Hedvigis ne pouvait supporter les cris de son petit, trouvant cela tellement triste et douloureux pour son petit cœur. Mais pour son mari, la raison n’était pas la même.

    « Bordel ! Tu vas faire taire se gosse avant que je le frappe !? »

    C’était le genre de propos qu’il tenait, sans pour aller forcément jusqu’au bout de ses pensées. Dans ce genre de situation, la génitrice de l’enfant faisait tout pour le calmer, mais n’y arrivait pas forcément. Aussi ses ratés se cumulèrent, petit à petit, et un beau jour – enfin beau... Elle reçut la première gifle de son époux. Le premier coup, on se dit que c’est une exception, et que ça n’arrivera plus : après tout, chacun peut être en colère... Aussi, la jeune femme n’en dit rien, se contentant de passer le reste de sa journée avec son bébé, ce qui fut à partir de ce jour sa seule échappatoire.

    ***

    Sven avait désormais sept ans, c’était un petit garçon adorable, poli, souriant, mais ses journées à l’école le faisait perdre de ce côté « mignon ». A chaque fois, il se faisait embêter par ses camarades, à cause de son physique plus que bizarre. Aussi, dès qu’il rentrait chez lui, il pleurait, dans les bras de sa mère le plus généralement. L’affection de son père, il ne la connaissait pas, et de toute façon, il était trop occupé à en avoir peur. Ses séances de « réconfort » parental se passaient d’ailleurs en général quand le géniteur du petit n’était pas là, au risque de le perturber un peu trop : comme cette nuit où, après un cauchemar, le petit Klaus s’était levé, en sanglot, pour rejoindre le lit de sa mère... Il ne comprit pas pourquoi la jeune femme fut soudainement prise de panique en le voyant, mais cela semblait ne rien à voir avec lui...

    « Chut Sven, doucement mon chéri... Tu vas réveiller ton père... »

    C’était bien évident, mais demander à un enfant d’arrêter de pleurer l’était moins. Et ce qui devait arriver, arriva. Le père de Sven s’était levé, visiblement excédé. Il s’approcha de sa femme, qui venait de prendre Klaus dans ses bras, et il l’attrapa par les cheveux, avant de la gifler :

    « Tu ne peux donc même pas arriver à le faire taire ? Cela t’amuses-t-il de l’entendre pleurer ? »

    Il commença alors à la frapper, d’abord avec les mains, puis quand elle se retrouva au sol, il en profita pour utiliser ses pieds. Sven, face à ce « spectacle » d’une violence sans nom, ne pouvait pas plus contenir ses larmes, et continuait inexorablement de sangloter, malgré les supplications de sa mère qui lui demandait de s’arrêter, désespérée. Au final, et dès que son épouse cessa d’émettre un quelconque son, le père de Klaus se tourna vers l’enfant, et après lui avoir tapoté doucement la tête, il le fit se rendre vers la porte, en expliquant :

    « Va te recoucher maintenant. Papa et Maman sont fatigués, ils ont besoins de repos. »

    Klaus était resté figé devant la porte que son géniteur avait fermé après son passage, et il y resta toute la nuit. Cet évènement fut assez marquant, et depuis ce jour, Sven cessa de pleurer. Il avait comprit un peu tard que ses cris d’enfants étaient la cause de la souffrance de sa mère, aussi, il décida de ne plus l’en faire pâtir.

    ***

    A cause de ce qu’il s’était passé, et pour éviter de toujours impliquer sa mère dans ses problèmes d’enfant albinos, Klaus avait prit la décision de rester le plus souvent possible en dehors de chez lui. Il participait malgré lui aux activités extra-scolaires, dans l’obligation perpétuelle de recevoir des moqueries, mais il s’en fichait, préférant subir plutôt que voir sa mère se faire frapper à cause de lui. Il devait alors avoir dix ans et, comme seul moyen de rêver, il prenait des cours de piano, ainsi que de violon. Les autres fois où il ne savait que faire de son temps libre, il restait soit à l’école pour travailler, soit il rejoignait la pâtisserie où sa mère était serveuse.

    C’était un endroit apaisant, où Sven adorait se réfugier, d’une part parce que c’était le seul endroit où il pouvait être au calme avec sa génitrice, et d’autre part car la gérante, une dame d’âge avancé, et d’une gentillesse sans borne, leur permettait d’utiliser la cuisine de temps à autre. C’était des moments privilégiés pour Klaus et sa mère. La jeune femme s’amusait à lui apprendre toutes sortes de choses, lui expliquant comment on faisait pour obtenir telle ou telle crème, ou certaines formes spéciales. Elle lui enseignait de nombreuses choses concernant la pâtisserie, et ce, avec un enthousiasme certain : c’était son rêve... Etre dans les cuisines de sa propre pâtisserie. Malheureusement pour elle, jamais son vœu ne serait exhaussé. Mais à ce stade là de l’histoire, personne n’en savait rien, pas même Sven. Les deux protagonistes s’amusaient gaiement, riaient lors de ces précieux instants qui leur étaient gracieusement offerts.

    Oh bien sur... Le père de Sven n’avait pas arrêté de battre sa femme : certes, il ne pouvait plus remettre en cause les pleurs de son fils, mais il avait trouvé d’autres prétextes, parfois anodins : un retard, un verre cassé, une toux intempestive, etc... Il ne lui fallait pas grand-chose, mais ces moments restaient plus ou moins rares, et Klaus et sa mère avaient réussis à les ignorer, ne mêlant pas les soucis de leur foyer à leur vie extérieure. Sven continuait ses activités, grandissant de façon normale, ou presque. Arrivé vers l’adolescence, il s’était rendu compte d’une chose « étrange ». Il n’attirait pas le moins du monde les regards des filles, qui de toute façon, le trouvait monstrueux. Mais il avait l’impression de ne pas passer inaperçu aux yeux des garçons. Cela le réconfortait en quelque sorte, mais il le fut encore plus lorsqu’il reçut sa première déclaration, lors de ses treize ans. Ses traits assez efféminés à cet âge aidant, il commença à sortir avec des gens. La personne qui le fit d’ailleurs entrer dans le monde sans limites de la luxure n’était autre que son premier petit ami, et depuis, Klaus se trouva une nouvelle occupation, en plus de sa passion débordante pour la musique et la cuisine... Allant jusqu’à se demander si cette découverte n’était pas le meilleur passe-temps qu’il puisse avoir.

    ***

    Ce petit train-train dura donc jusqu’à un fameux jour... Sven venait d’avoir seize ans il y avait de cela une semaine, et sa vie était toujours la-même : studieux dans ses études, virtuose du piano mais aussi du violon, mais également apprenti pâtissier le plus souvent. Tout semblait aller bien, mais le destin en décida autrement. Klaus était rentré chez lui après un week-end passé chez « un ami » comme il l’avait si bien dit à ses parents. Mais quand il passa la porte, l’atmosphère lui sembla glaciale, presque macabre. Sven se retint d’appeler ses parents, au cas où son cri viendrait à énerver son père. Il se contenta de poser son sac et d’avancer pour rejoindre le salon. Là, il remarqua son père qui était assit sur le canapé, le visage dans ses mains. Klaus s’approcha, et commença :

    « Papa... Tu ne saurais pas où es M... »

    Mais il fut coupé dans ses mots par les paroles répétitives de son père qui ne semblait pas dans son meilleur état. Il tremblait un peu, et n’arrêtait pas de s’excuser :

    « Je ne voulais pas... D’habitude elle se relève... Je ne comprends pas... Elle ne se taisait pas et puis... Je n’ai pas fait exprès... Je la frappe moins que ça... Je... Je ne sais pas... C’est de sa faute... Oui... Oui elle ne se taisait pas... Oui... Elle l’a mérité...»

    Sven ouvrit de grands yeux, il ne comprenait pas, mais savait au fond de lui que quelque chose de très grave venait de se passer. Il se précipita dans la cuisine, l’endroit où habituellement, ses parents se disputaient et il vit, gisant sur le sol, le corps inerte de sa mère, couvert de bleus, et de sang. Par réflexe depuis toutes ses années, Sven retint un cri en se plaquant une main devant la bouche, puis il se laissa tomber à genoux sur le sol, le teint plus blafard que jamais. Morte... Il l’avait comprit, sa mère était morte. Elle n’avait pas réussit à supporter de nouveaux coups. C’était devenu une habitude, qu’elle ignorait toujours, montrant a chaque fois un doux sourire à son fils, qui avait préféré ignorer lui aussi la douleur qu’elle pouvait ressentir, persuadé que de toute façon, il ne pourrait rien faire. Mais voilà... A cause de sa négligence, tout était finit. Sven entendit alors des pas, et aperçut son père dans l’encadrure de la porte. Il vint s’accroupir au niveau de son fils, tentant un geste affectif qui lui fut refusé. Alors il s’excusa à nouveau :

    « Sven je suis désolé... Mais je t’assure que ce n’est pas de ma faute... Sven écoutes-moi... »

    « Non non ! Ne dis rien ! Ne m’appelle même plus ! »

    « Mais Sven écoutes, elle... Elle ne voulait pas se taire... Je voulais juste lui faire comprendre... »

    Se taire ? Détestait-il le bruit au point de tuer quelqu’un qui l’aurait dérangé ? Klaus était choqué, il n’arrivait plus à prononcer un mot. Non... Il n’arriverait même plus à dire quoique ce soit désormais. Se taire juste... Pour ne pas déranger, personne... Pour que jamais quelqu’un ne vienne à le battre pour ça... Sven ne se souvenait plus exactement de ce qu’il s’était passé par la suite, c’était le trou noir, comme si on lui avait enlevé quelques fragments de sa mémoire. Tout ce dont il se rappelait, c’est qu’après ce sordide « accident », il était incapable de prononcer un mot... Mais pas que, il ne supportait plus qu’on l’appelle « Sven » : ce prénom était celui qui avait toujours servi à ses parents pour l’appeler, alors il ne souhaitait plus l’entende, maintenant qu’il n’avait plus de géniteurs.

    ***

    Sven s’était retrouvé pendant quelques mois dans un centre psychiatrique : rien de bien méchant, c’était seulement pour qu’il se remette de ce qu’il avait vu. Son père ? Il n’avait aucune idée de ce qu’il était devenu, mais espérait inconsciemment qu’il fut exécuté. Klaus avait alors été placé dans une famille d’accueil pendant deux ans, le temps qu’il atteigne l’âge de sa « liberté » et quand se fut le cas, il quitta la Norvège pour l’Écosse. Il décida d’y terminer ses études, dans une école de pâtisseries, la Sweet Cream School. Et, dès qu’il eut obtenu son diplôme, il se spécialisa pour devenir chef. Malheureusement, son mutisme l’empêchait de trouver un travail. Aussi, pendant quelques temps, il se contenta de travailler, comme serveur dans une petite pâtisserie de quartier, en profitant pour consacrer plus de temps à sa musique, jusqu’à ce l’argent vienne à manquer. Alors, il se proposa comme professeur de cuisine et de musique à la Sweet, accumulant deux postes pour espèrer avoir plus de moyens, et, sa demande fut acceptée. Malgré son silence, l’administration avait peut-être jugé bon d’imposer un professeur à l’insonorité constante. Une sorte de programme de « réinsertion » entre autre ?...


Q U E S T I O N N A I R E

    1. Pour vous, que représente le chaperon rouge et le grand méchant loup ?

    Un conte bien trop barbare pour être lu à des enfants. Que se serait-il passé si le chasseur n’avait pas tué le loup ?

    2. Pour vous, la luxure est-elle un pêché ?

    Cela dépend du partenaire qui vous y fait succomber.

    3. Quel est le meilleur dessert que la terre ait jamais porté ?

    Le Millefeuille.

    4 Selon vous, avec quoi rime l'innocence ?

    Silence.

    5. Pour vous qu'est ce que l'amour ?

    Je n’arrive plus à m’en souvenir…

    6. Répondez à la question :

    SI C-H-O-C-O-LA-T = 8… SI L-A-N-G-U-E = 6 alors S-E-X-E = 1… Il y a bien d’autres façons sucrées et sensuelles pour pimenter certains plaisirs charnels.

    7. Lit double ou lit simple ?

    Lit double, je n’aime pas me sentir oppressé à cause de l’étroitesse d’un lit simple.

    8. Quel est le phénomène qui touche les hommes au réveil, le matin ?

    Une circulation sanguine qui fait des siennes en se concentrant généreusement à un seul et unique endroit que l’on aimerait soulager.

    9. Quel titre donne-t-on à un élève d'un niveau supérieur à soi au Japon ?

    S E M P A I de façon courante, mais on peut aussi utiliser le « S A M A » derrière un nom pour exprimer un respect encore plus important.
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Duncan Mac Donad
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MessageSujet: Re: Sven Klaus   Sven Klaus Icon_minitimeDim 31 Jan - 16:05

je te valide =)
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